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sylveree

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Tout ce qui a été posté par sylveree

  1. Autant certains détails sont à changer sur la configuration de certains fusils chez Riffe (gaîne câblée qui cache l'usure, break-away en boudin pourri qui parfois ne se décroche pas, plombs à enlever la plupart du temps sur les BW et comme ils mettent un espèce de papier autour, cela s'avère bien galère !), autant la configuration des sandows d'origine donne pleinement satisfaction que ce soit sur un C3XS, C4XS, Baja, Baja + ou BW. J'ai chassé avec ces 5 fusils un certain nombre de fois, je ne vois pas de défaut à la config prévue initialement pour le C4XS : le tir est puissant, il encaisse bien le tir, aucune raison d'améliorer quoi que ce soit à mon sens. De plus jamais un sandow Riffe ne m'a pété dans les doigts avec une usure normale, donc même si tu as peur de la transparence, tu peux te fier à ce matos largement éprouvé. Les wishbones line spectra sont de loin les plus sûrs et résistants de ce que j'ai pu avoir ou essayer, la finition des noeuds collés et vernis avec le thermo rétractable dessus est parfait ! Bref, les 3 sandows de 14 en 66 cm sont une très bonne solution. Lorsque les sandows perdent en puissance, il est toujours possible de les raccourcir de quelques centimètres en refaisant un noeud constrictor.
  2. les bois que tu prévois éventuellement pour le C4 me semblent inadaptés. Le kit bois avant arrière est plutôt prévu pour les gros fusils type blue water. Tu risques de te retrouver avec un fusil aussi encombrant qu'un BW sans la puissance d'un blue water puisque le C4 a ses limites. Tu devrais pouvoir trouver un BW d'occas sur place, as tu contacté des gens du forum?
  3. Et bien dans ce cas, je te confirme que le nouvel Island a une flottabilité parfaite, c'est-à-dire avec la pointe vers le bas et le talon rouge qui dépasse juste hors de l'eau si tu l'équipes d'une flèche 9,5 mm et que tu retires les deux plombs de l'arrière du fusil.
  4. Y a pas de plomb insérés dans le bois sur les C4, ce n'est donc pas ça qui fait couler le fusil...as tu un moulinet monté dessus? Chasses tu au contraire en break-away? T'as le kit avant bois référence k6000 que tu peux éventuellement mettre sur le c4, mais pas sûr que le bois des stab amèneront de la flottabilité supplémentaire en tout cas suffisante pour compenser le fait qu'il coule. Si tu restes sur place et que tu ne trimbaleras pas le fusil en voyage et son poids horrible, l'Island sera l'arme parfaite pour Mayotte sinon !
  5. Salut à tous, Geoffrey, oui je suis rentré depuis dimanche. Je te tel pour voir si t'es dispo prochainement. Milkman, je t'oublie pas ; j'ai proposé une sortie à Wood qui repart bientôt, on a fait une magnifique brecouille hier, enfin pas tout à fait, un magnifique et suicidaire prodigalson et surtout un trésor trouvé : on est tombés sur genre + de 2000 mètres de cordes en diamètre 20mm à la dérive, dont on n'a pu ramener qu'une petite partie, vu le poids de la corde et la taille du bateau (je viens de regarder, c'est de l'ordre de 26kg les 100 m, une partie était coulée et imbibée d'eau) ; on en a laissé une bonne partie sur la plage d'Etang Salé, les heureux possesseurs de bateaux du bassin pirogue pourront refaire toutes leurs amarres. Un peu de pollution en mer en moins, mais il y a quand même encore plusieurs centaines de mètres qui se baladent dans l'océan indien. Dans quelques semaines, si un heureux chasseur tombe dessus alors que la corde dérive encore, il pensera à moi quand il aura fait la pêche de sa vie ! Cette corde sent la pose d'un DCP raté, un beau gâchis bien en règle de la CRPMEM sans doute, genre une bévue monumentale au moment de larguer le lest, la petite erreur à 3000 boules, une broutille ! Wood a pu comprendre l'ingratitude de la chasse dans le bleu à La Run, mais sortie et rencontre sympas... Pour la queue du thon banane, on l'a simplement coupée pour la balancer en appât.
