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grandmarcel

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Tout ce qui a été posté par grandmarcel

  1. Je me rappelle d'un jour sur le rayon poissonnerie d'une grande surface, je vois une vieille, ce qui est assez rare. Je dis à la vendeuse que ce poisson n'est pas très bon, elle me répond que c'est normal, c'est un poisson d'eau douce. Hihi!! Plusieurs fois j'ai vu des sars avec les dorades grises chez nous. Le sar n'est pas encore connu. Je n'ai rien dit, il n'y a pas arnaque, le sar est au moins aussi bon que la grise. Pour connaître quelques poissonniers, je trouve qu'ils connaissent quand même très bien les poissons, pour la partie qui les intéresse, c'est à dire une fois pêchés. Bizarrement la plupart n'en mangent pas.
  2. Il y a France Agrimer je crois qui rapporte toutes les débarques, mais pas par bateau. Seulement par criée. Mais je n'ai pas la main pour y accéder, apparemment c'est verrouillé.
  3. Tu peux toujours attendre! Les restrictions ne s'applique pas au sud du 48° parce que le CIEM n'est pas sûr que la ressource soit en baisse au sud, ni que le stock du sud et du nord du 4° soit le même. En revanche, en Méditerranée, ils savent bien qu'il n'y en a plus, puisqu'ils ont arrêté les campagnes à cause d'absence de capture. Pourtant rien n'est fait pour reconstituer le stock.
  4. La pêche du bar à la ligne et au filet maillant est fermée. Mais les autres métiers ont droit à 1% de leurs débarquement en bar (prises accessoires). Mais d'après Kastreg, il semble y avoir deux anomalies dans des criées. On va voir. As-tu appelé les aff mar?
  5. Ce n'est pas illégal de vendre du bar. Sa pêche n'est interdite qu'au nord du 48è parallèle.
  6. Je suis bien d'accord avec toi. Pour connaître une partie de leurs magouilles, sur le bar, la coquille et dans une moindre mesure sur le reste. La petite pêche artisanale travaille des volumes assez faibles de poisson et du coup est organisée pour contourner le passage en criée. Il n'y a qu'à voir les affaires de St Jacques débarquées en loucedé cet hiver. Ceux qui comme moi vivent en bord de mer connaissent tous une filière pour en avoir. Et maintenant, ce ne sont plus des cassées. Le bar part directement chez les mareyeurs et les restos. Sans doute aussi la sole et le rouget.
  7. Faites attention avec cette notion quand même. Regardez ce qui se passe dans certains pays : on a expliqué aux gens qu'un animal vivant rapporte plus qu'un animal mort. Du coup ils on créé des réserves et employé les locaux qui y trouvent leur compte. Certains pêcheurs à la ligne, jeunes, et sponsorisés ne plaident rien d'autre que ça. Toute façon ils ne bouffent pas de poisson, ils préfèrent le Mac Do. Les guides de pêche aussi plaident pour le no kill. C'est leur gagne pain. De même que certaines marques de matériel. Ca me fait penser à un marchand d'armes qui serait pacifiste. Ce que je crains, c'est une privatisation de la ressource au bénéfice des pros. On aurait le droit d'aller à la pêche, mais pas de ramener du poisson. Pas tout, hein, on aura toujours le droit aux bigorneaux et patelles.
  8. Ce qu'ils appellent "effort de pêche" concerne le nombre de bateaux et de kilowatts autorisés à pêcher. Il me semble que cette mesure est "d'application immédiate", c'est à dire applicable le lendemain de sa parution au journal officiel de l'Europe. Donc applicable aujourd'hui. Les mesures applicables au 1er janvier concernent les quotas annuels, et la France avait d'ailleurs déjà décliné le texte, qui devait être prêt en attendant le chiffre définitif qui a été arrêté le 15 décembre. Comme la France (et le monde la pêche industrielle française) demande la mise sous TAC du bar, et que les quotas sont répartis au prorata des historiques de débarque, personne n'avait intérêt à arrêter la pêche avant d'y être contraint. On sait jamais. Et puis un sou, c'est un sou. Quant à la honte et autres éthiques, il y a longtemps qu'ils se sont assis dessus.
  9. http___eur-lex.europa.pdfPage 12. Vide juridique comblé. M. Lefèvre n'aura pas d'ennuis s'il arrête immédiatement.
  10. Recette foies de morue : dénerver les foies, y ajouter les aromates : oignons, sel poivre et autres selon le goût de chacun, pas d'eau ni d'huile. Mettre en petits bocaux, puis stériliser, 30 mn suffisent. A l'apéro, on n'a que des ckients. Mais chez nous c'est facile depuis 1 an on a plein de morues en pêche à la ligne.
  11. Pour avoir de la glace, il faut utiliser des bouteilles d'eau gazeuse, ou de Coca (elles ne cassent pas et peuvent resservir). On coupe le haut, on emplit d'eau et on place au congélo. On brise la glace à coup de marteau sur un récipient avant de recongeler les glaçons. Attention à ne pas utiliser ces glaçons tels quel : ils bruleraient la chair du poisson. Ils faut les arroser d'eau de mer avant d'y poser le poisson. La température du poisson va descendre plus vite s'il est complètement en contact avec la glace.
