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magazine / poisson / la dorade royale

Classe: Osteichtyes (poissons osseux) / Actinopterygii (poissons à nageoires rayonnées). Ordre: Teleostei (poissons à squelette ossifié) / Perciformes. Famille: Sparidae (dorades, pageots, sars)

La Dorade, famille des sparidés, n’est pas un poisson sédentaire, elle se déplace en banc de plusieurs dizaines à centaines d’individus le long des côtes faisant des arrêts de reconnaissance dans des endroits stratégiques. On la rencontre en eau claire sur la côte rocheuse et aux abords des jetées par mer agitée. Jeunes elles affectionnent les estuaires et la lagune. Poissons de pleine eau, les dorades se mettent à trou en soirée pour dormir, là elles sont plus calmes. Mais la journée il arrive qu’elles s’enraguent de peur dans des abris souvent très précaires. Il s’agit d’un poisson très rapide. Dans l’écume c’est un poisson très sportif. C’est à trou qu’elle est la plus facile à prendre. Pêcher ce poisson dans l’écume est beaucoup plus compliqué, tellement le tir doit être rapide. En pleine eau il faut plus que de la discrétion pour approcher un banc, cependant en dessous de 15 m la chasse à la coulée peut s’avérer très payante. Pour une chasse à trou on prendra l’arbalète de 75 cm et pour une chasse à l’agachon en pleine eau une arbalète de 120 cm est idéale.

Le comportement de la dorade varie selon le biotope fréquenté. Elle arrive sur les côtes languedociennes en Mars, mais en profondeur. Par beau temps elle fait des incursions en terre. Puis au début de l’été on rencontre les bancs venus se nourrir de coquillages à proximité des étangs. Jusqu’à la fin de l’été elles vont s’engraisser dans ces étangs en prévision de leur migration vers l’autre côté de la Méditerranée. L’été est sans doute aussi la meilleure saison pour faire de belles pêches en Atlantique.

De moeurs grégaires, les jeunes forment des bancs importants à certaines périodes de l’année. Elles sont très farouches, promptes à s’évanouir dans le bleu dès qu’elles aperçoivent un chasseur en pleine eau. Elles se chassent le plus souvent à trou pour une question d’efficacité. La technique consiste à les effrayer pour les pousser à s’enraguer. Sa capture devient relativement facile dans ces conditions car elle ne sait pas bien se cacher. En pleine eau, une bonne visibilité rend sa chasse très difficile. Dans ce cas elle se prend à la coulée à condition de posséder une technique parfaite et beaucoup de chance. L’idéal est une eau trouble pour pratiquer l’agachon sur des épaves recouvertes de mollusques. Avec une bonne apnée, il est possible de faire de belles ceintures. Le soir ou le matin en chassant à l’indienne on peut surprendre un individu croquant un coquillage entre deux pierres...

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EDK
(février 2001)
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