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Ptit Plouf

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Tout ce qui a été posté par Ptit Plouf

  1. En effet des gars se démènent pour lutter contre cette injustice et c'est maintenant qu'ils ont besoin de nous, la majorité de "passifs". Tout cela est en train de s'organiser mais il est clair que le seul moyen de se faire entendre sera de pouvoir plaider auprès des instances Européennes (adhésion à l'IFSUA). Voilà le lien de cette cagnotte, lisez le texte de présentation (il est court) : https://www.leetchi.com/c/cagnotte-de-ifsua
  2. Très sympa ta vidéo, l'aprion ne t'a pas trop entortillé de fil ? Pour la gratte pas de problème en Indo... curieusement !!! Pas sûr non plus que ce soit surveillé de très près et avant que les alertes sanitaires remontent ...
  3. Gigo demande des plans logements sur 2 îles, je lui donne ce que je connais et ai apprécié... la pub, je m'en tape ! Si tu as d'autres infos plus utiles à lui donner, vas-y ! Mais tu as raison, j'aurais du le contacter en MP.
  4. Je rentre de 5 semaines entre Tuamutu et îles sous le vent. Pour Fakarava, nous étions au Relais Marama : http://www.relais-marama.com, très convivial, bien placé et excellent rapport qualité/prix. Pour Rangi la Pension Plage : http://www.rangiroaplage.com très sympa, un très bon snack et des desserts de folie. Le mari tient le club de plongée près du port (parfait pour plonger dans la passe de Tiputa).
  5. Et puis, quand même beaucoup plus rare que le bar (enfin pour moi!). J'arrive à en faire quelques petits mais des gros comme ça (5,2kg vidé) sont pour moi très rares. Pour l'anecdote,j'en ai fait un de 6,3kg il y 2 ans, je survolais en feuille morte des zones propices lorsque j'ai eu le regard attiré par une coquille St-Jacques qui s'est avérée être la queue du turbot; J'ai pu alors discerné le contour du poisson qui était d'un mimétisme parfait sur le fond caillouteux sur lequel il était posé.
  6. Sortie hier dans mon fief Calvadosien à la recherche de pinceux (quota de 2 chez nous) et du beaucoup plus aléatoire turbot que l'on peut espérer dénicher en se début de saison. Le bar est déjà bien là, mais pas le droit d'y toucher! Ah veinards de sud du 48éme parallèle .... L'eau est claire et le petit coef permet de survoler de larges zones ou le jeu se fait sur le principe de "Où est Charlie?". Et puis, l'obstination finit par payer...
  7. Dépité par ce quota qui risque de se transformer en moratoire, j'avais négligé de prendre la GoPro cet été. J'ai fini par la reprendre en cette belle fin de saison. Les sargasses ont disparu, il faut alors changer de terrain de jeu...
  8. Fait aussi ! Même si cette enquête n'est pas la panacée, je ne vois pas une autre piste possible. Un panel de chasseurs réguliers et crédibles par zones ? Il y a tellement de paramètres possibles qu'il faut bien un commencement. Entre le ressenti, les observations de chacun et des chiffres crédibles à poser sur la table, c'est là la difficulté.
  9. Oui, CR passionnant et très belles photos.
  10. Super ! As-tu eu l'occasion d'utiliser ton parachute Fabrice?
  11. Quel magnifique poisson ! Pour les sleeves, une petite sécurité qui ne coute pas cher : le double sleevage avec surtout quelques millimètres entre les 2. D'accord aussi pour acheter une vraie pince à sleeves ce qui représente un faible investissement sur l'ensemble de notre matos (surtout quand on voit la différence d'efficacité entre une pince en guimauve à 10 Euros et une pro à 25!). Perso, je fais aussi des boucles plus longues pour que les rushs soient mieux absorbés . Quel que soit la qualité du nylon, il y a toujours une certaine "élasticité". Le top étant de trouver celui qui va s'allonger ce qu'il faut sans péter...
  12. Pour avoir plongé à Sipadan (partie Malaisienne de Borneo) et avoir aborder la possibilité de chasser (pas sur les spots de bulleux évidemment), j,ai vite compris que je n'avais pas intérêt à pointer le moindre ardillon... Idem cote Ouest de la mainland (Longkawi, Pinang).
