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Michemiche

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Messages posté(e)s par Michemiche

  1. Le 12/03/2023 à 10:08, Grandpère a dit :

    Z'êtes pas obligés de lire et d'appliquer ce qui suit.  Dominique (DOM 85) a très spécifiquement détaillé les techniques de chasse sur un autre "topic" et certains chasseurs huppés et capés vont sans soute  hurler mais ce n'est pas à leur intention que je mets ceci en ligne.

    Cela s'adresse à ceux qui, comme moi, ont deux mains gauches, visent de travers, sondent comme des fers à repasser et ne se prennent pas au sérieux.   

    Champions s'abstenir et occulter ce qui suit. 

     

    Quelques petites informations qui pourraient être utiles

    (Bien vouloir lire attentivement, il y aura interrogation écrite)

    La pêche à la coulée

     

    En général cette technique est employée avec une bonne visibilité verticale exceptionnelle. En conséquence, je ne l’ai employée que très rarement.

    Descends à la verticale du poisson que tu as repéré, bien évidemment ton « canard » est plus que silencieux.

    Ah ! Au fait ! Enlève ton tuba de la bouche avant de descendre. Cela évitera de faire des bulles. Je les apprécie dans le champagne mais pas en chasse sous-marine. En effet, elles alertent le poisson et c’est lui qui fera « pschitt » en mettant les gaz.

    Le tir vertical, difficile, doit être immédiat dès que tu arrives à distance du poisson, 1 m/1.50m environ.

    Il arrivera que ta cible soit juste sous toi. Dans cette configuration, il faut expirer tout l’air des poumons, lâcher le tuba de la bouche et se laisser couler……..c’est long, c’est lent mais ça paye si la profondeur que l’on veut atteindre n’est pas excessive car la remontée est comment dire……asphyxiante.

     

    La pêche à trou.....heu

    .... en Rague  (C'est mieux, il y a des esprits mal placés sur ce forum. Bien évidement, je n'en fait aucunement partie)

     

    Se pratique en allant chercher le poisson dans les trous et failles. Comment ?

    03 options :

    • a) Après une descente verticale, la main libre se pose sur le haut de la roche pour établir l’équilibre et arrêter la progression du corps. Engage ta tête et celle de l’arbalète en même temps dans l’entrée de la rague.

    • b) En surface, recule toi d’un dizaine de mètres, descends et positionne toi 2/3 m devant la rague. Ensuite, attends les curieux et tire…….sans mettre à côté.

    • c) Descends et selon ta couleur politique poste toi à droite ou à gauche de la rague mais jamais au centre. En effet, en matière de chasse sous-marine, ce parti est à mettre au ban et non au banc.

    Attention, il faut quelques secondes d’adaptation visuelle en passant du clair au sombre.

    Dans les failles, il faut toujours avancer lentement. Si tu joues façon « F1 » les poissons eux jouent « Fusées ».

     

    L’agachon  (A pratiquer sans modération)

     

    98% des poissons y sont réceptifs sachant que les poissons t’ont repéré à 50 mètres à la ronde et qu’ils sont curieux comme nos épouses (Ça c’est cadeau pour nos chéries !)

    L'agachon démarre dès ton canard, si celui-ci est raté, que ta descente s'accompagne de lâcher de bulles tu peux remonter et changer de zone.

    N’arrive pas au fond comme un fer à repasser sinon il n'y aura plus un seul poisson dans un rayon de 100m autour de toi.

    En effet, l'arrivée sur le fond doit se préparer. Freine ton atterrissage avant de te poser comme une plume et non comme une enclume. (Tu as vu ça rime !) En cas contraire tu resteras seul un bon bout de temps

    De facto l'agachon vise à passer inaperçu   tout en ayant excité la curiosité des poissons afin qu'ils viennent te voir…...même si tu as une sale gue,le. (Tu en doutes ? Regarde-toi dans une glace ! )

    Le palmage doit aussi être le plus discret possible, calme, ample et s'arrêter dès que la flottabilité devient négative. En plus tu économiseras ton souffle.

    La durée de l’apnée intervient relativement peu dès lors que l’approche est bonne : le poisson vient assez rapidement ou ne vient pas du tout. Inversement, si l’approche est mauvaise rien ne sert de prolonger l’apnée. En effet, le poisson méfiant ou apeuré ne viendra pas.

