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Les techniques de chasse


dom85

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Un poisson volant qui plane sur une mer lisse avec un beau soleil est un spectacle dont je ne me lasse jamais. 

A Mada, en pêchant avec mon fils, un gros specimen a atterri sur le pont du bateau, et j'ai pu lui montrer les nageoires avant de le remettre à l'eau. 

Expérience plus violente en Polynésie : on rentrait en poti marara d'une grosse journée de CSM autour de l'ile de Tupai, et un des potes avec qui on pêchait était assis sur la glacière à l'arrière, les yeux fermés en train de somnoler. Le pauvre a pris un poisson volant en pleine tronche, qui l'a fait basculer en arrière. On était bien sur mort de rire, mais lui était bien sonné et avait le nez en sang!

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Pour revenir sur le cobia, je n'en ai vu qu'un petit à Mada en étant sous l'eau. 

En revanche, aux Bijagos, on a eu la chance d'en prendre quelques jolis au popper, dont un de 36 kg que nous avons gardé. Ce que je ne savais pas, c'est qu'ils adorent manger les petites pastenagues, ce qui fait qu'ils ont souvent l'estomac perforé par pleins de petits dards qui ne partent pas. Incroyable de voir qu'ils arrivent à vivre avec tous ces aiguillons dans le bide. 

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Il y a 12 heures, sériole killer a dit :

Pour revenir sur le cobia, je n'en ai vu qu'un petit à Mada en étant sous l'eau. 

En revanche, aux Bijagos, on a eu la chance d'en prendre quelques jolis au popper, dont un de 36 kg que nous avons gardé. Ce que je ne savais pas, c'est qu'ils adorent manger les petites pastenagues, ce qui fait qu'ils ont souvent l'estomac perforé par pleins de petits dards qui ne partent pas. Incroyable de voir qu'ils arrivent à vivre avec tous ces aiguillons dans le bide. 

Je n'aurais pas cru cela possible

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Les platax

 

Ces poissons, vous les rencontrerez indolents, du moins en apparence dans la plupart des pays tropicaux. Leur grosseur va jusqu’à 6kg pour les très gros spécimens.

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Ils se baladent en pleines eaux, ni au fond ni a la surface et toujours en bandes de quelques individus jusqu’à une centaine. La majorité du temps, une coulée vous amène jusqu’à eux, sauf dans les secteurs où il est chassé, là la méfiance le mettra hors de portée la plupart du temps. Il faut faire un agachon profond pour qu’il s’approche dans ce cas de figure. Une fois tiré il est étonnement puissant et virevolte dans tous les sens.

Les 3 ou 4 variétés se ressemblent pas mal, les juvéniles sont très jolis avec de très grandes voiles sur un petit corps et se tiennent volontiers sous des objets flottants ou des bouées de signalisation.

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De splendides juvéniles de platax

Il mange des algues et toutes sortes de petits animaux qu’il rencontre, et comme tous les poissons broutant les algues, il est peu apprécié.

 Sa chaire est de couleur grise, peu appétissante et snobée par la majorité des peuples, il n’y a qu’en Polynésie où il est particulièrement recherché par les locaux et coute une petite fortune au kilo. Du coup il est bien sur, bien plus difficile à faire et en moindre quantité qu’ailleurs de par la planète.

 

 

Platax des fonds (Chaetodipterus lippei)

On pourrait aussi l'appeler platax à écailles

 

Cette variété de poisson de la même famille que les platax vit à 95% du temps près du fond en grandes bandes de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus. Il n’est pas si facile que ça d’approche, mais vient bien à l’agachon souvent sur des fonds supérieurs à 20m. Guère plus intéressant gustativement que son cousin, il est souvent délaissé par les chasseurs sous marin.

Sa taille approche les 2kg. Comme le platax c’est un bon signe lorsqu’on le rencontrez car des prédateurs peuvent se trouver à proximité, donc on évite de le tirer en pensant aux belles pièces dans les entourages.

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La daurade grands-yeux( monotaxis grandoculis)

On l'appelle aussi daurade tropicale ou gueule pavée

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Là on change de catégorie de poissons, on arrive dans le nectar des poissons, le nec plus ultra du pêcheur sous marin, son Graal.

Sa quête est sujette à bien des déceptions, en effet elle se tient souvent avec d’autres poissons comme les carangues, ou d’autres pélagiques qui tournent sur un secteur bien précis et s’envolent rapidement dès qu’elles auront compris de quoi il s’agit en quelques instants. Et donc soit vous tirez une belle carangue de x kilos soit une daurade grands-yeux de 1kg , avec en plus du temps, de la chance du savoir et de l’apnée.

 Son poids peut atteindre 6.7kg, record par Daryl Wong lui-même et ses grands fusils, aux US. Mais la majorité rencontrée sera de l’ordre du kilo et demi. Sa gueule est pavée comme une daurade royale, le même genre de dentition.

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Les juvéniles en livrées blanc et noir sont un poil plus faciles d’approche. Ce poisson ne se fera qu’à l’agachon. Quelques très rares spots sur la planète peu ou pas chasser permettent un peu plus l’approche de ce poisson autrement sa méfiance instinctive le tient loin de vous, il faut faire un parfait agachon, souvent sous les 15m et tenir, tenir, tenir……Elle va venir avec une lenteur déconcertante, cm par cm.

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Juvénile

Il vous faut un fusil qui tire loin, pas spécialement puissant puisque ce ne sera qu’un poisson de 1 à 2  kg , en général, que vous aurez à traverser, mais se sera un tir à 5m de distance depuis la pointe de la flèche, je recommande un 140 double sandows de 16 et flèche de 7mm ou simple sandow de 18 avec un fort coefficient sur le sandow, ce genre de fusil est polyvalent dans le recif.

A Diego Suarez, je suis tombé sur un grand rassemblement, peut être une centaine d’individus infaisables comme d’habitude pour mes petits poumons. Mais au fond, vers les 18m, je trouve un surplomb de 2m de large, sous lequel je me loge. J’ai réussi à en tirer trois d’affilée dont ce superbe exemplaire de 2.5kg.

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record perso dépassé en fevrier 2023(3.680kg):

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Avec la daurade tropicale, suit le :

Sar tropical (acanthopagrus bifasciatus)

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Ce poisson est aussi difficile à mettre à l’accroche poissons que la daurade précédente, pas à cause de son approche qui est tout de même plus facile mais de par sa rareté. Il peut vivre 20 ans.

Je ne l’ai vu que sur un spot bien précis où j’en croisais de temps à autre des pièces jusque 2kg autrement vu nulle part ailleurs du coup difficile à décrire son comportement autre que sur ce lieu.

