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Les techniques de chasse


dom85

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l'agachon de pleine eau

 

Technique dévolue aux pélagiques principalement. Elle est associée au baron ou flasher des temps modernes.

Elle consiste à rester soit pendu à 8m sous la bouée, prêt à faire feu sur le premier thon venu à portée, ou autre pélagiques: liches et sérioles, barracuda, thazard, wahoo,marlins, espadons, coureur arc en ciel et plus rarement carangues, mais aussi loches ou mérous particulièrement curieux qui peuvent monter du fond vous voir. Une fois, une loche est montée du fond à grande vitesse, avant que je ne réagisse elle a avalé mon baron , recraché illico et redescendu avant que je ne la tire, mais j'en ai sorti plusieurs ainsi, moins pressées.....

La technique du baron fut inventé par le regretté Jack Pass à Mayotte.

On peut également s'éloigner de la bouée et rester dans la zone neutre ou vous ne montez, ni ne coulez, pour agachonner en pleine eau.

Dès le poisson aperçu on coule sur sa trajectoire pour lui barrer la route et lui lâcher sa flèche à la croisée la plus proche. Souvent le plus difficile consiste à bien évaluer les distances pour ne pas tirer de trop loin dans le bleu, c'est pas toujours évident. Je regarde son oeil, si je discerne bien la pupille, il est à distance de tir pour les grosses pétoires.

Je conseille de régler le baron à 8m, car deux fois sur trois c'est de la surface que vous verrez le poisson venir et s'il est passé, c'est souvent trop tard, il ne reviendra quasiment jamais. Quelques rares marlins reste là à vous regarder, ce sera la chance de votre vie s'il fait 250kg. Les poissons les plus curieux font le tour du baron à 2m, mais le plus souvent comprennent qu'il s'agit d'un leurre et poursuivent leur chemin.

S'il est passé, la course poursuite peut s'engager, ça fonctionne une fois sur trois, c'est pas si mal, mais pas de tir létal dans ce cas, ce sera une flèche lachée souvent dans le tiers arrière, ça tient très bien, même mieux que le corps dans le combat qui va suivre.

Si le matériel n'est pas adapté, c'est 98% d'echec. On ne tire pas au moulinet un poisson de 120kg, j'ai un jour laché ma flèche sur un TDC de 50kg qui passait à portée, il a vidé mon moulinet de 80m avant que je ne rejoigne la surface et m'a entrainé à sa suite à l'horizontale, en désespoir de cause, j'ai tiré de toutes mes forces et il s'est déchiré, mais j'ai vu quelques étoiles en plein jour.....Le fond des océans est tapissé de fusils ainsi perdus.

On peut aussi associé d'autres techniques à l'agachon de plein eau, la petite cuillère lachée fait office de baron miniature. La poignée de sardines encore mieux lorsque ça tourne un peu bas, principalement pour les thons rouges et albacores; il suffit de suivre les sardines à quelques mètres lorsque ça se décide à monter. Les tripes des autres poissons capturés fonctionnent très bien pour les carpes rouges et les thazards. Dans ce cas il faut bien analyser le comportement des poissons qui 20m plus bas, font de rapides aller/retour avant qu'un ne se décide à monter direct et gober l’appât. Il faut anticiper sinon il redescendra aussi rapidement. Avec un peu d'expérience, vous discernerez dans son attitude qu'il a décidé de monter gober l’appât. Ainsi pour les carpes rouges, je tirais les licornes présentes et les dépeçais illico, au bout de deux ou trois morceaux avalés, il n'y a plus qu'à faire son agachon de pleine eau et de surveiller le bout qui descend

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Fonctionne bien sur le bar lorsqu'il est en banc. On ne bouge pas, ils viennent vers nous et nous entoure. On sélectionne et schling.
Surprise, parfois dans le tas un très à ''très très'' gros peut aussi venir mais il giclera au moindre frémissement d'un petit à proximité. 

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Bon, tout a été dit ou presque sur cette technique qu'est l'agachon. C'est ma technique préférée et utilisée quasi à 100% depuis des années. Pour ma part aussi, la plus payante ! ? avec un gun carbon de 100, cela me convient dans la majorité des cas de figures. 

Je procède ainsi. Canard le plus silencieux possible, tuba pivoté sur le côte pour éviter le fameux glouglou très discret ?, fusil le long du corps en retrait. Arrivé vers le fond, je scrute rapidement le relief qui se découvre à mes yeux petit à petit et je cherche visuellement le meilleur "spot" pour me fondre dans le décor en mode sniper...je me laisse glisser en feuille morte en aval (en dessous donc) en palmant le moins possible. Je m'avance lentement, puis une fois calé, je m'accroche à une roche d'une main, un gros pied de laminaires, puis j'allonge un peu le fusil, mais celui-ci à plat sur le fond, perdu au milieu des algues et autres suspensions verdâtres, mais jamais tendu devant moi en pleine eau ! Seulement là commence mon agachon. Je cache mon visage au max dans les algues, quitte à en bouffer au passage ? et surtout je ne bouge plus d'un poil (en général c'est là que je me pèle) mdr... Le but étant que le poisson ne se doute même pas de ta présence... Quelques bruits de gorge ou "grattage" sur le fond. Puis lorsque des ombres intéressantes se profilent au loin, là seulement, je décolle le fusil lentement, sans accoups, en alignant dans la direction voulue...  après, savoir ajuster et déclencher le tir au bon moment, avant que le poisson ne t'ai enfin repéré et disparaisse en une fraction de seconde !  

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Ah, tu fais bien de le signaler, car j'ai oublié de le préciser: il est indispensable de vider son tuba au moment du canard, pour toutes les techniques de chasse , pas de glouglou!

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il y a 38 minutes, dom85 a dit :

Ah, tu fais bien de le signaler, car j'ai oublié de le préciser: il est indispensable de vider son tuba au moment du canard, pour toutes les techniques de chasse , pas de glouglou!

si vous regardez les vidéos du "Plongeur fou" on est loin du vidage de tuba. ça fait glouglou tout le temps et quand tu vois les pêches qu'il fait je me questionne... perso je l'enlève à la surface ma dernière prise d'air et le remet en bouche à la remontée.

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il y a 7 minutes, antho35 a dit :

si vous regardez les vidéos du "Plongeur fou" on est loin du vidage de tuba. ça fait glouglou tout le temps et quand tu vois les pêches qu'il fait je me questionne... perso je l'enlève à la surface ma dernière prise d'air et le remet en bouche à la remontée.

Oui sauf, que quand tu pars sur du '"grand fond" 13-14 m et plus comme "plongeur fou" par exemple, le "glouglou" n'a plus le même impact une fois arrivé au fond ! 

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Il y a 1 heure, antho35 a dit :

si vous regardez les vidéos du "Plongeur fou" on est loin du vidage de tuba. ça fait glouglou tout le temps et quand tu vois les pêches qu'il fait je me questionne... perso je l'enlève à la surface ma dernière prise d'air et le remet en bouche à la remontée.

Peut être qu'il ferait le double de poissons sans les bulles?

Qui ne fait jamais d'erreur?

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il y a 11 minutes, dom85 a dit :

Peut être qu'il ferait le double de poissons sans les bulles?

