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materiel / trident

Les leçons de l'expérience...
Méditerranée, Philippe Mac Daniel, Champion d’Europe par équipe 1997.

Philippe, est-ce que tu utilises souvent le trident ?

Oui, mais uniquement en compétition. L’avantage du trident ou du cinq dents, est qu’il immobilise le poisson. Ainsi on a moins de chance de le voir se décrocher pour aller mourir plus loin ou de faire fuir ses congénères en tournant autour de la flèche. D’un point de vue écologique le cinq dents permet de ne pas tirer un poisson pour rien. Mais l’inconvénient majeur, c’est la moindre précision dans les tirs lointains.

Utilises-tu une arbalète spécialement montée ?

J’utilise presque exclusivement en compétition un Viper Extrême 75 cm équipée d’une flèche inox diamètre 6,5 mm de longueur 90 cm avec un cinq dents et des sandows Hugues Dessault de 19 cm. Il m’arrive parfois d’utiliser une arbalète de 50 cm.

Dans quelles circonstances le trident te paraît-il indispensable ?

En compétition, lorsque la mise à l’eau se produit sur un éboulis ou une digue, les poissons comme les saupes et les muges sont plus nerveux. Il est donc plus aléatoire de réussir le tir avec une pointe. Dans des eaux sales ou très sales, lorsque le tir doit être rapide et instinctif, le trident de style MATC paraît souhaitable. Par exemple en Bretagne et en Normandie, c’est un accessoire plus qu’utile.

Un conseil d'utilisation ?

Chaque fois que l’on me pose cette question, je déconseille de se servir d’un trident ou d’un cinq dents, mais de privilégier dans la pêche de loisir le tir pur et instinctif d’une pointe et de réserver les tridents pour les compétitions.

 

EDK
(mai 2001)
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