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grandmarcel

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Tout ce qui a été posté par grandmarcel

  1. Bon, je ne vais pas trop insister. Je suis plutôt d'accord avec toi, mais ce n'est pas les choix politiques qui ont été faits, ni par un bord ni par l'autre. Le Français râle contre la bureaucratie, mais il en redemande quand ça l'arrange. Il se plaint de payer trop d'impôts, mais voudrait engager des dépenses supplémentaires pour pêcher plus. Un système de recensement des capture et des pratiquants ne peut exclure une catégorie de pratiquants. Donc il serait possible de mettre en place un suivi informatique, mais il faudra un système d'enregistrement manuel. On en revient toujours aux mêmes débats : je sais me servir d'un smarphone, les autres n'ont qu'à aller se faire voir. Heureusement que tout le monde ne réagit pas comme ça, parce que je ne suis pas sûr que tous nos sénateurs maîtrisent les NTIC. Quant à faire financer le bazar par la pub, alors là faut pas rêver! L'administration Française n'est pas compétente en la matière, et je suis même persuadé qu'elle n'en a pas le droit.
  2. Tu es peut-être ironique mais tu as parfaitement raison quand tu dis qu'ils auraient dû se bouger pour mettre en place le quota de 10 par mois. Mais s'ils avaient fait le nécessaire (je me suis déjà exprimé là-dessus, je ne vais pas y revenir) les mêmes qui râlent parce qu'il n'est pas mis en place auraient râlé parce qu'il faut payer le carnet ou les bagues ou je ne sais pas quoi pour assurer le suivi. Croyez moi ou pas, ils n'avaient pas le choix.
  3. Y'en a pas beaucoup, mais ils pêchent! souvent des pros qui ont déposé le bilan, ou retraités, voire des travailleurs au black. Parce que quand tu prends 100 kg de bar en une journée comme ça m'a été rapporté récemment, faut une sacrée fourgue pour passer ça. Il a pris 15000€ d'amende, m'a-t-on dit.
  4. L'inversion sexuelle, pour les poissons qui la pratiquent, n'a pas lieu à un âge ou à une taille déterminé. Elle varie en fonction de la "dynamique des populations" pour atteindre un équilibre permettant d'espérer le meilleur taux de reproduction. Le cas le plus hallucinant que j'ai lu, est celui d'un petit labre (créni, cténo ou centro, j'en sais rien) qui vivait en famille avec un mâle, le plus gros, et des femelles, plus ou moins dominantes selon la taille. Le mâle, plus gros, plus agressif, était le premier à se faire gauler. Aussitôt la femelle dominante adoptait son comportement, en une semaine (de mémoire) elle prenait la robe du mâle et en deux semaines elle avait les organes sexuels mâles et pouvait féconder ses copines. Le bois de Boulogne, on vous dit!
  5. Je suis d'accord avec toi, Dom. J'ai dû l'apprendre aussi dans le Stromboni. J'avais lu quelques trucs au sujet de l'inversion sexuelle dans un bouquin de biologie marine, mais je n'avais pas poussé assez loin pour avoir une liste des espèces concernées. Je ne vois que le Stromboni pour ça. Mais je ne l'ai plus, alors on ne saura pas. Je ne pense pas avoir fait partie de ton jury. Où l'as-tu passé. Pour ma part c'était à St Malo.
  6. Voilà plus de 10 ans que la France (sous la pression des lobbys pros) s'oppose à toute mesure sur le bar. Il n'y a que 2 ans que les Anglais ont tiré la sonnette d'alarme en sasissant l'Europe qui a pu prendre des mesures d'urgence. S'il n'y avait que la France, rien ne serait fait.
  7. C'est un non-papier, c'est à dire un document de travail interne à la commission. Ca donne un aperçu de ce qui se trame, mais en aucun cas il ne faut considérer que ce document est validé. On va bientôt être fixés.
  8. Non, les bars sont mâles ou femelles depuis la naissance. Il n'y a pas d'inversion sexuelle comme pour les mérous et certains labres, et j'en passe. Les mâles grandissent moins vite, et n'atteignent pas la même taille que les femelles.
  9. Flute, je m'&tais fié au prix. C'est pas le prix du bar de pêche. On ne voit pas assez pour voir ce que c'est réellement.
  10. Poissons d'élevage, donc immatures. Juste gras comme des cochons, et le bide plein de granulé pour améliorer le prix de vente.
  11. Je me suis fait avoir avec les huitres de la Rance (il y a bien longtemps). Ma mère et moi en avons mangé crues, malades. Les autres n'en ont mangé que cuites : pas de souci. Mais c'était avant, il y a environ 30 ans. Depuis ça s'est peut-être assaini. Mais je ne mangerai plus jamais de coquillage de la Rance cru.
  12. Et surtout le plus exigeant physiquement. Il n'est pas donné à n'importe qui de faire une belle chasse. Moi qui ai 44 ans de chasse et 5 ans de pêche à la ligne, je peux te dire qu'il n'y a pas photo! A part sur les coquillages et crustacés.
