Fishfriend

Très satisfait de la Torpedo évoquée par Tonido (dans la version proposée par Dessault), mais elle sera trop longue pour être portée à la ceinture. Par contre une amie portait à la ceinture une petite dague de chez Salvimar (St Atlantis 100) : le tranchant était aussi médiocre que celui de la majorité des couteaux de chasse sous-marine, mais elle était parfaite pour achever les prises (presque trop pointue même), et parfaitement adaptée pour être portée à la ceinture. https://www.scubastore.com/plongee/salvimar-st-atlantis-100/137373/p

Magnifiques pêches ! Bravo ! Et merci pour le CR détaillé, ça fait rêver !

Très belle vidéo, comme toujours. Je partage !

Magnifique, bravo ! ça donne envie.

Sur son propre baudrier, oui, c'est aussi celle que j'utilise ; mais elle est pas forcément évidente à transposer quand il s'agit de nouer un fil ou une corde sur un amarrage quelconque ...ou une flèche (enfin je trouve). Et dans ce cas-là, la première méthode présentée (par absorption) me paraît plus intuitive que le traditionnel serpent qui sort de son trou, sait plus où est son arbre, se trompe en en faisant le tour etc. Enfin l'essentiel c'est d'avoir une méthode qui marche.

Un petit tuto bien fait sur la question - il vient du monde de l'escalade et du canyoning, mais il est instructif et amusant :

J'ai écrit aussi. Merci de nous avoir signalé cette consultation. Espérons qu'elle n'aura pas le destin de la plupart des "enquêtes" du même nom... Antoine

Hello ! La meilleure saison pour l'araignée est le printemps (fin avril-mai-juin). Elles sont parfois encore pleines début juillet, mais personnellement j'ai pris l'habitude de ne plus les ramasser dès le mois de juillet : même lorsqu'elles paraissent lourdes (les femelles en particulier), leur chair est en général sans intérêt... Tu croiseras parfois au bord de l'eau des chasseurs qui prétendront le contraire, que les araignées sont encore pleines en août, que la semaine dernière encore, ils en ont ramassé une qui... etc...Ne fais pas comme moi et n'essaie pas pendant plusieurs saisons d'affilée d'en reprendre en été après avoir entendu ce genre de propos...Les araignées sont délicieuses au printemps, ensuite il faut se contenter de les regarder sous l'eau en attendant l'année suivante...Mais à Cancale, en été, les homards t'offriront de quoi assouvir ton appétit de crustacés !