Qui ne fait jamais d'erreur?

non je me suis mal exprimé alors. ce que je dis, enfin ce qui me questionne c'est que lui il fait du poissons comme bon nombre d'entre nous aimerait en faire sans faire attention à ces fameuses bulles. Donc est ce qu'il faut qualifier ça "d'erreur" ??? c'est tout ce que je voulais dire, loin de moi l'idée de critiquer ou autre, encore une fois je suis très loin d'être un CSM expérimenté ?

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La pêche à trou

Ici, vous êtes peinard, canard raté, lâcher de bulles, raclage de la ceinture au fond, palmes en l’air, tout ça le poisson s’en moque, il est bien au chaud dans son antre et ne devrait pas en bouger. C’est la technique du débutant mais presque toujours mal gérée

Je mets le conditionnel à « ne devrait pas bouger » car il ne faut tout de même pas abuser, il peut gicler si vous vous y engouffrer comme un bulldozer.

Le plus dur dans la technique consiste à trouver les pierres. Le premier point pour les repérer, ce sont des poissons qui tournent autour d’une roche . Cela doit faire tilt tout de suite.  Dans les eaux sales de l’atlantique, c’est souvent à l’indienne que l’on découvre une pierre.  Puisque la bouée est obligatoire de nos jours, il suffit de laisser le plomb à quelques mètres de l’entrée. Il est extrêmement rare qu’il n’y ait qu’une entrée, en général il y a une (ou plusieurs)sortie plus petites. Pour qu’une pierre retienne du poisson, il faut qu’il y ait des recoins noirs, mêmes des ragues toutes petites dans les fonds, c’est encore mieux. Et une pierre posée sur le sable c’est encore mieux !

Alors, vous venez de découvrir une pierre, première règle : on agachonne à quelques mètres des entrées, on ne fonce jamais dedans. Vous tirez les poissons qui tournent ou présentent leur museau à l’entrée, ainsi tous les autres vont rester planquer bien sagement .

Là je vais vous faire la recommandation que j’ai mis des années à assimiler : ne tirez pas dans la pierre, surtout les gros bars, c’est le meilleur moyen de la vider à vie. J’ai vidé pas mal de pierre avant de comprendre qu’en ne tirant qu’un ou deux poissons aux entrées, elle durera des dizaines d’années, tant qu’un andouille ne la massacrera pas. Si vous tirez le plus gros bar dedans, c’est fini, vous ferez surement une pièce de 5 à 6 kg mais ce sera la dernière. Epargnée, plusieurs fois dans l’année, vous pourrez venir faire un prélèvement.

Par contre si le gros bar traine dehors, n’hésitez pas, faites vous plaisir. Quand plus rien ne se présente aux entrées, vous pouvez aller vous régaler les yeux et voir ces beaux poissons tourner et se plaquer au fond. A ce sujet, lorsque vous abordez une pierre, on regarde toujours les parties les plus sombres, pas le contre jour.

Il existe différentes méthodes pour faire entrer les poissons (sars et bars)  qui trainent dehors et hésitent à entrer, la plupart du temps parce qu’ils on déjà vu ce qui se passait avec les chasseurs. Ces techniques n’étant pas éthique, mais plutôt associées au vidage de la pierre, je ne vous les dévoilerais pas.

Une rague ouverte, sans issue, même profonde ne peut être considérée comme une pierre, elle ne sera qu’un refuge provisoire et d’ailleurs n’abritera que 2 ou 3 poissons au maximum. Vous pouvez tirer dedans sans regret.

Anecdote :

 Mon équipier de compétition m’invite à une sortie sur la banche et le plateau du four(dans le 44). A part un lieu , rien de toute la journée, idem pour mon équipier, l’eau n’est pourtant pas trop mal, dans les 4m de visibilité , peu de courant ni de houle. Au moment de remonter sur le bateau pour rentrer, je regarde si l’ancre n’est pas coincée, il y a 5m. Elle est posée devant une rague d’un mètre de profondeur cachée par les laminaires. J’aperçois des écailles, je scrute bien, c’est une rague fermée et les poissons effrayés depuis notre arrivée et le mouillage jeté devant leur nez sont tapis au fond depuis plusieurs heures. Je tire le premier, tué net, ce qui n’est pas un exploit. Je le mets dans le bateau à 5m de là , puis regarde à nouveau dans ce couloir. Un second bar de 5kg ne bouge pas non plus, il rejoint le premier. Je me dis à tout hasard regarde encore un coup malgré que ce ne pas grand, et, plaqué au plafond une royale de 3.5kg m’attend terrorisée.Les yeux ronds de mon équipier qui monte quelques après, la pêche a été faite sur les 3 dernières minutes d'une sortie de plus de 6 heures.

Les daurades, sont tellement paniquées à trou que divers auteurs racontent les avoir attrapées à la main.

Mais n’oubliez pas, une belle pierre ça se soigne, se dorlote, choyez là. Il peut y avoir des centaines de bars dedans et souvent plein de sars avec eux.

Les épaves ne sont pas vraiment des pierres et il y a tellement de recoins sombres. Je chasse beaucoup maintenant sur épave, mais je ne tire jamais à proximité et bloque immédiatement les poissons afin qu’ils ne s’y enraguent. Et , je n’ai jamais regardé dedans, c’est bien trop profond dans mon secteur pour prendre des risques.

Les congres, murènes et les homards n’ont pas le comportement des autres poissons, et ce n’est qu’à trou que vous les trouverez. Les mostelles aussi ne sont qu’à trou et souvent solitaires, donc faites vous plaisir. Epargnez donc les congres et murènes, à part dans la soupe de poissons, ce n’est vraiment pas terrible . Une pierre peut être vide à certains moment de la journée et bourrée à d’autre. Je connaissais deux pierres qui émergeaient à marée basse, donc elles ne pouvaient se remplir de poissons qu’à la haute mer. Beaucoup servent de refuge à la descendante, donc il n’y a pas de règles générales.

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Le 01/03/2021 à 16:08, antho35 a dit :

si vous regardez les vidéos du "Plongeur fou" on est loin du vidage de tuba. ça fait glouglou tout le temps et quand tu vois les pêches qu'il fait je me questionne... perso je l'enlève à la surface ma dernière prise d'air et le remet en bouche à la remontée.

là ou il chasse ,c'est moins important.

mer bien brassée ,fort courant, chasse en dérive, il y a déjà beaucoup de bruits en surface.... 

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Oui Sub, les bruits et gestes "parasites" sont moins pénalisants selon le milieu on on évolue !  Quand ça brasse, dans le bouillon, passages de bateaux, ressac ou sur de grosses profondeurs etc... Inversement si tu "agachonnes"  dans les sargasses dans 3-4 mètres, là...faut vraiment te transformer en félin ?  grave

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Il y a 4 heures, dom85 a dit :

Ici, vous êtes peinard, canard raté, lâcher de bulles, raclage de la ceinture au fond, palmes en l’air, tout ça le poisson s’en moque, il est bien au chaud dans son antre et ne devrait pas en bouger. C’est la technique du débutant mais presque toujours mal gérée