  6. Petite sortie cet après midi, on était au large, on s'est bien fait brasser, genre violent...pour pas grand chose. On entend les baleines où que l'on soit, année prolifique !
  7. Je me joins à Milkman pour faire vivre ce forum avec quelques photos...en prenant un peu le contre pied quand même...
  8. Cédric veut absolument pas que je batte son record, il m'a généreusement offert son bungee Riffe réparé, dans lequel il a mis un simple fil noir goudronné 2,5 ou 3 mm, un peu léger pour le marlinou de ce poids !!! Moi, naïf, ayant une confiance aveugle... Un petit aphorisme de Dard pour conclure : "la vie m'aura servi de leçon, je ne recommencerai pas !"
  9. Merci Dom de tes conseils, mais au delà de la considération de l'argent et du matos (on a tout ce qu'il faut...), encore une fois et au risque de me répéter, la chasse dans le bleu à La Réunion est singulière, pour ne pas dire un cas unique sur le plan législatif si tu vois ce que je veux dire...pour le reste, la théorie, le matos utilisé, la nécessité de changer le câble, tout ça je connais par coeur...
  10. je sors plus trop avec mon petit bateau en ce moment sur ES, mais la prochaine sortie, je te fais signe, partage des frais à prévoir (essence).
  11. 3,5 kg au bord à l'agachon beaucoup plus valeureux qu'un wahoo de 20 kilos ou une daurade de 15 souvent en surface et parfois cons comme la lune pour pas dire suicidaires ! Pour les pertes Dom, dans les deux cas, des poissons de plus de 200 (pour le 1er), au moins 250 le dernier (peut être 300, je manque d'expériences sous l'eau pour évaluer plus précisément, avec seulement 6 ou 7 marlins vus), donc du gros qui met à rude épreuve le matos. Le matos, évidemment point crucial avec des poissons de ce gabarit. Il est compliqué d'être toujours au top sur tout : quand tu as un ice pick avec un câble neuf, une flèche gros diamètre, un bungee de bonne qualité et deux bouées dont une sur laquelle tu as un petit doute, c'est la bouée qui lâche, la fois d'après lorsque tu as changé ta bouée, revérifier tout sauf le câble de l'ice pick, c'est le câble qui lâche, entre temps, tu fais un marlin de 100 et quelques kilos, la fois d'après tu penses être au taquet, sauf que ton pote a oublié le bungee Riffe et que tu utilises celui qu'un pote a réparé 3 ans avant en certifiant qu'il est solide, mais t'as un petit doute, c'est évidemment le bungee qui rend l'âme,etc. Malgré mon côté très carré et ma capacité à être au top sur la totalité du matos, il faudrait aussi que tu viennes chasser un peu ici DANS LE BLEU pour comprendre les contraintes très compliquées qui nous poussent à improviser et à devoir s'adapter très rapidement aux situations, qui empêchent notamment souvent de pouvoir choisir son matériel de manière sereine, si tu veux en savoir plus =) MP. Donc souvent on fait ce qu'on peut et au mieux avec nos contraintes...
  12. Salut à tous, pas eu trop l'occasion d'écrire ces derniers temps, pourtant quelques anecdotes croustillantes à raconter, dans le désordre un séjour à Mohéli épique où on n'a pas eu l'occasion de faire le poisson de notre vie mais où on s'est bien marré, un marlin de + de 250 kilos il y a 5 jours qui a emporté ma flèche, mon ice pick et qui a eu raison du bungee après un rush digne de ceux de Moby dick !!! Le deuxième blessé qui part à cause du matériel, pourtant bien tiré de très près, énorme déception évidemment... Des bananes sur le sec en veux tu en voilà, des projets hauturiers nombreux...L'hiver qui est rentré. Milkman, la mer est parfois propre, parfois trouble comme partout, pas plus au gouffre qu'ailleurs. Oui je connais roche carangue, j'ai pas d'avis spécial sur la question, je ne suis pas un spécialiste de ce coin, je connais mieux la zone qui va du port à St Leu (canalisation, etc.). A + Sylvère
  13. Salut Arnaud, Si les tests d'outils anti requins t'intéressent, voici ceux réalisés par un ami qui cumule pas mal d'expérience, notamment avec les requins. Il est particulièrement convaincu de l'efficacité de l'objet. Dans les différentes vidéos, on peut quand même objecter certains détails qui sont des "variables parasites" de l'expérience à mon sens (qu'en est-il de l'effet des flèches braquées en permanence vers le requin dès qu'il s'approche, qu'en est-il de l'effet nombre de chasseurs en surface à l'approche du mako ; sur la vidéo de Cédric, pourquoi lorsqu'ils mettent le sharkbanz le long de la flèche, ils remontent conjointement la carangue et lorsqu'ils retestent sans sharkbanz, ils la descendent complètement... Même si des tests sont a priori probants dans certaines circonstances, personnellement, je ne ferais jamais confiance à 100 % à un simple bracelet ou à une combi. Il tourne aussi des vidéos qui ne me rassurent pas spécialement...