Il se tient sur des fonds modestes du récif 8 à 15m, se mélange avec les autres poissons du type chirurgiens et marguerites, mais restent bien plus prudent. On ne remarque que lui au milieu du troupeau avec ses rayures noires sur fond jaune.

Comme la daurade, un agachon bien exécuté fini par le faire venir, mais plus rapidement tout de même. Les deux derniers que j’ai cuisinés c’est le chat et le chien qui les ont mangés, leur chair à commencer à se racornir à la cuisson, s’enrouler sur elle-même pour devenir l’équivalent d’un morceau de pneu…..

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Une pêche tropicale, avec de gauche à droite:

une babone, une carangue bleue, un sar tropical, une autre babone, un gaterin moucheté,une dame tombée et un merou celeste

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Les gaterins (famille des plectorhinchus)

 

Seconde appellation : diagramme, et aussi grosses lèvres

Ils sont appelés selon leur robe :gris, noir, tacheté, rayé, taches de rousseur,3 barrettes….

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Un gaterin gris de belle taille

Ils vivent en petites bandes jusqu’à une bonne centaine d’individus. Ils sont du récif ou juste à proximité. Leur poids moyen varie de 1 à 3 kg, mais un diagramme géant peut atteindre des poids conséquents, dans les trente kilos selon mon estimation, mais il se tenait dans une passe sur grand fond avec un courant violent. Un record du monde a d’ailleurs été établi à Madagascar à 17kg.

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Le diagramme noir qui peut atteindre les 7/8kg et Le diagramme rayé reconnaissable à ses lèvres jaunes, ceux là vivent en couple et le diagramme taches de rousseur est individuel et aussi le plus farouche.

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Deux diagrammes rayés dans les 5 kg et un diagramme 3 barettes

 

Les gris vivent en petits comités très proches de leur trou dans le corail et s’y engouffre au moindre signe de danger, mais curieux, il y en a toujours un pour pointer son nez et voir ce qui se passe.

Le fusil pour tirer des gaterins, ce sera le très classique 130/140 un sandow de 18, polyvalent pour le récif comme déjà dit. Il faudra deux sandows pour traverser un géant de 20kg à 4 ou 5m. Il vient bien à l’agachon mais reste à une certaine distance, ce n’est pas un chirurgien tout de même.

Il en existe 130 espèces à travers la planète, c’est dire si c’est un poisson commun sur le récif, même si ça n’est pas le plus abondant des poissons sur la barrière de corail.

C’est un poisson moyen à manger, il est recherché des locaux car déjà assez facile à faire venir à l’agachon, on peut faire des doublés sur le 3 barrettes avec un peu de patience. Sa chair est celle d’un carnivore qui se nourrit de petits animaux et petits poissons, un cran au dessus des chirurgiens et perroquets mais en dessous des carangues ou des mérous. Le grosses lèvres 3 barrettes étant le plus commun et le plus docile.

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Sur cette photo ci dessous, deux gaterins tachetés dont un a eu la queue mangée (barra, thazard ?)et, étonnamment,  il nageait aussi bien que le premier mais guère plus intelligent.

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On tire les gaterins lors de sorties pauvres en poissons ou pour une pièce bien jolie en taille. La meilleure technique reste l’agachon comme déjà dit précédemment.

 

 

 

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En Afrique de l'ouest on appelle le diagramme noire, ''carpe noire''.
Un poisson souvent facile à tirer sauf comme j'ai déjà eu le cas avec un couple de 6-8kg qui jouaient à cache cache dans une zone de roche. MAIS, une fois à trou c'était facile à tirer. Du coup j'ai jamais tiré plus intéressé par les langoustes à ce moment là.

Il est souvent intéressant de garder ce poisson en mode calme autours de soi. ça fait venir les vrais carpes, les rouges...  

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Les balistes

Quelques petites remarques sur les balistes tropicaux, bien différents de par leur couleur et aussi leur comportement.

Contrairement à ceux d’atlantique qui s’approchent assez facilement, ont un bon gout et viennent bien à l’agachon, ceux des tropiques sont pour la très grande majorité inapprochables et ne viennent pas à l’agachon, ou alors des juvéniles de 500gr et encore difficilement.

J’aborde le sujet car ils n’ont aucun intérêt.  Rarement un poisson aussi capricieux n’a vu son centre d’intérêt aussi proche du nul, c’en est désespérant. Il peut être ciguatereux, n’est pas spécialement bon à manger sous les tropiques, peut avoir une chaire coriace à caoutchouteuse. Il ne vous signale pas l’approche de pélagiques et ne semblent pas les intéresser non plus, bref il est terne en tout, dénué de tout pôle d’attraction.

Alors, ça ne valait pas le coup que je vous en parle ? 313610826_1(12).gif.44c30ef6b7b06c17929d8c2336491279.gif

Il y un modèle géant, le baliste titan, proche des 10kg qui est potentiellement agressif si vous pénétrez sur son territoire, il peut vous mordre comme savent le faire les balistes, le seul qui se laisse bien approcher et pour cause.

Bonne pêche !  573812666_2(17).gif.afb3922d3dcfc1cd11edeb500cfbff2f.gif

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Entre un chinchard et un St Pierre, je n'aurai aucune hésitation à laisser le religieux et taper sur le gras...

En sashimi, quand on sait lever les filets, il n'a pas plus d'arêtes qu'un autre et se révèle redoutablement bon 🙂 

(Mais les goûts et les couleurs...)

Faire un classement culinaire est toujours subjectif, tout le monde doit pouvoir dire de son propre chef "ah oui, j'adore celui-là" 

(Personnellement je me branle complètement de la notoriété de la prise, seul mon plaisir gustatif a de l'importance 😛 

J'ajouterai mes préférences dépendent aussi du mode de consommation (cru, cuit, en tartare, ceviché...)

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il y a 27 minutes, Tatosan a dit :

Personnellement je me branle complètement de la notoriété de la prise, seul mon plaisir gustatif a de l'importance

Idem. Pour moi le graal c'est le dos de lançon levé au bistouri sous loupe binoculaire. Un régal ! (bon, faut pas avoir trop faim ou alors faut pas être pressé... 😂

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il y a 14 minutes, Ch'ti max a dit :

Idem. Pour moi le graal c'est le dos de lançon levé au bistouri sous loupe binoculaire. Un régal ! (bon, faut pas avoir trop faim ou alors faut pas être pressé... 😂

ça c'est bas 😂

Le sujet existe toujours ? Je ne le retrouve pas

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il y a une heure, Tatosan a dit :

Personnellement je me branle complètement de la notoriété de la prise, seul mon plaisir gustatif a de l'importance 😛 

Pareil, ma femme préfère de loin le mulet au bar ,moi je les placent au même niveau, de tous les sparidés , le marbré à ma préférence, j’aime bien la grise aussi....