  13. Merci chtimulet... Juste pour dire que cette royale a été faite sur les Essarts dans le Calvados donc beauuuucoup plus au Nord que ces presque Bretons du Contentin (seulement 3 pour moi de sorties ces dernières années). Bravo Sylveree pour ton CR, je te lis régulièrement dans le forum Outre Mer et te retrouver ici est plutôt marrant.
  14. Oui, j'avais annulé car je ne pouvais prendre le risque que les gars se fassent confisquer leur matériel à l'arrivée. Du coup, je regarde la possibilité d'organiser celle d'octobre. Mais c'est vrai que même sous l'embargo, des chasseurs ont passé leurs fusils sans problème .
  15. Les instigateurs du post " attention à Bali! " ne semblant pas donner de nouvelles, j'ai les infos suivantes: L'embargo sur les fusils a été levé. Les formulaires de demande d'autorisation n'ayant jamais été sortis et sous la pression d'organisateurs de séjours de chasse, les autorités ont fait machine arrière. N'oublions pas que de nombreux Australiens, Russes et Américains viennent jouer avec quelques dizaines de Français dans ce formidable bac à sable. Je n'y retourne qu'à l'automne, donc si certains peuvent nous faire par de leur expérience d'ici là... en sachant que l'on peut toujours resté à la merci d'un douanier quelques peu zélé!
  16. Un sujet dans "l'effet papillon" sur Canal+ justement consacré à ce sujet en Afrique du Sud ce samedi... http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3356-c-effet-papillon.html?vid=1250548
  17. Les infos que j'ai à propos de ce problème: La loi existe depuis longtemps, elle est simplement strictement appliquée depuis 3 semaines sur toute l'Indonésie. J'avais déjà failli me faire confisquer mes jouets en Novembre dernier. Ce n'est pas un problème d'aéroport mais de police, donc pas la peine d'essayer de vous justifier en disant qu'on vous laissé prendre l'avion avec vos pétards. Il faut maintenant une autorisation spéciale, mais le formulaire n'existe pas encore !!!! C'est l'Indo... Andre doit rencontrer rapidement quelqu'un de haut placé pour essayer de trouver une solution. D'autres personnes sont sollicités. Pour avoir quelques attaches et intérêts à Bali, connaitre un petit peu le fonctionnement local, j'ai envie de croire qu'il y aura certainement une solution, car en Indo, il y a toujours une solution ! Ce sont les loueurs de fusils qui vont être content... Par contre, lorsque je lis ce genre de choses, je me dis qu'à chaque fois notre image en prends un sacré coup, que ce soit en Indo ou ailleurs... Entre quelques dizaines de passionnés de chasse et des milliers de bulleux, le choix sera vite fait... http://www.tripadvisor.co.uk/ShowTopic-g1137831-i13083-k7618211-Spear_gun_toting_tourists_in_snorkelling_areas-Nusa_Lembongan_Bali.html Continuons à partager nos infos, c'est l'intérêt de tous.
  18. La vidéo de la croisière "chasse sous-marine" :
  19. Merci pour vos commentaires ! Ici, ce ne sont pas des tricots rayés (que l'on rencontre aussi fréquemment dans les eaux Indonésiennes). Ils sont de la même famille, ce sont des Hydrophis cyanocinctus. Oui, je me souviens de ta mésaventure... Pour ma part, j'ai fini le séjour avec ma floatline raccourcie à 20m.
  20. C'est un cable-keeper ? Donc pas d'incidence sur la trajectoire !
  21. Ils fonçaient directement sur nous et quand on sais qu'ils ont un venin des plus foudroyant, j'avais pas envie de les laisser gouter ma tendre chair. Par contre ils ont une petite gueule donc le risque est limité. Ah mon vieux et fidèle tracteur rouge, c'est un Farmal de 1954. Le suis surpris du nombre de vues pour cette vidéo Normande. Pour cette histoire de courants descendants, c'est toujours un risque lorsqu'on tente un nouveau spot. Sur la croisière "chasse", il n'y en avait pas sur les spots proposés.