Pas d'accord. Ici "dans les Hauts" on chasse au moins la moitié du temps à trou, ou du poisson qui passe d'une pierre à l'autre en terrain découvert. Si tu te comportes comme tu dis plus haut tu passeras à côté de beaucoup d'occasions de tir. Au Gris nez les fonds sont constitués de sable, de gros blocs entassés ou séparés par des couloirs de sable , ou de dalles stratifiées où l'érosion et les courants ont évidé les parties les plus tendres sous jacentes en créant des "bunkers" pas très hauts mais très larges et profonds. La plupart de ces espaces vides communiquent entre eux en un labyrinthe géant et les poissons prennent un malin plaisir à se faire la malle dès qu'ils sont effrayés. Si tu viens te vautrer comme un parpaing en face de l'orifice d'entrée t'auras juste l'occasion de voir la queue d'un gros bar qui s'éloigne hors de portée. Personnellement j'essaye d'approcher le plus discrètement possible une entrée qui permet le tir et je fais un genre d'agachon à trou, en observant les mouvements ou les poissons immobiles dès que les yeux s'habituent à la sombritude. Je précise bien "une entrée qui permet le tir" car dans beaucoup de cas tu peux regarder ou placer le fusil, mais pas en même temps... ? Beaucoup de beaux poissons se "confinent" dans des espaces riquiquis et quelquefois je ne tire pas car je ne pourrai pas simplement le sortir de sa planque.(des fois on se demande comment ils font pour y entrer ?) C'est peut être un moyen que les poissons ont trouvé pour échapper aux phoques, mais aussi pour se reposer à l'abri du courant. On les voit souvent juste remuer les pectorales pour se maintenir, sans plus, alors qu'au dessus y'a un jus pas possible. Ils y trouvent le gîte et le couvert, vu le nombre de crabes qu'on peut observer à la fois sous les pierres et dans l'estomac des bars. À contrario on trouve aussi quelquefois des "cathédrales" d'une désertitude consternante. Bref, quelquefois le trou est occupé, mais même vide faut pas renoncer tout de suite car on peut avoir la bonne surprise de voir arriver du fish curieux qui vient de la pierre voisine. Le but est d'attendre qu'il veuille bien passer à la portée d'un 60 avec MATC et dans un angle de tir favorable, ces vicieux ayant la fâcheuse habitude de surgir du côté opposé à l'orientation du flingue bien sûr. Tout ça avec une visi plus que moyenne la plupart du temps et un courant qui font qu'on ne peut pas choisir où on va "atterrir", faut improviser en arrivant au fond, trouver une pierre "favorable", un trou qui ne soit pas "borgne" ou ensablé, faire gaffe à la corde de la bouée, aux filets et aux filières de casiers, aux bateaux en surface, ouvrir son 3ème œil pour surveiller les phoques... et éviter de flinguer son binôme s'il est pas trop loin... 

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J'avoue que la chasse là haut (Gris Nez, Blanc nez etc...) n'a rien à voir avec d'autres secteurs plus "calmes" (souvenirs ?) ! J'y ai chassé une seule fois dans ma vie et heu, disons, comment dire...non merci pas trop pour moi. Tu pars à la montante du bord, tu dérives+++ vers le nord avec le courant, et là, même si tu es malade à vomir sur ta planche à cause de la houle qui est particulière dans ces secteurs, n'espère pas vouloir retourner au point de départ  ! Car tu as dérivé déjà sur presque 1 km et tu dois attendre patiemment la renverse pour que le courant s'inverse et te ramène au point de départ !! ? Je ne parle même pas de l'action de pêche, canard sans voir le fond au hasard dans l'opacité légèrement verdâtre...à 1 mètre du fond tu commences seulement à apercevoir quelques masses de blocs, roches, strates, et tu te cales en t'accrochant comme tu peux au relief ! Tu vois autour de toi les algues littéralement à l'horizontale et là tu te dis..la vache y a du jus de ouf !!! en revanche, il est clair qu'il y a de la vie car ça défile de droite à gauche de tous les côtés mais comme souvent la visi est courte, le temps que tu alignes...y a plus personne ! lol   Bref, ce qui fait un peu flipper, c'est que quand tu amorces ton canard, tu ne sais pas où tu vas arriver ! tu peux tomber sur une remontée rocheuse à 3-4 mètres comme palmer, palmer puis tomber 5 minutes après, sur un fond de 10 m. Perso, je tire mon chapeau aux gars qui chassent sur ces coins là..respect !  C'est réellement une chasse particulière et il faut vraiment être initié, habitué à ces conditions très spéciales...

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il y a 2 minutes, Ch'ti max a dit :

T'exagères, y a quand même l'étale (15 à 45mn)... ? 

? oui exact, c'est le seul "court" moment ou tu peux souffler un peu, manger un truc ou bien gerber sur ta planche au calme ! si si sérieux..du vécu ! ?  ? 

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si vous gerbez c'est que vous n'accompagnez pas le mouvement,si on se laisse porter ,on ne ressent pas le mouvement ,au contraire si on essaye de contrer se mouvement ,l'oreille interne n’apprécie pas.

après chacun est plus ou moins sensible

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Ah oui, j'ai oublié de parler de la taille du fusil pour la chasse à trou.

Chtimax et Chtimulet dans leurs eaux pourries, prennent des 50 ou 60, avec MATC, ça paralyse bien le poisson et on le sort ainsi facilement

Dans les eaux plus claires de Bretagne ou même de méditerranée, la longueur de 75cm c'est l'idéal. On tire de près, voire très près, donc un seul sandow suffit. Une tahitienne avec un ardillon court pour éviter qu'il ne se coince au fond d'une rague, une flèche bien solide car la pointe risque de morfler. Si la flèche se coince, il existe des déragueurs, sinon une methode aisée c'est de renfiler la flèche sur fusil, de l'enclancher et de tourner le fusil pour la déraguer. Bien plus difficile avec une tête ouverte.

Si vous prenez plus long, il va gener, le moulinet risque également d'empêcher de passer pour entrer le fusil dans certaines ragues.

Une petite anecdote amusante sur la chasse à trou. Un jour nous étions avec Titou sur un petit plateau de blocs de roches couvertes de laminaires, beaucoup d'ouvertes, pas de réelles pierres et un banc de bars de 1 à 2kg était présent. On en tire quelques uns à l'agachon  et les autres, entrent à trou, mais très nerveux passant d'un trou à l'autre. Nous sommes à quelques mètres l'un de l'autre et on se renvoit un bar de 2kg particulièrement nerveux qui refuse de se laisser tirer en passant d'une pierre ouverte à une autre. A un moment je descends, je le vois arriver, je l'aligne et..... bang! Je remonte sonné. Titou : alors je t'ai entendu tiré, tu l'as eu? Non , je ne l'ai pas tiré, il m'a percuté le masque et la vitre sortie,m'a coupé le nez sous l'impact! Pour une fois c'est le poisson qui a gagné 😅

Une autre anecdote, un agachon sur 8m à coté d'une pierre ouverte, au bout de 30 secondes, rien ne vient et je vois le bout d'une caudale de bar l'autre coté de la pierre. Je recule un peu, et aligne le poisson dans la caudale. Il gigote vigoureusement et ne vient pas. Je laisse le fusil, remonte, ventile et redescends illico, je prends le fil et commence à ramener le bar qui se coince de l'autre coté de la pierre, et..... je reçois des coups sur la tête. C'est un congre qui a attrapé la tête du fusil et le secoue violemment, la poignée me frappant la tête.

