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Arrivé À Mayotte Fin Decembre


Messages recommandés

Bonjour à tous !

 

Je suis un étudiant en biologie marine qui vient faire son stage de fin d'étude à Mayotte. Je vais bosser sur l’intérêt de la mangrove pour les poisson récifaux, en gros regarder quelles espèces utilisent la mangrove comme nurserie.

Je fais beaucoup de chasse sous marine en france (médit ou bretagne en fonction d'ou mes études me portent). J'ai aussi bossé un an en Nouvelle Calédonie ou j'ai eu l’occasion de faire du bleu et ça j'ai vraiment beaucoup aimé !

 

Je me suis pas mal renseigné sur Mayotte et de ce que j'ai compris sans bateau pas de chasse sauf à Moya mais c'est pas simple et ca craint vis à vis des requins (je suis pas un flippé des requins loin de la,).

Donc voila je suis à la recherche de chasseurs qui auraient une place dispo sur leur bateau. Pas moyen d'aller dans le canal du Mozambique et de rester bloqué dans la mangrove. Je suis équipé niveau matos (j'ai un 115 roller en bois de chez CSM authentique) et j'hésite à acheter un pointe détachable avant de partir pour éviter de décrocher si j'ai la chance de croiser du wahoo.

 

Donc voila si il y a qq'un qui cherche un partenaire pour les 6 prochains mois je suis super partant.

 

Bonne plonge à tous

 

Jules

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Je crois même avoir vu des nurseries de tongs en plastique, et une émergence de bouchons de bouteilles d'eau...

 

Non, je n'y suis pas retourné depuis longtemps, mais les macrodéchets étaient déjà un désastre il y a 10 ans, j'imagine que les épiceries chinoises n'ont pas fermé depuis et qu'elles ont continué à abreuver l'île de merdes en plastique à durée d'usage court (quelques jours) mais durée de vie longue (des 10aines d'années !!).

 

Bon courage pour ton travail. J'imagine que tu es en contact avec Mélanie Herteman ? C'est le stage avec le CRIOBE ?

 

En tout cas, avec les mangroves dégradées et l'ambiance pourrie sur l'île, tu devrais t'amuser....Bon courage.

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Gaffe à la fauche et aux bastons à la crade pour la dépouille du mzoungou bien rose bien frais tout neuf arrivé et bien connecté.

Pas de fenêtres ouvertes la nuit, rien à portée d'un bâton sous les fenêtres, pas de clés laissées à la portée d'une main, pas de signes ostentatoires de richesse, rien avec soi à la plage royaume de la fauche avec ou sans sabre, rien laisser dans sa caisse, ne pas espérer garder son scoot plus de 3 semaines, ne pas avoir son larfeuille dans la poche du pantalon, oublier les colliers en or autour du cou, savoir quand on rentre après le taf que la maison sera peut-être vidée, s'attendre en pleine nuit à se retrouver avec 3 gugusses armés au pied de son lit à 3 heures du mat, ne pas avoir de CB afin de ne pas avoir à leur donner de code et être sur que en cas que de caillassage de la voiture sur un barrage au milieu de la nationale entre Majikavo et Koungou que l'assurance prend en charge les frais de chirurgie dentaire de la copine qui s'est faîte ramasser par les gosses du quartier.

Rien de tel qu'un bon petit topo sur la sécurité pour vous mettre en confiance. (Avatar)

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Hum je me suis déjà renseigné sur la vie à Mayotte, la mangrove rempli de plastique et les braquages je connais j'ai passé 6 mois dans un centre aquacole à la frontière Pérou Equateur. Vous arriverais pas à me décourager ! Meme si ca refroidit un peu... Oui le stage c'est bien avec le CRIOBE. Je serais logé à mtsapere j'imagine que c'est un quartier qui crain non ? En tout cas si qq'un a une place sur son bateau histoire de faire oublier le mauvais climat sur l'ile... à moins qu'il y ait même des pirates en mer ;)

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Hmmm, Mtsapéré, charmant coin tout à fait typique. L'égout à ciel ouvert à la place du lagon. Par temps de pluie, qui arrive, les teintes marron de l'eau le disputent au chocolat le plus noir. Les barrages se font surtout là bas, au rond point. Chouette pour bloquer l'ile. Et vivre une rencontre Tzoundzou Mtsapéré entre bandes rivales de jeunes qui ont transposé leur guerre de village d'Anjouan, que du bonheur. Si c'est le quartier SIM, c'est un des plus cambriolé de l'île.Quoique non, ils le sont tous.

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Wow Voyageur, on sent le vécu et une amertume bien marquée..

Faudrait que ce tableau parvienne aux oreilles de certains "zoreilles" et caldoches ici en Calédonie, histoire que les pleurnichards apprennent à relativiser.