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il y a 42 minutes, Ch'ti max a dit :

Idem. Pour moi le graal c'est le dos de lançon levé au bistouri sous loupe binoculaire. Un régal ! (bon, faut pas avoir trop faim ou alors faut pas être pressé... 😂

C'était pas un lançon!!

A l'époque j'avais pris ça pour un éperlan, alors que c'était une athérine (certains diront que l'athérine, ça sent le pâté, peut-on leur donner tort? 😄 )

Kees : je ne le prends pas pour un coup bas Ch'ti max c'est quand même le mec qui a buté des poissons lunes, sur notre satellite naturel! 😄 

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il y a 55 minutes, sub sniper a dit :

Pareil, ma femme préfère de loin le mulet au bar ,moi je les placent au même niveau, de tous les sparidés , le marbré à ma préférence, j’aime bien la grise aussi....

Idem pour le mulet mais le noir qu'on soit d'accord et j'en connais pas mal du même avis !

Par contre le marbré j'ai essayé deux fois bof j'aime pas du tout. 

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Il y a 1 heure, Tatosan a dit :

 

 ...alors que c'était une athérine (certains diront que l'athérine, ça sent le pâté, peut-on leur donner tort? 😄 )

 

👍 venant de toi : bravo !

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Il y a 2 heures, Ch'ti max a dit :

Tu devrais te lancer en politique ! 😉

Je me doutais qu'elle allait plaire cette petite phrase.

 

Par contre j'ai pas pigé votre retour sur le gustatif. Qu'est ce qui vous sort de votre léthargie?

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il y a 12 minutes, dom85 a dit :

Je me doutais qu'elle allait plaire cette petite phrase.

 

Par contre j'ai pas pigé votre retour sur le gustatif. Qu'est ce qui vous sort de votre léthargie?

Pour ma part je n'avais pas vraiment pris le temps de lire ce sujet, je l'ai survolé et j'ai vu que le chinchard avait "mauvaise presse"

Je tenais juste à exprimer mon point de vue différent sur ce délicieux petit grassouillet 🙂 

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Alors, de mémoire, dans un livre de Pierre Clostermann, ''Des poissons si grands''

Il parle de souvenirs de bancs immense de balistes qui se faisaient manger par les marlins bleu devant Abidjan et que l'on appelle vulgairement et de façon très imagé sur les thoniers français ''caoutchouc''. 😅

Bizarrement, depuis tout petit que je vais en mer, donc depuis mon plus lointain souvenir, certainement entre fin des années 70 et début des années 1980, je n'ai jamais eu cette vision de banc de balistes en surface qui en plus servaient de repas lorsque les marlins revenaient sur la zone.
Je ne mets pas en doute sa parole dont ces écrits m'ont fait rêver plus d'une fois gamin et adolescent. Néanmoins il est certainement possible que dans un lointain passé, les balistes comme tout le reste pullulaient dans l'océan.

Aujourd'hui c'est un poisson qui a plus ou moins disparu même autours des DCP et objets flottants...... c'est pour dire... tout comme les poissons volants énoncés plus haut.

Comme j'aime le dire, de nos jours dans l'océan comme en Afrique, nous avons plus de chance de croiser au fond comme en surface du plastique que du poisson.... même à 30MN..... 

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J'en ai vu sur l'une des vidéos de "African Spearfishing diairies" sur YT.
Je ne me souviens plus laquelle, mais il y avait plein de petits balistes noirs qui tournaient en surface et les chassous qui prenaient du prédateur en-dessous.

Le boatie en ramasse même un à la main.

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il y a 42 minutes, kees_baloo a dit :

J'en ai vu sur l'une des vidéos de "African Spearfishing diairies" sur YT.
Je ne me souviens plus laquelle, mais il y avait plein de petits balistes noirs qui tournaient en surface et les chassous qui prenaient du prédateur en-dessous.

Le boatie en ramasse même un à la main.

probablement exceptionnel ou bien sur une zone précise.

Peut-être qu'il y avait des objets flottants en surface par exemple et du coup, en plus des balistes il devait y avoir par exemple du chinchard ou raimbow runner etc..... et donc du thon, coryphène ou wahoo possible sur la zone dans ces cas là. Toute une chaine alimentaire mise en place sinon peu de chance de se jeter au hasard dans l'océan au large et voire venir dans la demie heure un attroupement de baliste ou équivalent à chaque fois.

Je reprends l'exemple où perdu en mer j'ai dérivé à 30MN de la côte par 1500m de fond et bien durant 3-4h je n'ai pas vue le moindre poisson.....

Après, tout est possible et ce qu'il se passe par chez moi peut-être différent à seulement quelques centaines de kilomètres parfois.

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Les poissons clowns 

(amphiprions) 

Anemonefish, Anemonenfisch

Les poissons clowns sont des bestioles très attachantes,vivant essentiellement dans les eaux chaudes de la zone indo-pacifique,vous n'en rencontrerez pas en Atlantique. Ce sont de petits poissons d'environ 6cm, une seule espèce peut atteindre 16 cm. Ils arborent une livrée de couleur vive parcourue de bandes claires dont le contraste est dû à des cellules réfléchissantes, un peu comme sur les panneaux de signalisation. La couleur de fond et les motifs des bandes permettent l'identification des espèces.

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Ils se nourrissent de plancton, de petits crustacés et autres animalcules. Ils vivent en petits groupes matriarcaux sous la coupe d'une grosse femelle qui est en couple avec un mâle actif. Les autres "attendent leur tour". À l'inverse de la plupart des poissons hermaphrodites successifs le poisson clown est d'abord mâle puis femelle si l'opportunité se présente. En cas de disparition d'un des membres du couple sexuellement actif les mâles restants peuvent devenir femelle ou mâle "actif". Il n'y a pas de corrélation entre l'âge et la taille des individus.

Bien sûr, la raison pour laquelle ce poisson est mondialement connu, à part le film d'animation de Pixar, c'est son association mutualiste avec une dizaine d'espèces d'anémones de mer. Certaines espèces ont des relations assez spécifiques et d'autres sont moins regardantes sur le choix des partenaires. Les clowns sont protégés des cellules urticantes des tentacules par un mucus dont on ne sait s'il est produit par le poisson, l'anémone, ou les deux. Une théorie voudrait que les poissons se frottent sur les tentacules pour "ressembler" chimiquement à l'anémone et ainsi éviter d'être piqués. Les anémones bénéficieraient de la protection des poissons qui sont très territoriaux. 