La pêche à trou peut se révéler dangereuse, le masque ou le tuba peut s'accrocher et vous le perdez en reculant. Cela m'est arrivé deux fois. On peut aussi s’emmêler avec le fil de la flèche en voulant déraguer le poisson, il ne vous reste que la solution de couper de suite le fil car vous ne savez pas dans quel sens il est passé, si vous paniquez ou si vous n'avez pas de couteau, c'est la mort assurée

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Il y a 1 heure, sub sniper a dit :

si vous gerbez c'est que vous n'accompagnez pas le mouvement,si on se laisse porter ,on ne ressent pas le mouvement ,au contraire si on essaye de contrer se mouvement ,l'oreille interne n’apprécie pas.

après chacun est plus ou moins sensible

ça fait des "siècles" ? (si si...) que je chasse sans aucunes nausées à cause de la houle, ni même sur un bateau, mais ce jour là..bizarre, une houle lente inhabituelle pour moi, intervalles réguliers qui te berce doucettement, odeur forte de mer chargée en particules, attendre sur la planche en sécu à chaque tour, que mon binôme remonte de son apnée...bref. Tous les facteurs ont fait que...au bout de 30 mn je suis devenu blanc, vert, jaune (en mode camo) ?  plus l'odeur du mulet posé sur ma Dive sous le nez, j'explique même pas comment j'ai baptisé la bouée  !! L'étale puis le retour m'ont paru INTERMINABLES !! mdrrr

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Il y a 7 heures, dom85 a dit :

 

Chtimax et Chtimulet dans leurs eaux pourries, prennent des 50 ou 60, avec MATC, ça paralyse bien le poisson et on le sort ainsi facilement

 

il y en a aussi quelques uns qui prennent une 5 dents et disent que sa bloque bien le poisson.

mais je pense que si pas tiré dans la tete sa abime dur le poisson.....

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Il y a 7 heures, SynthéZen 56 a dit :

ça fait des "siècles" ? (si si...) que je chasse sans aucunes nausées à cause de la houle, ni même sur un bateau, mais ce jour là..bizarre, une houle lente inhabituelle pour moi, intervalles réguliers qui te berce doucettement, odeur forte de mer chargée en particules, attendre sur la planche en sécu à chaque tour, que mon binôme remonte de son apnée...bref. Tous les facteurs ont fait que...au bout de 30 mn je suis devenu blanc, vert, jaune (en mode camo) ?  plus l'odeur du mulet posé sur ma Dive sous le nez, j'explique même pas comment j'ai baptisé la bouée  !! L'étale puis le retour m'ont paru INTERMINABLES !! mdrrr

ben là , je ne pourrais pas t'aider ,j'ai jamais eu le mal de mer,jamais gerbé pour un souci d'équilibre ,si j'ai gerbé c’était seulement par abus de boisson (ou bouffé de la merde)

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Il y a 8 heures, pompom a dit :

il y en a aussi quelques uns qui prennent une 5 dents et disent que sa bloque bien le poisson.

mais je pense que si pas tiré dans la tete sa abime dur le poisson.....

Si tu abimes le poisson c'est que tu as trop de puissance, à trou c'est totalement inutile

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Il y a 18 heures, SynthéZen 56 a dit :

ça fait des "siècles" ? (si si...) que je chasse sans aucunes nausées à cause de la houle, ni même sur un bateau, mais ce jour là..bizarre, une houle lente inhabituelle pour moi, intervalles réguliers qui te berce doucettement, odeur forte de mer chargée en particules, attendre sur la planche en sécu à chaque tour, que mon binôme remonte de son apnée...bref. Tous les facteurs ont fait que...au bout de 30 mn je suis devenu blanc, vert, jaune (en mode camo) ?  plus l'odeur du mulet posé sur ma Dive sous le nez, j'explique même pas comment j'ai baptisé la bouée  !! L'étale puis le retour m'ont paru INTERMINABLES !! mdrrr

Et du coup, la gerbe, ça fait une bonne amorce pour le bar ?

Sinon, je comprends ton point de vue.
Petit, et déjà bien habitué à la méd, j'ai été me baigner à Zandvoort, aux Pays-Bas. C'est pas le même endroit, mais c'est pas loin.
Sans parler de vagues (y en avait) ou de la couleur/turbidité de l'eau (marron et mains invisible une fois immergée jusqu'au coude), l'odeur de l'eau est ce qui m'a le plus marqué.
Ce mélange grossier d'odeur d'algue et de crabe, fort au point qu'on le goûte. ça m'avait rendu nauséeux aussi, au point où je ne suis pas resté bien longtemps dans l'eau. Question d'habitude, peut-être ?

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Yess ce fut exactement le même cas pour moi  ? !  Houle "molle" à ondes régulières juste de quoi te balancer doucement en surface, eau d'une couleur spéciale, odeur forte d'algue c'est vrai, puis l'attente sécu sur la bouée le temps que ton binôme remonte etc etc... Après être passé par toutes les couleurs de l'arc en ciel, je ne pouvais malheureusement sortir du bouillon car dérive sur plus d'un km, puis étale et renverse pour nous ramener au point de départ !  Le pire mon pote me fiche un muloche sur la Dive sous le pif ?  mortel !!!   Une sortie galèèèère comme j'en ai jamais eu ! Souvenirs du Cap gris nez ? 

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Le 03/03/2021 à 12:53, dom85 a dit :

Je remonte sonné. Titou : alors je t'ai entendu tiré, tu l'as eu? Non , je ne l'ai pas tiré, il m'a percuté le masque et la vitre sortie,m'a coupé le nez sous l'impact! 1486100388_1(13).gif.6eb118e0e96926884fc413fa3f4cfa61.gifPour une fois c'est le poisson qui a gagne.

Incroyable je pensais pas que cela était possible ?, sinon bravo pour ce post très riche ?. Tu vas pouvoir écrire un livre

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Les techniques de chasse sous les tropiques

 

La chasse sous les tropiques diffère de bien des manières de celles pratiquées en France métropolitaine. Pourquoi ? Un poisson est un poisson après tout !

D’abord et avant tout grâce à l’eau chaude, les poissons développent une énergie bien plus forte que ceux des eaux tempérées. Au lieu de varier de 10 à 23° pour faire une moyenne, l’eau va rester entre 18 et 32°. Il a été démontré que plus le poisson est chaud plus sa puissance est grande. Ainsi les thons font quelques degrés de plus que leur environnement, le pourquoi de leur capacité a atteindre de haute vitesse même en eau fraiche. Je peux vous assurer qu’un mérou de 5kg a suffisamment de force pour vous plier en deux une flèche inox de 6.5mm.

Il est donc impératif de chasser avec du matériel adapté. La chasse sous les tropiques est directement liée au matériel, contrairement en Europe où la chasse dépend d’abord de vos capacités personnelles. Avec un simple 75 ou 90, vous êtes en capacité de faire presque tous les poissons rencontrés(hormis justement les thons) mais sous les tropiques, c’est vraiment le matériel qui vous permettra de capturer ou non du poisson.

Bien évidemment je ne parle pas de petits poissons de récifs qui atteignent 2kg, genre chirurgiens, zancles, pomocanthus, poissons papillons, etc…. Et encore certaines licornes de 3 à 4kg vont sérieusement vous étonner par leur énergie combative et vous empêcher de rejoindre la surface si vous êtes en direct, sans moulinet.

La première idée reçue c’est que le poisson pullule et donc facile à prendre. J’ai un de mes amis chasseur moyen de l’atlantique qui est venu passer quelques jours à Sainte Marie , petite ile touristique de Madagascar, et qui en 8 jours de vacances n’a sorti aucun poisson avec son 90. Il ne voulait pas tirer du poisson de récif et persuadé d’après les vidéos qu’il allait tirer du beau, n’a rien fait.

