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Jack Pass


kai987

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Un grand monsieur de la chasse sous marine et un grand monsieur tout d'abord s en est allé ce matin. .

Bien qu'il ne fut pas un amateur de la littérature de forum,  à ceux qui l ont connu laissez pour sa famille et ses amis un hommage sur cette page. Je ferai suivre quelques unes de vos lignes.

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Pour ceux qui ne viendrait que sur la rubrique Outremer: un hommage de "savanne"

Le Grand Jack s’en est allé Un grand sage de Mayotte, une légende, tire sa révérence, avec la discrétion, la dignité et l’honneur réservés aux personnes de valeur, laissant orphelins des milliers de jeunes mahorais, des amis admiratifs et une famille aimante. Dans l’île aux parfums c’est un nouveau séisme ! J’ai eu le privilège de parler avec Jack régulièrement ces dernières semaines. En me penchant sur la vie magnifique de cet homme peu commun, à laquelle le cruel destin n’a pas fait beaucoup de concessions, je ne puis faire l’économie de quelques lignes d’hommage à cet ami si cher…… Lorsque nous sommes arrivés à Mayotte en 1988, alors que la barge nous emmenait de Petite Terre à Grande Terre, un « expatrié » nous abordait et demandait si nous arrivions pour la première fois sur l’île. « Etes vous plongeurs, chasseurs sous marins ? » Nous souhaitons découvrir les deux activités, répondions nous. « Alors, il vous faudra rencontrer Jack Passe, c’est la référence ici, c’est une sommité, un monstre de capacités physiques, qu’aucun mauvais temps n’effraie. Il attrape des poissons énormes, tire des requins de 3m et de 200kg. Il descend à plus de 40m de profondeur. » L’homme ne tarissait pas de superlatifs qui relevaient de l’incroyable ! Il nous tardait de rencontrer cet aventurier des profondeurs avec impatience. Mamoudzou était la petite bourgade chef-lieu de Mayotte, dans laquelle le fameux Jack était Professeur d’EPS au Lycée. Il était aussi copropriétaire d’un restaurant nommé Karibu (Bienvenue) avec un autre enseignant Gérard Souche. C’est au Karibu que nous fîmes sa connaissance ! Nous découvrîmes un homme convivial, souriant et versé à l’art de la conversation. « Vous chassez ? Vous jouez au volley ball ? » Rapidement le sujet de la chasse sous marine était abordé, et rapidement j’essayais de comprendre si Jack était l’homme de la description ci dessus… En fait Jack était un conteur passionnant, qui en dépit de ses origines marseillaises, était peu enclin aux exagérations, coutumières aux chasseurs de toutes sortes, surtout lorsqu’ils n’excellent pas dans cet exercice. Il relativisa vite les dires de notre premier contact sur la barge : « Des requins de trois mètres et de 200kg, je n’en ai jamais tiré ! On en voit rarement ! Les personnes qui vous ont conté ces fadaises n’ont dû jamais mettre une palme dans l’eau. J’ai tiré un requin une fois pour me défendre. Il pesait trente cinq kilos et n’excédait pas un mètre cinquante et déjà je m’en suis vu » L’homme était modeste ! Je le constatais par la suite. Seuls les autres, ses partenaires réguliers ou d’un jour vantaient ses qualités physiques hors normes et son mariage réussi avec le milieu subaquatique et l’apnée. Lorsque quelqu’un lui demandait : C’était profond ? Jack répondait : Oui il y avait de l’eau ! (Traduction c’était profond) D’autres fois il disait, j’ai bloqué le fil de ma bouée (40m). Jamais il ne se vantait avec des chiffres comme bon nombre d’adeptes de cette pratique ! Un jour un chasseur sous marin disait : « Je l’ai tiré à 20-25m » Et Jack de rajouter, avec son succulent accent méridional, 20 et 25m ce n’est pas la même chose, car quand on est à 20 il reste 5m pour aller à 25. Mais Jack était convivial et il emmenait volontiers confirmés comme novices, dans ses aventures de chasse, mais tout un chacun devait savoir que ce pouvait être, pour peu que l’on ne soit pas amariné, un contrat avec la souffrance. Jack ne rentrait jamais avant la fin du jour et sa pitié était limitée pour ceux qui étaient sujets au mal de mer ! Il était un véritable professionnel de la chasse sous marine ! Il avait installé dans sa maison un atelier dédié à sa passion. Il consacrait des heures