Je verrais les choses très différemment... : pendant plus de 30 ans, ma famille a passé presque tous ses étés à l'île de Ré. Petite chronologie personnelle qui me semble intéressante. Dans les années 1980, mes parents posaient de temps à autre un filet en bateau, à la pointe des Baleines (connerie écologique, tout à fait d'accord) et ils remontaient très souvent de très grosses raies qu'ils appelaient bouclées. Ils ont arrêté d'en poser à peu près quand je suis né, en 1987 (pas vraiment de lien de cause à effet ! ? – mais ils avaient moins de temps). Quand j'ai commencé la plongée puis la CSM, donc disons vers 2001-2002, je me souviens qu'à chaque fois que je croisais un banc de sable, et il y en a beaucoup à la pointe des Baleines, je cherchais frénétiquement la moindre trace des raies bouclées dont mes parents me parlaient et m'avaient montré des photos. Je partais aussi bien du bord qu'en bateau, et je n'en voyais jamais. On m'accordera que ce n'était pas la faute d'un manque d'habitude ; je veux bien que l'inexpérience puisse faire manquer une sole ou une seiche enfouie dans le sable, mais les raies sont très visibles dans 90% des cas. A l'été 2008, j'ai passé mes vacances à faire de la CSM avec mon frère à l'île de Ré. Au cours d'une de nos premières sorties, je suis stupéfait de découvrir enfin sur un banc de sable aux alentours de la petite Epave (pour ceux qui connaissent le coin) un poisson que je n'avais jamais vu en plongée : une raie ! Elle avait de jolies lignes noires en forme d'arabesques sur le dos, je prends ça pour les "boucles" de la raie "bouclée", et je la flèche. De retour à terre, mes parents me disent que c'est une raie comme celles qu'ils pêchaient au filet dans les années 1980. Je fais quelques recherches sur l'espèce, et je me rends compte : 1) que ce n'est pas une raie "bouclée" mais une raie "brunette" (les deux sont vraiment impossibles à confondre, et les boucles de la 2e désignent des excroissances cartilagineuses sur la queue) ; 2) que j'ai fléché un poisson interdit à la pêche depuis au moins l'année précédente (si je ne me trompe pas le moratoire doit dater de 2007). Cette année-là, nous en recroiserons une autre que nous laisserons tranquille. Les années suivantes, je suis retourné au moins deux semaines chaque été à l'île de Ré, entre 2009 et 2016 (je n'y suis pas retourné depuis) : chaque année, j'ai vu le stock de raies brunettes grossir. En 2009-2010, tous les pêcheurs du coin se sont mis à parler de la raie brunette parce que les plaisanciers en sortaient au filet, à la canne, en CSM...en pensant que c'était de la bouclée, et s'en donnaient à coeur joie. A partir de 2010-2011, on a commencé à évoquer des amendes pour ces captures interdites : tout le monde a commmencé à savoir que c'était de la brunette, mais ça n'empêchait pas de nombreux plaisanciers d'en sortir quand même, en les planquant comme ils pouvaient sous les gilets de sauvetage, etc. Le dernier été où je suis allé plonger à l'île de Ré, en 2016, il y en avait vraiment partout : tous les bancs de sable que j'arpentais avant sans voir une écaille abritaient une, deux, trois, quatre brunettes parfois les unes sur les autres, au point qu'en effet, on se demandait si l'espèce ne prenait pas la place des autres habitants du banc de sable... J'en tire trois conclusions, mais je me trompe peut-être : 1) sans pouvoir dire vraiment ce qu'il en était dans les années 1990, une chose est sûre : dans les années 1980, il y avait encore beaucoup de brunette ; quand j'ai commencé la plongée et la CSM au début des années 2000, il n'y en avait plus, ou en tout cas beaucoup moins. A partir de 2007, les stocks se sont reconstitués – donc le moratoire n'était pas une aberration, loin de là - aujourd'hui, son maintien dans ces proportions, en revanche, l'est peut-être. 2) j'ai vraiment été stupéfait de voir à quelle vitesse un moratoire pouvait produire des effets, en Atlantique du moins : il suffit d'interdire la pêche d'un poisson pendant une dizaine d'années pour constater un recrutement spectaculaire ! Encore faut-il le faire, et qu'il soit respecté. En Méditerranée, je ne suis pas certain que le moratoire sur le mérou et sur le corb aient (eu) les mêmes effets : j'habite à Marseille depuis 3 ans et j'aimerais pouvoir dire que je croise autant de mérous et de corbs ici que de raies brunettes à l'île de Ré, mais je n'en vois jamais : la faute peut-être à un braconnage plus fort ici qu'ailleurs (?) et à une relative absence de répression. La pression de pêche est beaucoup plus forte ici et s'étale de surcroît sur toute l'année. 3) Malgré tout, je dirai - c'est un peu une évidence, mais ça vaut la peine d'être dit – que cette expérience prouve que la pêche récréative n'est pas à l'origine de la diminution des stocks – en tout cas, pour ce poisson et dans cette zone géographique : la population de brunette a commencé à remonter en 2007, au moment où les pros se sont vu interdire sa capture, et durant les premières années du moratoire, avant le début de la répression, tous les plaisanciers en prenaient en-veux-tu-en-voilà sans pour autant freiner vraiment la reconstitution des stocks... C'est sans doute l'intensification de la pêche pro dans les années 1980-1990 qui avait conduit à la situation à laquelle on était arrivé. Pour le mérou et pour le corb, en Méd, il n'est pas dit que la forte pression de pêche sur le littoral ne soit pas aussi en partie responsable de la destruction des écosystèmes locaux – mais il faut voir les pros (artisans) venir poser des filets de plusieurs centaines de mètres dans la zone des 500m, avec de toutes petites mailles pour prendre des "poissons de roche pour la soupe", où on trouve pris des sars de 10cm et tout ce qui passe par là (vu à de nombreuses reprises aux abords de Marseille). Voilà, c'est juste un avis, et il m'intéresserait de savoir ce qu'en pensent ceux qui ont parcouru des zones similaires avec un peu de recul.

