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Dossier Bwh


bugbug

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De toute façon, le bleu, c'est difficile si on en fait une fois dans l'année d'y arriver. Une arme inhabituelle, beaucoup plus puissante et moins manoeuvrante que le 90 routinier,une eau plus chaude où la combinaison bretonne, même d'été, trop épaisse mise dans les bagages gène le mouvement, trop de plombage, pas de repère au sol pour caler ses tirs, difficultés pour le néophyte d'apprécier distances et taille réelle du poisson, voila déjà les premiers obstacles au désir de chasseur blanc coeur noir.

Ensuite, vient la réelle particularité de cette traque au pélagique. Rien n'est standard chez ces poissons. Actions surprenantes et très très rapides, qui se jouent en secondes fatidiques, décharges d'adrénalines physiquement et mentalement éprouvantes. Le fusil ne fait pas tout, bien au contraire. Patienter pendant des heures à ne rien voir dans une eau parfois peu bleue, avec différentes présences qui peuvent être hostiles au pire, stressantes au mieux pour les novices, c'est pas donné à tout le monde. Hier j'ai chassé dans une eau trouble, limite verdâtre, jusqu'à la nuit. Un ami à exprimé le désir de faire quelques dérives avec moi. Pourtant habitué de ces eaux, mais en chasse sur récif, il a vraiment pas aimé l'ambiance! Les wahoos se montraient un a un toute les demi heure. N'avoir que le leurre en point de mire et quand même enchaîner les agachons au milieu de rien, faut être avec un bon moral.

Mais, si on s'accroche, avec de la constance et un rien de "être au bon endroit au bon moment", l'instant magique arrive. Le poisson d'une vie, celui qui justifiera les sommes ahurissantes investies pour ce seul coup de fusil, les milliers d'euros de voyage, de matériel, d'hôtel, celui qui aura motivé et animé le courage de tenir toute une année de labeur en vue de "cette seconde d'éternité", ce poisson qui fera passer le chasseur du rêve à la réalité de celui qui est plus qu'un chasseur maintenant, à ses propres yeux d'abord, et surtout, aux yeux des autres. Magnifiée par internet aujourd'hui, la photo des bartavelles rarissimes posée sur le buffet du salon sera un poisson tenu avantageusement sur les écrans des portables de ceux restés là bas en plein hiver.

Wahoos, barracudas, espadons voiliers, carangues, coryphènes, parfois marlins ou thons, la taille importera peu du moment qu'elle dépasse ces quelques fatidiques kilos qui sont la norme de l'exception au pays des quatre saisons.

J'ai vu des gens enthousiasmés par des prises que j'aurais jugées juste bonnes à faire marcher un barbecue. D'autres marqués à vie par l'unique poisson géant qu'ils ont jamais capturé, rester sur cette légende qui leur sert de lit pour les jours de chasse ingrate en eaux froides.

Inlassablement, il en reparleront dès qu'ils croiseront quelqu'un qui a la même passion.

Et ce sera la grande scène du 8 acte 2, avec les et moi je, et alors j'ai, et encore le mien est.

Mais quel bonheur d'en parler, de retriturer ces événements somme toute exceptionnels, uniques, et oui, car il en est ainsi, jamais dans les mois à venir ils pourront se reproduire. Les souvenirs accumulés permettront de passer l'hiver. Ils stimuleront de nouveaux désirs. D'achats, de voyages, de découvertes. On se retrouvera peut-être avec un nouvel homme, décidé à changer de vie, être en rupture avec son commun. J'en connais de tels gaillards, qui loin de leurs pluvieuses terres glissent des heures heureuses birkenstocks au soleil, heures qu'ils espèrent éternelles au pays des grands poissons.

Pour l'anecdote, histoire de moi aussi mettre mon grain de blablarinades en parlant de mes joies de chasse en solitaire, voilà qu' il me faudrait deux fusils et quatre mains. Mais ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, cette année ou les précédentes. Je reste donc très serein. Car un jour, mon tour viendra.