à élaborer des fusils adaptés et performants et des techniques de chasse personnelles (tous les spécialistes ont entendu parlé du « baron », ce leurre métallique conçu pour attirer les poissons pélagiques). Il y avait donc un avant, un pendant qui durait une journée de 8h au cours de laquelle les prises venaient garnir la glacière de glace pilée, et un après, pour tout nettoyer, conditionner les poissons. Jack prenait aussi du temps pour écrire des anecdotes savoureuses et consigner dans un carnet personnel des informations relatives à la journée vécue (les amères, le vent, la saison, la profondeur explorée, sa typologie, les espèces croisées, les moments propices…) le tout pour parfaire son savoir déjà bien vaste. Jack remontait des pièces immenses des fonds sous marins. Personnellement je l’ai vu tirer et remonter une carangue de 37kg, un barracuda de 22kg, des mérous de 20kg, des « casses marmite », des thons, des thazards et bien d’autres. Cet ascète de la chasse sous marine pour qui le Dimanche était consacré à sa passion en compagnie de son ami, partenaire, et compagnon d’aventures Pierre Baubet. Avec lui ils relevèrent les plus grands défis et capturèrent espadon voilier, marlin, daurade coriphène. A son actif Jack inscrit un record du monde de thon dents de chien de 83kg ! Un autre duo de grands chasseurs, adeptes des fusils à moulinet, les rejoignit dans cette passion, Alain Gautier et Denis Lamola (aujourd’hui parmi les anges de la mer). Ces quatre truculents personnages élevèrent les limites du possible dans l’activité. D’ailleurs j’eus le privilège de réaliser avec Jack, le film Apnéamayotte qui sur fond de discours didactique sur l’activité mettait en scène ces quatre phénomènes. A l’infini, je pourrais juxtaposer les anecdotes qu’il racontait si délicieusement, mais Jack n’était pas qu’un grand chasseur sous marin. Il était un homme, un mari et un papa ! A notre arrivée, en 1988, Jack et sa douce Edmée, venaient d’avoir un fils, Jonathan. Cette belle Mahoraise, Edmée son aimée, comme il se plaisait à dire, avait su séduire ce grand aventurier et concrétiser leur union par ce bel enfant. L’aventurier se découvrait papa aimant et responsable. J’ai encore en mémoire ses passages quotidiens sur la route de Kavani, derrière la poussette de Jonathan ! Je revois encore sur la terrasse de Jack et Edmée le couffin de ce bébé fait d’une carapace de tortue suspendue par quatre cordelettes. Jonathan s’y reposait paisiblement ! Jo reçut une belle éducation de ses parents et Jack lui inculqua subtilement ses passions. Le jeune garçon découvrit le monde de l’apnée, de la chasse, et des pratiques sportives. Jo s’épanouissait merveilleusement dans cette île généreuse jusqu’à ce qu’un destin cruel ne l’enlève dans sa dix septième année à sa famille, et ne prive Mayotte de sa gentillesse atavique, de ses talents sportifs, de sa fougue communicative. Edmée et Jack s’unirent dans cette peine incommensurable, et l’église de Mamoudzou ne fut assez grande pour accueillir la foule d’amis, toutes confessions confondues, venus accompagner Jo pour ce grand voyage. Je me rappelle du propos de Jack si imagé et si désespéré : « Quand on perd un enfant, on perd le fil conducteur de sa vie » C’était si bien exprimé. Jack, Edmée et ses deux premiers fils Fabien et Terence, trouvèrent la force de reprendre cette route difficile encombrée de souvenirs de joie envolés. Jack était un homme éclectique qui s’intéressait à tout, exception faite des médisances. Il lisait, dessinait, caricaturait, peignait. Ceux qui l’ont bien connu à Mayotte doivent se souvenir des fresques murales de sa première maison. Des femmes sensuelles et pulpeuses, inspirées de bandes dessinées, ornaient de couleurs vives ses pans de murs ! A n’en point douter il avait une main. Tous les spectateurs de la course de pneus gardent sans doute en mémoire ces tee-shirts colorés dont il avait composé le logo. Tout événement insolite était prétexte à une savoureuse caricature. Ainsi suite à une attaque de requin tigre, désireux de croquer un thazard sur la flèche de Denis Lamola (ce dernier avec le secours d’un deuxième fusil en avait dissuadé le monstre de trois mètres), Jack avait conçu un tee-shirt avec un logo désopilant résumant la