  12. Moi, j'adore les grises. Il faut les vider très vite, les glacer aussitôt et lever les filets, ce qui permet de les conserver plusieurs mois au congélateur (quand je les congelais entières, je n'aimais plus, idem pour le lieu). Je trouve ça très proche du bar. Le lieu et la morue, idem, en filets. Pas de royales pour moi, suis pas capable. Comme cela a déjà été dit dans ce sujet, il y a un moment où le poisson est cuit. Au-delà il devient sec et perd son goût. Je suis adepte des préparations simples quand j'aime le goût du poisson, sinon, la sauce fait passer la nourriture. Attention à la conservation, une glacière avec des blocs réfrigérants sur le bateau est indispensable. La congélation doit être faite dès le retour à la maison. Jamais un poisson destiné à être congelé ne passe par mon frigo. Les saigner doit améliorer la conservation, il n'y a que ça qui explique que le lieu et la dorade ne soient bons que congelés en filets.
  13. Pendant très longtemps je ne voyais pour ainsi dire pas de raies. Depuis l'interdiction, j'en croise régulièrement, et je ne suis pas le seul. Je n'avais d'ailleurs pas eu vent de l'interdiction avant de lire un compte-rendu fait par un chasseur qui en avait pris une. Je ne m'étais pas non plus préoccupé de la différenciation des espèces de raies, à part la pastenague et la torpille qui ne sont pas terribles, les autres sont bonnes à manger, identiques d'après moi, parce que je ne sais pas ce que j'ai pris à l'époque.
  14. Ce texte n'est qu'un communiqué de presse du représentant Français destiné à se valoriser auprès des pros. Il n'y est pas question de pêche de loisir.
  15. Je suis bien d'accord avec toi. Mon avis est que ces poissons devraient être débarqués pour être vendus en criée au bénéfice de la SNSM.
  16. Si si, quand ils ont payé deux ou trois amendes ils font gaffe. Surtout qu'à mon avis ils deviennent ciblés. J'en connais un, fileyeur sur St Malo, qui avait gardé des brunettes au lieu de les rejeter mortes à la mer. Il s'est fait gauler deux fois et il n'a plus recommencé.
  17. Il y a eu un hiver très rigoureux. Sur Cancale/St Malo, on appelait ça "la banquise" car la mer a gelé. Les ormeaux, les seiches et les poulpes ont disparu. Ce devait être l'hiver 63/64, ou quelque chose comme ça. Je m'en souviens parce qu'à cette époque mes parents étaient installés depuis peu dans leur maison actuelle. Mes grands parents m'ont parlé de ces poulpes, qu'on appelait "minards" et qui se prenaient à la main en pêche à pied. Même chose sur le Cotentin, on appelait ça des "ça trouille" pour les raisons que vous imaginez. En 43 ans de chasse, j'en ai pris un seul, c'était il y a environ 35 ans, à Vierville sur mer, dans les pontons.
  18. La situation est différente. L'Irlande a depuis longtemps axé sa politique touristique sur les séjours pêche : saumon, brochet, lieu jaune, bar. Elle draine une clientèle venue de toute l'Europe pour profiter de ces richesses halieutiques préservées. En France, les guides de pêche vivotent avec une clientèle locale.
  19. Effectivement je ne pêche pas pour faire vivre ma famille, mais mon loisir fait vivre un peu de monde : magasins de pêche, fabricants, importateurs, bateau, et j'en passe. Cette activité économique ne s'est pas manifestée, ils vont perdre des emplois, car je connais pas mal de pêcheurs qui vont raccrocher dès qu'ils se seront fait gauler avec deux bars. La plaisance a aussi un poids économique.
  20. Non, à la ligne je ne pêche que de jour.
  21. Terre Neuve, c'est particulier, et la France n'est pas concernée, c'est la Canada qui a décidé la fermeture.
  22. Le problème des poissons pêchés profond n'est pas la vessie natatoire, c'est l'accident de décompression. Si on perce la vessie, il va pouvoir descendre et se recompresser, mais ses lésions sont importantes, ça a été mis en évidence par une étude que j'ai pu voir sur le net. Ce qui est important pour augmenter les chances de survie d'un poisson relâché, c'est de faire vite à le remonter et à le relâcher. Donc la photo et le bisou nuisent à la survie. Le CIEM compte 10% de perte sur les relâches.
  23. Si si! Le stock de morue est reconstitué en France. On en pêche beaucoup à la canne, et les chasseurs en prennent un peu, mais je ne sais pas pourquoi on n'en a jamais pris beaucoup en apnée. Le cas de la morue de Terre Neuve est particulier. Kastreg l'a déjà expliqué.
  24. Je suis un peu d'accord avec toi, mais pas complètement. La plaisance a aussi sa responsabilité. Pas la chasse sous-marine, qui ne concerne que peu de plaisanciers et dont je connais les exigences. Mais depuis quelques années je me suis mis à la pêche à la ligne et je peux te dire qu'on ne parle pas des mêmes volumes pêchés, sans trop se fatiguer. Et souvent en accord avec les ligneurs qui rachètent le poisson des plaisanciers (directement en mer parfois). Ces plaisanciers sont aussi souvent d'anciens pros.
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