Grandpère

Non, non : "Blanc sur rouge, rien ne bouge". ​Par ailleurs, je me suis montré très raisonnable. -_- En conséquence il n'y a pas eu de vent dans les voiles. :P

J'avais oublié : -Un grand merci à Yohan (Marghéjah) pour les makis de bar et le sashimi de sar en coopération avec "Dep". -Didier, il y avait des "frites" au proxi :lol: -Didier (bis) l'Anjou village était une splendeur. Nous avons eu une pensée émue à ton égard lors de la dégustation (j'en ai bu plus que les autres, bizarre, non ?) J'ai fini la bouteille dimanche. Grand-mère en a voulu un verre. Je l'ai mordue.(G.mère, pas la bouteille) -BDN, je suis encore tout retourné à la pensée du Fixin. -"Dep" encore merci d'avoir servi d'assistant de vie pour Pépère et d'avoir eu l'idée de génie de s'équiper et de se déséquiper au chaud.

N’ayant que peu de temps disponible, étant bien connu que les petits retraités cacochymes sont toujours débordés, le présent C.R dévolu à cette semaine passée à QUIBERON sera réduit à sa plus simple expression. Réjouissez- vous, vous échappez ainsi à un pensum soporifique......Bien que...... C’est fort optimiste que dimanche soir j’arrive au camping afin de retrouver un aéropage de chasseurs confirmés ou débutants, tous assoiffés, sans aucun doute de « Labrax », « Sourcils dorés » et autres écaillés justifiant du brasero estival portatif et du Chablis désaltérant. Mais surprise, le régiment annoncé de chasseurs à palmes, en l’espèce le seul de France, les autres étant à pied, à cheval, parachutistes voire d’Afrique, se réduit à pas même un groupe de combat. C’est donc à cinq que nous nous retrouvons pour la soirée : Geneviève (Sirène 14) Alain (AL1 BEBEL14) Huu-Tri (Dep-Trai), Didier (Glouglou 29) et Pépère. A l’issue d’une soirée fort sage mais chaleureuse, chacun regagne son bivouac. Pour ma part, je partage ma « cagna » avec Huu-Tri et Didier. Grands seigneurs (Quoi ?..... la vérité vous choque ?) Didier et moi, laissons la chambre parentale à « Dep ». De fait, nous cantonnons à deux dans la même cellule quasi monastique faisant office de seconde chambre où deux lits pour « Hobbits » nous attendent. Nous arrivons tout de même à y caser nos carcasses (Petits corps malade pour moi ? Oui, je sais, elle est facile celle-là !). Pas d’un confort de première classe mais ainsi « Dep » sera quelque peu épargné par les ronflements de « Didier Fergusson » et de « Papy Jhon Deer » Le lendemain, lundi 07 mai, première chasse sur le site du Percho. Didier m’accompagne. Nous nous éloignons de la plage et de ses abords où quelques ramasseurs d’araignées arborant des masques rose bonbon et des palmes bleu flashy barbotent à qui mieux mieux. Sur le chemin du retour je trouverai d’ailleurs quatre de ces Nemrod superbement colorés à tourner aux abords plus qu’immédiats de ma planche tandis que je tenais l’agachon sous icelle. C’est dans un langage fort châtié que je les ai invités courtoisement à prendre rendez-vous avec un proctologue grec plutôt qu’avec ma tahitienne. Je suis de bonne humeur ! Pensez donc ! Avoir trempé toute la matinée pour un petit mulet et cinq araignées cela vous donne le sourire et la joie au coeur. En effet, les poissons sont aux abonnés absents. Je n’ai aperçu qu’une petite troupe de bars juvéniles et un banc de sars adolescents. Pas une écaille digne d’un tir à l’exception de deux jolis bars encoignés contre la roche où le ressac empêchait toute tentative de « barricide ». Mardi, à l’issue d’une nuit de sommeil réparateur, c’est du côté de « Beg en Aud » que nous traînons nos palmes, sans plus de succès, en compagnie de « Rice » et de « BDN » qui nous ont rejoints. C’est une sortie par eau froide, houleuse et désertée par les écailles. Pour ma part, j’ai eu droit à une délicate attention de l’hélicoptère de secours. Celui-ci, venu en mission de sauvetage sur la plage, m’a mis un petit coup de ventilateur lorsqu’il m’a survolé. Le vent des pales m’a couché dans l’eau à ma sortie, ce à la grande joie des mes petits camarades qui, ébaudis observaient la scène en se gaussant de Pépère. Le reste du séjour passe sans fait marquant à l’exception du mercredi soir. En effet, « BDN » et « Kasabian » furent sévèrement « en-rhum-és », vraisemblablement en raison de la prise d’une dose homéopathique de l’élixir du Docteur « Marguejah », lui-même victime de sa potion. « Arsouille» qui nous avait rejoints pour la journée a manqué une soirée qui aurait pu se terminer par le tatouage d’un aigle grandeur nature sur les deux pieds (Ah ! celle-là pour comprendre, fallait venir.) Cette soirée placée sous l’égide de la canne à sucre fermentée, se déroula sous le regard bienveillant, attendri et indulgent de notre doyen « Trinité ». Généreux au grand désarroi de « Kasabian », Alain nous indique les emplacements de certains de ses spots secrets. En raison de l’absence de poissons liée sans doute à la conjonction d’une eau trop froide et tourmentée et des faibles coefficients, le reste du séjour peut se résumer à ces quelques lignes : Mercredi matin : Séance de « Thalassothérapie » en compagnie de Didier et d’Eric dans peu d’eau : Peu de visibilité et une dose de houle. Elle se termine par un bilan négatif si l’on excepte les deux araignées promises et données par Didier à un peintre local rencontré sur la plage. Jeudi : « Dep » sort le vieux à la pointe du Conguel. Il tente de le perdre mais n’y parvient pas. Pépère regagne la rive sans aide mais bredouille à l’instar de son aide-accompagnateur. Vendredi : Huu-Tri traîne encore Pépère en remorque (Il a bien du mérite notre « Dep ») jusqu’à Portivy où nous rejoint « Aurel ». Huu Tri nous propose d’effectuer l’un de ses circuits préférés. Nous devons passer 04 heures dans l’eau. Compte tenu des conditions météo, de visibilité et de la profusion de poissons, nous sommes de retour deux heures plus tard sans avoir aperçu écaille qui-vive ou si peu. Samedi : Compte tenu des conditions, « Dep » et moi arrêtons d’écourter le séjour et de quitter la presqu’île le lendemain matin. Aussi, nous décidons d’effectuer un dernier petit tour du côté de la pointe du Conguel. En effet, côté baie l’eau semble plus calme et moins brouillée. C’est une « mission araignées » qui est réalisée sans difficulté en compagnie de « Djo » qui, pour une fois, n’a fait ni la grasse matinée ni la sieste. Pour ma part, mon quota est fait en 20 minutes et je passe deux bonnes heures en vains agachons et indiennes stériles. Je ne saurais clore ce court CR sans avoir une pensée pour « Pacman65 » et « Ty Mous » qui nous font le plaisir de leur amicale visite au cours de la semaine. J’adresse également mes vœux de prompts rétablissement aux « empêchés médicaux » que sont DGM22 et TATOSAN.

