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CR plein de ratés de reprise par petits fonds


kees_baloo

Messages recommandés

Haha 

il y a 16 minutes, TONIDO a dit :

 Quand tu payes l’animal renaît systématiquement sur son lieu d’origine, ainsi que son père et sa mère.

Haha bon concept! ça marche si tu balances 10 balles dans l'eau avant de flécher un mérou? 

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Ça ne marche pas comme ça. C’est interdit. 

D’ailleurs pour annoncer un prix aussi dérisoire je pense que tu ne connais pas le prix d’une assiete de mérou dans un restaurant. 
Comme il faut que la totalité De l’animal ait été payé et consommé pour le faire revivre (ainsi que ses parents) ça grimpe vite, entendu le poids moyen du poisson.

J’en plaisante, mais sur le fond c’est assez triste. 6 par jour à Marseille. J’en ai jamais vu de ma vie, hors minuscules (pas connaissance de maille?)

Interdit en Corse. j’en ai vu une dizaine en 3 sorties. Ça en dit long sur la manière dont sont prises les décisions

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il y a 44 minutes, TONIDO a dit :

Je n’en avait jamais vu, mais apparement ici c’est la période, et elles sont partout c’est assez impressionnant. 

les mâles ont des pattes et pinces plus imposantes que la femelle. 
a cette période les femelles sont « grainée » elles portent les œufs. Si tu as vu les deux la même sortie tu ne peux plus avoir de doute ensuite.

Comme souvent ce n’est interdit que si c’est gratuit... tu as parfaitement le droit d’aller en acheter  (25e piece environ). Quand tu payes l’animal renaît systématiquement sur son lieu d’origine, ainsi que son père et sa mère.

C'est pas cher chez toi.
Ici, c'est minimum 40€ du kilo. soit probablement 200 € pour la nôtre.
Pire que l'araignée, la langouste. Interdit aussi, mais tu en trouves sur tous les étals de marché en été pour 70€ le kilo.

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Il y a 4 heures, kees_baloo a dit :

..../....
Mes chasses manquent un peu de "prestige", surtout en ce moment.
 

Du coup j'essaie de m'appliquer un minimum pour donner envie de lire.

Après je m'éclate, on voit plein de choses nouvelles à chaque sortie, on apprend.
J'aime découvrir plein de nouveaux spots, et faire du repérage pour savoir où chercher..../....
 

Même commentaire que "Max". Particulièrement agréable à lire ces narrations. Continue de t'appliquer (même si je pense que cela vient sans forcer).

Quant à l'état d'esprit, c'est rafraîchissant de lire un chasseur davantage préoccuper à prendre du plaisir que des "poissons prestiges". 

Je cite à nouveau un certain viking breton un tantinet blondinet et à forte corpulence (Pas taper sur un tit vieux BDN) :

"""Le bar (oui,OK!  le loup !) c'est bon pour l'égo, le reste c'est bon pour les papilles""""

il y a une heure, kees_baloo a dit :

..../....On continue jusqu'au bout de la citadelle, sans trouver beaucoup plus de vie...../....
 

Est-ce la citadelle d'Ajaccio ? A l'été 1977, j' y avais chassé, plus précisément au pied de la tour située aux environs de 300/400 mètres de la dite citadelle.

J'y avait vu quelques poissons mais mon pauvre 75 avec ses gommes de sandows "Hollywood C.Gum" n'avait causé aucun dégâts. Par ailleurs du poisson mais aussi de la profondeur. 25 mètres, il me semble. Je n'avais pas osé chasser le long de la digue portuaire pensant que cela était interdit. 

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il y a 8 minutes, Grandpère a dit :

Même commentaire que "Max". Particulièrement agréable à lire ces narrations. Continue de t'appliquer (même si je pense que cela vient sans forcer).

Quant à l'état d'esprit, c'est rafraîchissant de lire un chasseur davantage préoccuper à prendre du plaisir que des "poissons prestiges". 

Je cite à nouveau un certain viking breton un tantinet blondinet et à forte corpulence (Pas taper sur un tit vieux BDN) :

"""Le bar (oui,OK!  le loup !) c'est bon pour l'égo, le reste c'est bon pour les papilles""""

Merci du compliment, cela vient effectivement sans forcer et chaque trempette est un plaisir. 😁
Ma femme me qualifie d'explorateur aquatique avec un harpon dans les mains.

Est-ce la citadelle d'Ajaccio ? A l'été 1977, j' y avais chassé, plus précisément au pied de la tour située aux environs de 300/400 mètres de la dite citadelle.

J'y avait vu quelques poissons mais mon pauvre 75 avec ses gommes de sandows "Hollywood C.Gum" n'avait causé aucun dégâts. Par ailleurs du poisson mais aussi de la profondeur. 25 mètres, il me semble. Je n'avais pas osé chasser le long de la digue portuaire pensant que cela était interdit. 

C'est bien celle-ci.
On a été jeter un oeil du côté de la balise avec mon autre binôme Ajaccien en Octobre.
Effectivement, un gros tombant avec pas beaucoup de vie dessus.
25 mètres, oui, en bas sur le sable. J'étais allé voir car il y avait un bimini déplié en bas. Mais pas de poisson.
J'ai cassé mes palmes en remontant de cette apnée, d'ailleurs.

Il y a un sec qui remonte sur 3m50 à l'ouest de la balise. ça reste à faire pour moi.
Surtout qu'il y avait un pêcheur petits métiers sur le sec en question hier. 🙊

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Il y a 11 heures, TONIDO a dit :

Ça ne marche pas comme ça. C’est interdit. 

D’ailleurs pour annoncer un prix aussi dérisoire je pense que tu ne connais pas le prix d’une assiete de mérou dans un restaurant. 
Comme il faut que la totalité De l’animal ait été payé et consommé pour le faire revivre (ainsi que ses parents) ça grimpe vite, entendu le poids moyen du poisson.

J’en plaisante, mais sur le fond c’est assez triste. 6 par jour à Marseille. J’en ai jamais vu de ma vie, hors minuscules (pas connaissance de maille?)

Interdit en Corse. j’en ai vu une dizaine en 3 sorties. Ça en dit long sur la manière dont sont prises les décisions

J'ai le souvenir du prix du sar dans un restau vers propriano. 8 ou 9 euros.... les 100 grammes. Bon après en Corse les méthodes de pêche restent assez artisanales c'est ce qui est bien... 

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Hier 25/04,

Mes deux binômes ne sont pas dispo, je contacte quelques membres du fofo pour trouver quelqu'un de prêt à faire un sortie.

