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Josh17

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Messages posté(e)s par Josh17

  1. Le 03/05/2021 à 16:21, bastien79 a dit :

    bjr

    tous juste de retour de ré;effectivement le passage au canot est condamné par des bastaing donc accès impossible pour départ avec embarcation.

    j ai donc fait la sorti a la patache:mulet et bar présent mais trop méfiant et peu de visi.mulets pour faire des rillettes et belle journée quand même.

    Le 06/05/2021 à 12:26, bernique3517 a dit :

    Merci ;).

    Effectivement la météo n'est pas engageante.....

    Les bastaings ont été retirés. Seule la petite mise à l’eau (digue) en face du canot est interdite désormais.

  2. Le 06/12/2020 à 13:41, guigui85 a dit :

    savez vous si c'est possible de pécher des st jacques dans le pertuit breton ?a-t-on le droit?est quelle profondeur se trouve -t-elle?

     

    Réponse de la DDTM17 en 2018 : oui mais interdit entre le 15 mai et le 30 septembre, pas plus de 40 unités, taille mini : 11cm. Nous ne sommes pas soumis aux contraintes de jours et d'heures des pros par contre ... (sauf période interdite déjà mentionnée bien sûr) Je pense que c'est toujours valable...  

  3. Personne du fofo hier et aujourd’hui près des Baleineaux ? Vu pourtant 4 bateaux avec le mien aujourd’hui autour du phare et encore plus hier dans l’ensemble de la zone entre Baleines et Baleineaux. Conditions idéales, vraiment top ! rien fait hier, un lieu décroché. Poulpe de 4,5kgs aujourd’hui et 1 araignée bien pleine. Aucun bar maillé aperçu ni hier ni aujourd’hui.  Des grosses vieilles et des petits bars en pagaille ...

  4. Sortie aux Baleines, praticable certes mais je m'attendais à bien mieux car beaucoup de particules en suspension là où j'étais. Ca ira mieux demain je pense. 

    Mais pas de quoi se plaindre, j'ai fait 1 mulet et un beau bestiau de 4,5 kgs et 75cm qui se baladait dans les laminaires ; vieille ? bar ? vu les conditions, c'était vraiment très difficile à discerner surtout vu du dessus ...

    Petite anecdote, il s'est décroché alors que je le plaquais contre moi (cte frayeur !) mais j'ai  pu le choper par les ouïes aussitôt et lui ré-enfoncer la flêche à la main ? 

     

    Bar du 22.8.2019.jpg

  5. Il y a 3 heures, rifle shoot 85 a dit :

    Hello les chassous,  

    Celle-ci est survenu le moi dernier, heureusement ça fini pas trop mal...

    Récit de Grand père 

     

    Hier, mon binôme  a poussé le bouchon un peu loin ! Vous comprendrez plus tard….si vous lisez tout !

    En effet, il a voulu noyer Pépère, persuadé que je l’avais couché sur mon testament et lui avait légué le contenu de ma cave. Ce en quoi il se trompe. Et pour cause, le cher enfant  ne tient pas plus l’alcool que la mer, alors que ferait-il de mes flacons chéris ?

    Enfin, passons et revenons à nos moutons.

    Hier, première sortie en mer de l’année. Le ciel hésite entre le bleu azuréen et le pot au noir orageux. Ce fut le bleu méditerranéen qui l’emporta et nous embarquâmes.

    Ça y est, nous sommes dans le présent et l‘action ! En conséquence, changeons de mode et de temps.

    La mer est belle, le vent faible. Nous faisons route en direction d’un plateau rocheux où nous mouillons l’ancre dans 03 mètres d’eau. De notre bord nous distinguons vaguement la frontière entre sable et  roche.

    « Alea jacta est »  nous voilà dans l’eau. La visibilité  quelque peu chargée en particules fines  oscille aux environs des deux mètres.

    Le commandant du navire part sur tribord et le petit mousse que je suis tire sur bâbord afin de respecter une bonne distance de sécurité.    

    Il y a des araignées partout. Je les délaisse en ayant l’idée de ramasser mon quota lors du retour au bateau.

    Je baguenaude de pierres en pierres, de rague en rague, d’agachons en indiennes. J’entends de nombreux coups de queues. Las, ce ne sont que des vieilles et l’une d’elles, de taille tout à fait respectable, fera l’objet d’un tir létal.

    C’est quelques minutes après cet assassinat« gériatrique » que mon chef de bord m’indique que nous changeons de site. Le temps qu’il retourne à l’embarcation et vienne me chercher, je me mets en quête d’araignées.

    J’en trouve mais trop maigres à mon goût et je dédaigne ces crustacés anémiés.  Ma quête est alors interrompue par le vrombissement du moteur.

    Je lève la tête hors de l’eau et voit mon jeune patron pêcheur, tout échevelé, passant du rouge carmin au blanc livide  me hurler de monter vite à bord.