Cela va faire un peu court pour une seule soirée.

Belle première sortie ! Mieux vaut rater le mulet que la sole, n'est-ce pas ? ;)

Si, si, au roller sur le rayon poissonnerie du super-marché. Faut simplement courir plus vite que les vigiles.

Euh.......! Je crois qu'il y a quiproquo. Le programme établi en forme de clin d'œil amical était pour vous. Je pensais que la dernière phrase de cette boutade était explicite. Pour autant, je souhaite que vous profitiez de cette belle journée et de beau soleil pour vous amuser. Pour ma part, je suis en train de réunir tout le matériel avant départ pour Quiberon demain. (Cf post sur la semaine de l'Ascension dans Bretagne Sud). Sans doute à une autre fois car je fréquente les mêmes eaux que vous.

Tu dis ça pour moi ? :D Pas faux ! :lol:

Profite bien mais attention à bien ancrer le "zod". :D (En espérant que tu puisses faire la réparation). Je me serais bien invité mais je serai absent toute la semaine. Ton petit équipier ne sera pas de la partie ?

STP, tu m'en mets une à cuire pour dimanche soir vers 19h30 ? J'aurai le flacon de blanc pour BDN et le Coca pour toi.

Ce que j'en pense ? (Le vieux à une araignée au plafond, c'est évident, vu la suite) : Debout 04h30 :blink: Départ 05h00 Arrivée Le Croisic 07h00 Mise à l'eau 07h30 Chasse de 07h30 à 10h30 : fin montante et étale et début de descendante avec l'espoir que les écailles seront en vadrouille. Sortie 10h30 et remise en condition jusqu'à 12h30. (A l'eau claire et au blanc de poulet :D ) Chasse de 12h30 à 16h30 sur la descendante (meilleure visibilité.....en principe) Poissons plus discrets en pleine eau et davantage présents en rague. 16h30/20h30 écaillage poissons, partage homard, araignées -_- Hypothèse d'une journée bien remplie...............si l'eau est toujours chassable. Je dis ça mais à 04h30 le p'tit vieux ...................... dormira à poings fermés :D matériel en caisse pour départ vers Quiberon le lendemain.