Sebucciu me dit qu'il prévoyait justement de sortir avec un pote. RDV 8h.
Il a ramené un home-made bois invert, en 125 je crois, terminé la veille au soir pour le tester. De préférence sur une belle liche (comprendre Sériole).
J'ai ressorti le 75 comanche, pour l'instant le seul avec lequel je fais du poisson.
La mer est plate depuis 1 semaine, pas de houle de prévue non plus, le soleil brille, on est bien là.
On se met à l'eau à 8h30, la zone est encore vierge. Je peux topographiquement la séparer en 3 parties.

Partie 1 : Face à la mise à l'eau, un écueil crève la surface, la zone autour est faite d'une dalle avec quelques petites failles entre 0 et 3 mètres.
Quelques sars nagent tranquillement mais, à quelques exceptions près, ne sont pas bien gros.
On croise une araignée. Elle doit faire la moitié du poids de celle vue à pâques en Balagne. Ma main écartée ne parvient tout de même pas à couvrir toute sa carapace.
Je regarde mon binôme se déplacer, palmes sous la surface, de pierre en pierre... il sait apparemment ce qu'il fait, mieux que moi.
Je me fais quelques agachons, les sars tirables restent loin. Je tente un tir sans conviction sur un tout juste maillé qui m'a tourné autour pendant 30s+.
Je le rate et en suis presque soulagé.
Sans bouée, mon binôme a disparu. Au moins je saurai que je peux sortir avec lui quand j'ai envie de chasser seul.

Partie 2 : En quittant la première zone et en longeant la côte, on arrive sur une mosaïque de roches et de posidonies, parsemée de taches de sables ou de pierres roulées.
Un bon coin à rougets, que je me dis 😋

La profondeur d'évolution varie entre 6 et 15 mètres. Je commence à enchaîner quelques agachons sur des zones à sars, devant les trous des labres.
Les poissons font plus petits au fond que depuis la surface, je retiens pas mal de tirs sur des poissons que j'ai fait approcher en les pensant plus gros 🤔
Les sars peinent à dépasser les 20 cm, les labres 25 et les rougets 15, qui plus est, peu nombreux et fuyants.
Je soupçonne la zone d'être bien (sur)exploitée en CSM.

En me ventilant en surface, je repère un poulpe qui se fait embêter par des sars.
Une fois au fond "mais il est pas si petit, ce poulpe".
Le temps de ramener ma main à ma jambe et hop, un coup de dague dans la tête, je rate le point critique de quelques cm.
Je l'attrape tant qu'il est empalé sur le couteau et remonte en surface. J'ai maintenant mon harpon dans une main, le poulpe et le couteau dans l'autre... pas pratique.
Surtout qu'on est déjà en train de se faire un concours de "qui c'est qui serre le plus fort" avec ma main gauche.
J'essaie de raccrocher le harpon à la bouée, le couteau tombe au fond 🥴 Je songe à décharger le fusil pour achever mon poulpe avec la flèche, mais décide que ce sera trop de galère.
Je me ventile un peu tout en décrochant les bras du poulpe de mon avant-bras, et descend chercher ma dague.
En remontant, l'animal est déjà bien sonné. Les trajets aller-retour-aller entre -7 mètres et la surface ne lui ont pas réussi.
J'en profite pour bien labourer entre ses deux yeux. Il m'a l'air bien mort.
Comme je sais que ce sont des animaux intelligents, je l'accroche à la bouée en faisant traverser l'accroche-poisson dans le trou de la dague et traversant juste à côté du bec.
Et une bonne salade de poulpe à emporter. Bien que 4 bras sur 8 aient déjà été partiellement ou totalement bouffés de son vivant. Pas pesé mais probablement entre 1,2 et 1,5kg.

Je quitte la zone et trouve un coin propice pour quelques agachons sur sar.
Première descente, comme d'hab, les petits viennent, les moyens restent hors de portée du 75, et les gros ne sont pas là.
Je suis au fond depuis une vingtaine de secondes, quand je remarque une forme dans ma vision périphérique à gauche.
Un labre d'une trentaine de cm me regarde de face, impassible. Pas la peine de tourner le fusil, il est trop près. Presque à distance de toucher en tendant le bras.
Il reviendra à l'apnée suivante, mais un peu plus loin. Un tir hâtif le fera rester à bonne distance sur les agachons 3 et 4 sur la même pierre.
Le coin est mort, je bouge.

Je trouve 150 mètres plus loin un rouget correct qui fouisse avec un sar à tête noire et une girelle qui profitent du buffet dans le nuage de sable.
Il s'agira de faire attention de pas faire gicler le sar, ou tout est foutu.
Je descends, comme à mon habitude pour approcher les rougets, dans une matte de posidonies à proximité.
Le sar s'envole, le rouget décolle, AÏE !
Je me tasse dans l'herbier, je n'observe les poissons plus qu'à travers les interstices entre brins.
Le rouget tourne à 90° pour inspecter cette drôle de chose qui a eu une réaction de peur.
Il reste bien à l'abri hors de l'herbier, qu'il doit croire, en passant 50 cm devant la pointe de ma flèche de 6mm.
Cette dernière sera entrée derrière une ouïe pour ressortir par l'autre, poisson sur le fil en nylon.
Pour assurer ma prise, je vais l'attraper, il se débat farouchement. Je l'attrape, il glisse, fait 3 tours et essaie de se glisser sous mon aisselle (décidément, le deuxième poisson à se planquer là en un mois), je le récupère en attrapant sa tête.
Au moins il est déjà écaillé, il fera 20 à 22 cm mesurés avec grande précision sur ma main.

Après cette prise déboulera sur zone un chassou à la boulègue sur un SUP équipé d'un hors-bord 2,5cv.
Plutôt que de tourner au ralenti pour bien repérer, il passe et repasse à 3000 trs/min en longe-côte sur 800 mètres pendant plus d'1/2h.
Autant dire qu'après, le poisson n'était plus au RDV.
Je me demande là quelle logique répondent certains. 😕

Je retrouverai quand même mon binôme en bout de zone, agachonnant devant une tête de roche.
On discute vite fait, peste contre l'autre abruti avec son moteur.
Il me fait une démonstration de tir "à vide" de son harpon. Un peu mou, il raccourcira la drisse peu après.