scène, assorti de la déclaration : « Touche pas à mon thazard ». L’aventurier s’était essayé ces dernières années aux huiles, et avait présenté quelques unes de ses productions au Festival de l’image sous marine de Marseille. Il avait une jolie plume, et je garde précieusement ses lettres manuscrites (il détestait le clavier) qui étaient des chroniques bien imagées de la vie à Mayotte, de la chasse sous marine sur fond de philosophie personnelle ! Bref un régal ! Jack était professeur d’éducation physique, et autant que sa chère et tendre avait mis au monde d’enfants de Mayotte, il avait formé des générations de jeunes et, ses cours leur avaient servi de tremplin pour de nombreuses pratiques sportives civiles, dont la fameuse course de pneus. Cette course, basée sur une pratique endémique, est un événement aujourd’hui incontournable, fortement médiatisé. Jack en était le père, le concepteur et l’animateur. Mais tant était nombreux ses amis, il ne manquait pas de main d’œuvre pour l’événement. Son beau frère, frère d’Edmée, Jean Claude Novou, personnage truculent, coordonnait la gestion des flux de ces centaines de gosses. Poussant des pneus aux formats divers à l’aide de deux bâtons guidant, des gosses de tous âges, des filles, des garçons, des Mzungus, catégorisés, parcouraient dans une ambiance festive les rues de Mamoudzou. Et les jeunes filles ne laissaient point leur part du gâteau ! Jack en profitait aussi pour donner une dimension sociale à cette course en offrant à tous les « finishers » un tee-shirt, une boisson diététique, et pour les adolescents une boîte de préservatifs. Au moment où les pratiques sportives optionnelles se diversifiaient au baccalauréat, Jack releva la gageure, avec force de pugnacité, pour faire inscrire cette activité dans la liste officielle des choix offerts aux élèves. Mais Jack organisa aussi des régates de planches à voiles, des triathlons… et j’en oublie certainement. Il n’était pas qu’un talentueux chasseur sous marin, il était à ses heures perdues, un grand sportif terrestre. J’ai d’ailleurs eu le privilège de participer avec lui au Mahoraid (un super quadrathlon) avec Jean Louis Morin et Nazariou Ali. Tous quatre nous avons parcouru cette île magnifique en pirogue à balanciers, en courant, en VTT, et pour finir en course de pneus ! Ce qui était plaisant chez Jack était son humanisme. Il avait à cœur de participer au développement de Mayotte et à la protection de ses écosystèmes et d’ailleurs il siégeait dans bon nombre de comités et associations décisionnelles. Sa sagesse et ses idées ont beaucoup apporté à la préservation du lagon, comme l’interdiction de chasser dans celui ci. Il était un personnage modeste, mais par la force des choses, public. Un jour un instituteur mahorais me confiait : « Ce type est incroyable, nos enfants savent dire Jack Passe avant de savoir parler » Jack était aussi un épicurien, un fin gourmet qui ne crachait pas sur le bon vin, autant que ses quêtes cynégétiques le lui concédaient. Qui a mangé à sa table n’a pas manqué de déguster les succulentes salades de « chou coco au crabe » suivies d’un délicieux mérou croute de sel. Pour cela il recevait l’aide précieuse de son complice fidèle, et employé de maison de la première heure Mwalimu ! Mais ce coquin de Jack pour son plaisir personnel goûtait les débats d’idée, fussent ils explosifs. Il n’était pas rare qu’il convie à sa table pour cela des chasseurs et des intégristes de l’écologie, des marxistes et des néocolonialistes, des travailleurs privés et des caricatures de la fonction publique expatriées, et bien d’autres oppositions tonitruantes. Cela faisait, je peux en témoigner, des repas animés ! Et Jack buvait du petit lait ! Avec son humour chronique il savait souffler sur les braises de ces débats ! J’ai quitté Mayotte en 1994 après de belles années. J’ai partagé du bon temps avec celui qui est devenu un véritable ami, celui sur qui l’on peut compter et dont on sent rapidement le noyau dur, celui avec lequel on partage des passions. Nous sommes restés bien sûr en contact, alors même que ma famille et moi nous éloignions vers d’autres ailleurs, des îles, dont la dernière fut Tahiti dans la magnifique Polynésie Française. Nous sommes restés régulièrement en contact. Il