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kastreg

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  1. verdict : bonne texture, moins fine que le lieu jaune (et ses fameux feuillets bien tendres), bonne tenue à la cuisson, un poil plus sec. Gout de lieu noir présent mais bcp plus léger que sur du lieu noir de grande distribution. A mon avis ce gout doit s'accentuer avec le temps, le traitement (je saigne mes poissons sur les derniers battements du cœur après coup dans le cervelet) et peut être la taille du poisson. en bref, moins fin que du lieu jaune ou du beau merlan très frais, mais sans hésitation meilleur (notamment en texture) que bcp de poissons que j'ai l'habitude de tirer (flet, carrelet..) ça ne vaut ni le coup d'aller exprès en chercher, ni de remplir son congélo si on a déjà du poisson frais, mais c'est franchement pas si mauvais!
  2. merci pour vos retours. Une autre source vient de me dire que cette année il s'en prenait bcp à la canne du coté de douarnenez depuis qq semaines. A priori rien de rare ni d'inhabituel donc, mais première fois pour moi!
  3. c'est amusant de voir à quel point le comportement du poisson est parfois plus significatif que sa robe. J'avais un pote avec moi, et il est sorti de l'eau en me disant (sans avoir vu mes poissons) la même chose : "c'est bizarre, les lieux étaient hyperactifs".; et pour cause!
  4. Salut, Petite sortie hier en baie d'audierne [en bref : 4-5m de visi, 1 joli sar et un peu de vie (lançons, petits lieux jaunes... c'est prometteur pour un début de saison)], j'ai été étonné du comportement ultra speed de certains lieux. On aurait dit des maquereaux, ils fusaient à pleine vitesse, hyper nerveux, là où normalement ils sont placides. J'en fait 2 (genre 700gr-1kg) dans 4-8m d'eau, et m'étonne de leur robe sombre, de leur petite queue fuselée.. Et en sortant de l'eau je réalise que j'ai pris des lieux noirs! (because la ligne latérale claire et droite) ça vous est déjà arrivé? vous en avez déjà vu? Je n'avais jamais entendu parlé de csm en faisant. en même temps vu la réputation culinaire, pas de quoi en faire un objectif! Si ça se trouve tout le monde en voit mais personne n'en parle? Je teste ce soir pour voir si un lieu d'1 jour bien saigné, bien conservé, c'est meilleur qu'à la cantine après 10 jours dans un bateau hauturier ouest ecosse! bonne journée
  5. ah, j'ai oublié de faire un CR, désolé de ma malpolitesse. Bon, la semaine passée, l'eau au bord fluctuait du marron café au brun chocolat chaud des deux cotés de l'île de ré. à marée haute au calme (fier d'ars) une poche d'eau grisatre prend le dessus. Je n'ai pas regretté de ne pas avoir pris mon matos..
  6. merci pour vos retours. Du coup je vais remplacer la CSM par une visite de coopérative et de glacier.... pas bon pour ma ligne ça!
  7. bonjour à tous, Demande assez proche de celle de Victor à 2 semaines près, je suppose que les réponses seront les mêmes. Je viens une semaine sur l'île de ré du 3 au 10 avril en famille. La CSM n'est pas l'objectif du séjour, mais si il y a moyen, je prendrais le matos. Honnêtement, ça vaut le coup de prendre mon matos pour chasser du bord? En ce moment on ne voit pas son bras sous l'eau, non? Si une âme charitable peut me dire en fin de semaine ce qu'il en est, ça m'éviterai une déconvenue (et de trimbaler du matos pour rien..)
  8. oui, il y a eu des décisions "accessoires" interessantes pour le bar en lien avec les plans de gestion sur la sole. En manche mer du nord, le plan de gestion prévoit une interdiction du chalut mais aussi du filet dans les nourriceries de soles, les juvéniles de bars apprécieront! En Gascogne comme tu le dis, les 3 semaines d'interdiction avec un arret "ferme" pour les fileyeurs de sole va aussi potentiellement faire du bien. Il y a plusieurs pécheries aux filets, pas forcément comparables, mais dans l'ensemble les fileyeurs prennent bcp de bar en période de frais que les chalutiers pélagiques.. (en zone sud, pas en zone nord)
  9. A ma connaissance rien de bien neuf en zone sud... Les pros ne prendront jamais d'eux même la décision collective d’arrêter de pêcher les 3 premiers mois, ça ne peut venir que de la DPMA (mais il faudrait qu'il lui pousse des couilles) ou de l’Europe (commission ou parlement).