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Mtsapéré ? Ils habitent à Mayotte ceux qui organisent le stage ? Ou c'est toi qui t'es débrouillé tout seul ?

 

C'était déjà chaud ya quelques années... maintenant, je pense que ce que décrit Voyageur, c'est le pire, mais c'est pas loin d'être le pire quotidien si j'en crois mes potes qui en reviennent.

 

Te décourage pas, mais attend toi à un truc particulier tout de même.

 

Vaccine-toi également. Au retour de mon deuxième séjour, après avoir travaillé dans les joyeux cours d'eau qui descendent des villages (cf des égouts à ciel ouvert comme dit Voyageur), j'ai choppé une anguillulose (myriades de petits vers parasites qui te rongent l'épithelium intestinal) et le typhus.

 

A part ça, je suis tombé amoureux de l'île... mais c'était avant les émeutes.

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Gaffe à la fauche et aux bastons à la crade pour la dépouille du mzoungou bien rose bien frais tout neuf arrivé et bien connecté.

Pas de fenêtres ouvertes la nuit, rien à portée d'un bâton sous les fenêtres, pas de clés laissées à la portée d'une main, pas de signes ostentatoires de richesse, rien avec soi à la plage royaume de la fauche avec ou sans sabre, rien laisser dans sa caisse, ne pas espérer garder son scoot plus de 3 semaines, ne pas avoir son larfeuille dans la poche du pantalon, oublier les colliers en or autour du cou, savoir quand on rentre après le taf que la maison sera peut-être vidée, s'attendre en pleine nuit à se retrouver avec 3 gugusses armés au pied de son lit à 3 heures du mat, ne pas avoir de CB afin de ne pas avoir à leur donner de code et être sur que en cas que de caillassage de la voiture sur un barrage au milieu de la nationale entre Majikavo et Koungou que l'assurance prend en charge les frais de chirurgie dentaire de la copine qui s'est faîte ramasser par les gosses du quartier.

Rien de tel qu'un bon petit topo sur la sécurité pour vous mettre en confiance. (Avatar)

Dans ma carrière, j'ai eu la possibilité d'aller là-bas pour plusieurs années.

C'est vrai que Mayotte, ça fait rêver. B)

Mais je me suis renseigné sur l'aspect criminalité et, en particulier pour la sécurité de ma famille, j'ai préféré laisser tomber... :online2long:

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Wow Voyageur, on sent le vécu et une amertume bien marquée..

Faudrait que ce tableau parvienne aux oreilles de certains "zoreilles" et caldoches ici en Calédonie, histoire que les pleurnichards apprennent à relativiser.

Ca c'est sur... Moi j'ai adoré la Nouvelle cal. Y a des difficultés partout, alors quand on a le plus beau lagon du monde et une île aussi belle et sauvage faut relativiser. Le 93 ca crains et l'eau est pas vraiment claire labas.

 

 

Mon maitre de stage est un post doc mahorais donc oui il est de labas. Il a loué un appart qui sera notre lieu de travail + mon lieu d'hébergement. Le CRIOBe s'installe tout juste à Mayotte ils avaient pas encore de locaux. J'ai déja tous les vaccins qui vont bien depuis le pérou j'ai pas trop envi de chopper des parasites dégueux (souvenir de l’hôpital péruvien avec ma copine plein de Guardia intestinalis).

 

Marco, mon stage fini début juin donc si tu as de la place en mai je serais super motivé ! et puis si je trouve un taf sur place et que la vie me plait par ce que j'ai pas grand chose à me faire voler à part mon matos de plongé, je m'installerais ;). Je suis étudiant donc pas de famille pas de voiture pas d'enfant donc forcément moins de stress j'imagine dans la vie de tous les jours.

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j'ai un client militaire qui a vécu a Mayotte quelques années avec sa femme et enfants, sa femme a été choqué par certains comportement là bas, assez atroce...pour elle qui a vécu aussi a Tahiti et autres iles , c'est la pire .. :(

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La calédonie est l'endroit en france où les gendarmes se font le plus tirer dessus....

Alors effectivement, mais ya une Histoire coloniale compliquée et des tensions qui montent en arrivant vers 2018..

Kaméré/Ducos/Rivière Salée etc. j'imagine que c'est pas tout rose tous les jours, perso je suis à la VDC.

 

Mais ayant vécu plus de 25 ans en banlieue parisienne puis dans le 18ème à Paris, les mecs ici me font juste marrer....

Quand t'entends des histoires comme celles de VOYAGEUR, et celles d'un pote ayant vécu 5 ans en Guadeloupe, t'as presque envie de mettre des tartes aux Calédoniens qui considèrent que leur ile est un ghetto avec des hordes de gangs latinos armés et des fusillades tous les jours..