Je me rends compte que la tête de roche abrite un gros merle bien épais, mon binôme repart en quête de gros prédateurs.
Je me place devant le trou, il rentre, je rentre, il est face à moi, j'aligne le gun, il fait demi-tour en même temps, je tente le tir en demi-aveugle dans la faille et le rate.
Le harpon est dans le trou, la flèche dehors de l'autre côté.
Je décroche le 90 maudit de la bouée, poisson disparu.
Je tire un peu sur la flèche pour essayer de sortir le harpon sans m'embêter, sans succès, quand je revois le merle me passer dessous par la faille.
90, tir à la volée, raté. Je mets le plomb de bouée devant pour essayer de le garder dans le trou.
Bon, remets la flèche dans le trou, retournes de l'autre côté, sors le harpon, refais une apnée pour sortir la flèche, recharge... Plus de poisson.
Je récupère le 90, le remet sur la bouée. Récupère le plomb... eh merde il est tombé entre 2 blocs dans la faille et s'est bloqué.
Trop profonde pour y passer le bras, trop étroite pour y passer plus que le bras, un bloc m’empêche d'y accéder par l’intérieur...
Je finis par décider de tirer comme un bourrin et que sera, sera. L'ensemble remonte comme par magie.
C'est pas tant la valeur sentimentale ou vénale de l'objet, ça m'aurait emm*rdé de laisser 750g de plomb au fond de la mer alors que je m'évertue à ramasser tous les bas de ligne abandonnés que je croise.
Toute cette histoire m'aura bien occupé pendant 1/2h. Cette tête de roche donne sur la partie 3.

Partie 3 : Des têtes de roches remontent en crête sur 0,5 à 4 mètres au-dessus d'un fond de sable à 20 mètres et posidonies à 15 un peu plus proche.
Les castagnoles sont légion, quelques sars de taille moyenne sur les têtes.

C'est un bon coin à prédateurs selon toutes apparences, mais il y a déjà eu beaucoup de passage : Le gus avec son moteur, mon binôme probablement et un type qui longeait la côte dans l'autre sens croisé 10 min avant.
J'en profite pour explorer un peu. Dessus, devant, pas beaucoup derrière la crête.
Je verrai un peu de poisson mais toujours fuyant. Un beau merle vu depuis la tête ne viendra pas à l'agachon dans les posidonies. Les sars sont ici aussi petits.
Je rentre doucement en voyant moins de poisson, en plus je fatigue un peu. Je croise 1 nageur qui m'a pris pour son binôme qui lui avait mis 200 mètres dans la vue et un deuxième chassou avec un moteur, type seascooter thermique de surface. A croire qu'ils se sont donné le mot.

Sur les derniers 200 m au retour, je tente un peu d'indienne au trait de côte, croise 2 cannes en rockfishing.
Les sars sont présents mais encore une fois pas gros. Je bloque 2-3 fois ma bouée en tournant un coin.
Fin de session.

Finalement, la zone est sympa à explorer, mais clairement surchassée et bien pêchée. Mais bon, hein, on a pu se mettre à l'eau dans les 10km.😊
A refaire en plein hiver, quand il y a moins de monde sur l'eau.
Une fois aux voitures, un monsieur viendra nous demander comment était la pêche, nous donne gracieusement (ou par ego pour nous montrer qu'il s'y connaît même s'il était en train de faire bronzette sur la plage et pas en train de chasser ?) quelques emplacements de pierres qui abritent de la vie, on reste un petit 1/4h à discuter.
Il est 13h30, il me reste 20min de route, madame ne va pas être contente 🙄

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Il y a 14 heures, Grandpère a dit :

Toujours sympa à lire. Sinon : 

Tu comptais  chasser à l'indienne  ?  

Pour l'instant, je n'ai que ce 75 et mon "90 maudit" avec lequel je rate 9 fois sur 10 à moins de 2 mètres.
J'ai un comanche rail 110 en commande qui arrivera quand il arrivera. Avec 2 moulinets, un pour le 110, l'autre pour le 75.
Chronopost/DPD pour la Corse, il y en a souvent pour 2-3 semaines malgré qu'ils annoncent 3 à 5 jours, et il a été expédié hier soir de Gérone.

 

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il y a 5 minutes, Le calamar volant a dit :

Punaise, on va se cotiser pour t'acheter un fusil correct! tous ces ratés et cette envie qui reste intacte (comme les poissons visés) c'est beau.

C'est commandé, à voir s'il me convient 😇

Après, comme j'ai déjà dit avant. Même si je me mets à l'eau sans harpon, je suis content. Exploration sous-marine en ramenant un repas est ma philosophie.
Puis ça fait ça de moins en pression sur la ressource.

Je vais quand même peut-être me tenter quelques tirs sur bouteille d'eau, pour me régler.

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  • 3 semaines après...

Réveil du post après un peu de temps.

Je me suis économisé le CR d'il y a 2 semaines. Houle prévue, on a choisi un spot en pensant être à l'abri, on n'était pas à l'abri. Mon binôme s'est découragé (il a vu que Marseille et la Corse, jamais eu de visi de moins de 10m), a eu le mal de mer au bout de 30 min, on a quand même insisté un peu. Temps total dans l'eau 1h dans une visi à 5 mètres (merdique pour la Corse), pas vraiment vu d'écailles en dehors des castagnoles et quelques petits sars à tête noire. J'ai chopé le mal de mer sur le trajet retour. Brocouille et un seul tir à côté.

J'ai reçu mon Cressi comanche rail en 110. Pété le pontet de la tête en installant le moulinet 😑. Transformé tout ça en tête ouverte à l'aide d'un clou en attendant de commander une tête. D'ailleurs, si quelqu'un a une tête de comanche rail/Kiowa fermée sous la main 😇 c'est assez difficile à trouve. Ou alors 18€+FDP 😶 cher pour ce que c'est, mais on va y finir.

Bref, Samedi, je sais que mes binômes ne sont pas dans le coin, la météo est pourrie... Je vérifie quand même la météo... Il y a peut-être moyen de se faire un créneau, j'en parle à madame... Elle va aller ballader notre fille en bord de mer pendant que je fait un "départ plage".

Bref, attendant que tout ce petit monde se prépare, la mise à l'eau se fera vers 10h-10h15.

Objectif au départ : scruter un peu le sable et éventuellement aller voir si je trouve cet herbier de posidonies repéré sur les cartes, qui se trouve derrière des mouillages organisés, au milieu du sable et de la vase, entre 10 et 15 mètres.
Objectif principal, tester le 110.

La mer a été agitée ces derniers temps, il y a encore 30-40 cm de houle dans cette zone normalement abritée => c'est chargé en surface.
Les deux premiers mètres prennent 50% de la visi. Le sédiment soulevé près du fond s'occupe de troubler le reste.
La colonne d'eau est plutôt claire, on y voit à 10 mètres en horizontal entre deux eaux. Un "sandwich" de visibilité, donc.

Pour prospecter le sable, c'est mort. Même s'il y a quelque chose, impossible de distinguer la forme discrète d'un poisson plat ou le dos d'une vive dans ces conditions. Je suis déjà à 200m de la plage et il y a 6 à 8 mètres de fond (seulement).
Je me pose quand même 2-3 fois au fond pour essayer de voir un rason, un mulet ou même une dorade et ne pas ressortir sans avoir rien vu... Macache, pas une écaille.