  14. bah c'est réussi ! Tu coupes les sardines ou tu les laisses entières? D'autre appâts ont fait leur preuve? Nous, on se prend bien la tête, on choisit du broumé de choix, qu'on coupe en petits dés appétissants, mais jamais vu de concentration comme celle que l'on voit dans la vidéo, au mieux, des bancs aussi nombreux mais les thons font entre 5 et 8 kilos et sont proprement inapprochables...On n'a pas dit notre dernier mot !
  15. Assez drôle comme montage, "l'essentiel" pourrait on dire, mention spéciale au saut du début avec le tir qu'on croit fait dans la foulée... En tout cas, belle efficacité et le fusil tire loin et précis avec une manoeuvrabilité qui a l'air top...ça me fait re réfléchir du coup tout ça.
  16. Salut Arnaud, est-ce le même thon sur les diverses photos, il semble s'être pris une flèche au dessus de la tête, ce qui laisse supposer que tu l'as tiré en coulant sur lui, peux tu donner des détails stp ? En tout cas, c'est l'espèce qui, personnellement, me motive le plus, mais le coin où je suis est difficile !!! Je ne désespère pas... Jolies photos en tout cas.
  17. Salut à tous, Voilà un petit CR inhabituel puisqu'il va y être peu question de chasse. Hier soir, on convient avec Geoffrey (Akwajojo) d'un RV à Bassin Pirogue à 6h30 pour une petite sortie chasse à deux à la côte et en bateau, cela fait une éternité que je n'ai pas pratiqué au bord, mon optimisme est bon, d'autant qu'on choisit un coin où ni Geoffrey ni moi n'avons été récemment, celui du secteur du gouffre et de ses falaises, il est assez peu chassé. Au final, après 4-5 heures passées dans l'eau, le tableau est très maigre : deux capucins, un mini capitaine ; on n'est en forme ni l'un ni l'autre, nos 4 heures de sommeil y sont pour beaucoup et le manque de vie finit de nous dissuader de rester plus longtemps, surtout qu'on a des gamins qui attendent à la maison...On rentre donc vers midi. On arrive à Bassin Pirogue, on slalome difficilement entre les enfants qui nagent d'abord à l'entrée du port, puis dans Bassin Pirogue où plusieurs familles mahoraises sont venues pique niquer. On beache donc le bateau prudemment et on commence à sortir la matériel et à ranger. Lorsqu'on a fini et que j'ai remis le bateau au mouillage, je monte la rampe qui mène au petit parking, je range un bidon d'essence et là j'entends des cris sur la plage en contrebas : un garçon de 8-9 ans vient de ramener sa petite soeur âgée d'environ 1an 1/2 sur le sable, elle est inanimée, le ventre très gonflé par ce que l'on devine être de l'eau. Je comprends tout de suite en voyant le visage de la fillette que c'est très mal engagé ! Je crie à Geoffrey qui se trouve un peu plus près que moi de la rampe, "massage cardiaque", je prends mon téléphone pour appeler les secours. Mon tel ne passe pas, impossible de faire le 18, je n'en reviens pas, j'appelle donc des passants qui sont plus occupés à regarder la scène qu'à appeler, une dame finit par prendre son téléphone et appelle les pompiers. Geoffrey, pendant ce temps, a entrepris un massage cardiaque sur la fillette qui ne montre aucun signe de vie, a juste un filet de mousse blanche qui coule de sa bouche bleuie. Geoffrey pompe sur le petit corps pendant plusieurs dizaines de secondes, malgré l'absence de réaction et fait du bouche à bouche à deux reprises. J'ai le temps de descendre, remonter, redescendre, la maman pleure à chaudes larmes, au bord de la crise de tétanie, crie que c'est de sa faute, tous les frères et soeurs sont là, regardent médusés la scène horrible, avant que, enfin, des petits toussotements se fassent jour, puis des premiers cris à peine audibles et enfin, de