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Vous avez tous les deux raison. Cet aprem créneau rapido. Je file sur des dorsales. On a gagné 1 m de visi qui doit maintenant atteindre 3 m. Eau toujours chaude à 20 °C. Première dorsale : 3 tassergals calibre 5 kg viennent me scruter. Je leur fait seulement coucou. Deuxième dorsale : les barras. Idem, j'en ai suffisamment pris hier. Arriverai-je à en gratouiller un avec la pointe de la flèche ? Non, il ne faut pas abuser. A part ça rien d'intéressant. Des petites dorades et les éternels sars. Je me laisse glisser le long du tombant dans la gadoue pour en faire un beau.
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Fin d'après-midi. Visi toujours pourrie, houle SE presque éteinte. Eau à 20°C et pas de thermo. Échauffement sur l'herbier. Les castagnoles giclent, les mulets explosent, et les tassergals entrent en jeu, ils prennent la corde et m'entourent. Combien sont-ils ? De nombreuses dizaines ? 100 ? Tous au dessus des 2 kg. Un tonneau brillant dans l'eau jaunâtre qui se resserre sur moi. C'est beau. J'en choisis un correct et m'applique car avec eux : "flèche glissée derrière l'ouïe évite bien des soucis". Palmage en direction des secs. La côte est dans la brume, je sonde faute d'amers. Sur place la mange est là mais la visi métrique rend le spot compliqué. Pas de dentis. Des ombres de très belles dorades, mais je suis incapable d'estimer la distance. Je m'abstiens en attendant des jours meilleurs. Les affreux me collent, un joli m'offre sa ligne latérale. Il y laisse sa colonne vertébrale, et un petit sera doublé involontairement.
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On s'est posé la même question il y a deux ans. Motoriser une coque de 1t à vide. Mais avec un programme différent : vitesse raisonnable et surtout priorité à la petite conso, fiabilité. On s'est rapidement retrouvé devant le choix Suz/Yam. Et encore une fois l'offre de reprise Yamaha associée au maillage du réseau de concessionnaires a décidé pour nous. Yam F100, conso mesurée tout à fait fidèle aux annonces constructeur et aux divers tests publiés. Voire même un peu mieux, mais la coque y est peut-etre pour quelque-chose. RAS niveau fiabilité, encore heureux pour un moteur neuf.
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Hier après les grosses pluies du week end et avec une houle SE bien marquée. Visi : non. Objets flottants plus ou moins identifiés : oui. Troncs d'arbres, plastiques divers, gélatineux en masse. Trois mois que j'ai pas vu l'eau salée. Je sais que les conditions sont pourries mais ça me démange. Comment on arme un pneu déjà ? Je rase les cailloux dans moins de 10 m d'eau pour reprendre contact avec le milieu. Passé 8 m c'est tout noir. Du mulet de partout. Je laisse passer dans l'espoir d'un prédateur. Une ombre de sériole nerveuse découpe la gadoue. Je ne réagis pas. Avec cette houle SE je tente des plateaux affleurants sur lesquels sars et daurades viennent picorer quand ça brasse. C'est un ball-trap sur ombres zigzagantes. Ca marche bien, mais mon troisième museau pointu est trop petit. L'air con, je rentre.
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Retour montage double roller
Apo a répondu à un(e) sujet de NicolasP! dans Arbalètes, flèches, sandows, moulinets...
Tu pars outre-mer ? Projet gros pélagique ? Pour les roulettes je n'y connais rien, mais pour le moulinet j'ai un avis : s'il est trop rempli avec le fil bien rangé au sec, il sera impossible de rentrer cette même quantité de fil rembobiné à l'arrache dans l'eau avec les nombreuses superpositions de fil. -
Accident mortel en Vendée
Apo a répondu à un(e) sujet de VCTERIC dans Chasse en général & Présentations
Affreux. Courage à tous les proches. Et un rappel pour nous tous : jamais hors de l'eau, jamais vers sois, jamais vers les autres. -
Cet aprem pendant la renverse SE-> NW. La thermo est remontée. La providence me fait trouver un petit couteau au fond qui pourrait remplacer celui cassé. Je trouve la dorsale qui va bien mais très exposée au courant. Au fond rien du tout dans l'eau froide. Je me pose en bordure, ça grouille de vie sur le flanc exposé : tambours, barras, loup. Un petit poisson lune vient à l'agachon, rigolo, je prends le temps de l'observer. J'essaye de rester discret mais manifestement pas assez à cause du courant. Sur l'apnée suivante c'est bien moins vivant, je découvre un peu tard que les barras sont maintenant dans mon dos. Demi-tour et tir pourri qui n'a tenu que grâce aux pelviennes. Je me rassure avec un museau pointu.
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Coulisseau salvimar en plastique qui n'inspire pas trop confiance mais semble faire le boulot correctement pour l'instant.
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J'ai bien cru que le baliste voulait picorer la pointe de flèche. A bout portant le coulisseau et la rondelle ont traversé le crâne car il a fini sur le fil. Autant dire qu'il était déjà flagada. J'ai défait le noeud du fil de moulinet : inenvisageable de repasser tout le bazar dans l'autre sens.
