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magazine / poisson / le loup (suite)

Vous avez remarqué que les loups nous donnent plus souvent l’opportunité de les apercevoir, de les admirer que de les tirer. En effet, passé l’instant de surprise, la peur l’emporte et le loup disparaît aussi vite qu’il est apparu. Les chasseurs se posent beaucoup de questions à son sujet. La connaissance du poisson et le perfectionnement de la technique à employer prennent des années. Il faut analyser tous les paramètres (zones, météo, mois, horaire, etc ...) et toute une multitude de détails pour prétendre devenir un expert. Nous avons demandé à des spécialistes marseillais de nous donner quelques conseils pour vous éclairer et vous préparer à cette chasse très spéciale.

LA BONNE METHODE D'APPROCHE

Dans une mer calme sans courant, de l’eau très claire, il est difficile d’approcher ce poisson craintif. Au moindre bruit il s’écarte et se tient toujours hors de portée de l’arbalète. Par contre dans une eau agitée et brassée, il est plus facile de se dissimuler derrière une pierre, une rague, dans les posidonies ou même à plat ventre sur le sable, sans l'effrayer. Grâce à un petit bruit original et discret on pourra l’attirer et le faire changer de trajectoire pour l’avoir en ligne de tir. Il est très important de ne jamais précipiter le tir. Les premiers poissons sont toujours les plus petits, les gros arrivent lentement, plus méfiants, souvent en fin d’apnée. D’où l’importance d'une bonne préparation. Le tir doit être assuré, il est inutile de tirer et risquer de blesser un poisson qui s’enfuit hors de portée. L'arbalète de 90 cm avec moulinet est idéale, sauf dans l'eau très sale ou le 60 cm devient indispensable.

Le canard et la descente doivent être irréprochables, sans bruit ni mouvement, l’arbalète collée au corps, le tuba hors de la bouche. Vous vous laissez planer jusqu’au poste d’agachon. Une fois au fond le calme et la décontraction seront les qualités qui vous permettront d’optimiser une apnée bien préparée en surface.

Pour éviter de l’effrayer pendant l’agachon, la première règle est d’être convenablement lesté. Tout mouvement intempestif des jambes pour vaincre une flottabilité positive ou pour lutter contre le courant fera fuir immédiatement votre proie. Etant donné que les meilleures pêches se font dans peu d’eau ou par fort courant, on comprendra mieux l'interêt d'un bon lestage. Le canard et la descente doivent être irréprochables, sans bruit ni mouvement, l’arbalète collée au corps, le tuba hors de la bouche. Vous vous laissez planer jusqu’au poste d'agachon. Une fois au fond le calme et la décontraction seront les qualités qui vous permettront d’optimiser une apnée bien préparée en surface. Le choix du poste revêt une importance particulière, il doit vous camoufler tout en vous laissant un champ de vision assez large. A partir de ce moment le loup peut surgir de partout! Lorsque le poisson apparaît, il se rapproche (normalement) du chasseur, puis fait volte face. Beaucoup de chasseurs font l’erreur de décocher une flèche à ce moment là. Trop tard elle passera à côté. Mais quelle surprise de voir le Loup revenir comme pour sentir la flèche qui retombe dans le vide! D’un autre côté il n’est pas donné à tout le monde de laisser passer une telle occasion dans l’espoir de voir revenir quelques secondes plus tard ce loup ... quelques centimètres plus près! En théorie il faudrait attendre que le loup revienne la seconde fois. En effet sa curiosité est à ce moment plus forte que son appréhension. Sa volte face est en principe moins rapide et les possibilités de tirer à coup sûr sont meilleures. Mais il ne s’agit que de théorie qui est parfois bien éloignée de la pratique sous l’eau !

 

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EDK
(fevrier 2001)

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