Bon, et alors ? Vous allez me dire qu'ici  c'est pas la rubrique "faune et flore", et vous aurez raison. Comment chasse-t-on le poisson clown ? Évidemment qu'on ne va pas dézinguer une si petite bestiole immangeable avec une arbalète ! On va la jouer plus finement. Pour gagner le trophée si convoité il faudra remporter la… battle de blagues ! On va s'armer d'un super sens de l'humour, du gros calibre, un Monty Python 357 magnum étant l'idéal. L'animal et vous êtes vraiment à armes égales, chacun dégaine sa blague et que le meilleur gagne. Attention, ça paraît très drôle mais c'est une chasse très dangereuse pour les deux protagonistes. Normalement, c'est du No-kill, les blagues Carambar ne sont pas autorisées, trop dangereuses, mais à l'issue d'une confrontation violente l'un des adversaires peut mourir de rire. D'habitude c'est le poisson qui gagne, à cause des millions d'années d'évolution qui lui ont donné un sens de l'humour en béton. Néanmoins, je connais sur ce forum certains chasseurs qui pourraient soutenir la comparaison. (pour l'humour, pas pour les années. Le seul qui réunisse les deux ensemble c'est GP vous l'aurez deviné 😂). 

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2 sous espèces redoutables , le "Zavatta" et le "Bouglione". 

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Il y a 2 heures, Ch'ti max a dit :

Les poissons clowns 

 

 

2 sous espèces redoutables , le "Zavatta" et le "Bouglione". 

en voie d'extinction, vu qu'ils n'auront bientot plus d'animaux....

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Il y a 12 heures, coryphaena a dit :



Je reprends l'exemple où perdu en mer j'ai dérivé à 30MN de la côte par 1500m de fond et bien durant 3-4h je n'ai pas vue le moindre poisson.....

 

Idem, 3h30 de palmage pour rejoindre la cote, 10km parcouru et zero poisson vu à deux

"Des poissons si grands" (DPSG), c'est aussi un magasin de vente d'article de pêche. Un rapport avec Pierre Closterman?

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Il y a 13 heures, coryphaena a dit :

probablement exceptionnel ou bien sur une zone précise.

Près d'une île.
Le tombant partait de la falaise 30m au-dessus du niveau de la mer et descendait très profond.

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Il y a 2 heures, Ch'ti max a dit :

Sous ce beau soleil d' Austerlitz, j'espère qu'en ce jour anniversaire Dom va nous concocter un sujet sur le Napoléon!

Eh ben non; il est protégé presque partout, alors que les poissons clows on peut les tirer 161941190_1(1).gif.abb42aab982ad6b5164a69851a68cc5b.gif

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Il y a 4 heures, Ch'ti max a dit :

Sous ce beau soleil d' Austerlitz, j'espère qu'en ce jour anniversaire Dom va nous concocter un sujet sur le Napoléon!

ça sera sur les sergents major 😅

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Il y a 3 heures, kees_baloo a dit :

Près d'une île.
Le tombant partait de la falaise 30m au-dessus du niveau de la mer et descendait très profond.

Oui plus compréhensible dans ces cas là. Merci beaucoup.

Par exemple, dans les pays tropicaux où il y a de belles cassures/tombants et même de la roche à certains endroits (propices aux TDC/Aprions/Thazards et requins par exemple), tu trouveras toujours au mêmes endroits qui sont bons pour le poisson à chasser un banc de fourrage souvent très en amont du tombant en fonction du courant rentrant sur le plateau et de la marée. Parfois justement en fonction du courant/marée il pourra se trouver juste au dessu sou même juste derrière. Et d'une zone/région à une autre les comportements peuvent très différents.

Ce fourrage peut être justement:
- le plus loin du tombant, un banc de baliste toujours dans la couche des 5 prmeiers mètres
- puis ensuite les chirurgiens et picots dans la zone des 8-15m
- etc... etc...

Ou parfois un mixage de sergent major avec le tout venant en fourrage comme du chirugien et même du juvenile en petites carangues et sérioles.


 

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Les requins

 

Je garde le meilleur sujet pour la fin, celui où les polémiques vont surgir, les âmes sensibles se mettre à pleurer et les pro-écolos tout emprunt d’anthropomorphisme, se révolter et m’agonir d’injures. Pour moi le requin est poisson comme un autre !

Oui messieurs j’ai tiré des requins et pas seulement des roussettes. Bon allez voilà c’est dit, passons au sujet réel de ce post : les techniques de chasse !

Les requins, vous allez en rencontrer, ou pas. C’est selon la densité de poissons tout simplement, le reste c’est du pipeau. S’il y a peu de poissons, il y aura peu de requins c’est aussi simple que cela. Je parle bien sur de requins de pleine eau, pas des dormeurs ou des hâs qui aiment se caler le long d’un petit aplomb.

Contrairement à toutes les fadaises que vous avez pu lire ou voir dans des vidéos de soi-disant spécialistes présentés comme tels par les journalistes, tous les requins sont potentiellement dangereux et peuvent mordre. Surtout vous chasseurs sous marins, dont la combinaison recèle des effluves de sang et de poisson. Ces hurluberlus qui prétendent que si les requins mordent un homme à la mer c’est pas méprise, une abominable erreur, sont les mêmes qui vous sortent qu’un requin est potentiellement capable de renifler une goutte de sang à 10 km ou de sentir par le champ électrique des animaux même dans la nuit totale à plusieurs dizaines de mètres grâce à leurs ampoules de Lorenzi mais horreur, ne font pas la différence entre un surfeur et un thon, car ils se gourent en pleine journée parfois dans des eaux relativement claires au point de déchiqueter complètement un humain. Billevesées et calembredaines. Un requin, il a faim ou pas.

Tous les cas de figures sont apparus, que ce soit la personne qui patauge dans 50cm d’eau et dont un requin féroce arrache le mollet(en plus c’était le zigoto qui prétendait qu’il n’y avait aucun risque devant la caméra), le cas du surfeur cueillit sur sa planche, des dizaines de ramasseur d’abalones australiens attaqués par les grands blancs, au chasseur de polynésie à l’agachon dont un juvénile pointe noire de moins de 5kg est venu lui arracher le poignet pendant qu’il était à l’agachon dans 20m de visibilité. Il y a même ce cas d’une plongeuse qui a voulu tirer par la queue un requin nourrice qui s’est retourné et la violemment mordu. Même une roussette peut mordre.