Y'a même pas de drogue ici! Les antilles en sont blindées..

Les mecs ne savent pas ce que c'est que de payer des impots et ça pleurniche à tout va derrière leur maire Sarkozyste et leurs élus locaux bidons.. Bref, c'est un autre débat mais franchement, on est pas à plaindre!

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oui effectivement mais je disais cela dans le sens où n'importe où tu peux avoir des soucis... Après Mayotte a des inconvénients mais je ne pense pas que ce soit un coupe gorge, enfin d'après ceux que je connais vivant là-bas. Pour la drogue (cannabis +alcool) c'est déjà pas mal vu le nb de morts dur route. Mais après il y a des situations pires ailleurs.

Par contre niveau csm c'est le top!!!!

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oui effectivement mais je disais cela dans le sens où n'importe où tu peux avoir des soucis... Après Mayotte a des inconvénients mais je ne pense pas que ce soit un coupe gorge, enfin d'après ceux que je connais vivant là-bas. Pour la drogue (cannabis +alcool) c'est déjà pas mal vu le nb de morts dur route. Mais après il y a des situations pires ailleurs.

Par contre niveau csm c'est le top!!!!

C'était le sujet de départ la CSM ;). Il y a des gens qui sont déjà sur place et qui pratique sur ce forum ?

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Petite-Terre est plus calme à vivre, quoique. Pour le poisson, oui, c'est bien. Un bémol, la folle augmentation du nombre de requins et leur prédation pendant les chasses. Aujourd'hui ramener le thon entier du fond est compliqué si il n'est pas tué net. Le mérou à bien diminué aussi, normal, plus de pêcheurs,toujours les mêmes zones de pêche, plus de gens à nourrir, moins de poisson. Le wahoo cuvée 2016, ça a été moyen magré une eau restée assez froide toute l'année. La saison morte commence pour le pélagique, eaux chaudes en vue; resteront les dents de chien les barra et les tazards comme beaux poissons à chercher sur l'Iris ou les tombants.

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Pour la Caledo, on m'en avait dressé un portrait assez hardcore, j'ai vécu juste 8 mois à côté de Houaillou, pas eu de problèmes, sauf une fois ou je me suis fait insulter. Par contre j'ai entendu quelques histoires bien hardcores de locaux saouls. Puis ya qu'à lire les nouvelles calédoniennes, c'est du high level faits divers.

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Salut, j'y suis allé en septembre.

Compte 100 euros par sortie pirogue avec un local. Fais gaffe qu'il ne t'amène pas dans un plan coupe gorge. Si il te donne un nom bidon genre footballeur ou chanteur, ca pue... vécu à Nyambadao... dommage car c'est là qu'il y a le plus de pêcheurs pour te balader.

Une bonne adresse: le resto "CHOIZIL" à MTSAMBORO, demande pour des sorties sur la barrière avec un pecheur, c'est du sérieux. faut voir si compatible avec ta solde de stagiaire...

Ce que disait voyageur c'est pas des conneries, les lascars te prennent à la machette ou au pushka, font écrouler des arbres sur les routes pour bloquer les voitures des mzungus et les dépouiller, ils sont "no-limits". Il y a certains coins à éviter absolument.

La communauté des fonctionnaires, notamment les enseignants, est très riche en csm, avec bateaux. Essaye de te rapprocher d'eux, fais le pied de grue au ponton de mamoudzou le matin, accoste les... c'est à ce prix là que tu pourras sortir à coût raisonnable et sans inquiétude.

Tu peux aussi proposer de ramener du matos de métropole pour les dépanner, ca facilitera certainement les échanges futurs.

 

bon courage et mef à Moya

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Salut, j'y suis allé en septembre.

Compte 100 euros par sortie pirogue avec un local. Fais gaffe qu'il ne t'amène pas dans un plan coupe gorge. Si il te donne un nom bidon genre footballeur ou chanteur, ca pue... vécu à Nyambadao... dommage car c'est là qu'il y a le plus de pêcheurs pour te balader.

Une bonne adresse: le resto "CHOIZIL" à MTSAMBORO, demande pour des sorties sur la barrière avec un pecheur, c'est du sérieux. faut voir si compatible avec ta solde de stagiaire...

Ce que disait voyageur c'est pas des conneries, les lascars te prennent à la machette ou au pushka, font écrouler des arbres sur les routes pour bloquer les voitures des mzungus et les dépouiller, ils sont "no-limits". Il y a certains coins à éviter absolument.