Je m'éloigne encore tout en me dirigeant vers la zone où je pense trouver mon herbier. Quelques oblades me passent dessous mais je les distingue mal de la surface, elles sont seulement trahies par la tache sur leur queue et leur nage énergique et rectiligne. Je n'en verrai pas autrement que depuis la surface.

J'arrive progressivement sur un herbier à cymodocées. C'est un herbier plutôt clairsemé, sa seule particularité est la petite marche en bordure qui me sert de point d'accroche pour scruter les parages. Cet habitat n'abrite que des bébés. Gobies, sars. Je vois quelques grosses girelles qui sont probablement là pour se nourrir de cette progéniture. Leur présence me fait penser que l'habitat leur servant d'abri ne doit pas se trouver loin. Probablement l'herbier de posidonies que je cherche.

Quelques minutes après, le fond toujours sur 8-10 mètres, je vois au cours de ma nage la couleur de fond changer, c'est noir.
Herbier ou simplement des herbes mortes ? Je descends voir et BINGO.
Bien ventilé, je descends agachonner au milieu de l'herbier.
Immédiatement entouré par les castagnoles qui viennent TRES PRES, je distingue derrière le banc noir des sparaillons en nombre, 3 petits marbrés qui font 2 virages pour bien m'analyser, 2 grosses saupes au fond à droite qui décideront de ne pas satisfaire leur curiosité outre mesure.
Allez, ça va faire une minute, je songe à remonter faute de cibles valables. Un dernier coup d'oeil pour voir un sar à tête noire arriver sur la droite.
Je prolonge un peu l'apnée, il approche vite. Il fait son virage alors que le harpon est déjà tourné vers lui. Habitué aux ratés, j'applique le tir...
Il est sur le fil, tapé juste sous la colonne, derrière l'ouïe, la flèche est ressortie par la joue 🤩 Premier agachon sur l'herbier, premier tir, validé. 1"22' sur 9,4m

J'enchaîne quelques agachons en avançant au-dessus de l'herbier, utilisant les quelques singularités de l'herbier comme points de repère.
Une tache de sable, une tôle, un bout de tuyau ou encore une croix en IPN. On est proches d'une zone de mouillages, ça ne manque pas de gros objets artificiels.

Posé sur la pente d'une tache de sable, je trouve à ma droite un petit sar qui m'observe entre deux herbes. Je ramène le harpon, le tourne vers lui. Ma position ne me permet pas de me mettre dans le bon axe. Je tente un tir, vois le poisson partir dans le sens de la flèche. Je remonte le fil pour aller le chercher et ne le trouve pas de suite. Tant pis, il est temps de remonter. En saisissant la flèche, je retrouve le poisson planqué dans l'herbier, fil traversant le ventre. Je le saisis et le remonte. C'est déjà mieux que 90% de mes pêches passées.

Je me dirige un peu vers le large, descendant sur 12 à 14 mètres. Mais le poisson s'y fait plus rare. Je remarque aussi la présence d'algues brunes que je n'ai pas su identifier entre les mattes. Je remonte vers la zone plus propice.

Un troisième sar s'ajoutera à mon accroche poisson sur un agachon similaire aux précédents. Il est 11h30 et on va bientôt devoir rentrer pour que la petite puisse manger, je prends le chemin du retour.

Je rentre évidemment en gardant l'oeil ouvert. Je recroise les oblades et décide de descendre près d'un mouillage pour essayer de les faire revenir (sans les tirer).
Je suis sur 7 mètres, les oblades ne reviendront pas, mais je distingue depuis le fond une matte à une quinzaine de mètres. Je l'aurait complètement loupée sans cette descente.

Retour en surface, je me place à la diagonale de ce petit herbier. Descente, je rampe au fond pour aller me placer juste sur l'herbier sans trop empiéter dessus, pour voir si quelque chose viendra à moi. Pas grand-chose en face, mais quelques rougets se nourissent à ma droite.
Un gros fouille le sable en s'efforçant de maintenir ses congénères à distance. Trop confiant, je fais l'abruti. Plutôt que d'assurer le tir en me rapprochant, je tente le tir dans la tête sur son profil à 4 mètres. Evidemment, ma flèche effleure son barbillon et se plante dans le sable devant lui. Il part presque tranquillement en secouant la tête comme un chien qui aurait reniflé du poivre.

Je refais une apnée au même endroit en espérant le revoir. Il ne sera plus sur place mais le bancs de petits est resté sur place. J'en prélève un d'une vingtaine de cm. Il est plutôt maigre en plus.
Après ça, je refais 2 apnées en indienne alentours mais ne retrouverait pas le poisson convoité.

Retour, sortie de l'eau, je me change vite vite et on rentre pour retourner à la vie familiale.

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PS : Après retour à la maison, j'ai branché la montre à l'ordi.

L'eau était à 18 en surface et jusqu'à 10m
On perdait 1°C entre 10 et 12.
Je pense que le poisson est resté au-dessus de cette petite thermocline, d'où probablement sa présence juste au-dessus et son absence juste en-dessous.

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bien ! 

je suppose que tu as utilisé le fusil d'origine, et ça tire dans le poisson,sauf si trop loin.

il faut pas grand chose pour faire tortiller une flèche , tu n'as plus qu'a faire quelques tirs sur "cible" (dans le sable quand tu changes de configuration) pour comprendre si c'est bon ou pas .

 c'est ce que je fais au moindre doute.

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il y a 27 minutes, marc o a dit :

bien ! 

je suppose que tu as utilisé le fusil d'origine, et ça tire dans le poisson,sauf si trop loin.

il faut pas grand chose pour faire tortiller une flèche , tu n'as plus qu'a faire quelques tirs sur "cible" (dans le sable quand tu changes de configuration) pour comprendre si c'est bon ou pas .

 c'est ce que je fais au moindre doute.

Oui, config d'origine.
Je me suis rendu compte que ma distance estimée pour un tir "confortable" est très courte par rapport à ce que peut faire ce harpon en config d'origine. Je vais devoir augmenter ma distance de tir et ma maille 😁 parce que les sars étaient juste maillés.

Je voulais évidemment tester avant de penser à modifier quoi que ce soit. Et je vais le garder comme ça, et reprendre des sandows de 16 de même longueur quand ceux-ci seront rincés.
J'ai juste peur de plier la flèche. C'est une 6mmx1m50 et ça m'a l'air rare dans le commerce. Mais l'équilibre du flingue est quasi-parfait. Il flotte très légèrement en tête mais je ne le ressent pas quand je le tiens par la crosse en position de tir.
Je m'en suis rendu compte en le posant au fond pendant mon premier agachon comme j'avais l'habitude de faire avec le 90 et le 75 qui, eux, coulent un tout petit peu en tête

Après, avec le 90, je rate même en mono 16mm malgré que la flèche soit plus courte et un peu plus épaisse que sur le 110

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Hier, avec mon binôme "historique".
J'avais oublié à quel point il est bien organisé.