J'espère que cela s'éclaircira davantage afin que tu puisses en profiter. ;)

Sortie pédestre sur la Clère, le Cob, Souzeaux avant hier. L'eau était café au lait et même plus café que lait. A mon avis impossible de sortir côté baie avant un bon moment.....mais je ne suis pas un spécialiste.

Cette forme serait elle proportionnelle au volume de la pêche du homard comme tu l'as laissé entendre ? :P En ce cas il est logique, Elinhan et moi l'avons constaté, que Madame en pince pour toi ? :lol:

Et en plus, ça fait maigrir de voyager ainsi. Enfin, moi je dis ça..................... -_- P.S : Superbe voyage mais qui n'est pas à portée de tout le monde. Il faut oser et avoir le physique et le mental.

J'attendais que quelqu'un fasse cette remarque afin de lui répondre : "C'est toi qui t'en charges" :D Merci Geneviève ! ^_^

A y est, j'ai fais ma "check-list" : -03 bouteilles de blanc -03 bouteilles de rouge -01 tire-bouchon. J'ai bon ?

C'est bien une trois places ta tente, non ?

Ca risque de faire un mobile-home chargé : Det-Trai / BDN* / Glouglou29 / G.P / MICH44 / Micka. A mon avis, il faut trouver d'autres âmes charitables pour prendre l'un des deux. Je pense que "voisins de palier" dans la vie, ils viendront en même temps. Quant à se faire remarquer, nous imposerons le couvre-feu à 18h00. Cela ne me changera pas de la maison de retraite. Sinon, aux heures vespérales, nous irons chez Sirène mettre le foutoir disserter sur la métaphysique et la physique quantique. * Et lui il compte pour au moins 03 GP.

Si je compte bien, tu as par le passé, pêché 04 homards........... :lol: je ne manquerai pas de saluer tout le monde ta part.

C'est Madame qui doit être contente, depuis le temps qu'elle te réclame un homard. :D Tu tires du mulet maintenant ! T'aurais-je converti au beurre citronné ? :lol:

Mich 44 (Romain) qui s'est envolé pour La Martinique. Il m'a demandé de lui trouver une place pour une ou deux nuits lors de la semaine de l'Ascension. Mickaël, son binôme fait la même demande. Tous deux, garçons assez rustiques se contenteraient d'une place chacun sur le sol. Ils ont des sacs de couchage mais pas de matelas. Les coussins des banquettes pourraient en faire office. A votre bon cœur M'sieurs-Dames. P.S : Si je leur trouve une place, promis ils donneront toutes les coordonnées GPS de leurs spots à bars et à homards. :lol:

Au regard des dernières images je dirai plutôt un bon coup de fourchette. :D

On voit bien que tu es à la retraite. Maintenant tu chasses le même poisson qu'un petit vieux de ta connaissance. :D