Merci Nico, c'était moi qui étais avec elle lors de la vente. Comme pour la plupart des sciences sociales : métiers de l'enseignement et de la recherche ; métiers de la culture (médias, musées, politique culturelle...) ; relations sociales, diplomatie culturelle, ONG... Et si au terme de son Master ou de son Doctorat, la personne souhaite s'orienter vers des professions plus... lucratives disons..., de nombreuses entreprises recrutent depuis une vingtaine d'années des diplômés en sciences sociales pour diversifier les compétences de leurs équipes (stratégie d'entreprise, RH, ...). Les débouchés sont évidemment plus fermés que dans certaines branches des sciences dures (appliquées), mais ils sont plus nombreux qu'on pourrait le penser, à condition d'être un peu débrouillard.

Ce n'est évidemment pas un fake, c'est une demande réelle : Océane est une amie, on plonge souvent ensemble, c'est moi qui lui ai fait connaître le forum au début de ses recherches de Master et qui lui ai conseillé de poster son sondage ici. Elle aurait d'ailleurs répondu à ces messages elle-même si elle n'était pas en route (enfin en vol) pour la Réunion où elle retourne passer les fêtes de fin d'année dans sa famille – mais je préfère arrondir les angles tout de suite pour éviter que le fil de discussion ne parte en vrille et que cela ne biaise sa demande. Quant aux grandes convictions qui ont été exprimées à propos des sciences sociales (l'histoire, l'archéologie, la sociologie, les statistiques, le droit, les sciences politiques, la démographie, les sciences économiques, l'anthropologie, l'ethnologie, la géographie, j'en passe et des meilleures), elles auront au moins eu ce mérite de me rappeler une belle formule d'Audiard : "Monsieur Naudin, vous faites sans doute autorité en matière de bulldozer, de tracteur et caterpillar, mais vos opinions sur la musique moderne et sur l'art en général, je vous conseille de ne les utiliser qu'en suppositoire. Voilà ! Et encore pour les enfants..." Merci à tous ceux qui ont déjà contribué, et pas d'inquiétude, ce n'est ni un fake, ni une arnaque, ni de l'espionnage industriel. Antoine

Et pour ma part, j'avais croisé cet été (mi-août 2017), sur 7-8 m de fond à la pointe de Mousterlin (aux alentours de la Vache pour ceux qui connaissent) un jeune requin-renard dont le corps, sans la queue, faisait entre 2 et 3m. Un jour de brume, dans l'eau claire mais rendue un peu sombre et blanchâtre par la lumière tamisée du soleil, au bout d'un petit agachon d'une minute...rien ne venait et j'étais fatigué...avant de remonter, je me retourne pour voir si le poisson n'était pas dans mon dos...et je le vois s'avancer vers moi, à 4-5m de distance, avec la nage sinueuse caractéristique des requins...j'ai sursauté, il a eu aussi peur que moi et a fait une volte-face qui m'a permis de bien voir sa longue caudale. J'ai un peu balisé sur le moment, suis remonté dans le bateau en vitesse en repensant à toutes les fois où j'étais venu jusqu'ici à la palme depuis le bord...mais franchement, c'est un de mes plus beaux souvenirs sous l'eau et j'ai beaucoup regretté de ne pas être redescendu pour essayer de le faire revenir et le regarder de plus près. A lire les posts, il y a de belles rencontres à faire en apnée sur des spots accessibles !

Merci à EDK et à tous ceux qui ont contribué à la résolution du problème ! C'est top. Cet hiver (et tous les suivants!) aurait été pénible, même à Marseille...

C'était à la pointe des Baleines, entre les deux phares. Pardon de répondre un peu tard ! Pour la pêche à trou, l'eau doit encore être assez claire.

Bonsoir à tous ! Hier, vendredi midi (11h-14h), à Saint-Clément, très belle visi (4-5m), eau à 13°. On était deux pour la première sortie de l'année (à la palme) et il valait la peine de mouiller le matériel. Beaucoup d'araignées (presque uniquement des mâles) dans les failles, un peu de tourteaux...et pas mal de poisson à trou. Rien d'extraordinaire, mais beaucoup de vieilles, plusieurs congres, une raie brunette en pleine eau. On a vu de la vie tout au long de la sortie. Bilan : 6 belles araignées dont un très beau mâle (il y avait de quoi en faire plus, mais six nous suffisaient largement), 2 beaux tourteaux, des étrilles et 4 vieilles pour les filets. Pas de seiche, ni de poisson blanc là où nous étions, mais cette sortie était idéale pour reprendre :flowers: J'espère que ceux qui comptaient sortir ce week-end auront la même visi malgré le vent qui a soufflé aujourd'hui.

