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kayakanada

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  1. C'est triste et c'est aussi une mobilisation indue de précieuses ressources médicales. À mon sens ça devrait être interdit de demander de tels certificats. À moins que vos toubibs n'aient vraiment rien de mieux à faire... Et dire que chez nos voisins du sud un écolier peut se procurer un flingue sans rien demander à personne... L'autre extrême!
  2. Hier après avoir écrit ce message, je me suis rendu compte qu'il me fallait aussi un certificat médical pour participer à des courses de trail à la Réunion durant mon séjour! Merde! Cette fois le certificat doit mentionner que je suis apte à la course de longue distance en montagne... Je vous avoue que je suis en plein choc culturel! Est-ce que j'aurai besoin d'un certificat médical pour d'autres raisons? Pour l'escalade? Pour conduire une voiture il en faut un? Parce qu'au temps que ça prend pour avoir un rendez-vous médical ici, je vais en profiter pour me faire déclarer apte à tout faire... Sub Sniper il est bien stipulé que l'assurance doit mentionner SPÉCIFIQUEMENT l'activité chasse sous-marine. Cette activité est à peu près inconnue ici et certainement pas mentionnée dans mon assurance. Je vous raconte une petite anecdote des Canaries digne des 12 travaux d'Astérix... Je visite donc Tenerife et j'apprends avant de partir que pour obtenir le permis de pêche sous-marine, il faut un certificat médical local. Déjà, pour un touriste, ce n'est pas évident mais bon, je réussis à localiser une clinique et à obtenir ledit certificat, malgré le fait que je n'ai pas d'adresse aux Canaries (évidemment), ce qui a compliqué les choses. 60 euros en moins dans mes poches, j'ai ensuite trouvé un bureau gouvernemental délivrant les permis. La préposée au guichet me dit que j'aurai mon permis dans un mois. Merde! Elle m'explique que si je le veux immédiatement, il faut aller à Santa Cruz, la grande ville, à l'autre bout de l'île. Le lendemain, je m'y rends donc, plein de bonne volonté. Le bureau est au centre-ville. Bordel de stationnement etc... Le bureaucrate qui nous répond nous explique qu'il faut payer le permis à la banque et revenir ensuite avec la preuve de paiement : impossible de payer sur place! Il demande à voir mon certificat médical et là, il hoche la tête en signe de réprobation : Il y est bien écrit que je suis apte à pratiquer la pêche sous-marine (D'après les tests hautement sophistiqués que j'ai passés ). Or, le bureaucrate nous dit que ce n'est pas écrit "pêche sous-marine EN APNÉE" (a pulmon libre). Je tombe en bas de ma chaise! Il n'y a même pas d'autre test que celui que j'ai passé pour la bonne raison que la pêche sous-marine autrement qu'en apnée est totalement interdite! Mais le gars ne veut rien savoir. Impossible d'avoir le permis sans cela. S'en est suivi une engeulade à moitié en français (pour les pire jurons) et à moitié en espagnol (quand je me calmais un peu) lors de laquelle j'ai vraiment perdu mon sang-froid et je suis sorti du bureau sans mon permis de pêche... La maison de fou a gagné et j'ai perdu!
  3. Merci de l'offre Lancette 412! Je la garde en mémoire! Une autre petite question et puis je vous laisse tranquille. 😁 Je reviens sur une affirmation plus haut : "Il n'y a pas de permis de chasse à proprement parlé. Si tu as une licence c'est bon ou bien une attestation d'assurance responsabilité civile spécifique activité chasse sous marine c'est bon aussi." Évidemment, venant du Canada, je n'ai rien de tout cela. Pas de licence. Pas d'assurances. Ce type d'assurance n'existe même pas ici. Je doute fortement que je pourrais trouver un assureur qui sache que l'activité existe. J'ai fait quelques recherches, pour obtenir une licence, il faut un d'abord un certificat médical. Puis ensuite la licence... Tout cela me semble un peu excessif. J'imagine le touriste qui vient passer une semaine en vacances et qui veut faire une petite sortie de csm... Ce sont vraiment les seules options?
  4. Merci beaucoup pour les infos Lancette412. Je sais qu'il n'y a jamais rien de garanti quand on chasse le pélagique. D'ailleurs, je ferai sûrement du récif également. Mais juste la possibilité de faire quelques belles rencontres de temps à autre c'est excitant! Comme dans tous les voyages, le plus dur est de trouver les informations. Au Panama, aux Canaries, en Guadeloupe et ailleurs, j'ai toujours fini par trouver les bons spots et comprendre les bonnes techniques seulement à la fin du voyage! Mais bon, ça fait parti de l'aventure.
  5. Merci pour vos réponses. J'ai vu plusieurs vidéos de chasse à la Réunion sur DCP. Des vidéos récents. Donc c'était illégal? J'essaie aussi de comprendre les zones permises sur la côte ouest. Comme on ne peut pas traverser les zones de niveau 2 et 3 avec du matériel de chasse, ça limite les mises à l'eau possible (je chasse en kayak). Quand aux permis, j'ai encore de la difficulté à comprendre. Il en faut un pour un touriste comme moi? Encore une fois merci à l'avance. J'essaie de bien m'informer pour respecter la réglementation en place. La prochaine étape sera de trouver les bons spots et les bonnes techniques!
  6. Bonjour, Je planifie visiter la Réunion cet été (juin et début juillet). Je suis principalement intéressé par le pélagique (wahoo, thon...). Or, je vient de lire qu'il est interdit de pratiquer la csm autour des DCP. Il serait aussi interdit de pêcher sur les DCP les jours de semaine? Quelqu'un peut m'éclairer? Merci à l'avance.
  7. Les industriels vendent à qui au Panama? Le marché local? Je me demande comment se comporte la demande mondiale pour le thon cette année.