  22. 4) - Dernière partie : Du Timor aux Molluques vers les îles kai : Bon, les requins-baleines, ça commence à être balaise, mais il y a peut-être moyen de passer à la catégorie au dessus, celle des lourds… Nous sommes fin Novembre, des amis nous rejoignent à Bali pour faire une croisière « reconnaissance ». Le principe est simple, chaque année, nous allons pendant 15 jours naviguer dans une région que nous ne connaissons pas et souvent peu fréquentée de l’Est Indonésien. Au menu cette année, partir de Flores, passer au Nord de la délicate région du Timor en suivant un chapelet d’îles plus ou moins habitées pour terminer dans l’archipel des îles Kai (ou Kei) d’où nous reprendrons l’avion. Les îles Kai ont la réputation de détenir les plus belles plages d’Indonésie et des sites de plongée réputés. Après un court vol intérieur, nous retrouvons le bateau à Maumere, au NE de Flores. Les habitants de cette partie Est de l’île ont la particularité d’avoir de verbe haut. Les caractères sont chaud et les discussions plutôt bruyantes, un peu les Marseillais indonésien ! Après une nuit de navigation, nous nous réveillons au pied d’un îlot isolé qui est en fait un volcan. Nous nous étions déjà arrêtés il y a 3 ans. C’est un volcan en activité avec une éruption environ toutes les 20 mn. Le spectacle est grandiose, inoubliable. Cette fois-ci nous resterons le soir pour voir ce show de nuit. Feu d’artifice de lave, bouquet final incandescent revenant toutes les 20 mn… un grand moment. Je suis le seul chasseur à bord. Je dois m’adapter au rythme de la croisière et me met à l’eau dès que l’occasion se présente. Ju, Couz et parfois ma femme Céline m’accompagnent. Je suis souvent seul, me met souvent à l’eau au pied du bateau qui mouille en général en limite de tombant. J’adore cette sensation de peut-être être le premier à tremper mon fusil dans un endroit. Le lendemain, branle bas de combat au petit déjeuner, il y a des souffles à l’horizon. Tout le monde saute dans l’annexe. Nous sommes sur la route de migration des baleines qui se rapprochent à cette période de l’équateur pour se reproduire. Dédé notre barquero, n’est pas très rassuré quand on lui demande de se rapprocher au plus prés de ces géants de la mer. Nous sautons à l’eau en pleine mer et un requin de belle taille (que je pense soyeux), fonce dans nos palmes. Petit moment de panique, tout le monde remonte dans l’annexe, mais la majorité retourne à l’eau une fois l’émotion passée. Le spectacle est grandiose, je n’ai jamais vu ça, il y a 13 cachalots qui semblent en apesanteur dans le grand bleu. Leurs mouvements, semblant se faire au ralenti, dégagent un sentiment de surpuissance. Nous nageons à coté d’eux… moment de grâce… La navigation autour du Timor est toujours compliquée. Nous devons systématiquement envoyer nos « ambassadeurs » (des membres de l’équipage) au village pour leur demander ce que nous avons droit de faire. Des fois c’est : rien ! D’autres fois c’est juste snorkelling. J’arrive de temps en temps à avoir l’autorisation de chasser, je propose alors de leur donner le poisson pris. Souvent des responsables du village montent à bord pour surveiller le respect des consignes. Plusieurs fois nous serons abordés par des bateaux, ce sont des sanguins, ils montent avec autorité à bord en demandant du poisson et de l’essence. Il faut toute la diplomatie du Capitaine et de l’équipage pour adoucir ces entrevus. Je me souviens de cette après-midi. Nous avons eu le droit de faire un snorkelling sur Pulau Teun. Les chefs du village ont voulu inspecter la manœuvre et boire un coup sur le bateau. Nous sommes dans l’eau lorsque nous voyons foncer un bateau avec une quinzaine de jeunes hommes visiblement énervés vers le bateau. Nous nous dépêchons de remonter sur l’annexe pour aller voir ce qui se passe. Les gars en fait sont à cours d’essence et doivent poursuivre un gars du village qui a fuit avec une petite pirogue à pagaie. En effet, nous apercevons bien au loin une barque. Le tord