Je tire donc un joli wahoo de 20 kg, il fait sa comédie au fond tirant sur les 100 m de bungee. Remonté rapidement, je le finis avec la dague sous les ouies. A travers la bulle de sang qui m'entoure, à deux mètres de moi, d'abord sous mes palmes puis en orbite tranquille, un marlin de +250 kg fait son tour de revue. Je le regarde avec ma sardine morte et mon fusil désarmé au bras. Il est de la même couleur que l'eau, vert bronze, une taille énorme, un rostre qui en dit long sur son arrogance, une faux qui le fait glisser au milieu de l'eau sans même frémir. Le beau marlin de la saison. Il n'est pas pour moi celui là, je reste au N°13.

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Pour l'anecdote, et les joies de ma chasse en solitaire, il me faudrait deux fusils et quatre mains. Je tire un joli wahoo de 20 kg, il fait sa comédie au fond tirant sur les 100 m de bungee. Remonté rapidement, je le finis avec la dague sous les ouies. A travers la bulle de sang qui m'entoure, à deux mètres de moi, d'abord sous mes palmes puis en orbite tranquille, un marlin de +250 kg fait son tour de revue. Je le regarde avec ma sardine morte et mon fusil désarmé au bras. Il est de la même couleur que l'eau, vert bronze, une taille énorme, un rostre qui en dit long sur son arrogance, une faux qui le fait glisser au milieu de l'eau sans même frémir. Le beau marlin de la saison. Il n'est pas pour moi celui là, je reste au N°13.

Encore ,un beau morceau d ecriture ,merci voyageur meme si je pense que tu dois quand meme avoir un peu les boules ...... :unsure:

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oui toujours un plaisir de te lire, Voyageur. :respect:

 

Mais je comprends les personnes debutant dans le bleu qui psychotent sur le matos... c'est un des elements qui peut etre maitrisé, dans un environnement aléatoire, parfois même de chaos total... Cela rassure si l'on sait qu'au moins on a ce qu'il faut.

 

Et moi, rien ne m'enerve plus, quand j'amene quelqu'un, de voir que j'amene des mecs chasser le saint des saints avec des equipements inadaptés qui ne feront que blesser des poissons qui seront perdus. Mais comme Z, ressasser tout ce qu'on a deja ecrit m'interesse peu. Par contre je repondrai toujours en MP ou dans les posts a des questions precises, surtout si je vois que la personne a fait un minimum de recherche.

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Je vous appellerai quand je partirai dans le bleu alors ? ke viendrai avec mon short, la creme solaire, chapeau ! Et la bonne humeur ! Je prefere compter sur les gens qui connaissent sur place mdr !

 

Ps : on critique pas les bretons!!! Ils sont partout!

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nul a chier ce film !

Exactement ce qu'en m'a dit Valentine hier ( une journee pour un 26 minutes est un Lol )

Ba oui , qui est le boss de merPassion NC ? Antoine Bastogi

qui est l'importateur Riffe en NC ? Antoine Bastogi

 

Bizarre non ? que du bla bla et de la pub Riffe ..ha non pas bizarre en fait ..on appel cela du marketing a 2 balles !

T'es dur.

Si toi tu as la chance et l'habitude de voir de belles sequences ou mieux encore de les réaliser, d'abord je n'en ai pas vu et ensuite ici c'est déjà bien.

L'émission calédonienne "entre terre et mer" s'échine avec leurs moyens a présenter le territoire. Ce ne sont jamais de grands moments cinématographiques, mais sur de la chasse dans le bleu pour un shoot unique je trouve qu'il est très bien fait ... comparativement au paysage audio-visuel calédonien (on s'entend hein).

 

Tu parles Marketting ?! Sérieux tu déconnes là ... combien de fois cite t-il sa marque ? Pas de pirouette, tu critiques alors tu comptes (t'inquiète le compte est vite fait).