vrais pleurs. La fillette recrache un bon demi litre d'eau par la bouche et le nez, le SMUR au téléphone conseille ensuite une PLS, qu'un médecin arrivé plus tard exécute. La fillette pleure désormais nettement, le pire semble évité. Le médecin félicite Geoffrey, il semble impressionné par la prestation "d'urgentiste" improvisée, des gens nous remercient d'avoir donné l'alerte et d'avoir su réagir de la sorte. Dix minutes plus tard, une camionnette de pompiers arrive, ils prennent le relais pensant d'abord que la fillette n'a pas repris connaissance n'ayant pas eu l'information, puis une deuxième camionnette arrive, puis une camionnette de gendarmerie, puis une petite estafette de pompiers, bref ça commence à faire beaucoup (je pense que des personnes ont du appeler conjointement et comme la synchronisation entre les brigades ne doit pas être au top, ils se retrouvent en surnombre...). Geoffrey est le héros du jour, il a sauvé une vie, il ne manque pas de gratifier d'une caresse sur la tête le petit frère de la fillette qui l'a sortie de l'eau, en lui précisant qu'il peut être fier de lui. C'est beau à regarder ! Après, je m'assure que Geoffrey a bien repris ses esprits, qu'il s'est remis de ses émotions, on se quitte, je le félicite encore. Sacrée sortie !!!
  18. "Ce qui m'intrigue le plus c'est que les journaux parlent de surpopulation quand vous expliquez vous promener avec du poisson en laisse et ne presque pas croiser de requins ... Y'a un truc qui ne colle pas là." Justement le terme surpopulation est totalement infondé si on lui applique le seul critère de la superficie/nombre d'individus. La densité des requins est très basse ici, comme en atteste le peu de prises sur les drumlines rapportées au nombre de ces lignes et qui, ailleurs pêcheraient beaucoup plus ; par ailleurs, les rencontres qui sont faites sont rarissimes, là où ailleurs, chasser au milieu des requins est d'une grande banalité (je pense notamment à Madagascar et Mayotte pas trop loin d'ici). Par contre, il existe un phénomène de baisse de la biodiversité sur les espèces de requins : il est devenu très rare de voir d'autres espèces de récif que les Bouledogues et les tigres, telles que le requin gris de récif, le requin à aileron noir, requins nourrices, etc. Au large, un peu plus de biodiversité avec quelques rares longimanus, marteaux, makos, soyeux, mais idem, rencontres rarissimes dans le bleu, je peux en attester, c'est pas faute d'y passer du temps ! Certains voient dans cette baisse récente de la biodiversité des squales l'explication du règne sans partage des bouledogues et leur supposée surpopulation puisqu'ils n'ont plus de prédateurs, notamment sur les alevins ou les jeunes spécimens. C'est précisément la rareté et le peu de densité de requins qui, au regard du nombre d'attaques souvent fatales, paraissent démesurés et laisse le champ libre aux théories les plus fumeuses. Personnellement, comme beaucoup de personnes, j'ai des théories, mais aucune certitude. On parle souvent de la coexistence de plusieurs facteurs pouvant expliquer certaines choses, certains d'entre eux paraissent -de fait- en lien étroit avec le fait que le bouledogue soit notamment l'espèce la plus encline à avoir la capacité de "survivre" dans l'environnement réunionnais tel qu'il existe aujourd'hui (pollution liée à l'urbanisation, à la difficulté de gérer les eaux usées, basculement des eaux). Néanmoins, eu égard aussi à la faible densité de poissons présents autour de l'île, il paraît évident que l'extension de l'espèce a ses limites. D'ailleurs la raréfaction des autres espèces de requins n'y est elle pas liée directement aussi?