  10. oui, vendre en vente direct son poisson est légal, à condition de déclarer ses captures (surtout pour une espèce soumise à quota), de respecter les normes d'hygiène de base, de déclarer ses ventes, de le vendre soit même (ou qqun de sa famille), de ne pas vendre les poissons d'un autre pêcheurs ou achetés (ou sinon on ouvre une poissonnerie). autant dire que c'est pas le cas le plus courant. Dès qu'un quota devient tendu (notamment la sole l'été), c'est dingue les volumes qui passent en vente directe, sous l'oeil bienveillant de l'administration (trés favorable à ces pratiques) mais qui bizarrement ne sont pas décomptés du quota global...
  11. Dans les deux cas c'est grave.. on met un nom connu et vendeur sur un poisson dont la dénomination légale est tout autre et dont le prix est trés inférieur. La liste des dénominations légales sont facilement disponibles, il n'y a pas d'excuse : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Consommation/Etiquetage-des-produits/Produits-de-la-mer-et-d-eau-douce/Listes-des-denominations-commerciales Ce que je vois le plus souvent : - du filet de tacaud à la place du filet de merlan (faut l'oeil, les contrôleurs ne le verront jamais en passant simplement devant l'étal sauf à vérifier les factures et caisses du fournisseurs) -dorade rose pour toute sorte de pageots et pagres - sole pour de la sole tropicale - rouget rouge pour du grondin - thon rouge pour de l'albacore - truite de mer, double erreur, il s'agit souvent d'une truite arc en ciel (autre espèce) élevée en mer (et non de mer, à reserver pour une vraie truite de mer). sachant qu'à chaque fois que j'ai vu ça il s'agissait de grosses arcs...élevées en rivières, triple fraude :) - dorade pour une saupe à la rigueur, je peux comprendre certains cas où le poissonnier veut juste indiquer un nom clair (dorade rose ça parle plus que pageot acarné) et où les valeurs marchandes sont proches. Mais faire passer une saupe pour une dorade... c'est une fraude volontaire inacceptable. et je ne parle pas du décongelé non indiqué (thon, crevettes, espadon..) ou des indications de mode de pêche (ligne, zone..) improbables. En restaurant, là ça peut devenir plus folklorique vu qu'on ne voit pas le poisson. Après il faut relativiser, je sois régulièrement une fraude par étal, mais 98% de chaque étal est par contre bien identifié. On peut voir le verre à moitié vide (les fraudes sont assez courantes sur les étals) ou à moitié plein (la quasi totalité des poissons sont bien identifiés). De fait, la majorité des poissons vendus ne peuvent pas trop être l"objet de fraude, on les reconnait bien ( difficile de se tromper avec un maquereau..)
  12. tu te doutes bien que si je détecte facilement les fraudes, c'est parce que je bosse déjà dans la filière :) D'après les retours de l'administration sur les détections de fraudes dans toute la filière, la quasi totalité des fraudes du genre "substitution d'espèce" sur des poissons frais sont faites par les poissonniers ou restaurateurs. C'est tellement facile pour un restaurant de dire qu'on sert une sole alors que c'est par exemple, une sole tropicale (fraude courante). Par contre en amont.. c'est souvent grillé car le client (par ex le poissonnier) connait un minimum son taf et détectera la supercherie. Si on parle de produits transformés, de trempage, d'injection de produits douteux;. là la fraude vient au contraire souvent du transformateur. Après il y a l'étiquetage incomplet, les tailles réglementaires..là c'est plus complexe et ça peut intervenir à toute étape
  13. Disons que quand je tombe sur étal sans fraude je suis surpris (notamment sur Paris), quand en plus il n'y a pas d'erreur involontaire, je félicite le poissonnier. Cela m'arrive en moyenne une ou deux fois par an, sur à vue de nez 30-40 poissonneries. ça n'est pas un boulot facile, et il y a de gros problèmes de recrutement à ces postes... c'est bien dommage car on en a bien besoin!
  14. France Agrimer publie les volumes débarqués en HAM par port, mais pas par bateau. http://www.franceagrimer.fr/filiere-peche-et-aquaculture/Informations-economiques/Cotations Attention il manque certaines données, celles du poisson vendu de gré à gré sans déclaration par la criée, celles des ventes directes..