Je lui dit que je veux sortir tôt pour rentrer tôt et pas pourrir la journée en traînant à l'eau. Madame veut faire une rando l'après-midi et sera intransigeante sur ce point.
Il me répond "j'essaierai de me lever"
Je concède un peu sur l'heure et prévois une sortie juste à côté de chez lui : un ilôt à 200m du bord avec un plateau autour et un tombant à 100m au sud.
J'irais le récupérer à son appart'.
RDV 7h30, objectif mise à l'eau à 8h MAX et sortie de l'eau à 11h-11h30.

Je reçois un SMS à 6h45 "t'es cho pour la pêche ?". Il s'est levé, je suis content => "le temps de remplir une bouteille d'eau savonneuse et j'arrive".
J'arrive chez lui à 7h20. Il m'ouvre en caleçon T-shirt, tête dans le c*l.
"Tu veux un café ? _Non, je veux aller dans l'eau faire le coup du matin."
Il s'en prends un, me parle de ses amours transis. Puis un deuxième. Je fulmine déjà.
Le temps de regrouper toutes ses affaires (t'aurais pas pu le faire hier ?), on repart de chez lui à 8h20.

8h25, on gare la voiture sur spot (quand je dis à côté de chez lui...). J'envoie un message à madame pour lui dire qu'on va à l'eau.
8h45, je suis prêt et commence à tourner pour trouver un peu de vie alentours. Il y a 4 jeunes qui semblent être déjà en fin de pêche.
Je trouve un filet de 50m de long qui part du bord en perpendiculaire à la côte.
Je préviens le collègue qui est en train de démêler les noeuds de sa planche (2 accroches poisson sur le même anneau que le fil de tractage, évidemment)

9h10. Monsieur démarre, je reviens le voir. "On a 250 mètres de liaison, on y va direct".
Je nage 150 mètres, lui mets 100 mètres dans la vue. Il est en train de pêcher la zone du bord 😬
Du coup je fais quelques descentes en attendant, je trouve une thermocline sur 7m environ. Il me rejoint 1/4h plus tard.

"Je crois que j'ai perdu ma montre quelque part entre la mise à l'eau et là où je pêchais".
Allez, une montre ça coûte cher, je lui propose de revenir sur nos pas pour chercher.
Je cherche le fond à l'endroit où je pense qu'il était. Pendant ce temps, il pêche sur la zone où je l'attendais. Je gueule :
"C'est pas là que t'étais !?
_ Oui, j'étais de l'autre côté
_ Ben c'est peut-être là qu'il faut chercher !"
On ratisse jusqu'au bord, arrivés près de la mise à l'eau, je lui demande s'il est bien sûr d'avoir mis sa montre avant de partir.
5 min de recherches plus tard, montre retrouvée dans le sac 😤
J'en aurai profité pour faire un merle de 700g un peu trop curieux à 30 mètres du bord dans 4 mètres d'eau.
Je lui dis, il a apparemment hasardeusement croisé un sar en cherchant sa montre.

Cette fois on y va, je trace jusqu'à la zone sans regarder ni le fond ni en arrière.
J'arrive sur zone à 10h (moi qui voulait y être à 8h30 maximum). la vie est bien présente : sars à gogo, de grands bancs de saupes, je crois même distinguer une fois des barras en limite de visi.
Je fais quelques apnées mais je suis déjà bien énervé, ça fuse dans ma tête. Je n'arrive à me concentrer ni sur mes apnées, ni sur le poisson qui fuit à mon arrivée.

Je fais le tour de l'ilôt à l'indienne, tente deux tirs à la volée qui seront à côté.
Mon binôme arrive dans cette période.
Je passe côté large pour aller trouver le tombant. Je trouve bien avant la thermo sur 8m. Pas la peine d'insister à aller plus profond aujourd'hui.
Restant sur le plateau, j'arrive à faire à l'indienne un sar vraiment imprudent sur une tête.
Je fais mon canard à une quinzaine de mètres avant, je remonte doucement sur lui qui continue de se nourrir comme si je n'étais pas là. J'aligne doucement et ma flèche entrera par une ouïe pour sortir par la joue.

Calmé, je reviens vers mon collègue pour prendre des nouvelles.
Il est sur une zone déserte, mais il a déjà 3 sars et 2 crénilabres paon sur l'accroche-poisson.
On chasse un peu ensemble. il n'arrête pas de passer un coup à ma droite, un coup à gauche. Ne manquant pas de se prendre mon fil de bouée à chaque fois. Dont une avec ma bouée ancrée au fond.
On se sépare à nouveau, je tente quelques agachons sans succès. Les sars sont craintifs. Mon langage corporel n'est probablement pas optimal non plus.µ
Le courant se lève, j'ai en mémoire les horaires de marée qui m'indiquent qu'on est à la descendante avec une étale haute aux alentours de 8h45. L'eau commence d'ailleurs à se troubler, la visi initialement à 15m est plutôt de 7 à 8 mètres maintenant.

Je regarde la montre, 11h !
En remontant, mon collègue m'appelle. Il vient de prendre une superbe daurade à trou.
Je lui propose de rentrer sur cette action, en rejoignant puis longeant le bord.

189121084_476075010121888_1256931512032235411_n.thumb.jpg.32a8c29ffd6b2eaf6a44775e11c87b5b.jpg

(Il était tellement fier, on a pris la photo avant de la mutiler de la caudale)

Sur le retour, je fais de l'indienne dans moins d'1m. Je croiserai pas mal de sars, j'en prendrai un de 25cm.
J'ai quand même tenté un tir à la volée sur un ENORME spécimen de museau pointu qui m'est passé en limite de visi. 2kg+ à coup sûr. mais raté.

midi, j'arrive au point de départ.
Madame est là, je lui avait dit qu'on sortirai à 11h, donc elle poireaute déjà depuis 1h au bord avec la petite.
Je la rassures, lui dit que le collègue arrive aussi et qu'on en aurait pour pas longtemps.

Il sort vers 12h30, je lui dis que je suis pressé.
Le temps de nettoyer ses poissons, parler, beaucoup, et de se changer, on repart à 13h15.
Et encore, je l'ai pressé, il est parti avec le pantalon de combi.

Je rentre à la maison à 14h, c'est mort pour la rando, madame fait la gueule.
Poissons au congélateur, je fais acte de présence pour le reste de la journée.