D’un le poisson est aussi difficile qu’en France, surtout hyper chassé dans beaucoup d’endroit, de deux, sans bateau faut pas trop révé, et de trois même s’il avait fait une rencontre inopinée, une carangue ignobilis de 20kg peut se croiser n’importe où, son matériel ne lui aurait jamais permis de la sortir, sauf un KO hypothétique.

Il existe bien quelque coin reculé de la planète où le poisson n’a jamais vu un chasseur, c’est de plus en plus rare, à moins de chasser en réserve tel les vidéos superbes par ailleurs, d’un chasseur russe. Donc le poisson n’est pas aussi facile qu’il n’y parait au premier abord(ni même au second ras bord)

Donc il vous faut un  bon fusil, très résistant, du solide à toutes épreuves. Le fusil doit être  adapté au poisson que vous visez. L’eau étant souvent bien claire de 10 à 50m de visibilité, le poisson vous identifie de loin, donc il faut un fusil de bonne portée, des flèches sérieuses en acier ressort(springsteel) si on veut la garder plus d’une sortie.

Roulettes ou pas ? Ca va dépendre de votre portefeuille. Les roller sont plus fragiles aussi, ils ne vont pas tolérés d’être malmenés dans le corail, ce qui arrivent de temps à autre, à moins de ne chasser qu’en break-away, c’est la flèche indépendante du fusil et reliée à une bouée, souvent ardu par vent montant et aussi dans le courant.

Les fusils sud africains, australiens ou ceux de Marc Alexander en tube alu de 32mm, sont bien solides. La flèche de 7 à 7.5mm pour les poissons de récif et petits pélagiques est parfaite. Dans le récif les poissons intéressants  vont aller des mérous(si pas de ciguatéra), les carpes rouges et tous les vivaneaux, les bourgeois , les capitaines, et les carangues de toutes sortes(plus de 60 espèces), les barracudas(une dizaine d’espèces) et les thazards rencontrés parfois dans 10m d’eau.

La flèche doit impérativement être reliée avec du dyneema, sous peine de voir le fil casser dès la violente traction suivant le tir. Et le corail coupe aussi net qu’un cutter.

La pointe détachable est à proscrire dans le récif. Tout simplement par ce qu’un poisson blessé va pouvoir s’engouffrer dans les trous, la flèche va suivre au lieu de le bloquer à l’entrée et adieu les 100€ rien que de la pointe.

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Une pêche variée de poissons de récif: de gauche à droite: un coureur arc en ciel, carangue à ailes jaunes, big eyes,une GT, vivaneau aprion, petit barracuda,deux capitaines et petits poissons

Autre pêche variée sur le récif, dans 15 à 18m(du haut vers le bas):carpe rouge,bourgeois,cabot à oeil d'or, babone(plectropomus) gaterin taches de rousseur, carangue à ailes jaunes dessous pomocathus et à sa gauche merou tachetés et dessous encore un bourgeois et une grosse babone

 

J’aborderais les poissons de pleine eau plus tard.

La façon de chasser peut être différente. Le canard doit toujours être bien soigné, la coulée sans bulles, et l’approche ou l’agachon ne se fait souvent qu’après avoir aperçu le poisson. En effet on peut palmer des kilomètres sans rien voir, absolument rien. Et comme partout, un bon spot concentre tout le poisson de la région. Il peut y en avoir des milliers alors qu’on a rien vu pendant des heures. Les premiers poissons se tirent à la coulée, parfois dans quelques mètres d’eau, puis à l’agachon. Sur un lagon, les bords du récifs sont souvent plus fréquentés que les tombants, et il y a les passes bien sur. A ne jamais s’y engager sans un bateau pour vous récuperer. Le courant peut se lever en une minute et c’est tout le lagon qui se déverse vers la mer, c'est-à-dire des kilomètre cubes d’eau. Il n’y a pas de règles, le courant peut aller dans un sens à la montante et s’inverser ou ….continuer. Il y des passes d’entrant et des passes de descendant avec le courant toujours dans le même sens ;,d’autres passes où le courant ne prend que dans quelques cas de marées/vents. Les déferlantes de houle jouent beaucoup sur le courant des passes. Bref faut d’abord se renseigner avant de mettre les palmes n’importe où.

On se renseigne aussi sur la ciguatéra(gratte), inutile de tirer un poisson qui pourrait vous rendre  gravement malade à le consommer.

Les poissons de pleine eau au bord du récif. En premier lieu les carangues, et à tout honneur à la reine incontestée, la carangue ignobilis, dite GT pour giant travelly et non pas grosse tête comme on le croit souvent. Elle peut atteindre des tailles considérables, un bateau de pêche pro à la palangre        , en a sortie une cette semaine de plus de 90kg. Bon c’est exceptionnel, perso ma plus grosse c’est 41kg mais en voir de 30kg c’est assez régulier sur les épaves, plusieurs fois par an, quant à les approcher , c’est une autre histoire. La plupart du temps solitaire ou à 2 ou 3 dès que leur tailles dépassent les quelques kilo. Il faut bien comprendre que si elles ont atteint ce poids, c’est qu’elle sont bien agées et ont vu des tonnes de leurs congénères se faire sortir de l’eau et ont donc bien compris le danger ; une fois tirée c’est un torrent d’énergie qui se déverse, peu de poissons sont aussi puissant et combatif  à part le thon à dents de chien. Par contre piètre espèce culinaire pour les grosses.

Grosse GT et au dessus la carangue dorée dite à groin(on voit bien pourquoi)

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La carangue peut être encore plus puissante que la GT, c’est la gros yeux(big eyes) mais elle ne dépasse pas les 15kg. A 99% du temps vous les verrez en banc immense, qui tournent façon maelstrom, en vortex. En faire deux sur le même banc relève de l’exploit

La meilleure de toute point de vue gustative, c’est la carangue dorée, dite cochon vu son groin prognathe, ou encore royale tellement elle est bonne à manger. C’est aussi la plus bête de toutes. En faire 4 ou 5 d’affilée n’est pas difficile.

Ensuite dans le bon ordre on peut mettre la bleue, toujours pour son gout, sa puissance aussi à combattre.

Et la plus belle de toute, la carangue inox ou à plume. Un tableau à elle toute seule avec ses teintes métalliques. Très combative également. La rare inox à galoche , j’ai pu en faire trois cette année , alors que je n’en avais jamais vu en trente ans de tropical.

carangue inox à plume avec son sourcil bleuté:

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Inox à galoche:

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Dans le récif, vient également le thazard, parfois dans quelques mètres d’eau à l’embouchure des rivières. C’est mon poisson favori. Souvent près de la surface, il affectionne la zone des 10mètres, il  se fait bien au baron, c’est la meilleure méthode pour l’approcher, les gros ne se font que sur les tombants.

Thazards et gros aprions:

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Quelques fois les thons à dents de chien(TDC) viennent au dessus des épaves ou sur des tombants, il faut qu’il y ait au minimum 20m pour en voir. Là on attaque le moyen à tout gros, on change de catégorie de matériel.

TdC et voilier (fusil home-made 3 sandows)):

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Il faut des grands fusils(140 à 160) à 2 , 3 ou 4 sandows selon la grosseur et la distance de tir,  pour les traverser. Il est impératif de chasser au bungee si on veut avoir une chance de ne pas le voir se déchirer. Les deux  de 50kg que j’ai tiré au moulinet se sont déchirés, un sacré abattement vous atteint alors.