  15. Ils ne se sont pas fait reproché grand chose sur la durabilité de leur pêche, si ce n'est leur logo et leur prétention d'avoir à eux seuls un rôle déterminant pour toute la filière... faut se méfier des communiqués de presse quand ils viennent d'une partie prenante. D’expérience, je me méfie des déclarations des ONG autant que de celles des industriels, les deux sont aussi opaques. http://www.jdp-pub.org/Les-Mousquetaires-Presse.html Dans le milieu de la pêche, Scapêche fait peut être peur par sa taille, mais est assez unanimement apprécié pour ses pratiques. Concrètement, comme ils ont peur pour l'image du groupe, ils font bcp moins de conneries que d'autres armements... en ce qui concerne ce débat, je crois que leurs bolincheurs ne ciblent pas du tout le bar, ce que d'autres ne se gênent pas de faire, et que leurs chaluts pélagiques n'y vont pas non plus de façon ciblée. Je connais moins l'ocean indien. A part la légine (bien gérée) et la langouste (ça va aussi je crois), ils font quoi par chez vous?
  16. déjà précisé dans un autre post, mais en résumé : Zone VII : Ligneurs fileyeurs : 0 bars en février mars, puis 1.3 T par mois Autres engins (dont chaluts) : 1% max de prises accessoires de janvier à juin, puis 1T/mois Il n'est donc pas exclu que ce bar soit légalement péché. En gros, ça n'est plus intéressant pour un chalutier de cibler le bar sur frayères, car s'il ramène 5T à la criée, c'est grillé direct. Maintenant si en pêchant 10T de poissons divers il prend un peu de bar, il peut débarquer légalement 100 kg... Et je peux te confirmer que des chalutiers ont balancé des kilos de bars qui excédaient ces 1% et ce sans cibler le bar. Ton exemple illustre bien 2 choses : - la méconnaissance des poissonniers, affligeante - la difficulté à contrôler ce genre de mesures. On devrait prendre en compte la controlabilité des mesures quand on les pond.. certaines de nos réglementations sont de vraies incitations à la fraude :) Maintenant, si les volumes te semblent important, dénonces aux autorités compétentes qui vérifieront. Dans un autre poste, j'indiquais que je doutais de la légalité de la totalité des débarquements de bar. Mais je suis par contre convaincu de la légalité de bcp d'autres! Je rajoute pour conclure que cette réglementation devrait sauver au moins 1000 voir 2000T de bar. Il ne faut pas se démobiliser parce qu'il y a qq kilos (voir tonnes) de pêchées par ci par là. En france, c'est inévitable, mais ça ne remet pas en question l'effort global. Ce qui me foutrait les boulles c'est que les plaisanciers pêchent qq centaines de tonnes illégalement (contre 1000T en zone Nord pour une année normale) au motif que qq pros ont fait les cons. Et vu certains discours entendus ailleurs, ça me semble bien parti!
  17. heu non.. ils ont des bateaux qui débarquent au Guil, à douarnenez, surtout en ecosse. Mais bon, le principal truc c'est qu'intermarché n'a jamais à ma connaissance ciblé le bar, et ne risque surtout pas de le cibler en ce moment car ils sont bien plus soucieux de leur image que les autres armements...
  18. tout à fait.. à ma connaissance, personne ne parle de permis type permis de chasse terrestre, mais de permis type pêche en rivière, sans examen. L'idée est de payer, notamment l'AMP, et de sensibiliser (panneaux,gardes, prospectus..). signalons quand même que la demande de moratoire n'a pas été faite en tant que vice président de l'Agence des AMP, mais en tant que président du comité régional des pêches de corse. Les pro corses sont trés forts pour privatiser la mer et virer les plaisanciers sous couvert de protection de l'environnement :)
  19. Salut les méditerranéens, Sans rentrer dans vos débats, je voulais juste vous signaler que les discours de la commission européenne sur la pêche en méditerranée sont en train de se muscler sérieusement. Alors que la pêche pro en méditerranée a bénéficié d'un laissé aller par rapport à l'atlantique (à part le thon rouge, pas de quotas, tailles légales ridicules..); le retour de bâton s'annonce rude. Il faut s'attendre rapidement (voir urgemment?) à des mesures drastiques sur la pêche pro, et quand je dis drastique, je pèse mes mots. La question à 1000€, c'est quid de la pêche non pro? Si des mesures d'urgences sont mises en place pour les pros, peut on s'attendre à des mesures pour les amateurs?? Sachant que comme pour le bar en zone Nord, on parle d'une situation suffisamment dégradée pour que la commission puisse invoquer des mesures d'urgence, c'est à dire non négociable et imposées.. et là tout est possible. A ma connaissance, la commission cible surtout les pros, mais à votre place je garderai un oeil vigilant...