Y'a écrit Riffe partout ? Wahou c'est vrai que les combi sont souvent noname... surtout dans le staff d'une marque. Ils auraient du changer de combi pour te sarisfaire ... surtout la fille dont tout le monde parle et qui ne supporterait plus les mecs qui l'emploie ... nan franchement c'est déconné Z1. En plus, il n'a pas critiqué les autres marques ...lui.

Aller je t'accorde que sa casquette rouge estampillée Riffe ET sa combi Riffe pour expliquer la naissance du BWH en calédonie donne un sérieux indice sur la marque qu'il supporte. En même temps ils présente t MerPassion (revendeur Riffe) et le BWH ... j'oublie de préciser que les prises de vues sous-marines sont faites avec des Gopro ... et qu'il est revendeur officiel du territoire ? Roh le vilain commerçant qui vend bien son affaire ^^

 

Enfin j'imagine que tu espérais peu-être plus de ce "reportage". Ici le BWH c'est limite un truc de fous et plutôt récent (de ce qu'on m'en dit et de ce que j'en vois)

Je crois que Pierrot pourra confirmer que des Csm qui vont dans le bleu ne sont pas légion et que les mentalités sur cette pratique ne sont pas encore très open (passe et récif extérieurdéjà c'est bien vu que notre lagon est énorme)

En ce sens, cette présentation bien que "commerciale" de cette pratique est une bonne chose pour la pratique ici.

 

Pour connaitre Antoine, il cite Riffe 10 fois dans une phrase normalement, je n'imagine pas les noeuds au cerveau qu'il a du se faire pour ne pas les citer ! Bref je trouvais tes commentaires déplacés alors je te le dis.

 

Et pour ce qui est de ce que Valentine Thomas t'en aurais dit ... je trouve qu'elle n'écrit pas la même chose... trop de blabla pour sûr.

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VOYAGEUR je tiens a te remercier pour ton récit c'est très beau et il m'est vraiment agréable de te lire.

 

J'y connais rien au BWH , pire encore qu'a la CSM c'est dire ! Mais je me revois dans ce que tu écris, ces sensations ...

J'ai fais une sortie avec un mec dont je tairais le nom super sympa (trop peur des représailles) et je n'ai fais que regarder le bleu et ce flasher qui t'hypnotise MAIS j'étais content MDR. Comme un gamin qui sait pas faire du vélo et que tu poses sur une moto !!

J'ai fais une sortie avec une boîte commerciale dont je tairais le nom (trop peur des représailles là aussi, mais c'est le seul a faire ça en calédonie ^^) ... bah en dehors des guns dont je m'étais imaginé des performances de fou !!! J'ai adoré nagé au milieu des requins en attendant qu'un balaise de Wahoo passe ... et j'ai chié comme une fiotte, le croyant près alors qu'il était juste énorme et plus loin, un peu plus loin ... pourtant j'avais du temps et moi et le wahoo on taillais une bavette, on n'était pas pressés. Bon pour le gros bout de bois avec 5 sandows qu'on m'a filé, c'était tellement lourd a trimbaler dans l'eau que... je trouvais ça stable immobile alors comme un con j'ai tiré a une main...en fait ça pousse vraiment fort. Et bien entendu j'ai râté le wahoo, mais j'ai gardé cette séquence en mémoire ... je me ferais pas avoir la prochaine fois (j'espère)

 

Bref je dirais que c'est vraiment pas une pratique qu'on peut improviser (si on veut ramener du poisson j'entends), alors je suis partisant de rejoindre des mecs équipés (premier point) et connaisseurs (deuxième point) quand bien même ce serait commercial et "sponsorisé" par une marque qui fait pas si mal le job il me semble. Entre les bouées, les floatlines, les arbalètes, les accroches .... la technique, la connaissance du spot ... franchement merci a vous les Passionnés de faire partager sinon vos sorties tout au moins vos compte rendus. Ca fait rêver les glaouch comme moi qui ne feront jamais ça régulièrement sauf dans leur tête.