La communauté des fonctionnaires, notamment les enseignants, est très riche en csm, avec bateaux. Essaye de te rapprocher d'eux, fais le pied de grue au ponton de mamoudzou le matin, accoste les... c'est à ce prix là que tu pourras sortir à coût raisonnable et sans inquiétude.

Tu peux aussi proposer de ramener du matos de métropole pour les dépanner, ca facilitera certainement les échanges futurs.

 

bon courage et mef à Moya

C'est juste hallucinant ce que vous racontez les uns et les autres, j'ai même pas l'impression que c'est d'un département français dont vous parlez !

 

Je suis pas prêt d'aller à Mayotte !!!

 

Et pourtant j'ai voyagé ...

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Il n'y a que sur le papier que c'en est un! :ph34r: hormis les routes et les mairies, ca n'est pas la France, c'est l'Afrique!

De ce que j'ai compris en discutant avec les blancs installés de longue date, ca s'est dégradé avec les "pseudo-pogrom" organisés par les mahorais pour virer les comoriens de leurs bangas. depuis ils sont acculés et la dépouille est plus que jamais une question de survie... Les enfants se font pas expulser, contrairement à leurs parents, se retrouvent livrés à eux-mêmes et sont exploités par des réseaux mafieux.

Trois gamins loqueteux et affamés de 8 ans à tout casser ont tenté de me détrousser de la bouffe à Moya, puis se sont fait "chasser" durement par des djeun's mahorais... réalité sans doute aussi hardcore que les braquages au coupe-coupe dans les sentiers de randonnée...

Si ils survivent jusqu'à 15/16 ans, ces trois enfants de dieu joueront sans doute eux aussi de la machette et du calibre sur la route de la cascade...

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Dans pas mal de pays d'Afrique tu peux rouler sur les routes tranquillement sans te faire dépouiller . Bref ...

 

Pas beau tout ça mais la ce n'est plus de la csm donc arrêt de la discussion pour moi , je laisse le post pour celui qui l'a ouvert et avoir des infos optimistes.

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J'ai récupéré un jour un gamin comoriens qui avait été abandonné par ses parents à Mayotte alors que eux continuaient jusqu'à la Réunion. Le gamin s'était fait défoncé par des enfants mahorais qui lui avaient piqué le peu que ses parents lui avaient laisser pour survivre. Une plaie au genou très profonde et bien dégueu, et de vilains bleux au visage. Quand il a vu que j'essayais d'appeler les services sociaux, il est parti en courant. Je ne l'ai plus revu. Les seuls qui ont accepté de prendre mon appel, c'est la gendarmerie. L'hôpital et les services de secours refusaient de se déplacer.

 

Apparemment, le gros pb est venu avec la départementalisation et surtout, un truc pas prévu : le cadastre et les impôts foncier. Le mahorais qui avait une terre perdue dans la forêt et qui ne savait pas quoi en faire, il en avait rien à taper qu'il y ait des comoriens qui grattent la forêt sur son terrain. Par contre, le même mahorais qui voient se impôts foncier tomber, tout d'un coup, il veut que cette même terre ne fasse pas QUE lui couter du blé. Du coup, il dégage les comoriens manu militari avec les dégâts qu'on connait et l'engrenage de la violence qui vient d'être détaillé.

Ca c'est pour l'intercommunataire. Par contre, ce que je n'ai toujours pas compris, c'est la guerre des gangs entre quartier mahorais et les violences après les matchs de foot...

 

C'est une île magnifique et selon comment on y arrive, je suis sûr qu'il y a toujours moyens de s'y plaire. Mais dire que c'est un paradis de la CSM et que ça suffit, c'est un peu court... le club méd, ça n'a jamais été vraiment mon truc. Vivre dans un camp retranché pour ne profiter que des ressources naturelles d'un pays sans échanges sociaux, je ne vois pas l’intérêt de partir si loin.

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Très sale souvenir, oui. J'étais avec une collègue, jeune mère de famille, qui a mis un temps fou à s'en remettre. On est pas toujours préparé à ce qu'on rencontre dans ces situations. Moi, je suis biologiste, j'étais pas venu faire du social et surtout pas dans ces conditions...

 

Pour le côté violent, on faisait des pêches en cours d'eau. Y avait pas mal de gamins qui nous suivaient dont quelques-uns qui semblaient pas épais et qui trouvaient que ça faisait pas mal de bouffe tout ce qu'on sortait. J'ai commencé à filer quelques anguilles et du poisson blanc. Certains sont repartis au galop chez eux avec le butin, d'autres se sont mis à torturer ces pauvres bêtes. Un collègue qui connait bien le pays m'a dit, pas surpris, qu'un des jeux des enfants, c'est de capturer un chien, lui attacher une gamelle à la queue (jusque-là classique) l'arroser d'huile et y foutre le feu... Drôle de pays.