Tous les cas se sont vus, donc première règle, méfiance en présence d’un requin. Je ne vous conseille pas de jouer le matamore  qui chevauche sa monture, il en est des requins comme des humains des doux, et des acariâtres violents, des pacifiques et des dérangés.

D’abord, dans 90% des rencontres, ils vont prendre la poudre d’escampette. Dans quelques cas, ils vont rester prudemment hors de portée indifférents et dans quelques rares cas, ils vont vous charger. Je vous parle de rencontres en cours de chasse sous marine. Dans les secteurs où le feeding est pratiqué par les plongeurs, c’est normalement interdit presque partout sur la planète, leur comportement peut être inhibé , ils prennent l’habitude des hommes et surtout associent hommes= nourriture et peuvent être entreprenant docilement ou vous bousculer et vous mordre car ils n’ont pas leur ration.

Bref en chasse sous marine le cas le plus fréquent, c’est l'arrivée d’un ou des requins dès le tir d’un poisson, surtout avec des carangues qui gigotent beaucoup. Les requins essayent de s’approprier le poisson. Si vous êtes couillu, et le poisson presque occis, vous le ramenez à vous de suite et vous montrez que c’est vous le proprio, ça fonctionne à presque tous les coups, si ce n’est pas une meute affamée qui tourne déjà depuis un moment.

En chasse sous marine, le principe de précaution veut que l’on change de secteur si des requins sont présents en nombre ou des particulièrement dangereux du style longimanus, tigre ou bouledogue. Ils sont là , c’est leur secteur, à vous de déguerpir. Par contre il n’y a rien à l’horizon, vous tapez une carangue ou un aprion et un requin surgit du fond, là pour pouvez jouez le coup de bluff et vous montrer vindicatif : c’est à moi, pas à toi. Ils comprennent fort bien le rapport de force, d’ailleurs ils ne comprennent que ça. Gaffe quand même votre arbalète est déchargée et si c’est un teigneux il faudra alors le repousser avec le fut comme d’un débordoir, cas de ma première rencontre avec un bouledogue à Sainte Marie, mes coéquipiers s’étant éloignés de la zone de chasse.

Avec des coéquipiers au dessus de vous, vous aussi vous êtes en meute et en mode chasse. C’est pas très intelligent un requin, mais ils ont aussi un instinct de survie. Un lion recule et fuit devant une troupe de hyènes., une hyène devant une meute de lycaons, un grizzly devant des loups….

Bref les requins et les chasseurs sous marins, ce ne sont pas des rencontres usuelles (sauf quelques coins précis), il ne faut pas en avoir peur, ils vont le sentir, mais s’en méfier et leur laisser la place s’ils se montrent entreprenants et surtout nerveux. Très gros danger avec le tigre qui ne se montre jamais nerveux, mais s’il vient vous toucher ce n’est pas pour vous faire une caresse, simplement il goutte avec sa peau…..

Maintenant, vous souhaitez vous faire une mâchoire en trophée. MBA s’amusait beaucoup à tirer de très grosses pièces, 200kg et plus. Si vous voulez ne prendre aucun risque, il y a le lupara, pointe explosive, qui vous réduit un grand blanc à l’état de loque. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Il est toutefois fort utile dans les zones comme les passes de Fakarava pour calmer leurs ardeurs après un tir sur un tdc, ou la NC où ils sont aussi fort nombreux. Donc vous désirez faire un requin, c’est un fantasme depuis vos débuts. Etrange ça me rappelle des souvenirs.

Donc pour chasser le requin, il vous faut une arbalète puissante, il vous passera rarement à 2m (sauf charge et là ça va bien trop vite) mais plutôt à 4m s’il n’a pas fuit à votre rencontre. La plupart du temps en pleine eau. Le point idéal, ce sont les ouïes, ça le gène fortement et l’asphyxie. En plein corps il va se retourner et mordre la flèche, en pleine tête le cerveau n’est pas gros…Plus facile de dessus. La peau est équivalent à une râpe, très difficile à trancher de plus, danger pour la combinaison, vos doigts je n’en parle pas, on ne chasse jamais sans gants, point barre, surtout sous les tropiques. Achevez le d’une seconde flèche avant de le terminer au couteau, la première flèche sera foutue.

Pour récupérer la mâchoire, ça ne prend pas 5 minutes, c’est un long travail. D’abord on découpe la tête puis la mâchoire. Attention, il n’y a pas d’os c’est du cartilage et le travail à la machette a vite fait d’entailler cette mâchoire. Ensuite vous faite bouillir dans une marmite avec du borate (acide borique, environ 100gr ) et les chairs vont se détacher tout seul. Il faut ensuite faire sécher les mâchoires sur une armature en bois, sinon elles vont complètement s’effondrer sur elle-même. Les dents restent bien implantées, même les rangées de derrière.

Les gros tigres sont quelquefois atteints de shark-toxine, c’est particulièrement dangereux. Il y a eu 64 morts dans les années 40 à Madagascar. Il y a 3 ans 17 morts à Fénérive Est, toujours avec la consommation d’un tigre. Les requins ont généralement un gout de chi.....s, comme les raies pastenagues, c’est du à l’ammoniaque . Certains sont très bons comme le taupe et le peau bleu, vendus sur les étalages français sous le nom de veau de mer, c’est plus prosaïque. La roussette sous le nom de saumonette à cause de la couleur. Et puis c’est plus vendeur que requin untel, sea shepherd et greenpeace étant passé par là. Quant aux ailerons, je n’en sais rien, je n’ai pas tiré de requin depuis bien longtemps.

Ne pas en faire une phobie non plus, en 25 ans de chasse tropicale, je ne suis pas sur d’en avoir rencontrer plus d’une vingtaine de fois, et pourtant une fois des monstres de 7m. Quatre fois je me suis fait charger, trois fois par des bouledogues et une fois un gris du récif et je suis toujours là. Les chasseurs de Polynésie, ce sont des rencontres à chaque sortie sur les passes ou tombants, la NC est bien pourvue aussi et pourtant c’est à La Réunion qu’il y a le plus d’accidents, à 95% sur des surfeurs ou baigneurs, qui comme je le disais ne peuvent montrer des signes de combativité.

 Un australien surfeur , me racontait : lors d’une compétition où quatre surfeurs attendaient sur la vague, un aileron est apparu, il est passé derrière le premier, le second, a toucher le troisième et emporté le quatrième, jamais retrouvé. Les écolos vous diront qu’il devait être atteint du Covid et qu’il ne sentait plus rien…Faut pas leur en vouloir , aux requins, pas aux écolos.