  19. Salut à tous, Fervent défenseur de la réserve marine depuis ses débuts, je me permets néanmoins une petite contradiction dans le débat, schéma à l'appui. Voyageur a posté un lien vers un schéma qui montre clairement que la zone principale de la réserve qui est située entre le Cap La Houssaye et Trois Bassins (qui couvre plus d'un tiers de la réserve totale avec les plus grands segments de réserve intégrale) ne compte que quelques attaques. Je propose ce schéma réactualisé, c'est-à-dire couvrant la période à partir de 2007, date de la création de la réserve (et encore, il manque 2014-2017 qui a été pas mal en terme de stat). Vous verrez que les statistiques d'attaque changent complètement à partir de là, dire le contraire me semble impossible ! Donc effet réserve ou pas, il est évident que l'ouest est le secteur le plus incriminé dans les attaques. Je pense que le phénomène est multifactoriel, mais la réserve joue un rôle évident. Après, l'autre débat sur lequel j'aimerais rebondir, c'est par rapport à l'histoire de la bouée qui traîne dans l'eau et au risque des attaques sur les chasseurs sous marins. Didir disait que si on était en Nouvelle Calédonie, on changerait radicalement notre façon de concevoir le système de bouée. Personnellement, j'ai commencé à chasser avec un système de fabrication maison, planche de Morey avec bac à l'intérieur et filet par dessus qui évitait les prises qui pendouillaient. Au bout de 3 ou 4 sorties de l'eau un peu sport (à mon sens, le vrai danger est plutôt là ici...) où clairement j'ai senti que la bassine était un vrai boulet pour sortir, j'ai opté comme tout le monde pour une bouée rouge, un accroche poissons et 10 mètres de corde. A peu près tous les chasseurs que je connais ici chassent comme ça, j'en connais 3 qui ont du se faire bouffer le contenu de la bouée sur des dizaines et des dizaines, aucun ne s'est fait attaquer et bouffer. Après, le bateau reste évidemment le moyen le plus sûr mais parfois il n'y a pas de bateau. Si le système bouée, accroche poissons et corde était pourri ou dangereux il aurait évolué, depuis 20 ans, je vois ce dispositif, je pense qu'il est validé totalement pour ici et fait l'unanimité chez les chasseurs (pour info, beaucoup d'entre eux ont vécu ailleurs, Nouvelle Calédonie, Polynésie, etc.). Ailleurs, c'est ailleurs, la Nouvelle Calédonie, le pacifique, Mayotte, les Seychelles, etc. pas de bouée et d'accroche poisson dont acte, mais la vie n'y est pas du tout la même : il faut bien avoir à l'esprit que les rencontres avec les squales (bouledogue notamment) sont rarissimes, très localisées ici, je ne parle même pas des autres espèces (pointes blanches, gris, etc.) que nous ne voyons PLUS du tout ! Donc vos expériences avec les requins, j'en ai vécues certaines similaires mais ailleurs, pas à La Réunion ou si peu ! Je rejoins Tomtom, ce qui attire le plus les requins c'est le bruit, la vibration du poisson qui agonise ou lorsqu'on gratte, claquette ou je ne sais quoi encore. J'ai déjà tiré une Ignobilis au milieu de 4 requins, je l'ai séchée, ils n'ont pas bougé ; 5 minutes plus tôt une ignobilis tirée un peu moins précisément s'est fait déchiquetée en 10 secondes par la même horde. Le moment critique est souvent le tir, la remontée du poisson vers le chasseur, et à partir du moment où le poisson rejoint une zone proche de la surface, cela dissuade le squale. Il faut tuer le poisson ensuite si ce n'est pas déjà le cas, mais le sang n'a pas d'effet notoire sur le comportement du requin. Pour la bouée, idem, le moment critique, c'est le tir, la mise à mort, une fois pendouillant à la bouée, pas vraiment de risque surtout si celle-ci se trouve à 10 mètres minimum. A mon sens, le système de la bouée et de la corde est un bon système ici à La Réunion puisque paradoxalement il y a très peu de squales, que les chasseurs sont très peu concernés par les attaques...
  20. Sympa le petit CR Geoffrey, effort louable ! Pour le bara, on a utilisé la même méthode scientifique de pesée que pour le marlin : le "àvuedenez", il faisait très exactement 30,154 kg ! Sinon, on cherche l'avis d'un odontologue certifié qui pourra nous dire l'âge et le poids du bara en sachant que la plus longue canine faisait 3,8 cm de haut sur 1,2 cm à la base...