Première sortie de l’année ! Pépère est tout émoustillé depuis 48 heures. En effet, il y a deux jours, Mich 44 l’a invité à tremper ses vieux os du côté de La Turballe. C’est donc à 09 heures tapantes que, équipé de pied en cape, j’attends de pied ferme (à ton âge me souffle Grand-Mère, il n’y a guère que cela qui reste encore un peu ferme. Quelle mauvaise foi ! J’ai encore de temps à autres la dent dure…….. :P ) Voici qu’arrivent mon Capitaine et son second Mickaël. L’embarquement se fait rapidement et nous prenons le large. Romain m’explique que nous aurons davantage de chance de trouver de l’eau claire en s’enlargant de manière conséquente. Cela ne fait aucun doute, les informations données par Cailloux 44 ( merci !) ne laissant planer aucune incertitude sur le sujet. Par ailleurs, aux abords de la côte, la couleur de l’eau d’un vert bronze de mauvais augure nous conforte dans cette opinion. Après un long trajet dans la brume qui condescend enfin à se lever, nous arrivons sur le premier spot. J’annonce tout de suite que je vais y aller « petits bras » (qui vient de dire que cela n’étonne personne ! ) Mes deux comparses me rassurent, il n’y aurait que 5/6m mètres d’eau. Bien suffisant pour un tour de chauffe. Je suis un vieux diésel qui ne commence à tourner à peu près correctement qu’au bout d’une heure. 5/6 mètres, ben voyons ! Deux apnées plus tard et Pépère se trouve à un peu plus de 11 mètres. Il faut croire que le sondeur avait mal cartographié le fond. Nous verrons plus tard, qu’il me jouera un tour encore plus pendable par la suite. Enfin, ne nous plaignons pas, la visibilité est de 03 mètres environ. Cela me permet d’empoigner le « Roller 95 Jos-gun » offert par le Père Noël. Après une demi-douzaine de descentes je me pose sur le fond lors d’un agachon dans les laminaires quand un joli lieu pointe son museau. Alors qu’il est en limite de visibilité, je lâche le tir. Le poisson est sur la flèche. Je remonte et ramène le fil et le trait. Plus rien sur ce dernier ! Ma victime, sans aucun doute déchirée, est partie agoniser dans un trou. :unsure: N’empêche, ça tire fort juste et droit ce Josh-Gun. Non, non, je ne suis pas sponsorisé, enfin si un peu, Vincent m’ayant promis un café si d’aventure je passais le voir. Pour tout vous dire, elle m’a quand même un peu énervé cette arbalète. En effet, je ne suis pas encore habitué à sa tête ouverte en dépit de l’explication photo de Vincent. (Oui ! je sais! il n’y a pas le gaz à tous les étages et je suis loin du Nobel) . En conséquence, j’exécuterai plus tard un magnifique embrouillamini et une casse du fil qui se soldera par la fuite éperdue de la flèche. Je ne retrouverai la fugueuse qu’à l’issue d’une recherche acharnée dans une eau brumeuse. De retour au bateau, Mickaël aligne deux jolis lieux et Mich n’a vu aucune pièce ayant suscité un tir. Changement de spot. Les deux benjamins m’affirment en cœur que nous sommes au-dessus d’un plateau recouvert de 05 à 07 mètres d’eau. Ils se mettent à l’eau après avoir mis l’ancre de dérive. Le temps que le « 3 ème âge « se harnache et balance sa bouée à l’eau ses deux jeunes camarades se sont déjà éloignés. - 1 ère apnée : 08 mètres. - Récupération et dérive dans le courant. - 2 sd apnée : Que je suis lent à descendre. Mon Dieu que c’est long ! Tiens, quelqu’un a éteint la lumière ? EDF fait grève ? Fait froid ! Fait noir ! J'ai peur ! Quelle heure est-il ? Je regarde ma montre. Il est……..-17 mètres !!!! Bon exercice pour le vieux au cas où BDN envisagerait de battre son record du lancer de palme à Quiberon en mai Prochain. (Anthony, si tu me lis : ;) ) Je ne m’éternise pas à cette profondeur et remonte tranquillement (comme je suis descendu d'ailleurs, à savoir en toute décontraction). En surface, je regarde où sont passés mes deux compagnons et leur fond de 8 m. Ont-ils été trompés, eux aussi, par ce petit farceur de sondeur. Et bien non, eux, ils étaient bien sur le plateau ! Quant à moi, étranger aux lieux, j’ai sondé durant une demi-heure sur des fonds de 13 à 17 mètres (enfin 16.70 pour être précis). Tout ce que je peux dire c’est que passé les 10/12 mètres, cela devenait glacial. En raison d'une presbytie sénile, je n'ai pu lire la température. En surface, elle variait de 11 à 13°C. (dixit mes petits camarades). Sur le fond caillouteux, aucune vie n’apparaissait dans une eau assez limpide où la visibilité excédait les 05 mètres. En fin de compte je l’ai quand même trouvé le plateau mais sans rien à mettre sur la tahitienne à l’exception de vieilles errant au pied de la cassure. Je ferai remarquer que pour une fois je les ai épargnées. La franchise m’oblige à préciser que ce n’est pas un effet de ma bonté mais de mes difficultés à jouer avec la tête ouverte et le fil du roller. Mais dès que j’en aurai davantage l’habitude, les labres auront intérêt à déguerpir et non pas à venir me narguer comme ils l’ont fait. Poursuivant nos pérégrinations jusqu’au milieu de l’après midi, nous explorerons encore deux autres postes. Las ! Ils seront tout aussi déserts que les précédents. Ah non ! Mickaël épinglera un fort joli mulet et pépère revenant à son 75 « canne à pêche » pour visibilité dégradée tombera à nouveau dans son travers pour les vieilles. Deux spécimens honorables finiront sous ma bouée accompagnées d’un lieu portion qui fera le dîner du soir pour Grand-mère et moi. Je remercie encore Romain pour son invitation et cette belle journée, première sortie de l’année passée en amicale compagnie. :) ;)