    A quel endroit se poser ?

    Plus le poste d’agachon est discret mieux c'est. En conséquence, un creux est préférable à une crête.

    Mieux vaut se cacher sous un surplomb que de s’exposer aux vues de tous à l’instar d’un jeune premier de cinéma que tu n’es pas. *

    * Si elle dit que tu es beau c’est  que  ( rayer les mentions inappropriées.)

     

    • a) Elle t’aime.

    • b) Elle ment.

    • c) Elle t’aime et elle ment.

    De plus, ne te vautre pas comme un vieux phoque (Ah ! Là c’est plus ressemblant, hein !) sur une tête de roche.

    Par ailleurs, près d’un tombant, il faut s’en écarter de 08 à 10mètres. Le poisson viendra voir quelle est cette chose qui fait tâche dans le paysage sous-marin.

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'il faut passer inaperçu ou plus exactement paraître inoffensif. De toute manière, il y a longtemps que le poisson t’a repéré. Il te faut, en conséquence attiser sa curiosité sans l’effrayer.

     

    A y est !!!!! Tu as choisi ton poste. Tu y es arrivé en toute discrétion. Il faut maintenant t’y coller comme la bernique à son caillou. Accroche-toi fermement avec la main gauche afin de ne plus bouger, même en cas de houle. L’arbalète tenue en main droite est braquée à l’horizontale. ( Pardon ? Mais oui, les gauchers font l’inverse.)

    Attache une attention particulière à tes palmes. Elles doivent être plaquées immobiles sur le fond.

    Petit aparté :

    Beaucoup de chasseurs mettent des plombs de cheville (300/500g) afin d’obtenir cet effet. Je n’en mets jamais. En effet, cela fatigue mes cuisses (de poulet, oui je sais !) et mollets (de coq, je le sais aussi !) lors des longues sessions et n’incline pas à « l’aquacité ».

    En revanche, une fois sur le fond, il faut se décontracter au maximum, écarter les jambes (40/50 cm), rentrer légèrement les talons et……les jambes et les palmes coulent sur le fond. J’insiste sur la décontraction, c’est le facteur primordial.

     

    Formidable, tu as suivi tous les conseils et, regardant autour de toi, tu ne vois rien, pas même de petits poissons. Il faut alors conclure que le coin est nul ou…..que tu n’as pas été assez discret.

    S’ils se tiennent à 2/3 mètres, ce n'est pas terrible. Tu n’es pas « pile-poil » au bon endroit. Ils se méfient et si les petits sont méfiants les gros le sont aussi.

    En revanche, si ces mêmes petits poissons (éperlans, petites vieilles, petits lieux…etc) sont tout près de toi. Bingo ! Le poste et la posture sont bons mais est-ce que les gros vont venir….c’est autre chose.

     

    Comment te positionner par rapport au courant et/ou au soleil ?

    Tu es vautré sur le fond comme un goret dans sa bauge, oui mais…..

    Dans la mesure du possible, poste-toi face au courant. Ainsi, tu verras les gros et petits poissons venir vers toi………. enfin en principe.

    C’est ce que font les truites en poste de chasse (Je sais, nous sommes en mer et je ressemble davantage à un phoque qu’à une belle fario)

    Certains diront le contraire mais, dos à un courant violent, tu auras le plaisir de te retrouver cul par-dessus tête, palmes en éventail, masque dans la vase, le sable ou les algues, selon la nature du fond. Je te laisse le soin de deviner quelle attitude il conviendra alors d’adopter.
     

    En eau claire, agachonne dos au soleil, cela évite les reflets de lumière. A l’inverse en eau trouble il faut se tenir face au soleil, le poisson s’y dessinera en ombres chinoises.

      Ah ! J’oubliais ! En fin d’agachon, regarde toujours derrière toi, il y a peut-être un poisson qui t’observe depuis un moment ! Sans mouvement brusque, tourne le torse, aligne le fusil et…..il est déjà parti ce c.. de bestiau (mais des fois, ça marche !)

    Pour ma part, un été alors que le quota était encore de 03, j’ai épinglé 02 bars dont deux de 2,5 kg et un de 1.5 kg en 30 mn sur une zone de 200 m2 en m’aplatissant bien dans les petites dépressions d’un plateau rocheux.

