joe

OK... Pas de chance. Pour ma part j' en garde un très bon souvenir. J' avais mon matos. Par contre, l' autre chasseur qui était avec moi avait été équipé avec Eric Allard. C était du RA de bonne qualité. Eric est un excellent chasseur. Ce n' est peut-être pas le cas de ses barqueros qui semblent gérer régulièrement les sorties maintenant. D' où peut être ton expression guide dangereux? Par contre méfiance si tu vas sans guide. A mon arrivée, les douaniers locaux m avaient demandé si j' avais une autorisation pour transporter mes arbalètes. Eric Allard m avait transmis copie de sa licence pour exercer la pêche sous-marine, interdite autrement là bas. Ça l' avait fait sans problème.

L'Amérique Centrale oui... Panama, Costa Rica ou Nicaragua. Dans ce dernier pays, tu peux t'offrir des sorties pour pas trop cher avec des locaux qui connaissent bien leur secteur. Et çà reste des zones assez poissonneuses avec pas mal de pélagiques en côte. Sinon le Cap Vert. Ce ne sont pas forcément des sorties organisées avec guide de pêche mais avec les pêcheurs sous-marins professionnels, assez nombreux là-bas. A 90% du wahoo. Ou Zanzibar, avec Eric Allard, qui a un monopole, car il est le seul à détenir une licence pour la pêche sous-marine. Organisation très pro.

Oui. Un des meilleurs qui soit.

J'avais vu çà effectivement. Pourtant j'ai pas le sentiment, tout au moins dans mon secteur, que c'est un poisson qui fait l'objet d'une pression particulière. Sur Audierne, il y a un seul bateau qui pratique sa pêche avec une certaine régularité.

C'étaient les tropiques 😁... Eau à 16 et visi de 8 mètres. Ils sont assez communs aux Açores également.

Oui c'est çà. Ce n'est pas la première fois que j'en rencontre. Ce qui était surprenant c'était leur nombre et leur taille. Il y en avait des dizaines dont des spécimens de plus de 5 kgs. Pour un poisson susceptible d'atteindre les 100 kgs, ça semble peu, mais d'une manière générale les observations faites sous les épaves dérivantes concernent des spécimens de 2-3 kgs grand maximum.

Une petite vidéo prise par mon binôme, vendredi dernier en pointe Finistère. 550529695_24631754293155503_614802654832710272_n.mp4

Ce petit up sur ce post me donne l'occasion de faire un petit CR particulier lors de ma dernière virée açoréenne. Pour ma dernière sortie, mon collègue Roger faisait office de barquero, direction une remontée entre Faïal et pico. Il me déposa côté sud de la tête de roche pour me laisser partir tranquillement avec le courant. Première dérive pas très probante avec peu de vie, une visi pas top, un petit 15 mètres, et une eau plutôt fraîche. Hésitation pour changer de zone, mais on opta pour un second essai sur le flanc ouest de la remontée. En effectuant ma deuxième apnée, 4 fusées apparurent sur le plateau rocheux 10 mètres sous mois. C'étaient de gros tassergals. Arrivés à portée, je lâchai mon tir sur le dernier qui démarra comme un fou. La moulinet se dévidait à grande vitesse. Le poisson passa à proximité d'un gros bloc sous lequel se coinça le nylon. Le tassergal se décrocha. Je le vis rejoindre ses congénères que je distinguais en limite de visi. Nouvelle dérive avec un vie bien plus présente. Je tirai une carangue dentue de 4 kgs puis sa soeur jumelle 15 minutes plus tard. De beaux spécimens circulaient maintenant avec ce courant plus fort. Deux grosses sérioles de plus de 25 kgs vinrent me faire un pied de nez à distance respectable lors d'un agachon. Une heure après avoir décroché ce gros tass, j'étais en mode prospection toujours sur le tombant ouest. En levant la tête, je vis une forme curieuse qui nageait de manière erratique, peut-être une tortue, il y en a quelques unes cette année. Je décollai du fond pour m'en rapprocher. C'était un poisson qui m'avait l'air bien sonné. Je percutai et réalisa que c'était mon tass. Je n'eus aucun mal à l'embrocher mode ikéjimé. Bref, un beau coup de bol. Un beau spécimen qui accusa 8,68 kgs vidé. Mon pilote Roger était pleinement satisfait car c'est un poisson particulièrement apprécié aux Açores. Sur une des photos, on voit les 4 impacts sur le même flanc.

Tu as le magasin de Tiago Marcos sur Pico, à madaleina, qui est bien fourni en matériel de pêche sous-marine.

Pas impossible, vu l importance de certaines concentrations.

Je serai sur faial et Pico du 21.08 au 09.09. Si c'est dans vos créneaux, je peux éventuellement vous prendre à mon bord (j' ai un SR sur place et je cherche des équipiers). DBM c'est hors de prix, et comme le dit le calamar, il y a de quoi faire en côte, les mises à l'eau possibles étant très nombreuses. Permis à retirer au club naval sur le port d Horta. Effectivement, les zones interdites/autorisées ne sont pas clairement définies, la policia maritima et la gnr (gendarmerie) ayant des avis divergents...

On en voit pas énormément en chasse c'est vrai. Pourtant ils sont présents comme jamais. Il y a un mois un pro d Audierne a fait 1,6 t dans sa journée. Une pêche un peu exceptionnelle mais les débarquements de 500 kgs sont quotidiens. Les gros spécimens se vendent jusqu'à 10 € le kg. Rajoutons à ça des lieux de pêche proches du port, il s'agit d une affaire très rentable... Et ils ont instauré un repos biologique pour préserver l espèce. Donc pour la 3eme année consécutive c'est compliqué de trouver quelques araignées correctes dans les secteurs habituels du Cap. Pourtant elles sont bien là. De grosses concentrations sur des fonds de sable dans une quinzaine de mètres. Pour le reste, même constat. Début de saison un peu calamiteux, quelques sars, grises et lieus. L' eau s étant réchauffée, on peut espérer du mieux à venir.

A saisir, combi GARMIN Echomap UHD2 72 CV avec sonde GT20, carto Blue Chart G3VIS.VEU457S (Bretagne et ouest Normandie). Achat de 07.23. Pratiquement pas utilisé. 500 €.

Honnêtement au Costa Rica, je déconseille d'aller au large: un budget conséquent pour un résultat aléatoire et le rostre est interdit. Il faut rester en côte. La demie-journée (7h-12h) peut se négocier entre 150 et 200 $, avec la quasi certitude de trouver carangues, sérioles, thazards, carpes... Voir wahoos, thons ou mahis.

Pourquoi pas 😄... Mais c'est vrai que le thon, là bas, comme ici, c'est un travail de patience exigeant en terme d heures sur l eau. Une rencontre avec une belle seriole ou un gros tassergal, c'est déjà pas mal.