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Apo

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Tout ce qui a été posté par Apo

  1. Sur la première photo ce sont clairement des coulures : trop de matière apportée. Sous le fût on voit les gouttes sur ta planche de travail, preuve que tu en as trop mis. Il vaut mieux travailler en plusieurs couches fines. Sur la deuxième ça semple bien lissé/tiré. J'ai pas compris l'idée du tour ? Quoi qu'il en soit, c'est en forgeant qu'on devient forgeron 👍
  2. Sympa le bricolage ! Étonnante cette cassette MV posée très haute. C'est toi qui a fait le corps de cassette en inox ? Pour le pontet en effet à l'œil on se demande si c'est la queue de detente qui est trop en avant ou le pontet bois trop en arrière. Il reste peu de place devant pour passer l'index. Enfin si ça te convient c'est bien l'essentiel !
  3. Je m'exprime mal, ou pas assez clairement : les trois poissons prouvent que tu maîtrises le sujet et que tu t'es vite adapté à cette petite mer très salée. Bravo à toi Irie ! On a tous commencé quelque-part en effet. Maintenant tu peux t'imposer ta maille, et vue ton expérience tu va rapidement en faire des très beaux. Quebra, la comparaison avec l'Australie est difficile : les pressions anthropiques et la taille de la ressource sont incomparables. C'était juste une remarque "légère", pas dans l'objectif de froisser quelqu'un. Restons cool, on est quand même en train de discuter de comment faire des trous dans des poissons en retenant notre respiration.
  4. Le "divisé par deux", c'est une blague pour traduire l'idée qu'un denti fait en bateau "vaut" deux fois moins qu'un autre fait au départ du bord à la palme. Je ne parle même pas des divers MotorGuide et Minn Kota qui font entrer dans le domaine de la cueillette. 42 pages de poissons tropicaux magnifiques et je ne sors du fourré que pour commenter les dentis. 🫢 Mea culpa, revenons aux belles couleurs et aux gros poissons.
  5. On sent le contentement sur la photo ! Maintenant qu'il a bien compris comment ça marche, il peut augmenter sa maille. Par exemple, et à titre informatif, c'est 40 cm dans le Parc Marin du Golfe du Lion. Ah oui, et en bateau on divise par 2. Moi, frustré ?
  6. Oh qu'elle est belle, bravo !
  7. Au plus simple : pinceau + une drisse ou fil de fer pour l'attacher en hauteur par la poignée quand tu ne peux plus le manipuler à la main. Si tu as des coulures c'est que tu en as trop mis. L'ensemble se lisse bien au pinceau et se tend à la polymérisation, effet glacé garanti. Tu n'auras pas de problème de bulles car tu ne travailles pas sur des tissus. Aucune source de chaleur, surtout pas au chalumeau, ça induirait une polymérisation non homogène. Par ailleurs la réaction de polymérisation est légèrement exothermique. La post-cuisson, c'est hors-sujet ici (utile pour les pièces composites). Lis les consignes de ta résine. Respecter le ratio résine/durcisseur. Bien mélanger résine+durcisseur pendant une petite minute avant de l'appliquer. Le temps de travail est limité avant qu'elle ne prenne, c'est aussi indiqué dans les consignes. Nettoyage du pinceau immédiat à l'acétone. Tu peux garder ce qui reste de résine dans le gobelet dans lequel tu as fait ton mélange comme témoin de prise (en le laissant dans la même pièce que le fût, question de température).
  8. Je compatis. Si tu envisages de passer à l'epoxy, travaille en couches fines après avoir soigneusement poncé puis dégraissé le bois à l'acétone : - Soit tu passes chaque nouvelle couche avant que l'ancienne n'ait complètement polymérisé. Impossible de te donner un temps, ça dépend de la température et du type de durcisseur. Elle doit être rigide mais pas complètement "glacée". Un indice : elle ne colle plus au doigt mais tu laisses tes empreintes. De cette manière la nouvelle couche polymérise avec l'ancienne. - Soit tu attends que la couche précédente soit entièrement prise. Alors il faut poncer à grain fin (400) pour créer une surface d'accroche non lisse pour la couche suivante. Trois couches me semblent largement suffisantes, certains font beaucoup plus.
  9. Pour l'instant : touche à rien et essaye dans l'eau au cours d'une vraie sortie. Peut-être avais-je affaire à une mauvaise série ? J'avais tout (re)poncé avant l'enduction époxy. Dans mon cas le bois est du chêne, donc pas du tout imputrescible, l'eau ne doit pas arriver au contact du bois. Dans ton cas les bois sont sans doute plus tolérants.
  10. Si c'est ce vernis (photo), c'est pas bon du tout (j'en ai fait les frais sur mon premier bois). "Nettoyage des outils à l'eau" = l'eau est le solvant = ca va tenir deux sorties puis s'écailler et disparaitre tout seul. Même sur un bateau avec simples projections d'embruns c'est une catastrophe. Tu n'as pas travaillé la tête d'avantage ? Pour pousser la 6.75 mm avec l'imersion slinger 18 mm il va te falloir un gros coeff. Ce sandow a un gros trou central qui le rend équivalent à un 16 mm.
  11. Apo

