bluewaterhorizons

Mdr, bon j ai compris je vais acheter une embase M7 et pas me prendre le choux à usiner puis fileter ma flêche, au secours...

Les Hamilton, une embase tordue, l autre a l ardillon déssoudé au 3 ème tir...

Les Hamilton n ont aucune longévité, j ai ruiné les deux miennes en trois sorties alors que j ai encore des riffe qui ont 11 ans ! J ai acheté des HUNT qui ont l air top, par contre c est du filetage M7, pour ceux qui ont testé comment je m y prend pour les mettre sur une 5/16 riffe filetée en M6 ? On m a dis beaucoup de mal des adaptateurs, d autres solutions ?

Jeter une pointe juste parcequ'elle a pris un beau poisson ? Si ça c est pas de l esprit étriqué consumériste... Bref peu importe, chacun fais son beurre comme il l entend. Que pensez vous des pointes Neptonic postées plus haut ? Je me fout des business et animosités de chacun. On est là pour apprendre et échanger pour progresser..

Il y a deux types de pointes Neptonic qui me paraissent pas trop mal, vos avis svp ! ^^

Le client doit être une sacrée buse pour avoir besoin de plus de 35 pointes détachables alors qu en 4 ans je ne ai jamais perdu une y compris sur des TDC de plus de 75Kg et du marlin à +150kg. Où il est nul à se pendre, où il est ceintré, où il compte te piquer ta place de revendeur riffe dans le pacifique lol.

Lol, j ai dis approvisonné, des mois qu ils sont en rupture en 5/16 mais merci pour ta recherche. Impécable Adzoo, c est pile ce que je recherchais ;-)

J ai envie de tester du Mori, quelqu un connaît un site sérieux et ...approvisionné, qui en vend ?

Jamais eut de flèche tordue sur mes Marlins, je les tire quand ils tournent donc pas de casse sur les virages. Par contre un des pas de vis est faussé et je ne peux plus changer l Ice pick de cette flèche. J en ai même fait un petit avec mon Wong en flèche de 8 et sa pointe en carton. 90 kilos mais bien tiré, un peu de dessus 3/4 arrière, les vertèbres ont été impactées, il est presque passé sur le fil et a rejoint le bateau en moins de 10 minutes. Toujours faire attention à l angle de tir pour ménager le matériel, j ai mis du temps à intégrer ce concept mais je suis moins pauvre depuis que c est rentré ! Lol

Joe, sur du mini Ice pick c est théoriquement un peu moins costaud qu une énorme pointe tricut pour du marlin deux fois plus lourde et bien plus chère. Le Ice pick riffe standard, c est encore ce qui se fait de mieux, résistant fiable et relativement bon marché. Je n ai jamais eut a en changer en 4 ans de chasse intensive aux pélagiques, c est vraiment du costaud. Plusieurs Marlins en ont fait les frais ! Plus c est rustique en csm, plus c est fiable.