Bref, la prochaine sortie avec ce binôme, c'est un coup du soir... et il prendra sa voiture pour que je puisse me barrer quand je veux.
Lui aura fait une excellente pêche, moi un comme d'hab malgré une vie très présente.
Mais j'avoue ne pas du tout avoir eu la tête à la pêche.
Je reste un peu déçu de n'avoir finalement pris que peu de plaisir à cette sortie car stressé et énervé dès le début et tout du long.

 

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Il y a 7 heures, kees_baloo a dit :

Hier, avec mon binôme "historique".

....

 

Parfois il faut savoir reconnaître que l'histoire est finie et tourner la page !

😜

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cette "mauvaise" expérience , tu dois en tirer profit : un loisir, c'est pour se détendre, pas pour se prendre la tete.

cherche la zénitude, c'est bon pour l'apnée, la chasse et le cerveau !

cr sympa néanmoins , on a tous vécu des contrariétés de ce style .

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il y a 7 minutes, Edouard a dit :

Parfois il faut savoir reconnaître que l'histoire est finie et tourner la page !

😜

Je crois aussi, ou alors à la journée.
ça reste un bon ami, mais j'avoue qu'en tant que binôme... Disons que j'ai appris des choses ces dernières années pour optimiser mes sorties et que ces choses-là lui sont totalement passées à côté, même s'il s'est bien amélioré sur la partie où on prend du poisson.

A l'avenir, si je lui propose une sortie, ce ne sera pas un truc sur un créneau serré. Plutôt du "on se pose tranquille sur la plage et on va faire un tour du côté des rochers" en été. Puis je lui ai quand même promis de lui montrer des vives.

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Il y a 14 heures, marc o a dit :

cette "mauvaise" expérience , tu dois en tirer profit : un loisir, c'est pour se détendre, pas pour se prendre la tete.

cherche la zénitude, c'est bon pour l'apnée, la chasse et le cerveau !

cr sympa néanmoins , on a tous vécu des contrariétés de ce style .

+1

Soit tu sais que ton copain est sympa mais bordelique et ce sera toujours ainsi, on ne les refait pas les trainards.

Soit tu prends la journée, ce que j'ai toujours fait avec mes femmes /compagnes: je sais quand je pars, pas quand je rentre, point barre, pas de discussion.

Mon meilleur ami et équipier ici à Mada, je lui ai fait le coup une fois: rdv au bateau à 7h, pas là à 7h1/4(le temps que je m'équipe), je suis parti. Il est toujours à l'heure maintenant 704344826_1(12).gif.cd387a49d6f92e48bafd936e658f59cb.gif

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il m'a bien fait rire ton CR... c'est jamais bon d'être trop plombé en apnée, donc gare aux boulets 😄

ça me fait penser à mon meilleur pote, quand on était ado, et qu'on faisait une sortie pêche en rivière (à vélo), je devais insister comme un dingue pour charger tout le matos la veille, et régler le timing pour n'avoir qu'à se lever/manger/pédaler... et bien non il fallait toujours qu'il mette les cannes dans la charette à 5h du mat, qu'il prenne son café, sa pause caca.... mais bon c'est toujours mon meilleur pote!

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Il y a 3 heures, dom85 a dit :

 

Mon meilleur ami et équipier ici à Mada, je lui ai fait le coup une fois: rdv au bateau à 7h, pas là à 7h1/4(le temps que je m'équipe), je suis parti. Il est toujours à l'heure maintenant 704344826_1(12).gif.cd387a49d6f92e48bafd936e658f59cb.gif

tout pareil, j'ai fais la même chose à un collègue

rdv au bateau à 6h

6h15 il n'est pas là, je suis parti

enfin pas vraiment c'était son bateau  😆

du coup je l'ai attendu

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il y a 5 minutes, Julien13 a dit :

Merci pour moi 😅 

t'étais pas supposé lire ça 😄

par contre évite de prendre au sérieux la méthode Dom les jours où j'ai 10mn de retard!

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Il y a 3 heures, Judu35 a dit :

t'étais pas supposé lire ça 😄

par contre évite de prendre au sérieux la méthode Dom les jours où j'ai 10mn de retard!

Je pense qu'à la palme y'a des chances que tu me rattrapes 🤣  

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Citation

Parfois il faut savoir reconnaître que l'histoire est finie et tourner la page !

rdv au bateau à 6h

6h15 il n'est pas là, je suis parti

 

Je vois que je ne suis pas le seul ......L heure c est l heure surtout en peche ......

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Boh alez, celui-là j'ai hésité à le faire car pas sorti longtemps.
Madame m'autorise à sortir jusqu'à 10h30 dimanche matin, jour de fête des mères. La première de notre fille.

J'appelle mon binôme (celui qui sait se lever tôt), rdv à 6h30 sur un coin connu des locaux (comprendre fréquenté) mais qui a l'avantage d'être à moins de 15 min de route de nos domiciles respectifs (13-15 pour moi, 5 pour lui). On est dans le fond de la baie d'Ajaccio, face au port de commerce.
Je lui montre la tête du harpon que je viens de changer pour remettre le modèle d'origine. (voir précédents CR pour la modification forcée en tête ouverte)
On se change vite, échange de 2 blagues en rapport avec une statue et on va se mettre à l'eau.

Il se change assis sur un bloc de béton, probablement une ancienne mise à l'eau, et moi posé dans le sable 5 mètres à côté.
La mer est d'huile, il s'agira d'être discrets.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je n'ai pas fini de mettre mon masque qu'il est déjà en train de palmer comme un dingue en surface à 5 mètres du bord, se tourne, se tortille.
Après un instant de "ilékon ou quoi ?", je comprends à peu près ce qu'il se passe et immerge le masque pour analyser la situation.
Une grosse planche à pain est en train de se débattre sur un fil lui traversant le flanc, le chasseur en train d'essayer de la ramener rapidement à lui.
Elle est prise dans les viscères, sur un poisson fragile de base, c'est pas bon.
Je palme pour couper la route au couple lié par un fil de nylon, le poisson se jette entre mes bras pour échapper à son bourreau.

Je l'attrape à deux mains au corps, juste assez longtemps pour que mon collègue mette les mains sur sa tête.
Vite ! Je récupère le couteau sur mon mollet. 20s plus tard, l'animal aura pris un coup de dague dans le crâne puis complété par un dans chaque ouïe, pour faire bonne mesure.
Le poisson est saigné dans la foulée.

De son point de vue, il a mis ses palmes, son masque, a jeté un coup d’œil sous l'eau avant de charger l'arbalète. Une sole se trouvait à un mètre cinquante de ses pieds, même pas ensablée. Chargement au premier cran vite fait, il se tourne et tire dès que le harpon est approximativement dans la bonne direction, de peur que la belle ne s'enfuie.
Prise dans le flanc/ventre, la suite est expliquée plus haut.