  20. Ces prises dans le Nord sont en partie légale (et peut être toutes? j'ai justement un doute)... les chalutiers et senneurs ayant droit de débarquer 1% de prises accessoires en bar. Il me semble impossible à une GMS ou un poissonnier de vérifier si les quelques kilos qu'il achète respectent cette règle des 1% car pour cela il faudrait qu'il ai connaissance de la totalité des captures du bateau... Les seuls capables de controler ça, ce sont les services de l'Etat au débarquement.
  21. moins de débarques en HAM la semaine passée à cause du mauvais temps. Dans le nord, quelques tonnes à propos desquelles je n'ai toujours pas d'explications satisfaisantes (6T dans le Nord pas de calais, 5T en manche). Mais cela reste difficile de controler combien sont sensées faire les 1% de prises accessoires tolérées pour les chalutiers.. en tout cas aucune grosse pêche ciblée, et ça fera du bien! Façade atlantique (42T + 2.7T en BZH sud) ça se calme un peu avec la tempete, mais pas autant que l'on aurait pu l’espérer. Il est vraiment urgent de demander un coup d'arret à cette pêche en période de frais en atlantique aussi (et à pérenniser dans le Nord), car depuis 2 semaines ils se gavent et c'est pas fini...
  22. Tout à fait d'accord sur la NYMBYsation (Not in My backyard) de notre société. ça me fait mal au coeur de voir tous les projets d'entreprises (conchyliculture, aquaculture..) à la côte de refoulés par des retraités qui refusent de laisser aux autres la chance qu'ils ont eu, celle d'avoir eu un emploi et de vivre dans un monde qui bouge. Certains coins de la côte deviennent des mouroirs, il ne s'y passe plus rien... D'ailleurs des territoires qui vivent de la pêche, il y en a (Boulogne, Pays bigouden..), des territoires qui ne vivraient que de la pêche amateur non (du tourisme en général oui ou de la plaisance au sens large, oui). Certaines ressources reviennent vite (plie, merlu..) ou sont bien gérées (CSJ, lotte..). en fait les espèces qui se portent mal (bar, sole..) sont plutot des exceptions en atlantique, et souvent liées à une gestion complexe (amateur et plaisanciers, plusieurs metiers..) ainsi qu'à un environnement plus dégradé qu'au large (estuaires..) Faut pas faire d(angelsime ni de miserabilisme non plus, cette année bcp de bateaux se sont fait des salaires trés trés confortables et auraient pu se permettre qq efforts de gestion sur certaines espèces.. Mais pour avoir aussi bossé en aqua, et toujours bosser en pêche, je suis aussi bien placé pour constater que les écarts avec la réglementation sont monnaie courante. Et c'est frustrant car ça pénalise au final ces filières...
  23. Je ne suis pas forcément convaincu par cette dichotomie artisan/ industriel. Déjà par ce qu'il y a souvent confusion avec pêche côtière/hauturière. Des bateaux industriels en France, il n'y en a quasiment pas, et on n'en entend jamais parler..(aucun bateau industriel ne pêche le bar..) Surtout parce que si on regarde objectivement, on a détruit une grosse partie de la flotte hauturière, quasi tous leurs stocks sont sous quotas, et de mieux en mieux gérés. Les problèmes de gestion actuels en Europe sont justement sur la pêche côtière (sole, bar, rouget..), généralement là où on a une diversité de métiers (chalutiers, ligneurs, fileyeurs..) souvent artisanaux.. à cela se rajoute le fait que les écosystèmes côtiers sont en plus mauvais état qu'au large et donc moins capables de permettre une bonne tenue des stocks. Au final, les patrons d'armements avec qui j'ai pu discuté qui avaient souvent un discours de rentabilité à long terme, et malheureusement bcp d'artisans, souvent au bord de la retraite, avaient une vison à court terme, "après moi le déluge". Je ne veux pas mettre tout le monde dans le même panier, mais je réfute les discours angéliques sur la pêche artisanale.. 90% des fraudes lourdes dont j'ai échos viennent d'artisans bénéficiant justement d'une tolérance sociétale à mon avis injustifiée et lourde de conséquence.
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