Personnellement je n’ai aucune haine, aucune agressivité envers ce poisson en particulier, c’est simplement pour moi un poisson comme un autre. Je laisse les juvéniles tranquilles. J’ai bien un lupara sur le bateau, je ne m’en suis jamais servi, quoique c’est faux, je l’ai testé sur un congre de vingt kilo….j’ai cru que j’avais tiré sur un congre déjà mort ensuite, heureusement il s’est mis à vibrer pendant que je le vidais, preuve qu’il était bien vivant, avant. C’est redoutable d’efficacité. A moins de l’avoir sur vous en permanence, il ne vous sera guère d’utilité lors d’une charge. Le temps de le mettre sur la flèche et tout est terminé, sauf à vouloir vous immerger dans un spot à requins bien connu où là, oui il peut être utile. Perso j’évite.

Une dernière anecdote sur un requin à Diego Suarez. Nous sommes quatre dans l'eau, mais à 60m les uns des autres. Les fonds varient de 6 à 13m. Une grande cuvette dans la roche d'une bonne dizaines de mètres de long et de 3m de profondeur concentre plein de poissons du récif. Dès mon apparition sur le bord, un grand dagsit me charge avec une rapidité foudroyante et repart illico. Il fera la même chose à chacun de nous et au quatrième lui déchirera sa bouée où pendait ses poissons. Je ne laisse jamais un poisson dans l'eau, j'appelle le bateau à chaque tir.

Un requin pointe blanche d'une vingtaine de kilos, tiré car très nerveux, tournant à plusieurs reprises autour de moi en se cassant le dos, danse macabre, signe précurseur d'attaque.

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il Existe un véritable spécialiste du requin, un français, c'est Gery Van Grevelynghe.

Il est l'auteur d'une thèse de doctorat sur les requins, vit à La Réunion et cette thèse est sur les attaques de requins à travers la planète.

Il a par ailleurs écrit un livre condensé de ses connaissances: Tous les requins du monde

Vous pouvez également consulter un condensé de ses études, dans le grand livre de la chasse sous marine de Jean Claude Rémy

 

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Il y a 2 heures, dom85 a dit :

il ne faut pas en avoir peur, ils vont le sentir

"C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases..." 😂.  C'est comme "si t'es poursuivi par un ours, faut pas courir", "si t'as peur des chiens c'est seulement qu'ils vont te mordre", "si t'as mal pense à autre chose", "t'as perdu tes clefs, mais tu les a perdues où ?"... 😉

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il y a 4 minutes, Ch'ti max a dit :

"C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases..." 😂.  C'est comme "si t'es poursuivi par un ours, faut pas courir", "si t'as peur des chiens c'est seulement qu'ils vont te mordre", "si t'as mal pense à autre chose", "t'as perdu tes clefs, mais tu les a perdues où ?"... 😉

c'est comme si quelqu'un a les mains qui tremblent et qu'on lui dit "mais arrête de trembler"

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Le seul requin que j'ai eu l'occasion de croiser, ce qui est déjà une chance pour un méditerranéen, est un petit peau bleu de moins d'1m, agonisant sur le fond.

J'étais avec madame, et le poisson avait pris une flèche dans le tiers arrière et s'était décroché.

Pour les autres mers du monde je sais pas, mais en métropole le requin se fait rare, il ne bénéficie pourtant d'aucune mesure de protection.
Si vous les voyez, laissez-les nager SVP. Encore plus si vous êtes pas sûr de pouvoir le ramener à la maison.

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Il y a 2 heures, Ch'ti max a dit :

"C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases..." 😂.  C'est comme "si t'es poursuivi par un ours, faut pas courir", "si t'as peur des chiens c'est seulement qu'ils vont te mordre", "si t'as mal pense à autre chose", "t'as perdu tes clefs, mais tu les a perdues où ?"... 😉

Honnêtement la phrase de Dom est très vraie, mais pas évident à mettre en pratique. 

Chaque fois qu'on s'est retrouvés en présence de requins en chassant, et surtout quand ils commencent à être un peu gros ou inquisiteurs, j'essaye de me forcer à me mettre dans la peau d'un prédateur et pas d'une victime. Dès que tu vas vers eux en essayant de les piquer avec la pointe du fusil, ils ont tendance à s'écarter et se tenir à distance. 

A contrario, quand tu recules à leur approche, ils semblent immédiatement sentir que tu as peur et prennent confiance, attaque le poisson, tu charges dans les palmes. 

Le problème est que quand tu flippes vraiment, ou que le requin est vraiment gros, pas toujours facile d'avoir le bon comportement et de contenir l'envie de palmer comme un fou pour se barrer. 

Je me souviens qu'en Polynésie, les gars avec qui je chassaient avec des pointes explosives artisanales qu'ils sortaient quand les requins commencaient à devenir un peu trop "chauds" et qu'ils bouffaient systématiquement ce qu'on tiraient. Du moment qu'ils montaient le lumpara pour un tirer un, les memes requins qui venaient nous taper le poisson dans les palmes se tenaient trop loin pour être tirés. Ils sentaient immédiatement qu'ils n'étaient plus les prédateurs mais les proies. 

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Ha voilà un sujet intéressant et même passionnant.

C'est un poisson dont j'ai beaucoup de respect et des craintes aussi bien entendu, surtout quand je fais du bodyboard (surtout tout seul notamment quand d'un seul coup, tout semble calme derrière la barre et que j'y pense 😅) où que je me retrouve à chasser (toujours tout seul aussi) sur une zone possible à requin avec une eau noire et ou une couche d'eau sale sans visie sur les 1 à parfois 10 premiers mètres en surface..... dans 15-20m d'eau comme par 2000m de fond.... 

Malheureusement pour beaucoup d'entre nous, moins pour les jeunes générations, nous avons subi gamin les images désastreuses grâce aux ''dents de la mer'' de Spielberg.
Il me faudra attendre mes 16 ans le 16 avril 92 pour enfin inhiber cette peur d'aller nager dans la mer, tout seul, par grand fond...

Rappelons que le requin est avant tout un animal préhistorique ''évolué'' avec 8 sens quand l'être humain n'en possède que 5.
Et sur certaines espèces de requin comme avec le mako ou le taupe, on y trouve un hydrodynamisme incroyablement magnifique et parfait !!!! 


Tirer du requin pour le manger comme on le fait avec du poisson, pourquoi pas. Mais comme dit dom, choisissez bien votre requin et votre matos car il risque d'y avoir rapidement de la casse si vous n'utilisez pas ce qu'l faut.

Piquer un requin et dans tous les cas montrer qui c'est le patron, oui c'est une très bonne chose, surtout ''comme'' avec les requins pointes blanche (lagon et océan) et pointes noir tant que leur nage n'est pas encore saccadées (si requins en groupe).
Pour les autres requins, cela sera souvent avant tout une histoire de qui est le plus balaise et avec la capacité à montrer que tu es le plus fort sur la zone.