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Très mauvaise nouvelle.
Apo a répondu à un(e) sujet de TONIDO dans Chasse en général & Présentations
Affreux, une fois de plus. Courage aux proches. Restons vigilants, gardons la tête sur les épaules et les pieds sur terre. -
Ce matin tôt, mer d'huile. Je retourne voir les balistes qui sont tout seuls cette fois-ci. J'en fais un et casse ma dague dans son crâne. Évitez ces petits couteaux Seac, ça vaut rien. Sur l'apnée suivante j'arrive en surface accueilli par du Céline Dion. Un péchou à la traine est venu suivre scrupuleusement ma planche, radio à fond. Je reconnais le type, c'est la 3ème fois. Je lui dis poliment qu'il est encore trop près et que je commence à connaitre ses méthodes. Il m'insulte, range ses canes, et fait nerveusement deux tours concentriques autour de moi. J'écourte la sortie, ce pauvre type m'a énervé.
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Voilà le mémento règlementaire de la pêche sous-marine dans le parc marin du golfe du Lion. Je conseille également d'aller piquer une tête dans la réserve de Cerbère-Banyuls pour observer les magnifiques mérous/corbs/dentis et tout ce qui va avec. Sois extrêmement prudent avec la navigation : c'est l'été, les chiens sont lâchés. Signale-toi généreusement. Pars du principe que personne ne fais attention à ta bouée/planche. Pire, elle peut attirer les péchous à la traine, les clubs de voile, les kayaks, les jets. Ils s'en servent comme repère visuel. N'hésite pas à faire de grands signes et à crier fort.
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Des morceaux de lame de chêne qui traînent. J'entoure le corps de poignée avec les tasseaux collés à l'époxy. Le repose-pouce et la surlageure gauche sont rapportés (sur une précédente j'avais tout sculpté au ciseau à bois mais c'est fastidieux). Ensuite je faconne la forme à mon goût au ciseau/lime/papier. J'ai pas trop cherché à fignoler la jonction haute avec le corps de poignée (on ne sent rien une fois en main). Puis vient l'enduction époxy qui étanchéifie le bois. J'ai laissé un petit mm de marge au centre pour l'épaisseur de cette enduction. Deux couches. Pour le grip je prépare un mélange époxy visqueux que je tartine généreusement sur tout l'extérieur de la poignée avant de le recouvrir immédiatement de sel fin. Enfin je fixe la poignée bois au corps de poignée au silicone (et deux gouttes de cyano, des fois que ...).
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Cet aprem vent et courant SE, ça moutonne, thermo toujours trop haute, beuark. Je tente la tête de roche qui va bien. Je cale en bordure et suis étonné de voir deux balistes. Je les observe un moment, m'amuse de leur nage papillonnante et commence à envisager d'en faire un. Les castagnoles giclent et me rappellent pourquoi je suis là. Sur ma droite, trois dentis juste corrects ont été moins contemplatifs que moi. Ils ont fait leur virage, je pivote, la flèche rattrape le dernier.
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Hier après deux jours de vent SE, la thermo est remontée sur 7m. Je suis quand même tenté de tester ma poignée. J'essaye les rares roches qui remontent dans la limite de l'eau chaude : petits dentichons et rien d'autre. Je cale dans l'eau froide pour constater que les nombreuses mendoles sont tout aussi tristes que moi. Des sars broutent sur un tombant exposé au soleil. Je fais le tour par le bas, choisis un beau et le sèche. Je progresse.
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C'est un un sten 97, je charge talon sur le pied, rien ne touche. J'admets que c'est un affreux bricolage. Mais quand on voit la rusticité du bouzin d'origine, c'est pas si délirant. Disons qu'on reste dans le domaine de la Pression. Je vous laisse essayer tous les brasseurs pour trouver le bon diamètre de bouchon 😶.
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Bravo Le Calamar, tu ouvres le compteur à denti. Voilà mon largue-fil Pilangouille. Plat d'aluminium, rivet, bouchon. La pièce est collée à l'epoxy sur le bouchon. Je règle la force de libération en serrant plus ou moins à la pince fine le U en alu. Ça tiendra ... le temps que ça tiendra. J'ai quelques bouchons d'avance. Je suis aussi entrain de faire une vraie poignée pour remplacer le parallélépipede blanc glissant d'origine pensé pour des mains de playmobil.