Et pourtant... ça aurait de la gueule ! :D en plus, il y a des précurseurs : - Pour la visi, chez La Fontaine : « L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours Ma Commère la Carpe y faisait mille tours Avec le Brochet son Compère… » - Et pour le CR, chez Racine : « Cependant, sur le dos de la plaine liquide, S'élève à gros bouillons une montagne humide ; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes ; Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes… » …à compléter, avec un truc du genre : « Tapi dans l’ombre bleue d’une immense crevasse, Armé de mon cent dix à quadruple sandow, J’imagine déjà la photo et l’assiette Que me vaudrait un tir, bien placé, dans l’arrête… » :lol: Quant aux vieilles de Ré et d'Oléron, une chose est sûre, c'est qu'elles ne sont pas aussi nombreuses (ni aussi uniformément grosses) en Bretagne par exemple. Ce qui est vraiment spectaculaire, je trouve, c'est la quantité de vieilles tournant toutes autour de 2-3kg qui se promènent sur les plateaux. Près des failles qui en abritent une ou deux dizaines, ça donne des images vraiment sympas...

Avec plaisir ! Merci à toi et à tous ceux qui font vivre ce post à l'année :flowers:

Et quelques photos...

C'est vrai, vous avez raison... et en même temps, on peut aussi penser que de nombreux chasseurs ne viennent sur les îles qu'en vacances et qu'ils n'ont pas forcément accès à Internet (camping, gîte...), ou qu'ils n'ont pas emporté le PC dans les valises, ou encore qu'ils n'ont pas un smartphone suffisamment puissant pour pouvoir poster agréablement sur le forum... D'où le décalage entre le nombre de chasseurs vus sur l'eau et le nombre de CR publiés... A titre personnel, je ne suis venu qu'une dizaine de jours sur l'Île de Ré cette année (en gros, entre le 7 et le 16), j'ai surtout plongé en Bretagne le reste de mon temps de vacances - et que ce soit en Bretagne ou sur l'Île, j'étais dans cette situation :ph34r: Mais pour essayer de dédommager ceux qui ont la gentillesse de poster souvent du silence des nombreux autres, je peux toujours essayer de faire un CR rétroactif;-) Ce ne sont pas des pêches miraculeuses, les indications sur la visi sont périmées kc , mais il y a un peu de poisson blanc! Première sortie, à 3 (dont un débutant), le lundi 10 août, départ à la palme de la pointe des Baleines, entre l'Ecluse et les Baleineaux, parce que l'eau nous paraissait vraiment trouble ailleurs et qu'en général, on peut trouver un peu de visi dans le courant. Premier tiers de la sortie globalement décevant : partis un peu trop sur la gauche de l'écluse, on s'est retrouvé sur les immenses plateaux rocheux de la pointe des Baleines, mais alors qu'ils sont ordinairement couverts de laminaires et/ou de sargasses, ils étaient cette année saturés d'algues vertes. Eau sale, paysages sous-marins laids, vie rare... On a décidé d'aller un peu plus à droite, pour trouver la longue faille qui borde le plateau, et on s'est rattrapé en tirant quelques vieilles (comme d'habitude, elles étaient là en grand nombre) et une sole d'un peu de 30cm qui a donné un minimum de panache à l'accroche-poisson. A part ça, on a vu quelques petites raies brunettes, très peu de poissons blancs (quelques mulets, un ou deux petits grisets) et toujours moins de crustacés d'année en année (tourteaux, étrilles) - il y avait pas mal d'araignées, mais toutes nous ont paru vides. Deuxième sortie, à 4 (dont toujours le même débutant), le mardi 11 août, en bateau, à la pointe des Baleines. Après quelques dérives infructueuses du côté de la petite épave avec une visi moyenne, on décide de s'enlarguer derrière les Baleineaux et là, le poisson était bien présent. En quelques dérives sur des fonds de 6 à 8m tapissés de laminaires, nous voyons plusieurs jolis bars (francs et mouchetés) dont un seulement finira sur ma flèche (68cm, 2,8kg vidé) - et avec un peu de bol, il faut bien le dire (mais comme j'en ai raté un autre en jouant de malchance, les choses s'équilibrent!) : je remontais un petit tombant d'1,5m qui m'abritait du courant et j'arrivais doucement à la fin de ce "mur" qui s'arrêtait dans un dédale de laminaires, j'étais en train de regarder une très belle vieille qui me faisait de l'oeil depuis le début de mon apnée et qui avançait doucement en même temps que moi ; le