    Remarque :

    Dans une pierre richement habitée, pas de précipitation et jamais de tir dans la faille ou la rague.

    En effet, commence par agachonner à 6/7m de l'entrée et tire ceux qui viennent ensuite ceux qui pointent leur nez.

    Ainsi, tu préserveras la pierre et tu pourras venir la voir de temps à autre.

     

    La pêche à l’indienne 

    (A pratiquer elle aussi de manière inconditionnelle. En y mêlant parfois des agachons, c’est une « agachienne »)

    Cela consiste à :

    • Baguenauder de droite et de gauche.

    • Vadrouiller dans tous les coins

    • Errer comme une âme en peine…..de poisson (je n’ai pas dit de morue, hein ! Pas de confusion de genre)

    Afin de surprendre le poisson dans une faille, au détour d’un rocher ou dans le champ de laminaires que tu survoles.

    Avec l’agachon, c’est la technique que j’emploie le plus souvent. D’ailleurs, je mixte les deux : Un agachon d’une trentaine de secondes suivi d’une avancée d’une dizaine de mètres ou le contraire.

    Il paraît évident que tous les conseils en matière de discrétion sont plus que jamais de mise. Il faut avancer lentement en flirtant avec le fond, en se collant contre la paroi du tombant, en rasant la roche lors de la remontée le long d’un sec (gros cailloux ou récif s’élevant du fond)

    L'indienne paraît facile. Elle l’est tout en étant une technique complexe. En effet, il s’agit d’une traque au cours de laquelle tu dois surprendre le poisson et le flécher avant qu’il ne réalise que tu ne lui veux pas que du bien. Tu auras beau lui dire que tu vas le régaler de vin blanc et de beurre nantais ou bien le convier à un barbecue, cela m’étonnerait qu’il soit conciliant.

    Autres menus conseils 

    (Pas obligé de les suivre, je ne me vexerai pas)
     

    J’ai souvent vu des chasseurs débutants projeter leur arbalète en avant au moment du tir. Le fusil n’est pas un javelot, il n’est de pire moyen de procéder ainsi pour rater le poisson de vie.

    Quant au poisson, inutile de faire la course avec lui. Tu ne pourras pas le rattraper. Dans l’hypothèse d’une proie qui sans panique se dérobe parfois…… souvent, il faut selon son humeur (La tienne, hein ! Pas celle du poisson) :

    1. Stopper et attendre un éventuel retour.

    2. Changer de direction et se désintéresser de la cible.

    En revanche, sur une cible qui démarre en criant « sauve qui peut » il ne faut espérer la revoir….ni son entourage. Tout le monde se mettra aux abris. (Ça t’apprendra à être plus discret !)

    Parfois (cela marche souvent avec le bar) il suffit de s’écraser sur le fond, de se faire tout petit, de se cacher lorsque le fretin convoité reste hors de portée. Il aura l’impression que tu as peur de lui et viendra jouer les gros bras et là…….pan !...............Et merde, raté ! Quel c.. je suis !!!! (Ça sent le vécu, n’est-ce pas ?)

    Surtout ne pas fixer la cible des yeux, c’est le meilleur moyen de la faire fuir à « tire-nageoires »

    Sauf à chasser dans des épaves ou à leurs abords où il faut immédiatement brider le bestiau sous risque de coupure du fil, je laisse mon frein de moulinet desserré. Cela permet de travailler et de récupérer un poisson mal tiré (ventre).

    A ce propos, je suis un partisan inconditionnel du moulinet quel que soit le mode et le lieu de chasse. En effet, cela évite de perdre un gibier, un fusil ou une flèche enraguée.

     

    Lors de la rencontre avec un banc de poissons de tailles et/ou d’espèces disparates, mieux vaut attendre la fin du convoi. Les « ambulances » qui se trouvent en queue de peloton sont généralement plus grosses.

    En revanche, en présence d’un banc d’individus de taille et d’espèce homogènes. Pas de tergiversation. Il faut « flinguer » le premier qui passe à portée dans l’axe de tir.

     

    Pour autant, il n’est pas rare de voir dans un banc de mulets, un ou deux bars mêlés à la troupe voire de la suivre à quelques mètres. A toi de choisir la bonne option.