 

Et mon meilleur souvenir : un jour très humide la saison des pluies, il tombaient des cordes, je redescendais de Vahibé à pied, via le gué de kwalé légion, et sur le terrain de foot de Tzoundzou remplie de gadoue, pas loin d'une cinquantaine de gamins sous des trombes de flotte, tous plus ou moins à poil, couvert de la boue orange du terrain, en train de faire un match. Autant vous dire que les équipes... heu... impossible. Tous la même couleur. Mais ce qui est sûr c'est que ça jouait et que j'ai rarement vu autant de joueurs aussi hilares sur un terrain. J'aurais dû faire des photos, mais outre que je suis très mauvais, j'ai pas osé. Tout dans le tête, mais ça m'a marqué. Depuis ce jour j'ai eu qu'une idée en tête, faire découvrir les tropiques à mes enfants.

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La rivalité des quartiers vient de celles de leurs îles d'origine. Des Comores, de Madagascar, mais d'Anjouan surtout, rivalités villageoises, claniques, transportées avec eux dans les kwassas et qui perdurent reproduites par les gamins, nourris au Canal+ de merde la tête farcie de pseudos gangs façon L.A/Miami.

Un paramètre de plus qui s'invite dans les réalités sociales locales, le bisness du "crime". La "chimique", le "bangué", même la l'héroine et la coke sont monnaie courante et florissants. Sans compter la territorialité du domaine d'exploitation des maisons à dépouiller, ceux d'un quartier se réservant les villas du secteur qui leur correspond. Un voleur d'un autre quartier se faisant prendre est en danger de mort. C'est réel. Les scènes de ratonnage pour soupçon de vol sont monnaie courante. Marrant quand on sait que pour le viol, autre fléau courant de l'île, on leur propose le mariage avec la victime.

Comme quoi, la religion mêlée à l'appreté de la vie à un sens du pratique fantastique.

Le récit sur la torture de chien, un classique dans la tradition frustre de certaines régions où l'Islam véhicule comme tant de religions les interdits tabous et autres injonctions comportementales corporatistes. Le chien est impur, le toucher, le posséder, se laisser lécher par lui, de quoi finir en enfer. Indonésie, Moyen -Orient, partout en pays musulman la vie d'un chien est une vie de chien.

Hors, le soucis à Mayotte, c'est que l'île est envahie de chiens, appelés "bergers des mangroves", issus de longues générations de chien faméliques et croisés de tout ce que les métropolitains on amené sur l'île et surtout, abominablement et lâchement abandonné à la fin de leur séjour "d'expatrié" de 2 voire 4 années. La cage avion Air France n'est pas remboursée par l'état comprenez vous... Les enfants ont grandi, l'appart en France est trop petit..Puis ce sont des rats de toutes façons qui ne veulent rien perdre de leur prime de séjour.Comme un de mes bons potes les nomme, "les crevards".Bref, digression.Revenons en à nos amis à pattes. Les jeunes mahorais d'aujourd'hui sont plus pragmatiques que leurs aînés, ils ont réalisé qu'un chien peut être utile à quelques choses pour lesquelles les chiens depuis toujours servent. Se protéger, attaquer d'autres chiens, d'autres personnes. Mais avoir un chien n'a pas modifié quoique ce soit de ce que l'enseignement reçu à l'école coranique leur a martelé à coup de triques sur le dos. Chien impur. Chien kafir. Les Cadis, ces fantastiques et éminents penseurs de la vie religieuse locale, pétris d'humanité, de tolérance, d'amour de l'autre, de souci de bienveillance, de respects des êtres humains, d'ouverture au monde et aux autres religions, de tolérance culturelle et respect de la chose laïque, issus d'écoles prestigieuses aux diplômes reconnus mondialement, et bien ces braves gens tout droit issus du 15e siècle le plus crasse, enseignent que le comportement humain avec ces animaux doit rester marqué horriblement de violence et d'absence de coeur.

Le DLEM, un ilot dans l'île. Les années 80/90, on y allait pour profiter du mess des Officiers lorsqu'on y était invité. Seul "restaurant" classique à la française, service impeccable, nourriture délicieuse et cadre idéal sur la mer. On y achetait le vin aussi, issus de leur domaine de Puyloubier. Vin cher et rare à Mayotte, surtaxé pour "raisons" religieuses, seule la Légion en proposait à un prix abordable, alors, on était ravi de l'aubaine. Grâce au DLEM, nombre de belles années de rencontres et de chasses sous marines avec des gens extraordinaires et spectacles de fin de soirées en boite de nuit hallucinantes par l'ivrognerie et la violence dont été capable les mêmes personnes. Marrant de revoir les cadavres alcoolisés de la veille faire leur footing quelques heures plus tard le long du boulevard des crabes.