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De toute façon, le bleu, c'est difficile si on en fait une fois dans l'année d'y arriver. Une arme inhabituelle, beaucoup plus puissante et moins manoeuvrante que le 90 routinier,une eau plus chaude où la combinaison bretonne, même d'été, trop épaisse mise dans les bagages gène le mouvement, trop de plombage, pas de repère au sol pour caler ses tirs, difficultés pour le néophyte d'apprécier distances et taille réelle du poisson, voila déjà les premiers obstacles au désir de chasseur blanc coeur noir.

Ensuite, vient la réelle particularité de cette traque au pélagique. Rien n'est standard chez ces poissons. Actions surprenantes et très très rapides, qui se jouent en secondes fatidiques, décharges d'adrénalines physiquement et mentalement éprouvantes. Le fusil ne fait pas tout, bien au contraire. Patienter pendant des heures à ne rien voir dans une eau parfois peu bleue, avec différentes présences qui peuvent être hostiles au pire, stressantes au mieux pour les novices, c'est pas donné à tout le monde. Hier j'ai chassé dans une eau trouble, limite verdâtre, jusqu'à la nuit. Un ami à exprimé le désir de faire quelques dérives avec moi. Pourtant habitué de ces eaux, mais en chasse sur récif, il a vraiment pas aimé l'ambiance! Les wahoos se montraient un a un toute les demi heure. N'avoir que le leurre en point de mire et quand même enchaîner les agachons au milieu de rien, faut être avec un bon moral.

Mais, si on s'accroche, avec de la constance et un rien de "être au bon endroit au bon moment", l'instant magique arrive. Le poisson d'une vie, celui qui justifiera les sommes ahurissantes investies pour ce seul coup de fusil, les milliers d'euros de voyage, de matériel, d'hôtel, celui qui aura motivé et animé le courage de tenir toute une année de labeur en vue de "cette seconde d'éternité", ce poisson qui fera passer le chasseur du rêve à la réalité de celui qui est plus qu'un chasseur maintenant, à ses propres yeux d'abord, et surtout, aux yeux des autres. Magnifiée par internet aujourd'hui, la photo des bartavelles rarissimes posée sur le buffet du salon sera un poisson tenu avantageusement sur les écrans des portables de ceux restés là bas en plein hiver.

Wahoos, barracudas, espadons voiliers, carangues, coryphènes, parfois marlins ou thons, la taille importera peu du moment qu'elle dépasse ces quelques fatidiques kilos qui sont la norme de l'exception au pays des quatre saisons.

J'ai vu des gens enthousiasmés par des prises que j'aurais jugées juste bonnes à faire marcher un barbecue. D'autres marqués à vie par l'unique poisson géant qu'ils ont jamais capturé, rester sur cette légende qui leur sert de lit pour les jours de chasse ingrate en eaux froides.

Inlassablement, il en reparleront dès qu'ils croiseront quelqu'un qui a la même passion.

Et ce sera la grande scène du 8 acte 2, avec les et moi je, et alors j'ai, et encore le mien est.

Mais quel bonheur d'en parler, de retriturer ces événements somme toute exceptionnels, uniques, et oui, car il en est ainsi, jamais dans les mois à venir ils pourront se reproduire. Les souvenirs accumulés permettront de passer l'hiver. Ils stimuleront de nouveaux désirs. D'achats, de voyages, de découvertes. On se retrouvera peut-être avec un nouvel homme, décidé à changer de vie, être en rupture avec son commun. J'en connais de tels gaillards, qui loin de leurs pluvieuses terres glissent des heures heureuses birkenstocks au soleil, heures qu'ils espèrent éternelles au pays des grands poissons.