  13. Le loisir a beaucoup moins d'impact que la pêche professionnelle. 50 mètres, un seul filet, et peu de pratiquants, contre plusieurs kilomètres par unité sur les pros. A mon sens, ce sont tous les filets qui devraient être interdits. Ne serait-ce qu'à cause du massacre de crustacés qui est fait. Ce qui est commercialisable est démaillé, le reste est détruit sans être démaillé. Pour les poissons, la sélectivité est obtenue en augmentant le maillage.
  14. L'enfer, c'est les autres. Le chasseur ou le pêcheur à la ligne râle après la pêche au filet parce que ça prend trop de poisson, sans savoir exactement comment ça marche. Le caseyeur râle après le plongeur qui pille ses casiers. Le pêcheur à la ligne râle après le plongeur qui vient trop près et dérange le poisson ou coupe sa dérive. Le chasseur râle après les autres qui pillent tout. Très productif! Laissez donc les papis poser leurs filets.
  15. La question du contrôle n'est pas abordée, et je ne vois pas comment les états vont pouvoir s'organiser dans un délai aussi court. Je pense donc que le texte sera modifié. Je note que les demandes ont été prises en compte et auront pour effet d'augmenter les captures.
  16. Voici cet article 10, tel qu'il est proposé par la Commission européenne : Article 10 Mesures relatives à la pêche du bar 1. Il est interdit aux navires de pêche de l'Union de pêcher du bar dans les divisions CIEM VII b, VII c, VII j et VII k, de même que dans les eaux des divisions CIEM VII a et VII g situées à plus de 12 milles marins des lignes de base relevant de la souveraineté du Royaume-Uni. Il est interdit aux navires de pêche de l'Union de détenir à bord, de transborder, de transférer ou de débarquer du bar capturé dans cette zone. 2. Il est interdit aux navires de pêche de l'Union de pêcher du bar et de détenir à bord, de transborder, de transférer ou de débarquer du bar capturé dans les zones suivantes: a) dans les divisions CIEM IV b, IV c, VII d, VII e, VII f et VII h; b) les eaux situées à moins de 12 milles marins des lignes de base relevant de la souveraineté du Royaume-Uni dans les divisions CIEM VII a et VII g. Par dérogation au premier alinéa, les mesures suivantes s'appliquent dans les zones visées à cet alinéa: A) un navire de pêche de l'Union déployant des chaluts de fond et des sennes 30 peut détenir à bord des captures de bar qui ne dépassent pas 1 % en poids du total des captures d'organismes marins détenues à bord en une seule journée. Les captures de bar détenues à bord d’un navire de pêche de l’Union sur la base de cette dérogation ne peuvent pas excéder 1 tonne/mois; b) en janvier 2017 et du 1er avril au 31 décembre 2017, les navires de pêche de l'Union utilisant des hameçons et des lignes 31 peuvent pêcher du bar ainsi que détenir à bord, transborder, transférer ou débarquer du bar capturé dans cette zone, dans des quantités n'excédant pas 10 tonnes par navire et par mois. Cette dérogation ne s’applique qu’aux navires de pêche de l’Union qui ont enregistré des captures de bar au moyen d'hameçons et de lignes du 1er juillet 2015 au 30 septembre 2016. 4. Les limites de captures fixées au paragraphe 2 ne sont pas transférables entre les navires. Les États membres notifient à la Commission les captures de bar par type d'engin, au plus tard 20 jours après la fin de chaque mois. 5. En janvier 2017 et du 1er avril au 31 décembre 2017, dans le cadre de la pêche récréative dans les divisions CIEM IV b, IV c, VII a, et de VII d à VII k, un maximum de 10 spécimens par pêcheur peut être détenu chaque mois. 6. Du 1erfévrier au 31 mars 2016, dans le cadre de la pêche récréative dans les divisions CIEM IV b, IV c, VII a, et de VII d à VII k, seul le pêcher-relâcher de bar, y compris depuis la côte, est autorisé. Durant cette période, il est interdit de détenir à bord, de transborder, de transférer ou de débarquer du bar capturé dans cette zone.
  17. J'ai entendu dire que plusieurs se sont fait gauler sur la côte ouest. Y compris certains qui étaient "pistés". De toutes façons les pêcheurs passent par les magasins à un moment où à un autre, du coup ils sont informés, on ne parlait que de ça. Pour ma part, un seul contrôle pour le moment. Les mêmes que l'an dernier, sauf que cette année j'avais le quota. Le pêcheur devant moi aussi a été contrôlé, le connaissant je pense qu'il n'a pas non plus eu de souci.