Un gros coup de bol à la mise à l'eau, après même pas 30s de chasse. La belle accusera 45-50cm (pas mesurée) pour 1kg100 au peson une fois rentré à la maison.
Après coup, on pense qu'il l'a dérangée en se changeant. Ce qui l'aurait obligée à bouger un peu et s'exposer par la même occasion

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Au moins la pêche est faite 😂

On part du bord en longeant un peu la côte. De très près pour moi, là où je peux m'aider de mes bras pour avancer en surface. D'un peu plus loin pour lui.
J'arrive à acculer une petite seiche au rivage, la mettant même à sec en la poussant avec ma flèche.
Son corps fait à peine la taille de ma paume, elle n'est pas blessée, je la laisse grandir.

On avance un peu vers le large, en suivant une crête rocheuse.
un banc de mulets dorés,dans les 500 à 800g, viendra nous voir chacun une fois. Ils sont venus me voir de très près en surface alors que je me ventilais, une main me tenant au rocher.
Ils ont giclé au premier mouvement de harpon 🙄 et je ne les ai plus revus.

Après ça, le bal des ferries a commencé (8h?) provoquant un grand vacarme incessant dans l'eau.
Ce qui m'étonnait le plus, c'est qu'un simple bruit de fond en surface devenait un vacarme assourdissant une fois au fond.

Je rate 2 rougets fuyants. Les gros sars resteront bien à distance, et je ne me suis pas abaissé cette fois à tirer les tout juste maillés.
Je croise aussi une petite dorade nerveuse. Pas d'intention de la capturer, mais je ne crois pas qu'une intention autre aurait changé le résultat.

On commence doucement à revenir. Mon binôme tire un poulpe à trou, dans les 1kg.
Je trouve une girelle morte sur le fond. Il l'avait tirée pour agrémenter la soupe, mais perdue car le tir a traversé les ouïes. Je lui ai rendue.

De mon côté j'explore les quelques trous de la zone au 75, mais sans succès.
Je trouverai un gros labre entre les posidonies, un tir précipité me fera tirer au-dessus. Ou dessous, je ne sais pas trop... Bref, il faut que je m'applique plus sur le tir.

On ressort de l'eau à 9h, plutôt satisfaits de cette trempette.
On devra décharger 50m avant la plage, les baigneurs séniors commençant à se mettre à l'eau.
Dommage, car 3 rougets dont un très correct en taille dansent sur le sable devant notre poste de mise à l'eau. J'observerai leur bal 2 minutes avant de ressortir la tête de la mer. Je me console en me disant qu'il vaut mieux rentrer bredouille qu'avec un malheureux rouget.
Brocouille mais pas malheureux, en ce qui me concerne. J'ai pu faire trempette et ça me suffirait presque.
Mon binôme a chantonné pendant toute la séance de déshabillage, c'est sa plus grosse sole à ce jour. Je dois dire, c'est aussi la plus grosse que j'aie vu "en vrai".
 

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Il y a 22 heures, kees_baloo a dit :

Il se change assis sur un bloc de béton, probablement une ancienne mise à l'eau, 

T'aurais pu dire "il se change, assis sur une bitte en béton " 😁

De son point de vue, il a mis ses palmes, son masque, a jeté un coup d’œil sous l'eau avant de charger l'arbalète. Une sole se trouvait à un mètre cinquante de ses pieds, même pas ensablée. Chargement au premier cran vite fait, il se tourne et tire dès que le harpon est approximativement dans la bonne direction, de peur que la belle ne s'enfuie.
Prise dans le flanc/ventre, la suite est expliquée plus haut.

Pas la peine de tirer les poissons plats, tu les embroches sans appuyer sur la détente, ça évite ce genre de problème. 

 

Ce qui m'étonnait le plus, c'est qu'un simple bruit de fond en surface devenait un vacarme assourdissant une fois au fond.

Celle-ci est pas mal si elle est volontaire... 

 

 

 

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il y a 16 minutes, Ch'ti max a dit :

 

T'aurais pu dire "il se change, assis sur une bitte en béton " 😁
Ce serait mentir, mais j'y penserais. Puis déjà fait par Renaud

"Pas la peine de tirer les poissons plats, tu les embroches sans appuyer sur la détente, ça évite ce genre de problème. "
Jusqu'à maintenant, les poissons plats que j'ai pris ont été fait à la main en PMT en pleine journée. Une première pour moi au harpon.

Celle-ci est pas mal si elle est volontaire... 
Ehmmmm.... Oui oui, totalement volontaire 🙄😅

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  • 4 mois après...

Allez, je m'y recolle pour raconter hier, en plus ça fait un moment que je n'ai pas édité un petit CR.
On a quand même fait quelques chasses cet été, mais pas de prises exceptionnelles. Du sar, du rouget, de la soupe pour le binôme... rien qui ne dépassait les 500g si on exclut le sar borgne d'1kg que j'ai cueilli à trou. Ah oui, et un poulpe il y a 3 semaines.

Bref, hier 24/10, mon binôme doit déplacer son bateau du mouillage d'été vers le mouillage d'hiver (à 100m de son appartement).
RDV à 14h30, objectif de retour > juste à temps pour qu'il rentre au port avec de la lumière.
Je passe le chercher chez lui, café, charger, départ, essence dans le bidon de 10L, récupérer le bateau, se changer, mise à l'eau à 15h30.

On est sur un spot déjà repéré en Juin car concentrant les sars et les dentis. On n'y était pas retournés depuis.
Je vais direct sur la zone où je les ai vus la dernière fois, mais trouve un désert.
Après une quinzaine de minutes de prospection, agachons plus ou moins profonds dans les pierres, la posidonie... Je me résigne.
Petite observation du courant, il m'éloigne de la crête rocheuse. Le courant est donc bien perpendiculaire au relief. Je décide d'aller tenter ma chance de l'autre côté.