Pour l'anecdote, histoire de moi aussi mettre mon grain de blablarinades en parlant de mes joies de chasse en solitaire, voilà qu' il me faudrait deux fusils et quatre mains. Mais ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, cette année ou les précédentes. Je reste donc très serein. Car un jour, mon tour viendra.

Je tire donc un joli wahoo de 20 kg, il fait sa comédie au fond tirant sur les 100 m de bungee. Remonté rapidement, je le finis avec la dague sous les ouies. A travers la bulle de sang qui m'entoure, à deux mètres de moi, d'abord sous mes palmes puis en orbite tranquille, un marlin de +250 kg fait son tour de revue. Je le regarde avec ma sardine morte et mon fusil désarmé au bras. Il est de la même couleur que l'eau, vert bronze, une taille énorme, un rostre qui en dit long sur son arrogance, une faux qui le fait glisser au milieu de l'eau sans même frémir. Le beau marlin de la saison. Il n'est pas pour moi celui là, je reste au N°13.

Que ca fait du bien de te lire vieille branche .... tel une vieille 4 cv noircie par les années, un peu d’essence et tu repart assez facilement, me rappelant avec tristesse les grandes heures de ton blog ....

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Je crois que Pierrot pourra confirmer que des Csm qui vont dans le bleu ne sont pas légion et que les mentalités sur cette pratique ne sont pas encore très open (passe et récif extérieurdéjà c'est bien vu que notre lagon est énorme)

En ce sens, cette présentation bien que "commerciale" de cette pratique est une bonne chose pour la pratique ici.

 

Pour connaitre Antoine, il cite Riffe 10 fois dans une phrase normalement, je n'imagine pas les noeuds au cerveau qu'il a du se faire pour ne pas les citer ! Bref je trouvais tes commentaires déplacés alors je te le dis.

 

Et pour ce qui est de ce que Valentine Thomas t'en aurais dit ... je trouve qu'elle n'écrit pas la même chose... trop de blabla pour sûr.

Je confirme que le bleu ici c'est anecdotique. Malheureusement ce genre de reportage "nous" amène le week end des hordes de "plongeur du dimanche" au matos inadapté qui squattent les DCP, négligeant toutes les règles de bienséance, de priorité et de savoir-vivre. Ceci entraîne des tensions avec les pêcheurs à la ligne, les pro ..... On a mis des années à se faire "accepter" sur les DCP à force de réunion avec les associations de pêcheurs, de coup de main pour l’entretien des DCP , de mise à dispo de nos moyens nautiques et de notre temps... .... et se travail est en passe d'être anéanti par ces pêcheurs "arrivistes". A force de non respect de ces "nouveaux pêcheurs" on en est arrivé à des coups de fusils et un DCP coupé à force d'exaspération des pros pas plus tard qu'il y a quelques mois ! Il faut savoir qu'ici en NC, beaucoup de DCP sont mouillés par des assoc de pêcheurs seulement financé par des cotisations car les provinces ne respecte pas leurs engagements. Un DCP coûte 700000 xpf ici hors taxe et main d'oeuvre, tout cela financé par des bandes de passionnés à fond perdu ... Il est de bon ton de respecter cela. J'aurais aimé que cette vidéo sensibilise à cela ....

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Ah bah merde je ne savais pas que les provinces ne finançaient pas les dcp !

Du coup je comprends mieux les réflexions concernant les "dcp avec ces bouées de merde installées par la province"

 

Les relations entre les pros ... et le reste du monde est toujours compliqué.

Les relations entre les loisirs limite pro .... et les loisirs plus dilettante sont toujours difficiles aussi.

Et les loisir dilettante sont un peu trop cons bien souvent.

C'est pour ça je ne rajoute pas mon incompétence a ces bandes de fanatiques armés ^^

 

Après j'ose imaginer qu'un DCP rapporte surtout aux pécheurs pro ... plus qu'aux chasseurs du dimanche et que ça nourrit plus le porte-feuille des pêcheurs pro que celui de la province... Mais la guerre est là malheureusement.