    Visi Languedoc

    Joli le rouge ! Les daurades paraissent pâlichonnes à côté.
  12. Ça avance! Quelques remarques, si ca peux aider : Dommage de mettre une poignée en plastique sur une arbalète en bois. Elle est d'ailleurs un peu trop basse et trop proche de la queue de détente actuellement (prends des cotes sur ta poignée habituelle). Tu as l'air bien equipé, fais une vraie poignée en bois faconnée à ta main (dans son gant). Il faudra de toute façon enlever de la matière sous le mécanisme pour mettre la pince pouce/index dans l'axe de la détente. Le talon d'armement semble un peu court pour un mécanisme inversé. Ca peut éventuellement rendre l'armement difficile si tu monte un gros coeff (ou pas, on est tous différents là dessus). Tu posais la question de la tête simple sandow. J'aime bien imiter la tête Abellan qui optimise la longueur d'étirement et vient placer les sandows dans l'axe de la fleche. Un plat d'alu, c'est facile à travailler pour se faire la main (surveille l'électrolyse entre l'aluminium et les vis inox si tu garde cette pièce). Ici sur des fûts "larges". Ici sur un fût "fin" pour flèche de 6 mm. Sur cette photo le sandow n'est pas armé mais une fois tendu il est tout juste parallèle à la flèche.
  13. Apo

    Roquetas de Mar

    Elle est bien à portée. Tu tires clairement au dessus (et un peu derrière) de la dodo. Syndrome de la flèche courte et des sandows légèrement désaxés ? Un 100 ou 115 cm classique tête fermée, une config respectant les abaques antédiluviens : fleche de longueur tube +40 cm en 6,5 mm, sandow de 18 mm coeff 3,2 (que tu recoupes quand ils veillissent). Tu nous montrera plus de jolis poissons sur ton plan de travail 🙂.
  14. Apo

    Visi Languedoc

    Sonar actif pour localiser les sous-marins. Émis depuis un navire, une bouée acoustique (larguée depuis helico ou avion), ou un sous-marin lui même. Ici c'était dans l'audible : un son répété de quelques secondes à fréquence ascendante puis descendante qui couvre le spectre de 10 à 10 kHz (à vue d'oreille). Plutôt haute fréquence : courte portée mais haute résolution. Ils doivent se chercher eux-mêmes, l'objectif étant de ne pas se trouver j'imagine. Selon le contexte géopolitique il peut y avoir un paquet de boîtes de conserves dans notre petite baignoire salée, on est vite à l'étroit.
  15. Apo

    Visi Languedoc

    Cet aprem, la dernière. Habillage sous la pluie, j'ai la mer pour moi tout seul, quel luxe. 15 m de visi, exceptionnel pour la saison. Je file sur des remontées. Dès la premiere cale je déchante : sonar actif militaire. Désert de vie du sol au plafond. Les corbs sont à trou, même les nombreux labres merles se coincent dans les failles. Dans une indienne entre les blocs au pied des tombants je croise un sar calibre "à manger pour deux". Seul poisson correct de la sortie, il doit etre sourd. Bulbé, et basta, marre du sonar qui devient franchement désagréable en profondeur.
  16. Ca semble être normal et cohérent avec les photos commerciales du site. C'est sans doute le secret qui permet de : "Lancer la canne à des distances considérables et d'adapter rapidement la puissance du coup aux différentes situations de pêche." Car "l'agilité et l'intuition sont essentielles pour saisir chaque opportunité." Ce qui en fait un "outil indispensable pour tout pêcheur qui souhaite relever avec succès n'importe quel défi." 🙂
  17. La prose des journalistes qui officient dans ces torchons/canards me fait toujours sourire. Le niveau de détail inutile pour mettre le lecteur en situation est sidérant : où l'on apprend que les quatre harpons avaient été achetés au vieux campeur, que la ceinture portait 14 kilos de plomb, que la brise sud-est était modeste, que la flèche était en carbone. J'ai pas le détail de la procédure mais j'avoue être étonné par les petits 6 mois sous bracelet requis. Derrière les deux yeux on a tous une masse grasse pleine d'informations électriques qui nous amène à ne jamais mettre quelqu'un en joue avec nos pétoires.
  18. Apo

    Visi Languedoc

    J'ai mon dicton : "Un tambour, c'est comme un sar, mais qui aurait fait des études". Pas facile d'être plus malin qu'eux. Joli sar !
  19. J'ajoute ma contribution bricolée à l'arrache pour équilibrer la seringue. Trouver des chutes de styrodur (déchetterie, chantier,...), une vielle chambre à air trop rustinée pour être fiable à ouvrir sur sa longueur, du scotch d'électricien. Mettre les morceaux de styrodur à la forme choisie : j'ai fait deux joues oblongues en m'inspirant de ce que je voyais par ci par là, avec un demi-rond pour le contact au fût. Scotcher vaguement les flotteurs en position. Inutile de mettre trop de scotch, c'est susceptible d'être démonté facilement pour régler l'équilibre. Enrouler le tout de chambre à air qui doit se superposer légèrement à chaque tour en serrant bien, comme un rubant de cintre. Recouvrir la spirale de suture avec le scotch. L'avantage cest que c'est très facilement démontable pour régler au mieux la position des flotteurs et trouver l'équilibre qui te convient. C'était sencé être temporaire, ça fait un an que c'est comme ça (comme les algecos de chantier). J'ai ouvert récemment : c'était nickel sous la chambre à air, j'ai refermé et c'est reparti pour un an. Un jour, peut-être, je ferai quelque-chose de correct en fibre de verre.
  20. Apo