Je l'ai déjà dit plus d'une fois mais quand j'étais petit, jusque vers la fin des années 80, rencontrer un requin en surface en faisant de la palangrotte ou bien de la traine était pour chaque sortie en mer ''presque systématique'' par chez moi en Afrique de l'ouest.
Depuis, je préfère dire qu'il a complétement disparue des possibilités de rencontrer un aileron en surface tellement il a été matraqué à la pêche professionnelle/artisanale (tout métier confondus). Et les rencontres sous l'eau sont devenues de nos jours rares tout simplement et peut-être heureusement pour ma tranquillité.

Dans tous les cas, la meilleure façon d'apprendre à un peu connaître les requins et de s'y familiariser c'est d'aller chasser en lagon et en mer dans un région comme en Polynésie par exemple. (je dis ça pour avoir appris sur Rangiroa et que cela m'a vraiment été utile dans d'autres destinations comme Nosy Bé).

Plongée en bouteille c'est pas mal mais c'est avant tout la chasse avec eux qui nous permettra de mieux les connaître même si comme dit Dom, cela reste un animal sauvage et déjà entre ''H''umains c'est pas toujours simple donc avec un animal sauvage tout est possible.
 

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Je pense avoir fait le tour des poissons communs que l’on peut rencontrer en France et sous les tropiques, si vous avez une question n’hésitez pas,  si je ne puis y répondre d’autres le feront.

Il y a bien quelques poissons plus rarement rencontrés comme le poisson crocodile par exemple. On peut résumer ainsi son cas : poisson vu = poisson mort. Cela ne bouge guère plus qu’un ptérois (excellent par ailleurs). J’en ai tiré un seul et ce sont mes hôtes qui l’on mangé, donc je ne vous dirais même pas le gout que ça a. De gros syngnathes également que vous rencontrerez régulièrement sur les patates.(j'ai jamais tiré)

Les requins du fond, a part vouloir éviter une bredouille vous pouvez tirer une roussette, c’est pas exceptionnel à manger, ça fait de la consistance dans la soupe de poisson. Pensez y à la soupe de poissons, c’est très bon avec de médiocres poissons. Mettez lui la flèche dans la tête et bien de biais comme pour les soles.

Ah, les poissons plats tropicaux sont décevants, laissez les tranquilles, vraiment pas terribles pour ne pas dire plus. Si au resto on vous propose une sole tropicale, passez votre chemin, du perroquet au barbuc ou en sashimi, c'est nettement meilleur

 

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Quoi, c'est tout ? Même pas un crustacé ? 

Le homard (homarus gammarus) 

Bon, vous allez me dire que c'est pas un poisson, et vous aurez raison ! Je pense néanmoins qu'il a sa place dans cette rubrique. Autant les araignées et autres tourteaux (les langoustes connais pas) se laissent cueillir facilement, autant le zozo en général ne se laisse pas embarquer sans broncher. On peut dire que c'est un crustacé qui se chasse. 

Bon, je ne vais pas vous faire l'affront de vous le décrire, tout le monde sait à quoi il ressemble, sauf certains qui croient encore qu'il est rouge quand il est vivant (c'est du vécu !). Il y a les mâles qui ont proportionnellement de grosses pinces et un abdomen étroit

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et les femelles qui au contraire ont plutôt de petites pinces et un abdomen large, plus adapté pour maintenir et ventiler les œufs (noirs) entre des petites pattes abdominales.

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Celles du mâle sont différentes mais ce ne sont pas ces petites différences anatomiques qui feront que vous les différencierez en chassant, avec un petit peu de pratique le repérage deviendra une évidence. Selon une étude faite en aquarium la "gestation" dure une dizaines de mois. Aucune réglementation ne l'impose mais un chasseur qui se respecte se doit de relâcher une femelle qui est grainée (obligatoire au Canada) .

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Les accouplements ne peuvent avoir lieu que quand la femelle vient de muer et les larves sont d'abord pélagiques avant de descendre au fond (profondeur max 50m selon Wiki). Les mues sont très fréquentes au début de croissance (plusieurs par an) puis deviennent de plus en plus rares et espacées. Certains pensent que la croissance de ces crustacés serait perpétuelle, à cause d'une particularité de leurs chromosomes dont les extrémités (télomères) se régénèreraient au lieu de se détériorer à chaque division cellulaire. Leur mort serait simplement due à l'énergie exponentiellement de plus en plus importante nécessitée par cette opération. Après chaque mue la bête gagne en "espace intérieur" et continue sa croissance en poids. Cela explique qu'ils sont moins "pleins". Il vaut mieux les consommer juste avant la prochaine mue, quand la chair remplit bien la carapace. De petits signes vous indiqueront que la dernière mue est ancienne : carapace moins bleue, couleur plus claire, un peu "passée", traces d'usure surtout sous les pinces dont le homard se sert comme un "bulldozer" pour dégager l'entrée de son repaire, dépôt de balanes et autres coquillages sur la cuirasse , traces de combats au niveau des pinces pour les mâles. 

Pour la taille maxi, c'est sûr que les zozos de plus de 4 à 5 kgs ne courent pas les rues ( sauf en Med où il y en a un très gros qui a bouché l'entrée du port de Marseille ! 😂) Sa longévité pourrait atteindre 50 ans. Il lui faut déjà 10 ans pour atteindre 700g.

Son habitat ? Sa préférence va vers les failles horizontales plutôt basses de plafond, si possible au raz du fond avec un peu de sable devant pour faire bronzette. Dans ce cas il dégage les sédiments qui entrent dans son repaire et on voit des petits amoncellements de sable devant qui sont une bonne indication de l'occupation du logement. Il peut aussi se contenter de n'importe quel trou dans la roche ou le dessous d'une dalle posée au fond. Il préfère quand même vivre à l'étroit que dans les cavernes monumentales. Il se déplace surtout la nuit mais on peut aussi en trouver en ballade en plein jour, surtout par temps couvert. 

Il mange tout ce qu'il peut attraper, vivant ou mort. Il est plus actif quand l'eau est chaude,  plus léthargique l'hiver. Il est présent en atlantique nord côté européen et méditerranée pour le homarus gammarus et côté américain pour le homarus americanus dont on ne parlera pas ici. On le pêche au casier, 150 000T chez les américains, 2000T chez nous. 

Les techniques de chasse. 