Je me souviens quand on était allés au dcp de boulari, y'avait deux ligneurs loisir et un ligneur pro ...putain ça chauffait a coup de bras en l'air ... a se demander si on devait pas aller plus loin pour faire trempète.

 

Cela dit, le fonctionnement des DCP manque cruellement de COMMUNICATION !

Je me dis que les mecs devraient tous passer par les affmar pour avoir un tampon "bon pour dcp" suite a la lecture de la règlementation et des règles de bienséance ...

 

J'arrête la ma parenthèse', et je vous laisse reprendre votre débat plus qu'intéressant sur quel est la définition d'un bon matos de BWH.

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Ah bah merde je ne savais pas que les provinces ne finançaient pas les dcp !

Du coup je comprends mieux les réflexions concernant les "dcp avec ces bouées de merde installées par la province"

 

Les relations entre les pros ... et le reste du monde est toujours compliqué.

Les relations entre les loisirs limite pro .... et les loisirs plus dilettante sont toujours difficiles aussi.

Et les loisir dilettante sont un peu trop cons bien souvent.

C'est pour ça je ne rajoute pas mon incompétence a ces bandes de fanatiques armés ^^

 

Après j'ose imaginer qu'un DCP rapporte surtout aux pécheurs pro ... plus qu'aux chasseurs du dimanche et que ça nourrit plus le porte-feuille des pêcheurs pro que celui de la province... Mais la guerre est là malheureusement.

Je me souviens quand on était allés au dcp de boulari, y'avait deux ligneurs loisir et un ligneur pro ...putain ça chauffait a coup de bras en l'air ... a se demander si on devait pas aller plus loin pour faire trempète.

 

Cela dit, le fonctionnement des DCP manque cruellement de COMMUNICATION !

Je me dis que les mecs devraient tous passer par les affmar pour avoir un tampon "bon pour dcp" suite a la lecture de la règlementation et des règles de bienséance ...

 

J'arrête la ma parenthèse', et je vous laisse reprendre votre débat plus qu'intéressant sur quel est la définition d'un bon matos de BWH.

Ils en ont financé, ils en financent parfois mais en brousse 90% sont financés par des asso ... la province n'a plus de rond !

Y'a rien de compliqués avec les pro .... mais vraiment rien. Il faut juste montrer que l'on peut cohabiter en bonne intelligence et tout se passe très bien. Après si des armées de citadin débarque tous les week end sans rien respecter c'est sur que ca dérape et c'est tant mieux je dirais !

Si les assoc s'impliquent pour payer et entretenir ces DCP et que cela débarque de partout pour "consommer" c'est inacceptable.

Il est de bon ton de s'inscrire et de s'impliquer sur son territoire et oublier la vision consumériste parfois très ancré chez certaines populations ... (parenthèse off)

Désolé pour le HS

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De toute façon, le bleu, c'est difficile si on en fait une fois dans l'année d'y arriver. Une arme inhabituelle, beaucoup plus puissante et moins manoeuvrante que le 90 routinier,une eau plus chaude où la combinaison bretonne, même d'été, trop épaisse mise dans les bagages gène le mouvement, trop de plombage, pas de repère au sol pour caler ses tirs, difficultés pour le néophyte d'apprécier distances et taille réelle du poisson, voila déjà les premiers obstacles au désir de chasseur blanc coeur noir.