     

    Un dernier mot sur le lestage. Je suis un inconditionnel du baudrier, fluo de préférence afin que le petit copain ne me confonde pas avec un gros poisson. (Oui, je sais, je fais un beau maquereau.)

    Le baudrier permet une meilleure répartition des charges, un équilibre amélioré tout en soulageant les lombaires.

    Le dit lestage doit être proportionnel à la morphologie du chasseur. Il est communément admis qu’il faut 01 kg de plomb pour 10 kg de gras. Je fais exception à la règle et ne suis pas concerné. En effet, je n’ai que du muscle bien que G.Mère dise le contraire.

    Une méthode quelque peu primaire mais qui permet de régler son lestage approximativement :Se mettre entièrement équipé, poumons vides, dans la position du « Ludion » (Debout dans l’eau sans contact avec le fond) et avoir de l’eau au niveau :

    Du front  : Lestage petits fonds.

    Des yeux  : Lestage 10 m maxi.

    Du menton : Lestage 10/15 m.

    Le mot de la fin

    Dans une rague à bars tu pourras voir un très gros poisson entouré d’autre plus petits. C’est une femelle. Évite de la tirer et choisis le plus gros mâle, ainsi tu protégeras la ressource. C’est frustrant mais la pierre se videra très vite si tu enlèves la génitrice.

    Quant à tout ce qui est écrit supra, ce n’est qu’un pauvre condensé succinct de mes observations personnelles et d’une honteuse compilation d’articles divers.

    Ce ne sont que généralités et il y a toujours des exceptions. Pour autant je pense que c’est une bonne base. Le mieux c’est de trouver quelqu'un qui puisse t’en faire la démonstration 

    * Paiement de la démonstration en crus de Bourgogne rouge exclusivement ou en sorties mer  !!!!!

     


     

    Ça me donne un peu d'espoir pour l'agachon, si je comprends bien, l'approche et le choix du poste comptent plus que la perf d'apnée!. Merci !

  2. Il y a 11 heures, carlito22 a dit :

    Sortie ce matin sur l'étale de basse, début de montante. Objectif : 1er bar

    Je me mets à l'eau et part tranquillement vers une zone pour vérifier si les sargasses sont là. Je fais une belle margatte sur l'aller. Une fois sur zone une bonne surprise m'attend les sargasses sont bien là et ont une belle taille. S'enchaînent quelques apnées avant de voir un bar qui se présente. Je cherche à l'aligner mais les sargasses m'empêchent de bien ajuster mon tir et les longs mois sans tirer ne m'aident pas. C'est rédhibitoire : je rate le tir. Je remonte m'éloigne un peu redescends. Ça paye le bar revient au bout d'un moment. Je l'aligne et le sèche net.

    Ça fait plaisir ! Il est temps de sortir. Le compteur est ouvert, la saison commence très bien

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    👏👏👏

  3. Il y a 9 heures, pompom a dit :

    sortie rance ce midi via l operation cormorance....

    une douzaine de bouteilles trouvées et une balance abandonnée...

    c 'etait bien sympathique, café gateau au depart, galette saussice à l 'arrivée!  venez la prochaine fois! 😉

     

    Salut, j'ignorais cette opération. J'en ai pris connaissance hier soir dans Google news? L'asso pourrait, peut être communiquer via ce forum lorsqu'elle prévoit une journée comme ça. Je ramasse régulièrement des petites crasses qui trainent en Rance et ailleurs, mais pour ma part, c'est jamais très profond.

  4. Sortie Rance, visi  étonnement bonne, 3/4 m. Qq csj, un homard juste maillé et le quota d'araignées. Sur la deuxième photo vous pouvez voir que j'ai serré la pince d'un monsieur qui a refusé de m'accompagner, je pense qu'il s'est échappé dans le nuage de vase que nous avons soulevé. Je crois pouvoir retrouver son adresse, des nouvelles très prochainement je l'espère !

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  5. Bonjour, sortie sur St Briac/ St Lunaire, hier. Je n'avais pas regardé les coefficients, au niveau des bordures, on était sur de la purée de pois et plus loin visibilité sur un mètre cinquante à peu près. Comme j'avais fait le déplacement je suis resté quand même. J'ai vu qq homards, mais un seul maillé et trois roussettes. Sortie laborieuse mais l'envie de plonger était trop forte.!!!!

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