bar m'est sorti sous le nez de derrière une laminaire et m'est passé en-dessous (il ne devait pourtant pas y avoir énormément d'espace entre le fond et moi...) ; j'ai fait une volte-face au ralenti digne des meilleures scènes de Matrix et je l'ai tiré de 3/4 arrière alors qu'il était en limite de visibilité... et il m'a fait le plaisir de me donner le sentiment d'avoir tiré un monstre en embarquant 10m de fil parce que le frein de mon moulinet était très soft). A part cela, pas mal de mulets (on en a pris 4, un chacun, mais nous étions tous à l'affût des bars et tout le monde retenait ses tirs...), beaucoup de grosses vieilles (mais comme on en avait pris pas mal la veille, seul l'un d'entre nous a cédé à nouveau;-)). Et les bancs de sables cachaient à peine de nombreuses raies brunettes, parfois vraiment grosses. Troisième sortie, à 4 toujours, le mercredi 12 août, en bateau, au même endroit. Comme la sortie de la veille avait été prometteuse, nous retournons faire des dérives dans les mêmes coins qui se révéleront tout aussi intéressants. Pas vu de beaux bars cette fois-ci, mais l'un de nous quatre en a vu deux comme celui de la veille...et les a ratés tous les deux... En revanche, les coins étaient plus riches en crevasses et donc en sparidés. Bilan de la sortie (de 3 chasseurs sur les 4 - je ne me souviens plus de ce qu'a eu le 4e, ce n'est pas sur la photo) : vieilles, mulets, 2 sars, un assez beau griset, un petit bar moucheté que j'avais surévalué dans les laminaires et que je regrette un peu d'avoir tiré (mais maillé quand même, 36cm) et un bar franc de 45cm pris à l'agachon sur une tâche de sable. Et comme la veille, plusieurs brunettes sur le sable. La quatrième sortie du jeudi 13 a été assez semblable à celle du mercredi (même équipe, même coin, mêmes prises : vieilles, mulets, sars), mais sans les bars (on n'en a vu que des petits, mais il me semble qu'on était moins loin) et, avec, en guise de compensation, la découverte d'une belle ancre d'au moins 4m de long au large des Baleineaux. Puis cinquième sortie du vendredi 14, le temps s'était considérablement dégradé, la visi réduite à 1,5m derrière les Baleineaux et comme on avait un débutant avec nous et qu'on voulait que tout le monde puisse chasser avec plaisir, on s'est rapproché de la côte en cherchant les poches d'eau claire. Sortie assez courte, dans l'eau relativement claire entre les deux phares, et du coup, seulement vieilles, mulets (dont un beau d'un peu plus de 60cm, pas eu le temps de le peser pour le plaisir, car mon frère l'avait déjà passé en filets), un joli sar et deux petits tourteaux bien pleins (comme on y voyait rien, je m'étais mis à passer en revue toutes les failles). Et enfin, sixième sortie le samedi 15 (en bateau), sur une mer bien agitée et quasiment seuls sur l'eau (les autres avaient raison kc ), visi encore plus pourrie que la veille, quasiment inchassable en raison des conditions. On a fait quelques dérives pour la beauté du geste, assez proches de l'estran, mais on ne voyait pas le bout du fusil et les poissons n'étaient que des ombres qui fuyaient avant même qu'on ait pu les identifier... J'ai trouvé un tourteau et quelques étrilles qui nous ont permis d'éviter symboliquement la bredouille et on est rentré assez tôt. Et fin de l'aventure rétaise pour cette année qui, tout étant moins riche que celle de l'année dernière, a quand même été vraiment agréable. Merci au pilote du bateau de nous avoir cette année encore fait profiter de son sr, c'était vraiment super. Je suis resté beaucoup plus longtemps en Bretagne (à Crozon, au Cap-Sizun et à Loctudy), mais à chaque fois, je me suis tapé des semaines très défavorables avec une houle qui rendait les départs du bord dangereux (Crozon, Cap-Sizun) ou la visi pourrie (Loctudy) : du coup, bilan pas génial en termes de prises, mais le peu de sorties faites m'en ont mis plein les yeux. Après tout cela, l'Île de Ré m'aura permis de faire un peu de poisson quand même - même si je crois que la semaine qui a suivi mon départ a été encore plus favorable pour la visi. Dès le printemps prochain, c'est reparti. Et en attendant, je lirai vos CR d'automne avec plaisir en essayant de faire un peu de sandre et de brochet le week-end. Quelques photos suivent ce soir si j'arrive à les faire passer.