m’envoyait ses récits, les comptes rendus de ses actions, ses photos, ses préparations du Festival de l’Image sous marine de Mayotte, qu’il avait créé, et su faire vivre en lui donnant une dimension internationale, de plus en plus médiatisée. Mais je sentais que cette boulimie d’activités chronophages servait aussi à panser la perte de son fil conducteur Jonathan. En 2009, Edmée et Jack décidèrent de venir me rejoindre à Tahiti via la Nouvelle Calédonie (rejointe par le vol inaugural et éphémère d’Air Austral). J’ai préparé au mieux leur séjour, cherché pour Jack les grands chasseurs sous marins du lieu pour l’accompagner. Ils ne se firent pas prier, connaissant la renommée et les exploits du Monsieur, par les articles des revues spécialisées dont Apnéa Magazine. Il fut accueilli à bras ouverts par des chasseurs locaux, Claude Aubry, ------------------- à Tahiti et à Fakarava (Tuamotu) par M-------------- --------------- et le fameux « G » (recordman du monde de Marlin bleu en pleine eau). D’ailleurs le pacte d’amitié entre Jack et ce dernier devait se signer de manière insolite. En effet Jack remarqua sur le bras de « G » un tatouage dont le dessin lui était familier. « G » expliqua que son tatouage correspondait à une photo d’un chasseur sous marin avec un thon dans les bras, trouvée dans Apnéa, et qu’il l’avait transformée en tatouage. C’était une photo de Jack avec un thon dents de chien ! Inutile de dire que le tapis rouge lui fut déroulé ! Edmée et Jack passèrent des jours heureux dans la pension de proximité. Nous eûmes des discussions poignantes sur la destinée et l’immense affection et générosité que tous deux portèrent à mon fils Lukas me troublèrent. Edmée me dit de manière pragmatique, nous n’avons plus personne à gâter, alors laisse nous faire ! J’étais en tout cas heureux que cette tranche de vie en Polynésie leur ait donné un grand bonheur. Lorsque la maladie s’en est prise à Edmée, je me suis dit que le destin était bien injuste pour cette généreuse femme qui avait tant fait pour les autres, pour cet homme aimant, alors même qu’ils avaient déjà payé, un lourd tribut à celui ci ! Nous nous sommes croisés à Paris où Edmée était venue pour des soins. Jack était d’une proximité touchante et menait ce combat de tous les instants avec Edmée. Nous avons tous espéré une belle guérison, mais sans doute était il écrit qu’elle devait s’en aller, si jeune, trop jeune… Et toi mon ami, mon frère tu as essayé de surmonter l’adversité du mieux que tu as pu. Quand d’autres auraient baissé les bras, toi, quoique meurtri au plus profond, tu as relevé la tête et repris ta marche dans cette vie cruelle à laquelle il fallait chercher à redonner saveur. Et tu avais presque réussi… Quand cette satanée maladie sournoise est venue frapper à ta porte ! Tes souffrances tellement excessives pour un seul homme lui avaient naturellement donné asile. C’est d’ailleurs ce que tu m’as confié car tu étais homme de raison et ne cédait pas à l’angélisme ! Nous avons beaucoup échangé au cours de ce combat titanesque et inégal que tu as mené. Tu t’es battu comme un lion jusqu’au bout ! Pendant ton traitement, tu as continué ton activité physique et tu as même repris à Mayotte ton activité favorite. Un jour au téléphone tu m’as dit : « Je suis en bonne voie, je redescends à 20 et remonte sur le bateau tout seul. Ma force revient » C’était sans compter avec la sévérité du mal et l’obstination de cette redoutable maladie… Tu lui as faussé compagnie, en tirant ta révérence dignement et paisiblement, avec ta chère sœur, si proche et si aimante, et le soutien sans faille de ton beau frère, la compagnie de ton fils spirituel Julien dans tes ultimes instants. Il y a fort à penser qu’il saura par sa plume et son admiration pour toi, perpétuer ta légende. Va mon ami, mon cher Jack, retrouver la douceur des tiens, retrouver les lagons turquoises, et l’odeur des Ylang Ylang. Va boire un coup avec Alain et Denis et vous vous raconterez les dernières des grands fonds ! Tu as eu une belle vie qui t’a permis de jouir de tes passions. Tu es parti trop tôt ! Mais le choix ne t’a pas été donné. Ma peine est grande, et dès que je le pourrais je me délecterai à nouveau de tes écrits et passerai du temps avec toi… comme avant !