Les pointes

Petite expérience perso sur les pointes Hamilton. Un peu comme Voyageur, je n utilisait que des Ice pick Riffe, mais l envie de changement, la crise de la trentaine...lol. Toujours est il que je commande 2 de ces magnifiques pointes assez chères et parts les essayer à la zélée. Je n ai pris qu elles, parfaitement convaincu de la qualité des nouveaux jouets. Première apnée, je repère un gros mérou malabar qui remonte du bleu ?! Un peu interloqué, je coule sur lui et place un tir magistral derrière l œil qui le foudroie. Je plaque ce beau poisson contre moi pour le protéger de la convoitise des gloutons alentours et me dis que la journée est bien partie. Très content de mon premier poisson de 25 kilos, je retire la pointe et constate médusé que l ardillon a disparu... Heureusement que j en ai pris une autre, le gros modèle qui pèse bien lourd pour le gros TDC ! Ainsi équipé, je tire une thon d une trentaine de kilos dans la colonne, mais vers la queue. Malgré les 5 Sandows du blue Water je trouve le tir un peu plongeant, mais encore un joli poisson dans la glacière. Nous trouvons enfin le magic spot du jour et je coule sur un thon de 60-65 kilos, je jubile en me rapprochant sans qu il ne me repère. là, un tir bien centré le traverse juste derrière la tête. Il accuse le choc, tressaille, mais semble retrouver de l énergie et démarre vers le bas du tombant. Je remonte, confiant, en voyant mon train de bouées démarrer. Mais horreur, il s'arrête aussi vite qu il est parti ! Je maudis les requins en récupérant ma drisse mais constate que ma pointe est toujours en place sur la flèche. Les squales ne sont pas en cause pour une fois. Je teste le montage et tout à l air de bien fonctionner. Réarmement du tout et 5 minutes plus tard, j intercepté un beau wahoo. Tir à la volée, démarrage du train et...rien. La flèche coule dans le bleu. Je remonte à bord, furieux d avoir perdu de si beaux poisson. Mon coéquipier s en donne à cœur joie et cloue sous mon nez un magnifique que TDC de 65 kilos, après 4 plus petits entre 15 et 25 kilos. Je démonte ma pointe et constate que l embase est légèrement pliée, probablement après le tir sur mon thon, pourtant pas un monstre ! Le déploiement est géné et je me retrouve avec mes deux points HS. Mon coéquipier se fait sectionner son cable par des requins et a besoin de sa riffe de rechange. Je me retrouve à 35nm de la terre la plus proche, entouré de magnifiques poissons et...inoffensif ! Je tenterai bien un tir dans un gros thon en essayant de le sécher mais peine perdue, ma flèche ressort de son dos sans entrave. Pour ne pas abimer plus de poissons je range le fusil et assiste mon coéquipier qui vient de tirer un TDC énorme dans un jus démoniaque, qui se plaque contre le tombant 35m plus bas. Et c est l enfer pour l en déloger ! Le tintement de la flèche contre le corail attire tous les affamés du coin et nous assistons, impuissants, au dépeçage sauvage du plus beau poisson de l expédition. La flèche est perdue, la drisse emmêlée dans le corail avec le baron, le courant empèche toute tentative et nous épuise. Nous nous résignons, une heure plus tard à abdiquer face à la force des éléments. Au moins avons nous pu sauver le bungee in extremis. D autant plus qu un vent frais de plus en plus soutenu se fait sentir et d énormes cumulonimbus obscurcissent l horizon. Il est 13h30, nous partons, vaincus. La mer se forme et la crête des vagues se fait arracher par le souffle de la nature déchaînée. Une trombe se forme, loin sur notre gauche, puis une autre sur la droite, plus petite, mais plus près. Mon bateau peine à escalader les montagnes d eau qui se dressent face à nous et fait figure de coquille de noix. Une pluie diluvienne s abat sur nous. Les changements de nourrices sont trop fréquents à mon goût et nos réserves de carburant s évaporent rapidement. Heureusement j ai prévu très large par excès de prudence, ou intuition, allez savoir. L hélice sort de l eau dans les descentes et nous enfournons plusieurs fois. Des quantités d eau balayent le pont. L énorme glacière COPEMAY flotte parfois, telle une annexe ivre. Mon coéquipier s accroche aux barres de la console et se cogne Inlassablement à chaque chocs. Nous encaissons deux déferlantes d affilé, les corps et la coque grincent et craquent de concert et je vois dans ses yeux plissés par le déluge d eau qui s abat sur nous, qu il croit notre dernière heure arrivée. Il finit pas saisir le téléphone satellite et m interroge du regard sur le contenu de son futur appel. Il nous faut donner notre position et rassurer nos proches, même si il nous semble que nous allons chavirer à chaque vague qui nous frappe. Positiver, encore et toujours, surtout si l objectif semble inaccessible. Finalement, en pleine nuit, nous trouvons l entrée de la passe ne S, uniquement grâce au GPS. Il est 23h30, pas de lune, plus un souffle de vent, le lagon est d huile, surréaliste. Nous volons sur l eau, heureux d être sains et saufs et presque étonnés de nous en être tirés à si bon compte. Nous somme épuisés. Je métrais 2 jours à récupérer de cet épisode, le visage bouffis. Mon ami, 4, cloué au lit par une sciatique dantesque. Windguru disait, MAYOTTE, mer belle, Houle 0,7... Au final c est un super souvenir, un des rares on l on se sent vraiment vivant. Lol, j ai fait un roman d un test matériel, désolé. Voici la photo des pointes.