Ensuite, vient la réelle particularité de cette traque au pélagique. Rien n'est standard chez ces poissons. Actions surprenantes et très très rapides, qui se jouent en secondes fatidiques, décharges d'adrénalines physiquement et mentalement éprouvantes. Le fusil ne fait pas tout, bien au contraire. Patienter pendant des heures à ne rien voir dans une eau parfois peu bleue, avec différentes présences qui peuvent être hostiles au pire, stressantes au mieux pour les novices, c'est pas donné à tout le monde. Hier j'ai chassé dans une eau trouble, limite verdâtre, jusqu'à la nuit. Un ami à exprimé le désir de faire quelques dérives avec moi. Pourtant habitué de ces eaux, mais en chasse sur récif, il a vraiment pas aimé l'ambiance! Les wahoos se montraient un a un toute les demi heure. N'avoir que le leurre en point de mire et quand même enchaîner les agachons au milieu de rien, faut être avec un bon moral.

Mais, si on s'accroche, avec de la constance et un rien de "être au bon endroit au bon moment", l'instant magique arrive. Le poisson d'une vie, celui qui justifiera les sommes ahurissantes investies pour ce seul coup de fusil, les milliers d'euros de voyage, de matériel, d'hôtel, celui qui aura motivé et animé le courage de tenir toute une année de labeur en vue de "cette seconde d'éternité", ce poisson qui fera passer le chasseur du rêve à la réalité de celui qui est plus qu'un chasseur maintenant, à ses propres yeux d'abord, et surtout, aux yeux des autres. Magnifiée par internet aujourd'hui, la photo des bartavelles rarissimes posée sur le buffet du salon sera un poisson tenu avantageusement sur les écrans des portables de ceux restés là bas en plein hiver.

Wahoos, barracudas, espadons voiliers, carangues, coryphènes, parfois marlins ou thons, la taille importera peu du moment qu'elle dépasse ces quelques fatidiques kilos qui sont la norme de l'exception au pays des quatre saisons.

J'ai vu des gens enthousiasmés par des prises que j'aurais jugées juste bonnes à faire marcher un barbecue. D'autres marqués à vie par l'unique poisson géant qu'ils ont jamais capturé, rester sur cette légende qui leur sert de lit pour les jours de chasse ingrate en eaux froides.

Inlassablement, il en reparleront dès qu'ils croiseront quelqu'un qui a la même passion.

Et ce sera la grande scène du 8 acte 2, avec les et moi je, et alors j'ai, et encore le mien est.

Mais quel bonheur d'en parler, de retriturer ces événements somme toute exceptionnels, uniques, et oui, car il en est ainsi, jamais dans les mois à venir ils pourront se reproduire. Les souvenirs accumulés permettront de passer l'hiver. Ils stimuleront de nouveaux désirs. D'achats, de voyages, de découvertes. On se retrouvera peut-être avec un nouvel homme, décidé à changer de vie, être en rupture avec son commun. J'en connais de tels gaillards, qui loin de leurs pluvieuses terres glissent des heures heureuses birkenstocks au soleil, heures qu'ils espèrent éternelles au pays des grands poissons.

Pour l'anecdote, histoire de moi aussi mettre mon grain de blablarinades en parlant de mes joies de chasse en solitaire, voilà qu' il me faudrait deux fusils et quatre mains. Mais ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, cette année ou les précédentes. Je reste donc très serein. Car un jour, mon tour viendra.

Je tire donc un joli wahoo de 20 kg, il fait sa comédie au fond tirant sur les 100 m de bungee. Remonté rapidement, je le finis avec la dague sous les ouies. A travers la bulle de sang qui m'entoure, à deux mètres de moi, d'abord sous mes palmes puis en orbite tranquille, un marlin de +250 kg fait son tour de revue. Je le regarde avec ma sardine morte et mon fusil désarmé au bras. Il est de la même couleur que l'eau, vert bronze, une taille énorme, un rostre qui en dit long sur son arrogance, une faux qui le fait glisser au milieu de l'eau sans même frémir. Le beau marlin de la saison. Il n'est pas pour moi celui là, je reste au N°13.

Bravo pour ton brin de plume qui n'a pas changé.

Autant de références littéraires et cinématographiques ajoutent à ta verve.

Tu devrais nous refaire un feuilleton! C'était vraiment bien!

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