Je vous passe les rencontres exceptionnelles que l’on peut faire sur un bord de récif, thons rouges, marlin ou voilier, c’est aussi rare que ponctuel.

Les requins. Ah le sujet des requins. Ils peuvent pulluler comme être extrêmement rares. Ils déchainent les passions.  Je ne vous ferai qu’une seule recommandation : méfiance en toute circonstance, même avec des nourrices.  Une plongeuse bouteille s’est fait mordre par un nourrice pour avoir voulu le chevaucher…

 Je dois en voir un par an en moyenne à Madagascar. Mais j’ai eu des charges de bouledogues, de pointes noires aussi. J’ai vu des monstres de requins marteau estimés à 7m, passer totalement débonnaires. J’ai toujours un lupara dans ma boite ….sur le bateau ! Me servira pas à grand-chose là où il se trouve.

On ne peut pas parler de la chasse tropicale sans aborder le sujet du tout gros : les thons, marlins, wahoos. Cela relève souvent du fantasme. Il y trente cinq ans, mon équipier se moquait de moi chaque fois que j’abordais le sujet du marlin. Les fusils adaptés n’existaient pas, en France du moins. La façon de les pecher était inconnue , c’est bien du passé. J’en ai fait deux (pas des gros)sans les chercher et lui plusieurs également.

Les marlins de Gégé:(fusil Alemanni 135 vela)

 

 

 

Les fusils pour le tout gros sont bien connus. Honneur à Riffe qui a lancé son modèle, classique maintenant, certains diront obsolètes. Les marques sont nombreuses qui fabriquent des engins de toutes sortes : des poutres à 6 ou 8 sandows, des mixtes bois/carbone à 5 sandows, des inverts aussi complexes qu’efficaces. Tous ont un rapport en commun : un prix élevé.

Le fusil ne sera pas suffisant pour sortir un tout gros. Il faut une pointe détachable. Pareil il y en a de toutes sortes, seules quelques modèles sont fiables, dont l’ice pike de Riffe, le plus célèbre

Puis la flèche de 8 à 10mm devra être reliée à une planche ou des bouées avec trente mètres de bungee en plus des trente mètre de corde flottante. Négliger un seul de ces points c’est courir le risque de perdre un superbe poisson. Lorsqu’on investi 2000€ ou 3000€ dans un fusil pourquoi négliger les 400 à coté ?

Les gros thons albacores de Adzhoo: la pointe détachable à presque déchirée le poisson et la flèche de 9.5mm est bien tordue(fusil Daryl Wong de 170), ça donne une idée de la puissance des thons!

 

 

Le baron pour les marlins et wahoos, les sardines pour les thons et les flashers ou  leurres de pécheurs à thons pour la traine derrière le bateau, sont les méthodes de chasse pour ces poissons du large. Toutes testées et approuvées

 Il faut bien admettre que c’est une pèche onéreuse, qui ne s’improvise pas. Louer un bateau de pêche au gros(qui ne vous baladera pas) donc trouver le bon guide qui va avec, bien réputé. Certains on eu de grosses déceptions à Panama avec un centre de pêche qui a part leur prendre leur argent n’a pas fait grand-chose de correct ? Allez porter plainte à 8 000km de là ensuite pour escroquerie. C’est partout pareil attention ! Bien se renseigner pour un trip à l’étranger, ne pas se fier aux photos de Facebook et aux discours dithyrambique de l’agence de tourisme. Si je vous passe les photos depuis 15 ans de mes prises tropicales, vous allez jurer que le poisson doit se jeter sur les flèches. La réalité est toute autre.

Faut pas rêver, vous ne ferez du rostre que si vous êtes déjà un bon chasseur aguerri, que vous investissiez dans du matériel idoine et que vous partiez régulièrement sur les bons spots avec un guide reconnu. Faut avoir le feu sacré et un bon portefeuille, il suffit d’arriver avec une dépression et votre séjour est flambé. Demandez à Eric. Une bonne turista peut aussi vous couler une semaine.

Ma méthode personnelle consiste à chercher pendant une heure au bon moment de la marée les pélagiques et si il n’y a rien je me rabats alors sur les poissons de récif.

 

Les fusils ou arbalètes pour la pêche tropical:

En récif, je recommanderais le 130 ou 140 en sandows simples ou doubles de 18, flèche de 7 ou 7.5mm. Plusieurs marques commercialises ces fusils adaptés et reconnus pour leur solidité:

Rob allen, le plus réputé

Picasso avec poignées bien connues pour leur solidité à toutes épreuves, qui sort maintenant des 3 sandows en 160

BWK, les arbalètes de Marc Alexander dit Z1 sur le forum, Blindées, super ajustées d'origine et toujours testées

Depuis deux ans, Eric et ses Josgun, plus axés sur les rollers et inverts à prix très abordables

Carls gun, bien connu sur ce forum pour ses belles réalisations en bois

 

Pour la pleine eau, les plus connus:

Alemanni roller et surtout inverts

Daryl Wong pour ses mixtes bois/carbonne

André pour ses bois

Riffe pour ses fusils rustiques mais indémodables

Josgun sort des fusils inverts tout nouveau, les essais nous confirmeront ou non son succès

 

Il y a plein d'autres marques, je ne cites que les plus célèbres. Vous pouvez réaliser vous même un fusil pour les tropiques si vous êtes bon bricoleur. Cela pourrait vous faire une sacré économie oubien perdre de l'argent....

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Il y a 3 heures, dom85 a dit :

Il a été démontré que plus le poisson est chaud plus sa puissance est grande. 

Ben moi, dans mon four, à thermostat 6, je te prie de croire qu'il fait pas trop le malin ! ? (ok ok je sors !...) 

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Le 03/03/2021 à 09:53, Ch'ti max a dit :

Pas d'accord. Ici "dans les Hauts" on chasse au moins la moitié du temps à trou, ou du poisson qui passe d'une pierre à l'autre en terrain découvert. Si tu te comportes comme tu dis plus haut tu passeras à côté de beaucoup d'occasions de tir. Au Gris nez les fonds sont constitués de sable, de gros blocs entassés ou séparés par des couloirs de sable , ou de dalles stratifiées où l'érosion et les courants ont évidé les parties les plus tendres sous jacentes en créant des "bunkers" pas très hauts mais très larges et profonds. La plupart de ces espaces vides communiquent entre eux en un labyrinthe géant et les poissons prennent un malin plaisir à se faire la malle dès qu'ils sont effrayés. Si tu viens te vautrer comme un parpaing en face de l'orifice d'entrée t'auras juste l'occasion de voir la queue d'un gros bar qui s'éloigne hors de portée. Personnellement j'essaye d'approcher le plus discrètement possible une entrée qui permet le tir et je fais un genre d'agachon à trou, en observant les mouvements ou les poissons immobiles dès que les yeux s'habituent à la sombritude. Je précise bien "une entrée qui permet le tir" car dans beaucoup de cas tu peux regarder ou placer le fusil, mais pas en même temps... ? Beaucoup de beaux poissons se "confinent" dans des espaces riquiquis et quelquefois je ne tire pas car je ne pourrai pas simplement le sortir de sa planque.(des fois on se demande comment ils font pour y entrer ?) C'est peut être un moyen que les poissons ont trouvé pour échapper aux phoques, mais aussi pour se reposer à l'abri du courant. On les voit souvent juste remuer les pectorales pour se maintenir, sans plus, alors qu'au dessus y'a un jus pas possible. Ils y trouvent le gîte et le couvert, vu le nombre de crabes qu'on peut observer à la fois sous les pierres et dans l'estomac des bars. À contrario on trouve aussi quelquefois des "cathédrales" d'une désertitude consternante. Bref, quelquefois le trou est occupé, mais même vide faut pas renoncer tout de suite car on peut avoir la bonne surprise de voir arriver du fish curieux qui vient de la pierre voisine. Le but est d'attendre qu'il veuille bien passer à la portée d'un 60 avec MATC et dans un angle de tir favorable, ces vicieux ayant la fâcheuse habitude de surgir du côté opposé à l'orientation du flingue bien sûr. Tout ça avec une visi plus que moyenne la plupart du temps et un courant qui font qu'on ne peut pas choisir où on va "atterrir", faut improviser en arrivant au fond, trouver une pierre "favorable", un trou qui ne soit pas "borgne" ou ensablé, faire gaffe à la corde de la bouée, aux filets et aux filières de casiers, aux bateaux en surface, ouvrir son 3ème œil pour surveiller les phoques... et éviter de flinguer son binôme s'il est pas trop loin... 