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Ces mêmes crevards qui filent des coups de parapluies aux mahorais en les insultants quand ils les serrent de trop près dans la queue pour prendre le bac... Oui, j'en ai vu et rencontré quelques-uns. Ils sont à vomir. C'est la seule île où j'ai senti le racisme post-colonial encore bien ancré**. Heureusement, il n'y a pas que ça. J'ai des amis en Martinique qui en reviennent et la copine était instit; elle a lâché toutes ses primes pour suivre son mari en Martinique. Et ils ont même ramené leur chat de là-bas ! ;)
Mayotte leur manque terriblement. Ils trouvent les martiniquais froids, distants, calculateurs... c'est rien à côté de la métropole, mais ça laisse rêveur de ce que les rapports humains sont sur l'île quand ça se passe bien. Ceci dit, leurs enfants sont au collège et ils n'y retourneront pas notamment pour ça.

 

 

** C'est pas tout rose aux Antilles non plus : le système béké, c'est du néo-féodalisme.

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Putain, ça se déchaîne sur Mayotte !...Loin de moi l'idée de minimiser le chaos qui y règne puisque effectivement, le danger y est omniprésent et la vie humaine ne vaut pas bien chère dans certains coins. Le racisme est circulaire et global, pas une "ethnie" pour rattraper l'autre.

Par contre un peu d'histoire ne fait pas de mal de temps en temps et il faut comprendre que de "maladresses en maladresses", les gouvernements français successifs ont créé à Mayotte un laboratoire in vivo faits des précipités explosifs, dont les conséquences que vous décrivez étaient absolument inévitables.

Je comprends donc mal le discours qui vise à décrire les atrocités humaines qui y sont commises, sans les mettre en perspective avec l'histoire de la colonisation à Mayotte, qui, je le rappelle, est toujours rattachée -aux yeux de la communauté internationale (Nations Unies)-, aux Comores...demander à une partie d'un pays par voie de référendum s'ils veulent être français ou pas, c'est-à-dire bénéficier de la protection française et de "l'amélioration significative" de leur vie et, parallèlement, ignorer que les 3/4 de la population des Comores y sont opposés, en créant donc un contraste économique, culturel et social abyssal, une grande première dans l'histoire mondiale des colonies !

Ne pouvant plus faire machine arrière, la départementalisation votée sous Sarko n'a fait qu'amplifier ce contraste, l'immigration y est exponentielle, les moyens déployés pour contrôler l'arrivée des Kwassas est juste ridicule (40 marins, quelques bateaux rapides), le traitement sanitaire des immigrés -dont on perd la trace une fois qu'ils rentrent à l'hôpital- conduit à envoyer des personnes fragilisées par des maladies d'un autre temps...Ces immigrés constituent désormais officieusement la majorité de la population globale...Ils vivent comme des chiens dans des bidonvilles, la peur de se faire débusquer par les forces de l'ordre, se font exploiter par les locaux, parfois pas payés après 4 mois passés sur un chantier ; certains gosses sont des enfants sauvages, élevés tout seuls, sans repères, sans famille, de manière clanique et ultra violente (loi du plus fort), bref, magnifique laboratoire à ciel ouvert que Mayotte.

Aller à Mayotte, c'est donc avoir tout ça en tête.

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Javais bien ça en tête, mais j'y suis allé avant la départementalisation.

 

On m'avait dit "Mayotte, c'est l'Afrique, si tu t'y plais, tu es mûr pour le continent". Je m'y suis plu comme jamais, mais c'était un temps où malgré l'histoire, je pouvais bosser dans la forêt toute la journée sans craindre pour ma peau, ou tomber en panne en pleine cambrousse à 2h00 du matin et me faire dépanner gentiment par un mahorais qui avait une caisse à outil et du temps à perdre pour aider un métro.

 

C'est surtout l'histoire très récente de la départementalisation qui a fini de faire exploser l'île, de ce que j'en ai compris, je ne suis pas non plus un expert de la politique local. Est-ce que ça aurait donné la même chose à terme sans la départementalisation, je ne sais pas...

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le chien est souvent traité comme un paria , autant dans les pays musulmans qu'à madagascar où la majorité(80%) est catholique

Ici faire monter quelqu'un dans sa voiture avec votre chien à bord peut vous valoir de la prison. Traiter quelqu'un de Kiva (chien) c'est pareil, faut dédommager à grand coup d'Ariary, c'est la pire insulte, comme dans les pays musulmans.

Coté souffrance animale, nous n'avons pas les mêmes références, j'ai vu des gamins plumer des cailles vivantes sous les yeux de leurs parents qui trouvaient ça normal.....