  18. Pompé sur un forum de pêcheurs à la ligne. La théorie actuellement appliquée par L'UE est qu'il faut attendre que les poissons aient atteint l'âge de se reproduire pour pouvoir les pêcher. Une théorie que certains croient justifier en disant qu'il faut "que tous les poissons aient la possibilité de se reproduire au moins une fois". D'où la fameuse taille minimale de capture. Sauf que cette théorie n'a pas de bases scientifiques solides. Elle a seulement l'avantage d'être simple à mettre en œuvre. L'expérience nous montre cependant qu'elle a aussi le gros désavantage d'être… inefficace ! Chaque poisson femelle pond des milliers, voire des dizaines ou centaines de milliers d'œufs qui seront fécondés. L'immense majorité des individus ainsi engendrés mourra dans les premiers stades du développement. La survie des œufs et des larves dépend de nombreux facteurs environnementaux mais elle dépend aussi de certaines caractéristiques intrinsèques des œufs et des larves. Parmi ces caractéristiques, il y a l'abondance du vitellus contenu dans l'œuf. Plus il y a de vitellus et plus la très jeune larve est apte à survivre dans un milieu momentanément hostile (déficit en nourriture). Or il se trouve que ce sont les œufs pondus par les plus grosses femelles qui ont le plus de vitellus (œufs plus gros). Donc, ce sont les plus grosses femelles qui pondent les œufs les plus aptes à survivre. Il se trouve aussi que les jeunes femelles ont une période de reproduction qui commence plus tard et qui finit plus tôt que celle des femelles âgées (c'est en tous cas vrai pour le bar). Ou, si on préfère, les grosses femelles pondent leurs œufs de façon beaucoup plus étalée dans la saison de reproduction, que ne le font les jeunes femelles. La survie des pontes étalées dans le temps est évidemment moins aléatoire que celle des pontes effectuées pendant un très court laps de temps. En d'autres termes, des conditions environnementales momentanément très défavorables peuvent très facilement anéantir la totalité de la ponte des jeunes femelles mais beaucoup moins facilement la totalité de la ponte effectuée sur une longue période par les femelles âgées. Une population de poissons dont les adultes sont peu âgés est donc beaucoup plus vulnérable qu'une population qui compte de nombreuses grosses femelles. Jadis, les bars femelles de plus de 5 ou 6 kg étaient nombreux (dans les captures des pêcheurs). Aujourd'hui, il est rare de trouver des bars de plus de 3 kg sur les étales… Dans le but de maintenir la ressource, il serait donc urgent de prendre des mesures permettant d'épargner les gros reproducteurs. Il faut toutefois reconnaître que cela ne sera pas simple, pour ce qui concerne la pêche professionnelle… La disparition des gros individus, liée à la sélectivité mise en œuvre par notre politique de gestion de la pêche, semble avoir une autre conséquence importante, à savoir l'élimination systématique des individus génétiquement aptes à produire des descendants de grosse taille. En d'autres termes, plus on pêche sélectivement les gros poissons, moins il y a de gros poissons dans la descendance des poissons restants. C'est bien là un problème d'évolution génétique de la population des poissons ainsi pêchés. Le phénomène peut être mis en évidence et quantifié en déterminant l'âge ou la taille auxquels les poissons arrivent à maturité sexuelle. Cet âge ou cette taille a considérablement diminué chez la plupart des espèces ainsi activement pêchées (comme le bar ou la morue). En d'autres termes, les poissons adultes sont de plus en plus petits. Voici, par exemple, le cas historiquement très net qui est celui de la morue : Extrait de : http://www.nature.com/news/ocean-conser … sh-1.12325 Donc, si on veut qu'il y ait encore des bars dans les années à venir, et pas seulement des tout petits, il faudrait vite arrêter de tuer systématiquement les plus gros.
  19. La morue est de retour à Terre Neuve. Sa difficulté à revenir vient de facteurs externes aux mesures de protection. En Méditerranée il n'est pas trop tard, il suffit d'aller à La Gabinière, j'y ai vu un beau paquet de loups de belle taille, il y a quelques années
  20. Apparemment ailleurs qu'à Cherbourg et Brest, bases de sous-marins, personne n'a entendu ce bruit. Faudrait poser la question aux gars du sud, vers Toulon, mais je pense quand même que c'est lié aux militaires.
  21. Il y a souvent des décès dans ce type de situation : les anciens ne savent pas arrêter. Tous n'ont pas la chance d'avoir un DGM22 dans le secteur.
  22. Je l'ai fréquemment entendu sur Cherbourg. Je pense que c'est les militaires, mais je n'en sais pas plus. A mon avis pas un pétardage, ils surveillent la zone pour s'assurer qu'il n'y a personne. Pour y avoir assisté (en bateau), ça pète fort, a en être gênant, et je n'étais pas dans la zone interdite. Mon fils s'en est fait virer. Sur ce cas-là, ils pétardaient sur la plage des munitions retrouvées dans un blockhaus, scellées dans le ciment, donc indéplaçables.
  23. Dans mon bateau, il y a tout un tas de matos de rechange. Tu peux avoir la même chose dans ta voiture : palmes, masque, tuba, chaussons et gants.
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