Bien résumé c'est tout à fait ça et j'avais adoré ma sortie la dernière fois avec cas exceptionnel, eau à 21 et visie incroyable.
MAIS avec ce ''p*tain'' de courant, impossible de revenir sur la même dalle où j'avais croisé un gros pépère qui comme tu le dis, passait d'un côté pour aller à un autre.  
 

 

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Il semble que vous n'ayez pas compris, je parle de ne pas tirer dans les pierres lorsqu'il 20 ou 40 bars dedans, si c'est 1 ,2 ou 3 on tire direct, ce n'est qu'une pierre de passage, pas de refuge, d'abri

Je vais d'ailleurs aborder le sujet poisson par poisson

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Les techniques de chasse selon les poissons

Le poisson le plus couru, au propre comme au figuré est surement le bar en France. Cela tombe bien c’est ma spécialité. J’ai même réussi a en faire 2 de 5kg et un de 2.5kg  avec mon équipier lors d’une compétition où près de 140 chasseurs étaient passés avant nous. Autrement, mon record fut de 55kg pour 12 bars, donc au moins 8 de 5 kg

Je souhaite aux jeunes pêcheurs de pouvoir en prendre encore pendant de nombreuses années, mais d’un il y a les quotas pour limiter le nombre de prises et même sans les quotas il faut bien admettre que la ressource a très fortement régressée et elle est même en grave danger. Ne vous en faites pas, ce n’est en aucun cas les chasseurs responsables de cet état des stocks; Les anciens(dans les années 70) me disaient, tu ne connaitras jamais ce qu’on a pu voir, des dizaines de bars dans 20/30cm d’eau à marée montante et que des gros de 5 à 7kg….. La pêche se faisait à la machette dans les coursives, les vendéens disaient pêcher au sabre…. J’ai déjà connu une bonne époque, où rencontrer des milliers de bars à peu près n’importe où à la cote en partant du bord était possible. Maintenant quand on a vu 3 ou 4 bars ou loups ensembles on dit j’ai vu une compagne !

Le gros déclin du bar a commencé avec l'invention des filets maillants, des milliers de kilomètres sont maintenant placés partout le long des cotes françaises et ce qui a achevé le reste, ce sont les bateaux pélagiques qui ont trouvé les frayères depuis les années 2000 et massacrent à qui mieux mieux les poissons se reproduisant, sans aucune vergogne et sous l’indifférence complète de Bruxelles plus prompt à écouter les lobbys des pêcheurs que les scientifiques pourtant alarmistes.

Bref je ne suis guère optimiste sur le sujet, doux euphémisme.

Bon venons en à la façon de capturer ce joli poisson. Évitez de tirer des sardines c’est mal vu et aussi les femelles pleines da taille moyennes pour les méditerranéens, vu qu’en Atlantique on ne peut chasser à cette période.

La meilleure méthode, c’est incontestable, c’est l’agachon. Dans 2m ou à 18m de fond, ça fonctionne toujours….s’ils sont là ! On peut le faire partout, en haut des roches, en bas, sur le sable en limite des roches, dans les laminaires. Il est très curieux et viendra si vous vous y prenez correctement (voir la méthode de chasse sur l’agachon)

La coulée peut aussi être efficace si vous les voyez de la surface, il n’est pas trop peureux et se laissera suffisamment approcher. Dans les grandes mattes du large, je recommande de ne surtout pas plonger en dessous de quelques mètres, ils viendront d’eux même tranquillement vous voir, alors qu’ils seront nerveux au début. Les quotas vous limitant, recherchez la belle pièce dans le lot, toujours un peu plus bas, il faudra attendre et se couler vers elle doucement au milieu de la matte. A vous de faire valoir vos capacités pour les faire monter.

L’indienne donne aussi de bons résultats mais prouve simplement que vous n’êtes pas doué pour l’agachon. L’indienne ne devrait servir qu’à chercher/trouver le bon endroit. C'est bien sûr une généralité, certains endroits bien spécifiques seront exploitables au mieux à l'indienne, j'en ai déjà parler.

La pêche du bar à trou, c’est la facilité. Mais si une pierre est pleine à craquer de plusieurs dizaines d’individus, ne tirez que de l’extérieur comme déjà dit. Vous conserverez cette pierre intacte ainsi. Si c’est juste un abri temporaire, cette pierre ne sera occupée que par un ou deux individus, toujours dans le recoin le plus noir, vous pouvez y  aller.

Tirez toujours dans la tête les poissons, ce n’est pas difficile  et n’offre que des avantages, d’un vous n’effrayerez pas les autres  et la chair restera intacte. Saignez les en les piquant dans le crane avec votre couteau par les ouïes ou alors faites un ikejémé, c’est expliqué dans les recettes de cuisine . La qualité de la chaire n’en sera que meilleure.

Alors à quel moment de la marée faut il chercher le bar ? Et bien ça dépend. Non je ne suis pas normand.

La marée montante est plus favorable en atlantique, les bars venant près du bord pour débusquer les petits crustacés de toutes sortes et les petits poissons. Ils arrivent ou du moins arrivaient par vague de plusieurs milliers ensembles. Je dirais mi marée pour la chasse dans les laminaires ou bordure. Et marée descendante pour les pierres d’où ils sortent avec la montante. Si vous trouvez des bars à trou à la montante dans quelques mètres d’eau,  c’est une pierre de passage, un peu comme les trous des mérous, il y a ceux de repos et ceux de chasse.Je connaissais même une pierre qui était à sec à marée basse et bien pourvue à marée haute uniquement.

En méditerranée, ce seront les courants qui influenceront le comportement des loups, qui bien sur peuvent aussi être engendrés par la marée. Un vent nouveau peut amener les loups et un vent établi au contraire les faire fuir, généralités bien sûr. La température aussi influence le comportement de nos amis labrax. Ils sont plus indolents avec l’eau froide ….mais nous aussi.