Il y en a bien qui attachent leurs poissons vivants à la bouée pendant plusieurs heures...

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Expliquer le virage sanglant actuel de Mayotte aujourd'hui , c'est savoir que à partir de 1995 la donne géo politique change entre la France et ses voisins Comoriens. Obéissant aux voeux de la droite Française la plus rétrograde, symbolisant la course aux odeurs du palier du voisin, épaulée par les instances régionales de l'Océan Indien comme celles de la Réunion qui fait sa propre chasse aux "Comoriens", l'immigration jusqu'à lors libre d'allés et venues entre les îles va cesser. C'est le visa Balladur censé stopper la venue de Comorien sur un sol Français. Conséquence, création d'une filière clandestine qui va criminaliser ce qui jusqu'ici n'était qu'anodin.

La démarche qui suit les visas, ce sont les expulsions, avec la création de ghettos clandestins. Les gens ne repartent plus, se cachent et se fixent. Les familles éclatent.

Le visa Balladur, les quotas d'expulsion fixés par le gouvernement pour remonter les stats de métropoles,( + de 20000 annuels!) les enfants abandonnés car les parents raflés APRES les heures de rentrée en classe, la départementalisation à marche forcée,( qui surprendra tout le monde d'ailleurs!), par la droite pour racler 50000 voix de plus aux présidentielles qu'elle perdra finalement, le radinisme outrageant de la métropole qui considère les noirs musulmans comme non assimilables, les blocages politiques, économiques et sociaux organisés par la gauche Réunionnaise,( mais pas que..) partisane de la réintégration de Mayotte dans le giron Comorien, qui préférait voir Mayotte rester dans la misère que de lui donner l'aide pour avoir ce à quoi elle avait droit, santé, infrastructures, formations, routes, liaisons aériennes, tout est refusé, bloqué au plus niveau décisionnaire de l'état, sous l'action de lobbying menée par les élus Réunionnais.

Alors que dans le même temps, la Réunion ,menée par les communistes champions de la chasse aux subventions Européenne et chantres de l'autodétermination des Mahorais,(c'est à dire leur retour au sein des Comores), inondaient leur propre île de routes pharaoniques, de tunnels délirants transperçant les montagnes d'est en ouest au nom du manque d'eau agricole qui finalement ne serviront qu'a spéculer sur les terres à lotir faisant flamber les prix, de digues dingues pour canaliser des rivières incanalisables mais géniales pour abreuver en détournement de fonds l'élite politique locale, gavant jusqu'à l'écoeurement les grands groupes de BTP nationaux qui se régalent de faire de si belles affaires, bien évidement en plus défiscalisables.

Idem pour le développement entre les îles. Mêmes calculs politiques iniques.

Jamais Mayotte ne put obtenir de liaison directes avec la Métropole.Toujours croupion et inféodée aux diktats de compagnies aériennes non locales. Le gâteau extraordinaire qui consiste à faire arriver les passager 1000 km plus loin et les faire repartir avec un autre billet pour refaire les mêmes 1000 km dans l'autre sens...

Même schéma encore pour le fret maritime. Aucun cargo ne peut arriver directement à Mayotte. Plus juteux de les faire d'abord arriver à la Réunion, faire du stockage, et refaire partir en sens inverse vers Mayotte. La quasi totalité des importations vient de la Réunion. Les structures commerciales sont guidées à distance par la Réunion qui maintient une politique de comptoirs coloniaux d'apports de marchandises et d'évasion financière.

Tutelle politique, institutionnelle, éducative,commerciale, bancaire, les rapports entre la métropole et Mayotte doivent être mis en perspective avec la politique menée depuis la Réunion.

Bien évidement, personne ne pourra oublier les déséquilibres régionaux liés à des politiques locales faites de concussions, de banditisme, de corporatisme, liées toutes par une sorte de discours pan Africain post Libyen frisant parfois le ridicule.

Au gré des coups d'états inspirés par tour à tour les Sud Africains, les barbouzes Françaises, les religieux de diverses factions Moyen Orientales, l'Archipel des Comores s'enfonce rapidement dans une zone grise de misère et de dénuement total.

Anjouan n'a plus d'essence, pas d’hôpitaux, pas d’électricité, pas d'écoles, pas de routes, les fonctionnaires Comoriens ne sont plus payés, les aides sont pillées et vont directement alimenter ceux qui en n'ont pas le moindre besoin, les religieux se battent pour les dépouilles d'aides Saoudiennes, quand ce n'est pas l'Iran qui pointe son nez, en captant le pouvoir avec une politique carrément orientée par l'Islam le plus rétrograde et fermé.