du fuyard ? Avoir demandé la main d’une jeune fille et devant son refus, avoir tenté de lui couper la main… des broutilles ! La sanction prévue est simple : après l’avoir rattrapé et passer à tabac à tour de rôle, il aura, lui, la main de tranchée ! Nous ne donnerons que le minimum d’essence en espérant donner une chance à l’amoureux éconduit. Les îles sont compliquées à aborder. Certaines recèlent de précieuses matières premières. Une fois nous allons avec l’annexe glaner des informations auprès d’un village qui nous a l’air particulièrement bien organisé avec bâtiments neufs et débarcadère. Nous sommes à la recherche d’une rivière ou vivent des crocodiles. Nous trouverons d’ailleurs la rivière, mais pas les crocodiles. Nous approchons de la côte et déjà des gardes puissamment armés viennent à notre rencontre. Ils nous font vite comprendre que notre visite s’arrêtera là. Ils nous donnent gentiment les informations dont nous avons besoin et en bavardant, nous apprennent que le lieu est en fait tenu par des Australiens qui exploitent une mine de cuivre et fabriquent directement le fil de cuivre sur place. Les problèmes avec les autorités se multiplient, nous nous retrouvons coincés dans un port. On nous demande fréquemment des sommes astronomiques pour mouiller nos palmes. Pour la première fois, nous finissons par tenter d’éviter villages et pêcheurs. Nous croiserons même un bateau de plongeurs (le seul que nous croiserons en 15 jours) qui revient d’un spot des îles Kai et qui a eu la maladresse d’envoyer ses palanquées sans demander l’autorisation. Du coup, il a du verser 1 million de roupies par plongeurs, soit environ 1500 Euros pour pouvoir repartir. C’est le problème ici ou quelques bateaux très « haut de gamme » ne regardent pas à la dépense pour faire plonger leurs richissimes clients. Derrière, on raque, ou on passe son chemin… Aujourd’hui nous arrivons à Pulau Serua, minuscule île des Molluques. Cette fois, notre petit déjeuner est agrémenté par la visite d’un Marlin. Celui-ci prend un malin plaisir à venir me narguer en sautant à quelques dizaines de mètres du bateau. Il est curieux ! Il se tourne sur le coté dans ses figures de voltige pour mieux nous observer. Ma mise à l’eau restera sans suite à part m’être laissé accompagné par une magnifique spirale de Barracudas. Serua est une tête d’épingle au milieu de la mer elle a toujours suscité curiosité et convoitise. Elle détiendrait de l’Uranium. Nous descendons rencontrer les habitants de cette île. L’accueil est particulièrement chaleureux. Ces gens nous racontent un peu l’histoire de l’île. Elle a joué un rôle important lors du bombardement d’Hiroshima. Elle n’était pas détectable par les radars et un camp de scouts interceptait les informations des Japonais pour les transmettre aux B52 Américains. Elle a aussi la particularité d’avoir donné beaucoup de pilotes à l’aviation Indonésienne. Enfin, ses rapports avec l’aviation se sont encore renforcés lorsque pendant la guerre du Pacifique, un avion de guerre Américain s’est écrasé entre 2 îlots (l’épave repose toujours par 30m de fond) et qu’ils ont recueillit les 3 survivants (dont 2 blessés gravement), qui sont restés sur l’île quelques semaines avant d’être récupérés. Quel beau scénario de film. La dernière île avant l’archipel Kai s’appelle Manuk, elle n’apparait même pas sur certaines cartes. Nous y arrivons au petit matin. Elle n’est pas habitée et il y a un bateau de pêcheur sur place. Ces bateaux sont impressionnants. Ils partent de régions éloignées de L’Indonésie et partent pour plusieurs semaines, voir plusieurs mois à 12 ou 15 entassés sur une barquasse d’une quinzaine de mètres de long. Ils vivent de leur pêche mais sont aussi curieux de découvrir ces contrées lointaines. Mauvais présage, des milliers d’oiseaux ont pris possession des lieux. Et une île à oiseaux, c’est une île à serpents… J’ai hélas déjà connu ça à Pulau Gunungapi au milieu de la mer de Banda. Nous mouillons et nos craintes se vérifient