Bonsoir à tous, 
  
Je voulais en premier lieu vous remercier tous de vos commentaires, chacun à son point de vue c’est  ce qui est important et fait notre différence. 
Je vais juste apporter quelques éléments  et dans quelle démarche je me trouve: 
  
-  La mer appartient  aux enfants de nos enfants. 
  
-  Etant loin de la mer, faire de la vidéo sur la période creuse  plutôt  l’hiver est pour moi une manière de poursuivre  une de mes passions : la chasse s/marine. Lorsque je fais une vidéo je raconte une histoire avec des détails pour expliquer  et faire partager cette passion. Il n’y  a  rien de plus lassant de voir une vidéo qu’avec  des tirs sur poissons,  j’explique  le parcours, son organisation, les difficultés,  faire des infos  sur les types de poisson, car on le sait il faut quelques années pour s’approprier l’environnement aquatique, les techniques de chasse sous marine etc … 
-   Pourquoi cette volonté de partager  la connaissance, c’est très certainement du à ce que j’ai mis trop de temps à acquérir les bases de l’agachon, n’ayant pas, étant jeune dans mon entourage , de chasseur expérimenté.  Lorsque j’ai commencé à m’approcher du milieu aquatique c’était vers l’âge de 6 ans, puis rapidement achat de matériel de  base vers 10 -12 ans .Mes parents m’ont permis de m’initier à la plongée bouteille vers l’âge de 15 ans avec  passage du N1 puis vers 17 ans du N2  mais déjà  ce qui m’intéressait le plus c’était la chasse avec l’obligation d’attendre 16 ans.  J’étais très aquatique mais ne connaissait rien aux techniques de CSM. A l’époque j’avais été initié aux  techniques de la plongée  bouteille … C’est mieux que rien, mais que de temps perdu dans une vie aussi courte que la nôtre. Ce n’est que vers  23 - 24 ans que j’ai commencé  à utiliser la technique de l’agachon. Pour ensuite  l’utiliser de plus en plus. Le sentiment que j’ai, c’est d’avoir perdu 10 ans. 
  
-   Que serions-nous chasseurs d'aujourd’hui, si l’école de chasse marseillaise avait gardé jalousement sa  technique de l’agachon. Car  quoi de plus fantastique que d’appeler le poisson , lorsque je décris cette technique certains me prennent pour un fou et lorsque je passe des vidéos à des apnéistes de mon club , ils en ressortent tous excités mais une fois dans l’eau cela déchante très vite. Pour moi le savoir c’est le pouvoir. Et c’est une forme de devoir que de transmettre son savoir bien modestement parlant. 
  
- Ce qui m’a poussé à décrire certains  accès du cap  dans le détail c’est que j’ai découvert ce passage de la Teignouse  uniquement l’été dernier en allant dans un resto local  qui avait des vieilles cartes postales en guise de sets de table. Et  surprise je vois une carte postale du cap avec un passage utilisé dans les années 1900 pour les touristes, les chaloupes accostaient au pied du cap et ensuite ils  se dirigeaient vers le phare. Quelle surprise je pratique cette zone depuis l’âge de 12 ans et aujourd’hui j’en ai 54 ans. Un passage en or avec escalier au pied avec pente modérée, pas trop abrupte, pas comme celui que je nomme passage de l’anse du cap qui est face à l’Amas. Quel dommage pour moi et ceux qui pourraient aussi l’utiliser en cas de problème. 
  
-   Une  de mes autres préoccupations est que je trouve navrant  qu’un confrère chasseur  soit retrouvé noyé ou fasse l’objet d’un accident grave ou rencontre une forte déconvenue dans le cadre de cette pratique. C’est certainement du au fait que  depuis quelques années je travaille dans la prévention des accidents en entreprise ou bien voire une forme d’altruisme. C’est ce qui m’a poussé à faire des vidéos pédagogiques (elles ont certainement des défauts rien n’est parfait mais sont une bonne base pour appréhender quelques aspects de notre discipline). Je ne gagne pas ma vie avec, ma chaîne n’est pas monétisée. Pour info ma vidéo pédagogique m’a demandé autour de 350 – 400 h de montage, j’encourage les confrères chasseurs  à les  utiliser pour les débutants , comme moi j’utilise de très bonnes vidéos d’apnée ou de chasses disponibles  sur le Net (Youtube) pour faire des formations dans mon club ou autres .. 
  
-  Comme déjà  cité par  plusieurs confrères  les accès ne sont pas simples, pour ceux qui le sont il y a du palmage  d’où la nécessité d’une bonne condition physique.  La fréquentation ne devrait pas augmenter, comme je l’ai cité dans ma vidéo et comme déjà cité par certains confrères c’est très sportif de remonter et en dissuade des légions. Et comme nous le savons tous le poisson se mérite, lorsque j’invite quelques amis chasseurs   de la région Centre sur une de mes zones, je leur   Indique les spots  en détail et constate en sortie que la pierre indiquée, le sec , la faille ne leur a  pas forcement permis une opportunité de tir. Pour compléter cela je chasse souvent dans les  Ecarets ( zone aussi décrite dans le guide du CSM à plusieurs reprises) je constate que  presque tous les  chasseurs  reste cantonnés au bord , seuls quelques expérimentés  chassent  le   poisson en  plein courant un peu plus au large.  
  
- Pour ceux qui me jugent en bout de course, j’ai 54 ans  continue de m’entraîner chaque semaine en piscine, fait  2 fosses par an , fait 2 footings /semaine et me mets  à l’eau autant que je peux et tourne entre 40 et 55 sorties /an. Mon objectif est de pratiquer au moins jusqu’à 75 ans. Si  Dieu me prête vie il me reste encore 21 années à profiter, tout en étant très modeste sur le sujet. Il  y a des paramètres qui nous échappent. Les amis ou proches disparus autour de nous bien avant un âge raisonnable de fin de vie nous le rappelle constamment. Carpe Diem, la vie est courte.  J’ai la volonté de continuer à chasser sur ce site et sur cette vaste  zone, d’en profiter mais aussi  certainement encore l’occasion de partager. Il y a encore des pierres que je n’ai pas visitées et je crois qu’il me faudrait plusieurs vies pour parfaire la connaissance de cette zone. 
  
- Comme déjà cité par un confrère dans les commentaires  la zone est dangereuse au niveau des  courants c’est pourquoi  j’insiste sur la nécessité d’une très belle météo, mer sans clapot et 
très  faible marnage ( coeff inférieur à  50). Je me rappelle d’une sortie  un peu plus jeune  à mi marée  montante dans l’anse du cap avec un coeff de 70 j’étais à 5 m du bord je faisais du sur place alors que j’étais à 100 % de mes capacités de palmage. J’ai d’ailleurs dans mes projets vidéos de faire état de toutes mes chaudes alertes depuis que je chasse à titre d’information en toute   modestie. Il y a quelques temps j’avais  fait cette rétrospective sur un autre forum mais n’avais pas  déclenché à  l’époque une avalanche de commentaires et de retour d’expérience …. 
  
- Je remercie tous les confrères chasseurs pour les commentaires positifs et modérés et pour les remarques j’ai  décris ma démarche de partage de certains savoirs et de quelques unes de mes expériences en rappelant que nul n’est prophète même dans son pays , remarque que je m’adresse. 
  
Carpe Diem 
  
Bien à vous. 
Dominique 
  
J