Ta légende se perpétuera dans ce joli coin de l’Océan Indien ! A toi Jack…

Philippe

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Très bel hommage, d'une génération plus jeune et peu intéressé par l'histoire de notre passion je ne connaissais pas l'homme. C'est marrant, au detour de l'hommage, je me rends compte que j'ai partagé un vol en avion avec lui. J'ai aussi pris le vol inaugural d'air Austral à destination de la NC. Je n'aurais pas dit non à l'avoir comme voisin de siège, même s'il avait l'air volumineux.

Merci pour le partage Kai.

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Il y a 2 heures, Le calamar volant a dit :

Très bel hommage, d'une génération plus jeune et peu intéressé par l'histoire de notre passion je ne connaissais pas l'homme. C'est marrant, au detour de l'hommage, je me rends compte que j'ai partagé un vol en avion avec lui. J'ai aussi pris le vol inaugural d'air Austral à destination de la NC. Je n'aurais pas dit non à l'avoir comme voisin de siège, même s'il avait l'air volumineux.

Merci pour le partage Kai.

On peut expliquer que pas un seul chasseur de pélagiques sur la planète n'ignore la technique du baron, inventée par Jack.

Pour la petite histoire, le leurre était fait avec la poche plastique aluminée d'un cubi de 5L de Baron d'Astignac, vin assez mauvais que l'on trouvait à l'époque mais seul disponible sur place. Perso j'utilise toujours cette technique du "poulpe" brillant avec un poche de vin qui fonctionne à merveille la plupart du temps. Ensuite Jack a amélioré ses "barons" mais je crois qu'il était ensuite revenu au traditionnel poulpe. Kai doit pouvoir nous dire çà

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il y a 42 minutes, dom85 a dit :

On peut expliquer que pas un seul chasseur de pélagiques sur la planète n'ignore la technique du baron, inventée par Jack.

Pour la petite histoire, le leurre était fait avec la poche plastique aluminée d'un cubi de 5L de Baron d'Astignac, vin assez mauvais que l'on trouvait à l'époque mais seul disponible sur place. Perso j'utilise toujours cette technique du "poulpe" brillant avec un poche de vin qui fonctionne à merveille la plupart du temps. Ensuite Jack a amélioré ses "barons" mais je crois qu'il était ensuite revenu au traditionnel poulpe. Kai doit pouvoir nous dire çà

Exact, sans connaitre l'inventeur, j'ai fait le même, en cubi (faut dire c'est plutôt courant maintenant). Et effectivement ça marche du tonnerre...

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Il y a 3 heures, Le calamar volant a dit :

Exact, sans connaitre l'inventeur, j'ai fait le même, en cubi (faut dire c'est plutôt courant maintenant). Et effectivement ça marche du tonnerre...

Objet fétiche chaque fois qu'on partait à Mada, u petit modèle fait dans une poche de cubi, redoutable sur les thazards, au modèle géant qu'on avait fabriqué dans des sacs de 25kg de bouffe pour animaux (ça donnait un poulple d'un bon metre de long, qu'on avait essayé sur le banc Intérmédiaire). 

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Il me semble que Jack utilisait toujours la forme poisson du baron mais il faudrait dder à son coéquipier. Lorsqu'il est venu en 2009 c est cette forme là qu il avait en tous cas

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Le 28/08/2020 à 23:48, sériole killer a dit :

Objet fétiche chaque fois qu'on partait à Mada, u petit modèle fait dans une poche de cubi, redoutable sur les thazards, au modèle géant qu'on avait fabriqué dans des sacs de 25kg de bouffe pour animaux (ça donnait un poulple d'un bon metre de long, qu'on avait essayé sur le banc Intérmédiaire). 

Bonjour ! 

Du coup ça serait quoi la taille idéal de ce type flasher poulpe brillant ? Un petit de 20 cm ? Un moyen de 50 ? Celui que vous avez essayé de 1m ?? Ça attirait different type de poisson ? De différente taille ?

Aujourd'hui même mon flasher en croque pour chien a finit au fond de l'eau ... Les sharks aiment bien le mettre dans la bouche et le recracher (quand j'arrive pas a les esquiver ?) et la y en a un qui ce l'est coincé, a tiré un peu, et a coupé le fil ... Plus de flasher, alors qu'il marchait bien ! Pourtant a face aluminium unique (l'autre coté étant imprimé). Il fonctionnait bien sur un peu tout (wahoo, thazard, mekoua ...). Je dirais a la louche qu'il faisait entre 30 et 40cm. Il attirais un peu trop les sharks par contre.

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Tu as répondu toi même. Très bien le 30/40cm dans un cubi de 5 litres.

Il attire comme tu le dis aussi bien les thazards, wahoos, TDC, voiliers, marlins, barracudas que les aprions et même les loches qui quelquefois montent les voir(ou les gober). J'ai aussi quelques GT qui viennent très furtivement mais restent intirables dans ce cas. Les requins étant très très rares ici, je n'en ai vu qu'un venir au baron.

Chaque année j'arrive à tirer un aprion/job de plus de 10kg grace au baron, je trouve d'ailleurs que plus ils sont gros, plus ils sont faciles mais rares

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  • 3 semaines après...
  • 1 an après...

en homage au grand Jack, ce serait cool de partager des histoires de peche vecue par ceux qui ont plonger avec lui ! je suis un grand fans et aimerais en connaitre plus du grand Monsieur, ce serait aussi un grand honneur en son nom de garder la legende vivante. Merci a ceux qui partagerons d'autre moment de vie avec Jack

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