En traversant la zone de roches, je m'arrête pour regarder quelques sars depuis la surface... trop petits.
Il y en a un qui attire mon œil et va se caler dans un petit trou.
J'attends un peu, hésites, puis j'ancre la bouée pour descendre voir.
Il est calé dans un trou traversant de section triangulaire, je vois le jour de l'autre côté, mais grandement caché par le poisson.
La configuration ne permet pas de tirer par ce côté, je pose le 110 devant l'entrée pour empêcher le poisson de sortir par là et remonte chercher mon 75 sur la bouée.
Petite ventilation, je descends, retrouve l'autre entrée. Le poisson est toujours là, et bien nerveux.
J'aligne. Le trou est si petit de ce côté que la tête fermée du harpon obstrue presque toute visibilité, seule la flèche peut passer dans le trou. Tir.
Je remonte, ne sachant pas si le poisson est touché. La flèche, ressortie de l'autre côté du trou et visible de la surface, gigote. Le poisson est traversé.
Je redescend pour voir comment sortir ce merdier maintenant. Mon harpon est d'un côté du trou avec le fil emmêlé autour de la tête, la flèche a traversé un trou où mon bras ne passe pas. Je vois alors passer un beau merle, je me dis que je ferais mieux de terminer un poisson avant d'aller en traquer un autre.
Je commence donc par aller voir le sar.
Ce dernier est pris dans le bide, je ne sais comment car je ne voyais que son dos. Il est passé du côté par lequel j'ai tiré et est sur le fil.
Voyant sa situation, je passe ma main et le plaque contre la roche pour l'attraper. Un coup de dague et la perte du poisson blessé n'est plus un souci.
Descente suivante, je démêle la tête du harpon, desserre entièrement le frein pour le ramener en surface et ne plus l'avoir dans les pattes.
Mon binôme passe vérifier que tout va bien, ça fait un moment que je suis sur cette pierre.
Je lui parle du merle et lui montre le trou où je crois l'avoir vu s'engouffrer, il ne le verra pas. Qu'importe, il a déjà un labre vert (une lasagne) de près d'1kg500 à l'accroche poisson.
Il me faudra deux descentes pour récupérer la flèche avec le poisson. Je profite du retour à la bouée pour le vider, tâche déjà à moitié entamée dans le combat.

On se dirige maintenant ensemble vers le large, enfin.. l'autre côté de la crête rocheuse.
Mon binôme tourne autour d'une pierre sous laquelle j'aurais bien agachonné, je me décale un peu et vais me poser tout en bas entre cette dernière et celle d'à côté.
En bas, un banc de sars calibre 500/800g tourne. Je repère un petit limon du kilo et 2 dentis dans le calibre 1 à 2 kg dans le tas. Tout ce beau monde restera à 10-15 mètres mais manifestant une curiosité évidente.
Du coup, je refais une descente au même endroit, puis une autre. La montre affiche 14m. Avec mes apnées de 1" à 1"15, je dois passer 30s max au fond à chaque fois.
Après 4 ou 5 descentes, les petits sars commencent à approcher. Les petits dentis sont toujours présents mais ne s'approchent pas plus, le limon s'est barré.
Je me dis que j'en fais encore 2-3 avant de changer de zone.
Descente suivante, je suis à peine posé au fond que la mange s'écarte de moi en fonçant au fond. Je comprends le terme de faire "éclater la mange".
Premier réflexe : "Ben pourtant, je croyais avoir été discret" => Gaston Lagaffe.
Même pas le temps de finir cette pensée qu'un gros denti déboule à pleine vitesse et chope une mendole à peine plus grosse que sa gueule.
Il l'embarque au fond, juste derrière une pierre à une dizaine de mètres devant moi. Je réalise à ce moment que ce gros benêt, aveuglé par la chasse, ne m'a pas vu.
Je rampe au-dessus des posidonies, le denti fait un boucan d'enfer à se nourrir derrière sa pierre.
Le banc de sars et l'un des petits dentis (2kg) luis tournent autour, sûrement pour choper des restes. Je ne les regarde pas, de peur de les effrayer et d'alerter le gros.
J'arrive au niveau de la pierre, je vois la queue du poisson dépasser. Je passe la tête et il fait un 360° pour m'identifier.
Il est à 2m50, 3m maximum. Je tire !
Je réalise en voyant ma flèche passer 10 cm en-dessous qu'une 1/2s de plus de prise pour viser n'aurait pas été un luxe.
Le poisson repart en mode Ariane V et je retourne en surface.

Premier réflexe en sortant la tête de l'eau, j'exulte !!! Je n'avais jamais approché un tel poisson de si près.
Je pense qu'il devait faire dans les 60cm, aucune idée du poids que ça représente.
Déçu d'avoir manqué ce qui était pour moi le poisson de la décennie, certes, mais tellement heureux de l'avoir enfin rencontré...
Je sais maintenant que j'en suis capable.
Je suis tout de même content de ne pas l'avoir blessé pour rien sur un potentiel "tir bidoche" avec mes bêtises.

Je retourne voir le binôme, on va aller faire une second spot. Un écueil qui n'abrite finalement que peu de vie sur lequel nous serons tous deux brocouille.
J'ai tenté de retrouver un peu de vie, une configuration adéquate, mais le fond est fait de grandes dalles qui ne fixent pas grand-chose.
J'en reviens toujours pas d'avoir fait cette rencontre !!

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putain la rage! je comprends tout à fait ce mélange de frustration et émerveillement... jusqu'au bout je pensais que tu allais l'embrocher 😄

C'est à la fois magique et vexant, surtout sur un steak "a priori" facile à aligner

merci pour ce récit très sympa en tout cas!

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Il y a 2 heures, Judu35 a dit :

putain la rage! je comprends tout à fait ce mélange de frustration et émerveillement... jusqu'au bout je pensais que tu allais l'embrocher 😄

C'est à la fois magique et vexant, surtout sur un steak "a priori" facile à aligner

merci pour ce récit très sympa en tout cas!

J'en rêve encore. Et je te confirme, j'ai raté une vache dans un couloir. Enfin.. une vache pleine de dents.

Il y a 2 heures, Edouard a dit :

super CR : merci !!!

Et belle mentalité de voir le verre à moitié plein alors que tu as FOIRE LAMENTABLEMENT le poisson du siècle !!! 😭

 

 

(je plaisante, hein ?😉)

Non, non, je confirme, j'ai foiré lamentablement le poisson du siècle. J'aurais adoré pouvoir exhiber une photo de ce magnifique animal avec mon air de simple satisafait.
Du coup y a que l'air de simple satisfait collé à mon visage depuis hier.

il y a 54 minutes, marc o a dit :

sympa ce cr, mais il faut vraiment que tu changes de configuration sur ton 110, parceque un denti a 3 metres de la pointe, on se le fait au 75....

 

Pour le coup, le problème se trouvait quelque part entre la crosse et les palmes. Probablement vers le masque.
J'ai pas du tout su garder mon sang-froid et je l'ai payé par un raté.

il y a 27 minutes, NicolasP! a dit :

Merci du partage !

Je suis pas sûr que ce soit une question de matériel.

L'excitation, l'adrénaline et c'est vite fait de tirer à côté quand c'est le premier "gros" que tu vois ou rencontre inhabituelle

C'est exactement ça. Déjà au fond je ne répondais plus de moi.
J'en ai même oublié l'envie de respirer jusqu'à quelques secondes après avoir crevé la surface.

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