  21. Petite rencontre du jour...la chasse : pas de quoi écrire une thèse, ni même un CR...comme souvent https://youtu.be/AM-R9DyXz8o
  22. Les boules : Jean Max m'a donné le fusil en kit car il avait traité le bois qui n'était pas sec. Le montage à l'envers, c'est donc mon oeuvre ! Ma seule participation à l'ouvrage... Voilà qui est mieux, merci pour votre sens aiguisé de l'observation !
  23. https://youtu.be/9mcgASiZnNc Réparation du Riffe par mon ami Jean Max, génie du bricolage...résultat au delà de mes espérances ! Il va me fabriquer une poignée en inox pour le dragonian, j'ai d'ailleurs décidé d'effacer la marque Mythicon pour mettre "Jean Max Gun" ou un truc dans le genre pour faire la nique au grec de mes couilles lors de la prochaine photo avec un gros poisson...
  24. Petite vidéo prise lors d'une simple descente/remontée sur le nez du pharaon au large de St Leu, avant hier en compagnie de Calamar Volant, rencontré grâce au forum. On a tenté le bleu, mais ça a été compliqué, on s'est rabattus à la côte, Elie a fait son premier petit thon dent de chien ! Bravo à lui. Une rencontre bien sympa ! https://youtu.be/g8gnLyTGlpo Au fait gustativement parlant le dent de chien Elie? Et la bonite puisqu'on en a parlé?
  25. Egalement dans l’ordre ou dans le désordre : j’offre conjointement ①un petit stock de smileys ( :'( :papy: :wub: :o :huh: :wacko: :unsure: :ph34r: :blink: :fffff: :badw: ) et ② un autre de doliprane gratos, à destination de deux types de lecteurs du forum : ceux qui sont conditionnés aux images, pictogrammes et autres dyscourt aiphémaires et krapoussin ; ils pourront ainsi se limiter à choisir les plus beaux smileys et s’éviteront la lecture du présent message, qui ne comporte pas d’images, risque d’être long encore et s’éviteront ainsi le doliprane ; ceux, plus courageux (ou plus masos) qui auront opté pour la lecture exhaustive du présent message ou « auto-masturbation », pourront piocher dans le stock de doliprane, qu’ils pourront -in fine- avaler aisément à l’aide de produit fini de ladite auto-masturbation ! Les autres sont les bienvenus aussi… Mon cher Benoît, sache que malheureusement, ou heureusement, même sur l’amitié, une fois de plus, nos avis divergent aussi, puisque les amis que j’estime le plus sont ceux que je combats souvent sur le plan des idées, avec la franchise qui me caractérise (et me joue parfois des tours) et des qualificatifs fleuris ; les gens toujours d’accord sur tout, c’est fade. Je crois aussi que ce n’est pas dans la superficialité des échanges que l’on peut connaître quelqu’un, internet étant le royaume des apparences, attaquer quelqu’un qu’on apprécie sur certains de ses travers, ou travers supposés, le pousser dans ses retranchements, c’est aussi l’obliger à se découvrir, et au final à mieux le connaître et à l’apprécier. Contrairement à toi et à ta question (toujours « copain ? »), je te dirais que grâce au sujet sur Mayotte, copains, on est peut-être en train de le devenir…il m’aura permis, de mon côté, d’un peu mieux te connaître, de te voir te dévoiler, moi qui n’ai pas connu ta période faste d’écriture via ton blog, puisqu’aussitôt que je l’ai découvert, il a été fermé, à partir duquel je n’ai donc pas pu me construire une « imago » de toi ; je n’ai pas vécu en même temps que toi aux mêmes endroits. Je t’ai peu côtoyé, je ne connais de toi que ce que tu postes, écris et notre rencontre de 2008 ou 2009 lors d’une sortie mémorable à La Zélée dans des conditions météorologiques épiques, avec un aller qui avait duré plus de 7 heures et qui avait failli venir à bout des optimismes les plus forcenés…ma première incursion à La Zélée ! Inoubliable évidemment. Il y a eu aussi les échanges en MP souvent initiés par moi, désireux que j’étais d’avoir certains conseils de quelqu’un d’expérience et que je devinais clairvoyant sur la vie, au moment où la mienne se compliquait. Qu’il s’agisse de Mayotte, du matériel éprouvé…tu me trouveras donc parfois sur ton chemin pour remettre en question certaines de tes certitudes, avec parfois un certain irrespect, paradoxalement, c’est