La population, les plus jeunes, eux, fuient vers un "eldorado" Mahorais, fait de téléphones portables, de bidonvilles miséreux au milieu de cloaques repoussants.

Pendant ce temps, les élites politiques mahoraises se gavent, (46 millions de déficit au dernier budget 2016), ayant intégré très rapidement un concept politique local appliqué aux nouvelles donnes départementales: tant que la vache peut se traire, on tête.

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C'est marrant ce glissement vers le sujet Réunion...tu sais, à force Benoït, on a compris que tu pouvais pas la saquer cette île, je ne sais pas pourquoi tu mets autant d'énergie dans sa détestation, ce que tu as pu y vivre pour la détester autant, mais reste sur le sujet Mayotte. La Réunion, ses dérives, communes à tant d'autres, on les connaît, mais inféoder Mayotte à La Réunion c'est pas le sujet à mon sens. Leur histoire n'a rien à voir, culturellement, deux mondes, c'est que tu le veuilles ou non une île et un des rares endroits de la terre ou la mixité existe, où des gens de culture et d'origine différentes cohabitent relativement harmonieusement et où donc, la France a plus envie d'investir et d'accompagner, que dans une île voisine vouée à l'échec.

Les richesses y sont partagées et les plus riches ne sont pas les blancs. L'accès à la propriété dans des conditions correctes a permis à pas mal de gens de ne pas se sentir flouées. Certes, ultra urbanisation comme partout ailleurs (sauf en Auvergne et dans la Creuse), grâce aux fonds européens et aux magouilles diverses, comme partout ailleurs, ou en pire si tu préfères ; c'est une île qui se démerde bien pour évoluer en encaissant une évolution démographique difficile. J'y vis personnellement encore mieux que dans les années 90 où elle saturait. Difficile d'y exprimer un racisme radical envers une ethnie en particulier, là où ailleurs la haine du blanc, du BéKé, le métissage est total, global et plutôt réussi. La Réunion, c'est un département assez dynamique, certes subventionné mais qui bouge bien, qui est relativement stable. Donc comparer les conditions aériennes entre Mayotte où la situation est totalement ingérable et La Run, je vois pas trop le rapport, sinon leur situation commune dans l'océan indien ; parler de la chasse aux comoriens, je ne vois pas trop non plus : il y a une petite tendance raciste de certains envers certains, qui ne va pas bien loin, les élections en attestent largement, les partis extrémistes n'y sont pas très populaires, mais globalement, je bosse avec des mahorais, ils sont bien intégrés, acceptés, ils sont implantés dans certaines villes et rien de désastreux n'y est à déplorer, même si culturellement, il peut exister un décallage, qui tend à mon sens à s'amenuiser, avec une "Réunionisation" de cette population mahoraise ! D'ailleurs, la population mahoraise vient de plus en plus à La Réunion y trouver ce qu'ils ne trouvent plus à Mayotte.

Tu me sembles paradoxal Benoît quand d'un côté tu évoques la religion qui est pratiquée à Mayotte, les Cadis, les coutumes que tu sembles juger très négativement et d'un autre côte que tu parles d'une France et d'une Réunion qui n'a pas fini son taf de colonisateur. Le projet, c'est quoi au juste? Ce qui existe ailleurs (Réunion pour suivre ton exemple) te semble pouvoir exister à Mayotte, tu fais quoi de l'ancrage religieux, culturel ? Création ex nihilo, on rase tout, on repart à zéro? On européanise tout ça?

Moi personnellement, je suis effectivement d'avis qu'aucune solution n'existe si on garde scindées les Comores en bafouant le droit international et en continuant les yeux bandés à penser que ça va peut être s'améliorer. Tu parles de l'accélération de la situation à partir des années 90, mais tu te trompes : toutes les conditions étaient réunies déjà sous Giscard à l'heure du référendum de 1974 dont je parlais tout à l'heure pour que tout soit merdique à terme et ingérable. Séparer le peuple historiquement attaché à un même pays en proposant aux uns la protection de la France, les routes, les supermarchés et aux autres de continuer à crever la gueule ouverte à 50 bornes au large, projet simplement désastreux !!! Les gens de 741 ont grandi, les voisins comoriens ont vu progressivement évoluer la petite soeur voisine, ils ont cherché à venir y vivre, d'abord de manière libre comme tu le dis (quoique le libre arbitre dans tout ça...?), puis de manière clandestine lorsque les lois sur l'immigration se sont durcies. Quel avenir à tout cela???

Scinder donc les îles n'est pas possible, proposer un référendum global aux Comores non plus car cela s'appelle de l'ingérence, donc la solution à part revenir en arrière et accompagner vers un retrait progressif de mayotte, je ne vois pas. D'ici moins de dix ans, Mayotte sera un chaos total et ingérable...

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