lorsque nous voyons de beaux serpents de mer tourner autour du bateau. Ce sont les même qu’il y a 2 ans. Ils font partie de la famille des Cobras, n’ont pas une grande gueule, mais aiment venir au contact. Avec Ju, nous l’avons déjà vécu. Nous n’allons pas laisser passer une session de chasse et nous décidons avec Ju et Couz d’y aller. Session assez spéciale ou il n’est pas facile de se relâcher. Il faut être tout le temps vigilant car les serpents fusent sur nous lorsque nous sommes au fond, il faut les repousser continuellement avec les fusils. Je remonterais une fois en urgence sur l’annexe me sentant débordé par 5 reptiles me taquinant en surface. Nous aurons malgré tout l’occasion de voir un magnifique requin-baleine et un requin marteau. Sur cette croisière, je sortirais quelques TDC (les 2 plus gros faisant 10kg) et une belle carpe rouge. J’étais toujours prés pour « LE » poisson… que je ne vis que de loin. Le jour où ma montre m’a sauvé la vie… Le fait le plus marquant pour moi s’est déroulé sur un tombant de Pulau Terbang Utara au Sud de Pulau Damar. Après avoir repéré une belle veine de courant sur le tombant, je décide de tenter ma chance. Je fais mon canard et amorce ma descente comme souvent dos au rocher, les yeux rivés dans le bleu, à l’affut d’un éventuel visiteur. D’emblée mes oreilles me font mal. Je mets cela sur l’accumulation de temps passé dans l’eau. Alors que je ne pense qu’être à 4-5m, l’alarme de ma montre retentit. J’ai l’habitude d’avoir cette alarme à 18m. Je regarde ma montre, 18m ! Je comprends, je viens de me faire piéger, je suis pris dans un violent courant descendant. Par chance, je suis en début d’apnée, j’amorce immédiatement ma remontée. Je lutte de toutes mes forces. Heureusement, je n’ai qu’un kg à la ceinture que je ne veux par perdre de temps à larguer. Je me rapproche de la surface, je pense y arriver, mais les derniers 3-4m sont les plus durs à franchir. Un tourbillon de surface me repousse vers le bas. Pour la première fois, je pense que je vais manquer d’air. Je perce enfin la surface. Mes jambes flagellent mais je suis sauf… Les courants descendant sont un risque en Indonésie. Il y a des endroits connus mais dans ces lieux peu fréquentés, le risque est là. Ils se déplacent, peuvent être présent quelques minutes, disparaître. Il y a des récits de palanquées de bulleux qui se sont fait absorbés pendant plusieurs minutes pour réapparaître quelques centaines de mètres plus loin. Evidemment, nous, en apnée, l’issue est plus compliquée. A part le défilement du tombant, le seul indice qui peut mettre la puce à l’oreille, c’est lorsque que tous les poissons ont le museau vers la surface, ils luttent, et là, il faut réagir vite. Moi, je n’ai rien vu. Une fois en chute libre, il faut lutter, ne pas se désunir, larguer sa ceinture si c’est facile. L’autre sécurité, c’est la float line, on peut la saisir et remonter le long. Nous nous rapprochons des îles Kai autour desquelles nous caboterons quelques jours. Au fil des jours, les pluies sont plus fréquentes. Nous sommes début Décembre. Depuis quelques jours nous essuyons la nuit de terribles orages. Une nuit, notre bateau sera touché par la foudre dans un « bang » assourdissant. Le paratonnerre a bien joué son rôle mais nous retrouvons Man, qui pilote le bateau à ce moment, terrorisé par un arc électrique qui est rentré dans la Capitainerie et a frappé la paire de jumelles posée à coté de lui. Les 2 derniers jours se feront sous la pluie, inhabituelle à cette période de l’année a cet endroit, mais nous apprenons qu’un terrible cyclone s’acharne sur les Philippines et nous devons en subir les effets collatéraux… Un volcan qui s’énerve, un chasseur sans palme, un jacuzzi sous l’eau, un cimetière de filets, un requin taquin, des cachalots qui n’ont pas voulu nous attendre, un thon qui attire les thons et des attaques de serpents, c’est ici (la vidéo de la croisière "chasse" arrivera plus tard) :
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