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  1. Apo

    Visi Languedoc

    Cet aprem pendant la renverse SE-> NW. La thermo est remontée. La providence me fait trouver un petit couteau au fond qui pourrait remplacer celui cassé. Je trouve la dorsale qui va bien mais très exposée au courant. Au fond rien du tout dans l'eau froide. Je me pose en bordure, ça grouille de vie sur le flanc exposé : tambours, barras, loup. Un petit poisson lune vient à l'agachon, rigolo, je prends le temps de l'observer. J'essaye de rester discret mais manifestement pas assez à cause du courant. Sur l'apnée suivante c'est bien moins vivant, je découvre un peu tard que les barras sont maintenant dans mon dos. Demi-tour et tir pourri qui n'a tenu que grâce aux pelviennes. Je me rassure avec un museau pointu.
  2. Apo

    Visi Languedoc

    Coulisseau salvimar en plastique qui n'inspire pas trop confiance mais semble faire le boulot correctement pour l'instant.
  3. Apo

    Visi Languedoc

    J'ai bien cru que le baliste voulait picorer la pointe de flèche. A bout portant le coulisseau et la rondelle ont traversé le crâne car il a fini sur le fil. Autant dire qu'il était déjà flagada. J'ai défait le noeud du fil de moulinet : inenvisageable de repasser tout le bazar dans l'autre sens.
  4. Affreux, une fois de plus. Courage aux proches. Restons vigilants, gardons la tête sur les épaules et les pieds sur terre.
  5. Apo

    Visi Languedoc

    Ce matin tôt, mer d'huile. Je retourne voir les balistes qui sont tout seuls cette fois-ci. J'en fais un et casse ma dague dans son crâne. Évitez ces petits couteaux Seac, ça vaut rien. Sur l'apnée suivante j'arrive en surface accueilli par du Céline Dion. Un péchou à la traine est venu suivre scrupuleusement ma planche, radio à fond. Je reconnais le type, c'est la 3ème fois. Je lui dis poliment qu'il est encore trop près et que je commence à connaitre ses méthodes. Il m'insulte, range ses canes, et fait nerveusement deux tours concentriques autour de moi. J'écourte la sortie, ce pauvre type m'a énervé.
  6. Voilà le mémento règlementaire de la pêche sous-marine dans le parc marin du golfe du Lion. Je conseille également d'aller piquer une tête dans la réserve de Cerbère-Banyuls pour observer les magnifiques mérous/corbs/dentis et tout ce qui va avec. Sois extrêmement prudent avec la navigation : c'est l'été, les chiens sont lâchés. Signale-toi généreusement. Pars du principe que personne ne fais attention à ta bouée/planche. Pire, elle peut attirer les péchous à la traine, les clubs de voile, les kayaks, les jets. Ils s'en servent comme repère visuel. N'hésite pas à faire de grands signes et à crier fort.
  7. Apo

    Visi Languedoc

    Des morceaux de lame de chêne qui traînent. J'entoure le corps de poignée avec les tasseaux collés à l'époxy. Le repose-pouce et la surlageure gauche sont rapportés (sur une précédente j'avais tout sculpté au ciseau à bois mais c'est fastidieux). Ensuite je faconne la forme à mon goût au ciseau/lime/papier. J'ai pas trop cherché à fignoler la jonction haute avec le corps de poignée (on ne sent rien une fois en main). Puis vient l'enduction époxy qui étanchéifie le bois. J'ai laissé un petit mm de marge au centre pour l'épaisseur de cette enduction. Deux couches. Pour le grip je prépare un mélange époxy visqueux que je tartine généreusement sur tout l'extérieur de la poignée avant de le recouvrir immédiatement de sel fin. Enfin je fixe la poignée bois au corps de poignée au silicone (et deux gouttes de cyano, des fois que ...).
  8. Apo

    Visi Languedoc

    Cet aprem vent et courant SE, ça moutonne, thermo toujours trop haute, beuark. Je tente la tête de roche qui va bien. Je cale en bordure et suis étonné de voir deux balistes. Je les observe un moment, m'amuse de leur nage papillonnante et commence à envisager d'en faire un. Les castagnoles giclent et me rappellent pourquoi je suis là. Sur ma droite, trois dentis juste corrects ont été moins contemplatifs que moi. Ils ont fait leur virage, je pivote, la flèche rattrape le dernier.
  9. Apo

    Visi Languedoc

    Hier après deux jours de vent SE, la thermo est remontée sur 7m. Je suis quand même tenté de tester ma poignée. J'essaye les rares roches qui remontent dans la limite de l'eau chaude : petits dentichons et rien d'autre. Je cale dans l'eau froide pour constater que les nombreuses mendoles sont tout aussi tristes que moi. Des sars broutent sur un tombant exposé au soleil. Je fais le tour par le bas, choisis un beau et le sèche. Je progresse.
  10. Apo

    Visi Languedoc

    C'est un un sten 97, je charge talon sur le pied, rien ne touche. J'admets que c'est un affreux bricolage. Mais quand on voit la rusticité du bouzin d'origine, c'est pas si délirant. Disons qu'on reste dans le domaine de la Pression. Je vous laisse essayer tous les brasseurs pour trouver le bon diamètre de bouchon 😶.
  11. Apo

    Visi Languedoc

    Bravo Le Calamar, tu ouvres le compteur à denti. Voilà mon largue-fil Pilangouille. Plat d'aluminium, rivet, bouchon. La pièce est collée à l'epoxy sur le bouchon. Je règle la force de libération en serrant plus ou moins à la pince fine le U en alu. Ça tiendra ... le temps que ça tiendra. J'ai quelques bouchons d'avance. Je suis aussi entrain de faire une vraie poignée pour remplacer le parallélépipede blanc glissant d'origine pensé pour des mains de playmobil.
  12. Apo