ma façon à moi de t’estimer… Ton message me permet donc de sortir de l’image caricaturale que je m’étais construite autour de la légende du « voyageur » fonctionnaire…au passage, je m’excuse du caractère contrefait de cette image. Pour revenir à Mayotte, aux Comores et à la situation désastreuse actuelle, n’étant pas aussi érudit que toi, je pense néanmoins que le passé lointain renseigne sur l’histoire du peuplement, sur l’ancrage identitaire, religieux, que ce dernier existait dès le 12ème siècle, qu’il est donc vertigineux au regard de l’époque coloniale si courte. L’islam s’est imposé dans toutes les Comores, malgré le métissage déjà existant (golfe persique, Afrique, Madagascar…), créant ainsi un référentiel spirituel commun. A partir du 18ème (600 ans plus tard), les quatre îles, au gré de pillages, d’affaiblissements, des sultans demandèrent la protection des grands colonisateurs de l’époque (France, Angleterre, etc.). La suite, tu la connais mieux que moi, inutile d’y revenir. Autant, comme tu le dis, invoquer Asterix, la spiritualité des druides et le celte pour comprendre ma rousseur, ma potentielle religion, ma langue et mon ancrage identitaire est abusif, autant, quand la religion (et la langue religieuse l’arabe), la langue (différents dialectes swahilis globalement compréhensibles par les uns et les autres) sont si profondément ancrés et communs aux quatre îles des Comores, je vois mal comment on peut les éluder. Désormais, c’est le français qui s’implante majoritairement grâce notamment à l’instruction dans cette langue (et à Canal Plus…), encore une fois, pas d’exception, les quatre îles. Après, l’histoire coloniale, la colonie française regroupant les 4 îles en 1912, le choix politique de Mayotte en 1958 d’abord, puis dans les années 70 et l’indépendance des Comores, contrairement à Mayotte est -à mon sens- une pure contingence, en raison des aléas de l’histoire et de l’inféodation des sultans, qui auraient pu tout autant aboutir à n’importe quelle autre situation de séparation, à n’importe quelle île. Par contre, acte fondateur de la séparation avec l’effet dramatique du clivage d’une nation, nation qui n’existe pas autrement que par sa culture et son ancrage, on est bien d’accords, quoique… Je ne remets pas en cause le « choix » des mahorais, je remets en cause la politique de La France qui a proposé ce « choix ». Pour moi, cela aurait dû être tout ou rien. L’unité des Comores qui n’existe que de manière fictive selon toi, je crois quand même qu’on la retrouve au-delà de cette contingence : la population métropolitaine composée en grande partie de comoriens, mais aussi de mahorais (Madi a une tante qui vit dans les quartiers sympathiques de Marseille) s’unit tant bien que mal dans l’adversité et il suffit qu’un sordide évènement tel que la mort du jeune Ibrahim Ali pour qu’elle ressuscite ! De même, certaines familles sont dispatchées entre plusieurs îles, pourtant régies par des conditions matérielles et politiques différentes, certains membres envoient l’argent gagné à Mayotte vers les îles voisines, tout ça tu le sais mieux que moi. A part proposer un nouveau référendum global aux quatre îles ou alors une remigration vers La Réunion et/ou la France pour les mahorais désireux de le faire et une indépendance de cette île, je ne vois pas d’autres issues possibles au problème qui grossit et devient catastrophique, comme vous l’avez si bien décrit à travers le sordide ! Quant à la radicalisation islamique qui s’installe insidieusement à Mayotte (comme dans beaucoup d’endroits malheureusement), Cédric avait pour habitude de « rire » du fait que le muezzin qui appelait 5 fois par jour les fidèles au sommet de son minaret, le faisait dans une langue que la plupart des mahorais ne maîtrisaient pas du tout (même si l’arabe est apparemment une petite composante des swahilis), pas plus qu’ils ne comprenaient les versets qu’ils récitaient à la mosquée. Là encore, je ne te rejoins pas forcément dans ta vision des choses : la radicalisation ne s’opère pas que de l’extérieur, elle s’opère aussi en interne, lorsque