  8. C'est vrai ça! Tu rates parfois? Ça serait réconfortant pour notre ego de voir un montage vidéo de tous tes tirs ratés! :lol:
  9. Content de voir que le forum et tes CR sont de retour! :thumbs_up:
  10. Selon toi, c'est une moins bonne saison du point de vue des conditions/présence des thons ou c'est juste le hasard et ta moyenne va se rétablir bientôt? :)
  11. Je suis d'accord avec Arnaud. Il faut absolument éviter d'utiliser le kayak en tant que bouée, en tout cas avec les thons. Son idée de l'élastique cassable est probablement la meilleure si l'on tient à être relié au kayak. Pour les plongées sur Hannibal, j'avais eu l'idée de relier ma bouée au kayak par le biais d'un moulinet de 90m. De cette façon, le kayak ne commencerait à être chargé qu'après que le thon ait d'abord emporté la bouée à une profondeur de 90 m. Et cette bouée continuerait par la suite d'absorber une partie de la force. En rétrospective, compte tenu de la possibilité que le moulinet se bloque et aussi peut-être du fait qu'un gros thon pourrait exercer une force encore pas mal élevée sur le kayak malgré la présence de la bouée principale, je ne suis plus sûr que c'était la meilleure option.
  12. En réponse à Team Hunter : Pour les thons en poursuite, ce n'est pas nécessaire : je ne fais qu'une plongée, courte. Le kayak n'a pas le temps d'aller loin. Il faut penser que nous sommes tous les deux soumis au même courant. Pour Hannibal, je reliais la bouée à la proue du kayak par le biais d'un moulinet de 90 m. Pour la chasse en récif, j'ancre le kayak et je plonge indépendamment. Pour la chasse en dérive, il m'est arrivé de rester relié au kayak par une floatline. Chasse au moulinet dans ce cas. J'ai aussi déjà utilisé une ligne reliée au kayak, qui lui était ancré, pour me tenir sur place dans un courant fort.
  13. Bonjour et merci encore pour les commentaires. Je voulais ajouter quelques considérations sur le type de kayak. J'ai beaucoup cherché sur le net avant d'acheter le mien et je n'ai presque rien trouvé qui répondait à mes critères. En fait, à ma connaissance, seul Feathercraft faisait des kayaks acceptables. Je dit "faisait" parce que, malheureusement, ils ont cessé leurs activités cette année. Mes critères sont : 1. Transportable en avion 2. Un sit-on-top pour pouvoir plonger facilement 3. Auto-videur 4. Assez long et étroit pour être rapide 5. Pas trop étroit quand même pour être stable 6. Muni d'un gouvernail Les critères 1 et 2 ensemble font que le kayak sera gonflable. Le critère 3 est extrêmement rare. Si on n'a pas à traverser le surf et si on pagaie dans des conditions tranquilles, on pourrait peut-être s'en passer. Ce n'est pas mon cas. Et quand je m'aventure loin au large, j'ai besoin de savoir que si les conditions se dégradent, je n'aurai pas besoin de lâcher ma pagaie pour écoper. C'est une question de sécurité. Le critère 4 est assez rarement rempli lui aussi. La plupart des kayaks sont beaucoup trop courts, ce qui limite la vitesse (et aussi accessoirement l'espace de rangement). À mon sens, un kayak simple doit avoir au moins 4,5 mètres et un double 5,5 mètres. Minimum. Si on ne va pas chasser loin, on peut évidemment prendre un kayak plus court. Mais encore une fois, ce n'est pas mon cas. Mon kayak gonflable mesure 4,7 m de longueur par 71 cm de largeur. Ça me va en général. Mais pour la chasse au thons, idéalement je prendrais un kayak moins large et plus long. Le critère 6 est un must pour les longues distances, et surtout quand il y a des vagues. Sinon on perd de l'énergie à corriger constamment la trajectoire. Ci-dessous une image de la gamme de kayaks sit-on-top de Feathercraft. Mon kayak actuel est celui du haut (avec un gouvernail par contre). Celui du milieu est un tandem. Si je pouvais mettre la main sur celui du bas pour la chasse aux thons... PS : Je commence à être pas mal en dehors du sujet "chasse sous-marine au Panama". Peut-être devrais-je déménager ce message ailleurs? Ou répondre en MP pour ceux que ça intéresse...
  14. Merci à tous pour ces commentaires (même juicytarget qui me traite de narvalot, dont j'ai dû chercher la définition :P ). Je réfléchissais ces jours-ci aux parallèles entre mon activité et l'utilisation traditionnelle du kayak. Les peuples du nord l'utilisaient pour chasser les mammifères marins, surtout le phoque, au harpon. C'était vraiment un bateau de chasse. Il ne servait pas pour se déplacer. D'ailleurs, le mot "kayak" ou "Qajaq" signifie "bateau d'homme" ou "bateau de chasseur". Sur la deuxième image, on voit bien le système utilisé : la pointe du harpon est reliée à une bouée faite d'une peau de phoque étanche et gonflée. Ça vous rappelle quelque chose? Il faut maintenant s'imaginer la chasse : pagayer sur les eaux froides de l'Arctique dans une embarcation très peu stable (ces kayaks étaient longs et étroits pour être rapides), trouver les phoques et ensuite les poursuivre, bloquer leur fuite (les chasseur travaillaient en équipe pour empêcher les phoques de fuir), les épuiser pour pouvoir tirer de près en espérant que le harpon restera attaché. Ensuite suivre la bouée et achever l'animal pour enfin le rapporter au campement, parfois situé très loin. La survie du clan dépendait des talents de ces chasseurs. Quand je pense à eux, je me dis que la chasse aux thons dans les eaux tropicales, c'est vraiment une petite promenade de santé en comparaison.
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