    chausson c4 400 sans inscription

    La même usine chinoise fabrique avec le même moule le meme chausson pour C4, Dessault by C4, Go n Sea, Denty ... et j'en passe. Seul le flocage change, ou quelques lettres en surépaisseur sur le coup de pied. Ça correspond à la ref "400" chez C4. Il y a peut être eu une petite erreur sur la chaine d'assemblage.
  21. Je n'ai aucun avis sur la "technologie hybride", je n'y connais absolument rien et je ne fais pas de pêche au gros. En sandows j'ai toujours fait au plus simple (sandow), c'est largement suffisant pour mes petits poissons. Mon seul avis : le budget sandows et le temps de réglage/gréage ont l'air conséquents.
  22. Nom pas vraiment ,moins de 30 mm en hauteur et 70 mm en largeur mais oui ce n est pas un carbone rond Ce n'est pas péjoratif, l'aspect taillé à la serpe, simple et fonctionnel, me plait bien. Pour la poignée, le creux de queue de détente doit etre dans l'axe du creux de poignée, et l'ensemble parallèle à laxe du fût. C'est le cas d'à peu près toutes les poignées du commerce et des fabrications artisanales. Ca évite les mouvements verticaux au moment où l'index appuie. Cependant vue la masse de ton patator ça doit pas bouger beaucoup. Pour la jonction poignée/fût, tu peux faire maigrir le haut de la "poignée ergonomique italienne" pour former un tenon rectangulaire. La mortaise est faconnée par évidement entre les lames du fût lors de son assemblage. Ensuite collage du tenon dans la mortaise : collage sur 4 faces (plus besoin de vis). Ca permettra de réhausser cette poignée, dont le tenon devient egalement structural du fût. Une idée comme ça...
  23. Apo

    Visi Languedoc

    Au milieu des recettes de seiches : journée en deux actes. J-2 avant le repos biologique du denti. Acte 1 : le matin tôt, avant que le Sud ne prenne, sur des dorsales d'ordinaire propices aux dents pointues. Dorsale 1 : thon rouge. Dorsale 2 : thon rouge. Dorsale 3 : Mola mola ! C'est beau, et ca nage bien plus vite sous l'eau qu'en surface. Faute de denti je musarde entre les gros blocs au fond dans l'eau froide. Deux traits jaunes sont immobiles sur un bloc. Une dodo correcte semble dormir ou digérer. Elle me va. Acte 2 : en fin aprem, finalement le Sud est raisonnable. Je me suis fais une raison pour les dentis ce printemps, mais le beau temps m'encourage à tenter un "spot à loups" près du bord. J'ai peu de temps et "je ne serai pas long". Les loupiots sont bien là mais leur comportement est étrange : ils viennent spontanement se placer sous moi, sous ma planche, sous mes palmes, à moins d'un mètre. Décidé à dire bonjour à ce qui les effraie tant, je vide mes poumons et disparais soigneusement dans une faille très peu profonde. J'ai une toute petite fenêtre visible devant moi, ça sera là, ou ça ne sera pas. Ben c'était là. Tout va très vite : les quenottes, les larmes blanches, les écailles bleues. Tir sans pouvoir ajuster, juste au dessus de la pectorale. C'est bien pris, le moulinet siffle à peine et il va se caler sous un bloc proche. Dans l'estomac, il y a un calmar entier et un petit mulet. Quand je pense que le matin je faisais les tombants. 3 mètres, 30 secondes d'apnée, 15 minutes de sortie. J'ai pas été long. Et j'ai mon denti de printemps.
  24. Sacrée poutrasse. Que s'est il passé avec la poignée ?
  25. Apo

    Visi Languedoc

    Cet aprem après la renverse SE qui amène une eau à 16°C en surface et pose une vraie thermo à 12 m. Des chasses de thon incessantes à 300 m du bord. Des bancs d'oblades et de bogues bien serrées tournent sur les têtes de roche. Pas de mange, pas de prédateurs à l'exception de quelques loupiots pas bien gros. Nombreux sars calmes et papillonants. Je cale soigneusement dans 5 m de visi, puis je tente dans la gadoue au fond : rien de rien. Lassé des oblades qui tournent je me laisse planer le long des tombants à la recherche d'un sar correct. Je trouve un gros papé difforme et le sèche. Il est manifestement déjà blessé, mais c'est pas une flèche (un filet ?). Sur le retour : contrôle de gendarmerie. Vérification de l'autorisation de pêche dans le parc marin, de la responsabilité civile (sur la licence), vérification de la maille "pour la forme car c'est un beau morceau". Merci et bonne fin de journée.
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