la population est désœuvrée et là encore, les conditions de vie créées à Mayotte y sont pour beaucoup. Boris Cyrulnik a écrit des choses intéressantes au sujet des « gogos armés de l’islam » pour les jeunes des banlieues françaises, qui ont beaucoup de points communs avec une certaine jeunesse mahoraise en errance totale. Les gogos sont aussi ceux qui récitent des versets dans une langue qu’ils ne comprennent pas… Par ailleurs, est-ce l’arrivée massive de cadis venus des Comores (par quelle voie migratoire au fait ?) qui construit cet islam radical, ou sont-ce aussi les effets de la départementalisation, dont une des conséquences directe, est précisément la destitution des cadis d’un certain nombre de leurs prérogatives, qui du coup, les fragilisent et amoindrissent leur pouvoir, notamment modérateur ? Autre question qu’on est en droit de se poser. Les femmes mahoraises (ou comme tu le dis, la tante, sœur, toute figure venant incarner la mère) que je croise à la Réunion continuent à vivre comme des ordonnatrices qu’elles étaient à Mayotte : ce sont elles les référentes des enfants que je suis, à même d’amener les papiers qu’il faut pour l’inscription de leur enfant, font le trajet en bus pour les réunions, sont présentes pour les visites médicales, s'assurent que leurs enfants aient ce qu’il faut, comme il faut, prennent les décisions d’orientation ; sur ce point, même gestion que les mamans réunionnaises, car, à mon sens, il existe aussi une spécificité de la mère à la Réunion. Le traitement de Mayotte par La Réunion, sous les directives de la France (quand même !) que tu décris très précisément est juste à l’image de ce que j’ai vu des rapports entre les Mzungus, réunionnais envers les mahorais à Mayotte : le racisme de la vie ordinaire inhérent au choc des cultures et la loi du marché qui fait que les uns exploitent les autres ; des gens expatriés, incapables de ne pas se comporter en terrain conquis et de ne pas imposer leur vision du monde et leur rythme, malgré le climat assommant qui les fait ruisseler et s’épuiser rapidement. Combien de fonctionnaires là sans vouloir y être, juste pour toucher les primes ? Les crevards dont parlait notre ami commun. Ne ratant pas une occasion de souligner que ici, « c’est l’Afrique », qu’ils sont feignants, qu’ils colonisent la moindre remorque de bateau sur le trottoir pour y dormir ( !...), qu’il ne faut surtout pas leur confier la moindre responsabilité sous peine de voir des catastrophes arriver, que les pires sont ceux qui accèdent à des postes-clé, que décidément, c’est pas la même culture ! Ensuite les mahorais qui exploitent aussi sans vergogne certains clandestins, du racisme à tous les étages ! Voilà ce que je vois à Mayotte quand j’y vais. Le traitement de Mayotte par La Réunion a juste été à l’image de cela. Si en théorie, Mayotte était un TOM, dans la pratique, personne n’y croyait, malheureusement, l’avenir a donné raison à certains pour des mauvaises raisons. Je crois que le rapport entre les deux îles est en train de changer, l’intégration parfois réussie de certains mahorais ici à La Réunion y est pour beaucoup et il y a aussi ici beaucoup de gens intelligents, qui ont un discours de tolérance positif. Enfin, et puisque la transition est toute trouvée, au sujet de La Réunion, je comprends ta vision des choses, mais mon amour pour cette île est loin de se limiter au climat plus clément que les 300 jours de pluie par an que j’ai connus à Rouen…les rencontres avec des gens d’exception, aussi bien dans le travail que dans la vie, la douceur de vivre, la tolérance, le vivre ensemble qui n’est pas une pure vue de l’esprit ici. Alors la pêche effectivement, pas le spot de rêve pour celui qui aime la chasse dans le bleu !...à moins d’avoir les moyens financiers et le temps de pouvoir aller très au large, au banc des 90 miles par exemple. Je pense qu’avec ton bateau, tes distances, tu t’amuserais bien quand même à La Réunion aussi, mais j’ai compris que tu me la laissais : "les cendres du paradis perdu"...
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