    Mais pourquoi crie-t-il ainsi ? Je suis sourd comme un vieux pot mais quand même, à deux mètres de distance j’arrive à comprendre ce que l’on me dit.

     En fait non, je ne comprenais pas. C’est en mettant le pied sur le bateau, enfin dans l’eau du bateau, que je comprends : Nous(*)coulons !!!!!!! 

    L’armateur qui est la fois le pilote et le capitaine ne me donne pas l’ordre d’abandonner le bord mais d’écoper. Il ouvre le compartiment à batterie. Celle-ci baigne très largement. Les cosses sont hors d’eau mais tout juste. J’empoigne l’écope qu’il me donne. Je la regarde, son plastique  est marbré de zébrures blanchâtres. Par ailleurs, la contenance dudit ustensile, prétendument salvateur,  est de 0,5 litre. Je me dis que ce n’est pas avec cela que l’on va sauver ce qui devient plus en plus le "radeau des médusés," d’autant  qu’à la première écopée le vase se fissure puis se brise en deux à la première lampée d’eau.

    Durant tout ce temps, la mer  continue à s’infiltrer par……où ???

    Le tableau arrière est quasi à fleur d’eau. Une vaguelette inoffensive heurterait le cul du bateau, un mouvement brusque de l’un de nous  ou  un simple éternuement que nous coulerions bas à l’instant.

    C’est alors que « Super Papy » (Ben quoi !!!?) empoigne sa caisse de rangement, la plonge dans le compartiment noyé et écope par bâchée de 10 L. 

    Après plusieurs écopées, l’épopée (C’est nul, hein ! mais j’aime bien !) prend meilleure tournure. En effet, le niveau baisse dans la cale.

    Le capitaine d’ordinaire prolixe reste muet les yeux fixés, non pas sur la ligne bleue des Vosges, mais sur le port salutaire avec une lueur d’espoir dans le regard. Je pense qu’il doit adresser une prière muette aux Saintes Maries de La Mer. Pour ma part, étant athée ( Dieu Merci) je ne prie pas. Je suis trop occupé à oublier la brûlure de mes pauvres petits biceps qui sont toujours au travail avec cette foutue bassine-écope qui pèse de plus en plus lourd.

    Enfin, nous accostons. Là, tout benoîtement, mon bon camarade me dit : " j’ai dû oublier de remettre le bouchon de vidange de coque en place." Vérification faite, c’est exact. A ce moment précis, ce n’est pas l’eau de mer, impromptue locataire que j’ai eu envie de balancer par-dessus bord!

    Enfin, bouchon de secours mis en place, eau écopée, nous reprenons quelques forces avec un peu de pain et de pâté.

    Afin de se racheter, l’illustre marin et seul maître à bord décide de repartir en chasse dans le dessein de me faire occire un bar ou deux. Louable intention, n’est-il pas ?

     Ainsi, nous voilà repartis le cœur léger. Rassérénés nous prenons le large l’esprit serein  à bord de ce fier esquif dont le moteur, après 600 mètres de navigation sans aucune encombre,  cale de manière définitive. Ce qui, vous le pensez bien, nous met en joie. Une liesse inimaginable règne sur le pont. Pour un peu on se serait cru un jour de Toussaint venteux, pluvieux et glacial quelque part dans le Nord derrière le mur de glace**

    Ce sont donc, passez-moi l’expression, deux « glandus en néoprène » qui hèlent de manière énergique un voilier rentrant au port.  Pitoyables et confus nous sommes pris en remorque et regagnons la cale de départ. En remerciement, notre "remorqueur" héritera du produit de notre pêche : un bar d'un bon  kg, une vieille de taille respectable et une araignée . 

    Quant au reste de la journée, je vous en épargne le récit. Il a consisté au nettoyage du moteur et à la purge de tout le système d’alimentation, l’eau de mer s’étant insinuée dans le réservoir à carburant durant ce périple funeste pour l’orgueil et la fierté de qui vous savez. A vous de deviner, je suis pas un délateur.

    En effet, je n’ai donné aucun nom ou pseudo, vous l‘avez sans doute remarqué. (Pas la peine, il y a assez d’indices supra).

    En effet, je ne voudrais pas que mon apprenti naufragé soit en but à la vindicative de ceux qui ne commettent jamais d’erreur ou d’étourderie. A celle des irréprochables en tout et dont le jugement sans appel est supérieur à celui de Salomon.

    Sinon, pour conclure : Suis toujours ton homme quand tu veux,  naufrageur de petit vieux !  

     

      (*) Enfin, lui surtout. En effet,  le bateau n’est pas à moi, la côte est à 800 mètres et je suis tout équipé. Bref, aucun danger ! 

    (**) Dédicacé aux amateurs de série T.V

    Excellent ! Bravo Grand-Père ! J’ai beaucoup ri ! Cette virtuosité et cette aisance  dans l’usage de la langue française mis au service d’un tel esprit ne sont pas sans me rappeler Audiard, un Maître en la matière ... Rien à voir avec la chasse mais tant pis ...

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