Lors d’un stage de formation pour chasseurs sous marin en Bretagne, organisé par Talarmin, nous étions 50 moniteurs pour 150 élèves. On me confie 3 confirmés qui veulent apprendre les techniques pour le bar. Il y a mauvais temps, mer agitée, visi de 2 à 3m devant l'oeil, je choisis tout de même de partir(en bateau) aux tas de pois. Titou lui part faire du plat dans la baie sur le sable tellement c’est remué. On chassera 4 heures à se faire secouer dans les tas de pois, pour terminer par faire la falaise, dans la mousse. Un bar suicidaire de 3kg se jettera sur ma flèche, ce sera le seul et unique pris de toute la journée sur 200 chasseurs, les 3 élèves m’ont vénéré ce jour là. La chasse dans la mousse peut aussi être une bonne méthode à marée montante.

Un record que nous avons établi aux Sables d’Olonne, et qui a peu de chance d’être battu un jour, fut de 5 bars pour plus de 40kg, Titou et moi , sur une pierre qui est en permanence dans de l’eau noire  et le bas à 18m. Faits rapportés dans le « grand livre de la CSM » Il y en aurait une seconde identique, m’ont raconté des plongeurs bouteilles dans le sud Vendée, pareille dans de l’eau toujours noire à cet endroit, je ne l’ai jamais trouvé. Donc les espoirs sont permis !

 

Pour vous donnez une indication, à la bonne époque faire 5 à 6 bars était une pêche normale, à dix une jolie pêche et une superbe pêche avec 15/17 poissons, souvent des gros. Ce serait bien mal vu maintenant, mais nous étions peu nombreux il y a trente à quarante ans à avoir les capacités et le poisson abondait, la notion de préserver la nature n’existait pas, le fait que ça pouvait s’amenuiser nous semblait totalement improbable. C’était pourtant la fin de la morue en terre d’Islande, ça aurait du nous alerter ? Cousteau en était encore à tirer sur les cachalots à la balle dum-dum. Il n’est devenu écolo que plus tard. Je ne cherche pas à minimiser mes responsabilités, j’explique simplement l’état d’esprit dans le quel nous évoluions.

En conséquence, je ne passerai pas de photos de ces pêches fabuleuses d’antan, certains détracteurs de notre sport pourraient les utiliser contre nous.

 Tenez des cahiers à jours de chacune de vos sorties, même les brocouilles. Au bout de dix ans déjà vous aurez une bonne perception de vos coins selon les conditions et au bout de quinze à vingt ans , vous pourrez établir un protocole de chasse avec tous les renseignements accumulés.

 

 

 

La fiche signalétique :

Noms  Dicentrarchus labrax

 

Autres noms communs français

"Bar commun" pour l'océan Atlantique, "Loup" pour la Méditerranée

Lubin (Nantes), Loubine (Vendée), Brigne (Arcachon), Llobarro (Catalogne), Lloubarrou (Roussillon), Loubassou (Nice)

Noms communs internationaux

Bass (GB), Spigola (I), Lubina (E), Meerbarsch (D), Robalo-legitimo (P), Zeebars (NL)

Synonymes du nom scientifique actuel

Morone labrax (Linnaeus, 1758)

 

 

La bar moucheté est un peu l’ersatz du bar commun. Sa chaire plus molle est nettement moins recherchée, je n’en ai jamais vu à trou. Il vit en banc et nettement plus petit que son confrère, d’où son manque d’intérêt. J’en vois quasi jamais dans les CR actuels de nos amis forumeurs, aurait il disparu ?

Mon plus gros est un 3.5kg, pièce rarissime, surement un record du monde. J’ai même cru qu’il s’agissait d’une truite lors de son tir, là les points noirs sur la photo ne sont plus visibles, mais c’est bien un bar moucheté. Je me souviens encore de l’endroit où je l’ai attrapé.

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Merci pour ces précieuses infos.
J'ai bien quelques coins, je sais qu'ils sont là, mais je n'arrivais pas à les approcher.
Je n'avais jamais tenté les agachons dans les zones où ils se trouvent, souvent dans moins de 5 mètres, et même moins de 3.
"Pas assez profond, rien ne viendra", que je me disais. Maintenant j'essaierai, dès que le stomato m'aura donné la permission de me remettre à l'eau ?

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Il y a 2 heures, dom85 a dit :

Autres noms communs français

T'as oublié le "Furibar", celui que ta flèche vient juste de frôler et qui revient te provoquer, toutes épines dehors, l'air de dire : "tu veux te battre ?"... (bon, à chaque fois, quand enfin t'as fini de recharger il est parti hélas ...) 

 

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Le 09/03/2021 à 16:50, Ch'ti max a dit :

T'as oublié le "Furibar", celui que ta flèche vient juste de frôler et qui revient te provoquer, toutes épines dehors, l'air de dire : "tu veux te battre ?"... (bon, à chaque fois, quand enfin t'as fini de recharger il est parti hélas ...) 

 

Pour ce cas très typique, tu as ce merveilleux engin:

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82551445_1(11).gif.a16b5a174240c9e159fe5c42a3180e28.gif  C'est de l'humour, hein ce fusil est une hérésie

 

 

 

 

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Très intéressant et complet ce sujet sur le bar et ce post sur les techniques de chasse en général merci .

Pour ton moucheté (poisson emblématique s'il en est de la Charente Maritime) j'ai quand meme un doute car j'en ai tenu quelques uns en main et des très gros dont le record est à 2,2ks ce qui est déjà tout juste énorme, mais ce sont plutot des détails morphologiques qui me titillent .

1 : La caudale les pointes sont trop arrondies celles du moucheté se finissent en pointes effilées .

2 : La taille de l'oeil bien plus gros chez le moucheté à taille de poisson égale, pour en avoir vu un banc de gros à trou dans une caverne sombre tu ne vois que ça leurs yeux globuleux placés un peu plus haut que ceux du bar .

3 : Les babines trop épaisses/proéminentes celles des mouchetés sont bien plus fines d'ailleurs bien plus fragiles ce qui fait beaucoup de décrochés quand tu le peches à l'hameçon .

4 : Les points noirs très présents surtout sur les gros et là meme en zoomant ta photo pas trace d'un seul point .

Bref j'ai un sérieux doute peut etre une erreur de photo ????????

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Pour comparer !

 

 

 

 

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il y a 4 minutes, Ch'ti max a dit :

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Très beau ce porte-cannes Renault 4. J'ai eu le même mais sans l'option...?

Homemade !

Le bon vieux temps les feux sur la plage les grillades en attendant que ça morde.....des nuits entières qu'on y passait .

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Il y a 11 heures, Ch'ti max a dit :

Tu connais quelqu'un qui s'en sert???

Pas de couillon dans mon entourage immédiat 276594498_1(39).gif.68b1dbdb4e43ca057df2a366d26b4cb5.gif

Plus prosaïquement, ce doit tout simplement être une enclume avec zero maniabilité

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Maigrat, c'est pour ça qu'il est photo(en 1983) à mes pieds ce sont des bars de 5kg, que j'ai coupé...Et je n'étais pas seul, un jeune chasseur m'accompagnait

Peut être un hybride?

Tu ne m'as pas dit, il y en encore en ce moment du moucheté?

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Le 03/03/2021 à 11:35, Ch'ti max a dit :

T'exagères, y a quand même l'étale (15 à 45mn)... ? et quelques petits coins où tu peux t'abriter un peu. 

A l'étale et dans un peu d'eau pour illustrer la pêche à trou sur des poissons de passage sur la zone du cap gris nez

 

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