    Visi Languedoc

    Mes frères, mes sœurs, pardonnez moi car j'ai pêché. Avec un supersten. D'un naturel curieux et n'ayant pas d'action dans le latex, je me suis laissé séduire par le côté obscur. Cet aprem je crois pouvoir passer entre les gouttes pour aller essayer ma seringue oléopneumatique. Habillage sous la pluie. Eau à 22°C en surface. J'ai pris la 5 mm car il paraît qu'on est au mois de juillet. Après le coup d'est et les pluies la visi est d'environ 6 m et l'eau blanche. Sur l'herbier les pouet pouet annoncent un banc de blanquettes nerveuses, c'est l'épreuve du feux pour la pompe à vélo. Je suis tellement obnubilé par la mire verticale que j'en oublie que le poisson avance. Tir dans l'arrière du poisson, mais pas raté. Impossible de prendre des amers pour cause de brouillard épais. Je trouve les roches à tâtons. La mange est bien là mais les quelques petits dentis ne lui font même pas peur. Le vent se lève et balaye les nuages, c'est l'occasion de profiter de la rare luminosité pour caler plus profond. Dans la bouillasse blanchâtre et froide une dodo correcte délaisse son repas pour passer tranquillement devant ma fenêtre. Re-mire verticale, re-tir tardif, mais elle est bien prise. J'ai froid au fond dans cette espèce de thermo diluée sur plusieurs mètres, je rentre. Je me prends l'orage au rhabillage, mais c'est pas grave, j'ai pas raté de poisson. Cependant il y a encore du boulot pour mettre la flèche où je veux.
  13. Apo

    Vos palmes

    Élément fondamental à notre pratique : les palmes. On peut facilement se perdre dans le choix des longueurs/souplesses/angle/chausson. J’ouvre ce post pour compiler vos retours d’expérience afin d’aider le lecteur dans le choix d’une future acquisition. Le principe : une description de votre gabarit, de vos palmes, de votre usage, une photo, un avis. Mon gabarit : 1,70 m – 60 kg. Les petites : Cressi Rondine « Brevettata » entrées au catalogue en 1953. Héritage paternel, j’ai tout appris avec ces palmes, pêché la soupe quand j’étais jeune ado, découvert l’apnée et la nage avec palmes en club. Conception bien pensée avec déjà de l’angle et un caoutchouc indestructible digne des meilleurs pneus de camion. Maintenant que je suis grand (enfin presque) mes pieds rentrent tout juste dans le chausson. Je les utilise toujours pour les échauffements piscine, les exercices techniques en ondulation et plus si affinité. Celles que j'ai le plus eu aux pieds. Les moyennes : voilures « carbone no name » acquises il y a plus de 10 ans sur chassesousmarine.net. Longueur : 45 cm devant l'angle. L’autopsie révélera qu’il s’agit en fait de fibre de verre en sandwich entre deux couches de carbone. Commandées pour du « soft », mais toujours trouvées très «medium ». Recoupées et montées sur des chaussons C4 400 une pointure en dessous de ma taille réelle pour les chausser pieds nus : ça rentre tout juste. J’ai coupé les longerons pour faire une sorte de chausson 350 avant l’heure. Ce sont mes palmes à tout faire : légères et peu encombrantes, tiennent dans un sac/valise/sur un vélo/en rando/dans les transports en commun. Usage en balade PMT mais aussi en club dans les bassins bondés : maniables, virages faciles, réactives et suffisamment rigides pour une sécu surface efficace. Tellement pratiques que je n'utilise plus que celles là pour les entraînements apnée. Les grandes : C4 fast 400 dureté 25 (soft) acquises grâce à YOUN.29. Longueur : 65 cm devant l'angle. Mes palmes de chasse avec une grande majorité de départs du bord suivis généralement de beaucoup de palmage. Une pointure au dessus des précédentes me permet de les utiliser avec des chaussons néoprène 3 mm ou 5 mm selon la saison. Voilures avec beaucoup d’angle, étonnamment souples au premier abord mais aux déclives bien distribuées : bonne réserve de puissance devant le coup de pied et extrémité très souple mais réactive. Je les trouve très efficaces et économiques y compris en profondeur en adoptant un palmage haute fréquence/basse amplitude. Leur limite : trop souples pour la sécu en apnée verticale. Bref, des palmes de flemmard, mais quel confort. Avant ça je suis passé par des planches en plastiques abandonnées car trop rigides : les éternelles Dessault/Sporasub vertes, puis les Cressi gara 3000. J’ai également utilisé pendant un temps le chausson Pathos fireblade léger et confortable mais trop large pour mon pied. Je dois avouer que les palmes Cetma me font de l’œil mais pas sûr que le gain justifie l'investissement.
  14. La grenouille de Bornéo respire exclusivement par diffusion à travers la peau. A tel point quelle n'a pas de poumons : https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(08)00307-2?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS0960982208003072%3Fshowall%3Dtrue Un arrêté préfectoral à venir lui interdit la pratique de la CSM pour préserver la ressource.
  15. Ouh punaise Sub, il faut revoir un peu la physiologie humaine 🙂. La peau c'est étanche à l'eau. Heureusement car sinon par simple osmose on se gonflerait comme des éponges dans l'eau douce. Les échanges gazeux respiratoires ne se font qu'au niveau des alvéoles pulmonaires. L'épithélium sinusal fabrique du monoxyde d'azote (NO) inhalé lors de l'inspiration nasale qui agit comme vasodilatateur sur les capillaires pulmonaires et favoriserait (peu être) de meilleurs échanges gazeux.
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