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magazine / poisson / le denti


La chasse au denti est réservée aux chasseurs profonds, elle ne s’improvise pas, elle se prépare avec rigueur. Pour des raisons évidentes de sécurité, il se chasse à deux. La syncope est probablement l’accident le plus fréquent dans cette chasse. La recherche d’un coin à dentis est un véritable travail de prospection mêlant méthode, observation, analyse et persévérance. A l’aide de cartes marines on sélectionnera des zones correspondant au profil de son habitat (voir plus bas). On les visitera en recherchant les indices favorables. Par exemple un tombant fréquenté par des bancs de petits poissons comme les oblades, ou la proximité d’une zone riche en poulpes comme les jetées.

L’utilisation du sondeur et du GPS à bord de l’embarcation se révèle très utile dans ce cas pour maximiser le nombre de reconnaissances. On le voit c’est une chasse qui demande beaucoup de moyens matériels et de savoir faire. En effet il ne faut pas hésiter à parcourir des miles et des miles pour se faire une idée des coins à fort potentiel. Une fois le poisson repéré, il ne faut pas hésiter et tergiverser sur la tactique à adopter.

Dans le meilleur des cas le denti est tranquillement installé sur son lit de posidonies. C’est là qu’il est le moins farouche et le moins stressé.  Probablement se repose-t-il pendant la digestion. L’approche n’en sera pas plus facile pour autant. La ruse consiste à l’approcher par le fond le plus discrètement possible pour ne pas éveiller ses craintes ( arbalète dissimulée, palmage du bout des palmes, utiliser le courant favorable pour s’approcher sans en avoir l’air, profiter du relief pour se dissimuler le plus possible. Rien, jamais rien n’autorise la précipitation. Le moment du tir viendra couronner ou non cette approche que vous croyez parfaite. Vu la vivacité et la force phénoménale du denti, il vaut mieux réussir un tir dans la tête, sinon le risque de le voir se décrocher et s’enfuir est grand. En cas de tir manqué, c’est fréquent au début pour des raisons qui tiennent à une mauvaise évaluation de la distance ou plus souvent à la rapidité de réaction du denti, celui-ci prendra la fuite immédiatement vers le large et exceptionnellement dans le premier trou venu disposant de plusieurs issues. A condition d’en boucher les sorties, il est encore possible de l’accrocher sur l’accroche-poissons, sinon adieu, il s’échappera dès que vous remonterez en surface.

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EDK
(février 2001)
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