La première : armer au premier cran et lui envoyer une flèche. C'est interdit,mais faute avouée est à demi pardonnée, au tout début de ma pratique dans les années 70 c'était monnaie courante. Je ne savais même pas que j'étais hors la loi. Peur de risquer un doigt, c'est vrai que c'est impressionnant. Très vite on m'a fait comprendre ce qu'était l'éthique et ça m'a plus repris. 

La deuxième, la bonne, c'est d'attraper l'animal à la main, au niveau du thorax ou du début de la queue, par dessus. Si vous le prenez trop haut au niveau des "épaules" ou par les pinces il y a de fortes chances que celles-ci vous restent entre les doigts et que la victime mutilée s'échappe. Avec une pince en moins passe encore mais un double manchot aura du mal à survivre. Il peut se séparer d'une ou deux pinces par "automutilation", comme les lézards et leur queue. 

Alors, facile ? 

C'est là que je me dois de faire une "étude psychologique" des spécimens que l'on peut rencontrer. 

D'abord, le "confiant sûr-de-lui qui ne craint personne", le "simplet" , qui se ballade à découvert loin de tout abri, même sur du sable nu. Vous approchez en douceur pour éviter qu'il se barre en nageant à reculons, parce que vous apprendrez à vos dépends qu'un homard ça nage très bien et que s'il arrive à atteindre les laminaires vous pouvez chercher longtemps après ! Donc, il vous voit arriver, il fait face, souvent les pinces ouvertes sur la défensive (ou même sur l'offensive !). Vous l'amusez un chouïa avec la pointe de la flèche, ou une de vos mains (attention pas trop près quand même !) et vous profitez de son inattention pour le saisir avec l'autre main. C'est le cas le plus simple mais le moins fréquent. 

Ce qui arrive le plus souvent c'est le zozo calé à trou. Soit vous le cherchez spécialement et vous le découvrez le plus souvent à l'entrée, les pinces et les antennes dehors. Soit vous le voyez par hasard en cherchant du poisson ou en faisant un agachon  en repérant un endroit favorable. Si vous approchez doucement, dans la plupart des cas il viendra vous voir par curiosité (dans ce cas faites lui un sourire 😁). Si vous tendez la main trop brutalement pour le saisir il va se rétracter d'un coup de queue tout au fond et alors macache pour l'attraper. L'idée c'est de l'obliger à se tourner et présenter son arrière pour le choper. C'est là qu'on utilise la flèche ou un petit crochet métallique que l'on glisse latéralement le long de la roche discrètement en essayant de ne pas l'alerter pour ensuite lui tapoter la queue et lui donner l'envie de se retourner pour contrer cette "agression". Dès que la position est favorable il ne faut pas traîner et le saisir franchement. Bon, ça c'est l' idéal, le homard "coopératif". 

Certains sont beaucoup plus timides. Même suite à une approche en douceur il se recroqueville au fond du trou et il ne remontre ses antennes qu'après de longues minutes de calme. Son atout ? Ben lui il n'est pas en apnée et à ce petit jeu du chat et de la souris vous serez fatigué le premier et, à moins que ce soit le bestiau de votre vie vous abandonnerez, surtout si le trou est très profond.

Après le timide, le grincheux . Souvent c'est un mâle plein de cicatrices. Celui là, faut pas l'emmerder. Dès que vous tentez la manœuvre de diversion il  pince tout objet qui pénètre chez lui, mais bien sûr il relâche si vous tirez dessus (sinon c'est trop facile !). En général il occupe toute la largeur du trou et on ne peut le contourner. Vous aurez tendance à abandonner aussi au bout d'un certain nombre d'apnées, surtout qu'à cause de la bagarre il y aura plein de sédiments en suspension et que vous aurez du mal à voir quoique ce soit. 

Pour grincheux et timide j'ai expérimenté 2 fois avec succès l'an passé la technique du "lasso". Je laisse le fusil sur la planche, je ne prends que la flèche et le fil. Du côté talon le fil passe dans le trou et forme une petite boucle fermée par le sleeve ou le nœud. Je fais passer le fil dans cette boucle pour former un petit lasso. Je maintiens l'extrémité libre avec la main, je descends et très délicatement en essayant de ne pas toucher l'animal je passe le fil autour d'une pince, je tire rapidement le fil pour fermer le collet et je ramène le tout à moi le plus vite possible pour saisir la bête correctement. 

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Dernière catégorie, le malin, qu'on appellera "prof" pour rester dans la série des nains . Celui là a eu la bonne idée de crécher dans un loft avec plusieurs sorties et se fera la belle par la sortie opposée à celle que vous avez choisie,ou alors il attendra que vous soyez en surface en train de vous ventiler pour prendre la poudre d' escampette. Sauf exception vous ne le retrouverez pas, malgré vos recherches alentours. 

N'ayez pas trop peur des risques liés aux pinces. Heureusement les gants néoprènes font office d'amortisseur et si vous retirez le doigt rapidement (croyez moi, là vous serez rapides ! 😂) la pince "glissera" et ne pourra pas bien assurer la prise sur le revêtement mou. Ça m'est arrivé une fois sur le poignet (mauvaise prise, à l'envers) et ça m'a couté un peu de colle pour néoprène, et une fois sur le pouce et mon ongle est devenu rouge-bleu-marron-noir mais il n'est pas tombé.

Pour la cuisine je ne ne m'attarde pas, il y a un post récent qui en parle très bien. 

 

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le homard bleu: 1 sur 2 millions

le homard rouge: 1 sur 10 millions

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le homard breton: 1 sur cinq et encore, le changement d'étiquette avec l'americanus est courant dans les restaurants

 

 

 

A mes tous débuts aussi j'ai tiré ces jolis et succulents crustacés.....

Petite anecdote de ma dernière plongée en Vendée en 2019:

j'aperçois un homard bien valable dans le remous d'une faille balayée par la houle avec 1.50m de visibilité sur 4m de fond. je redescends, lui cale le fusil d'un coté, fais le tour de l'autre coté, j'ai plus beaucoup d'air, je suis balloté dans tous les sens par une déferlante, je me précipite pour lui saisir se thorax et....lui broie complètement la tête. C'était un juste muant complètement mou, j'ai même perdu une pince pas retrouvée, mais il était plein de chair

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il y a 37 minutes, dom85 a dit :

le homard bleu: 1 sur 2 millions

le homard rouge: 1 sur 10 millions

Avec celui là le tableau est complet (cocorico !) 

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Si y a plus de tout venant, on se lance dans le bizarre ? 

https://fr-mb.theepochtimes.com/un-homard-orange-et-noir-trouve-dans-le-maine-cest-extremement-rare-1-chance-sur-50-millions-1101329.html/amp

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