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Mes frères, mes sœurs, pardonnez moi car j'ai pêché. Avec un supersten. D'un naturel curieux et n'ayant pas d'action dans le latex, je me suis laissé séduire par le côté obscur. Cet aprem je crois pouvoir passer entre les gouttes pour aller essayer ma seringue oléopneumatique. Habillage sous la pluie. Eau à 22°C en surface. J'ai pris la 5 mm car il paraît qu'on est au mois de juillet. Après le coup d'est et les pluies la visi est d'environ 6 m et l'eau blanche. Sur l'herbier les pouet pouet annoncent un banc de blanquettes nerveuses, c'est l'épreuve du feux pour la pompe à vélo. Je suis tellement obnubilé par la mire verticale que j'en oublie que le poisson avance. Tir dans l'arrière du poisson, mais pas raté. Impossible de prendre des amers pour cause de brouillard épais. Je trouve les roches à tâtons. La mange est bien là mais les quelques petits dentis ne lui font même pas peur. Le vent se lève et balaye les nuages, c'est l'occasion de profiter de la rare luminosité pour caler plus profond. Dans la bouillasse blanchâtre et froide une dodo correcte délaisse son repas pour passer tranquillement devant ma fenêtre. Re-mire verticale, re-tir tardif, mais elle est bien prise. J'ai froid au fond dans cette espèce de thermo diluée sur plusieurs mètres, je rentre. Je me prends l'orage au rhabillage, mais c'est pas grave, j'ai pas raté de poisson. Cependant il y a encore du boulot pour mettre la flèche où je veux.
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Élément fondamental à notre pratique : les palmes. On peut facilement se perdre dans le choix des longueurs/souplesses/angle/chausson. J’ouvre ce post pour compiler vos retours d’expérience afin d’aider le lecteur dans le choix d’une future acquisition. Le principe : une description de votre gabarit, de vos palmes, de votre usage, une photo, un avis. Mon gabarit : 1,70 m – 60 kg. Les petites : Cressi Rondine « Brevettata » entrées au catalogue en 1953. Héritage paternel, j’ai tout appris avec ces palmes, pêché la soupe quand j’étais jeune ado, découvert l’apnée et la nage avec palmes en club. Conception bien pensée avec déjà de l’angle et un caoutchouc indestructible digne des meilleurs pneus de camion. Maintenant que je suis grand (enfin presque) mes pieds rentrent tout juste dans le chausson. Je les utilise toujours pour les échauffements piscine, les exercices techniques en ondulation et plus si affinité. Celles que j'ai le plus eu aux pieds. Les moyennes : voilures « carbone no name » acquises il y a plus de 10 ans sur chassesousmarine.net. Longueur : 45 cm devant l'angle. L’autopsie révélera qu’il s’agit en fait de fibre de verre en sandwich entre deux couches de carbone. Commandées pour du « soft », mais toujours trouvées très «medium ». Recoupées et montées sur des chaussons C4 400 une pointure en dessous de ma taille réelle pour les chausser pieds nus : ça rentre tout juste. J’ai coupé les longerons pour faire une sorte de chausson 350 avant l’heure. Ce sont mes palmes à tout faire : légères et peu encombrantes, tiennent dans un sac/valise/sur un vélo/en rando/dans les transports en commun. Usage en balade PMT mais aussi en club dans les bassins bondés : maniables, virages faciles, réactives et suffisamment rigides pour une sécu surface efficace. Tellement pratiques que je n'utilise plus que celles là pour les entraînements apnée. Les grandes : C4 fast 400 dureté 25 (soft) acquises grâce à YOUN.29. Longueur : 65 cm devant l'angle. Mes palmes de chasse avec une grande majorité de départs du bord suivis généralement de beaucoup de palmage. Une pointure au dessus des précédentes me permet de les utiliser avec des chaussons néoprène 3 mm ou 5 mm selon la saison. Voilures avec beaucoup d’angle, étonnamment souples au premier abord mais aux déclives bien distribuées : bonne réserve de puissance devant le coup de pied et extrémité très souple mais réactive. Je les trouve très efficaces et économiques y compris en profondeur en adoptant un palmage haute fréquence/basse amplitude. Leur limite : trop souples pour la sécu en apnée verticale. Bref, des palmes de flemmard, mais quel confort. Avant ça je suis passé par des planches en plastiques abandonnées car trop rigides : les éternelles Dessault/Sporasub vertes, puis les Cressi gara 3000. J’ai également utilisé pendant un temps le chausson Pathos fireblade léger et confortable mais trop large pour mon pied. Je dois avouer que les palmes Cetma me font de l’œil mais pas sûr que le gain justifie l'investissement.
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Chasse sous-marine et mal de crâne
Apo a répondu à un(e) sujet de jeremylb dans Chasse en général & Présentations
La grenouille de Bornéo respire exclusivement par diffusion à travers la peau. A tel point quelle n'a pas de poumons : https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(08)00307-2?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS0960982208003072%3Fshowall%3Dtrue Un arrêté préfectoral à venir lui interdit la pratique de la CSM pour préserver la ressource. -
Chasse sous-marine et mal de crâne
Apo a répondu à un(e) sujet de jeremylb dans Chasse en général & Présentations
Ouh punaise Sub, il faut revoir un peu la physiologie humaine 🙂. La peau c'est étanche à l'eau. Heureusement car sinon par simple osmose on se gonflerait comme des éponges dans l'eau douce. Les échanges gazeux respiratoires ne se font qu'au niveau des alvéoles pulmonaires. L'épithélium sinusal fabrique du monoxyde d'azote (NO) inhalé lors de l'inspiration nasale qui agit comme vasodilatateur sur les capillaires pulmonaires et favoriserait (peu être) de meilleurs échanges gazeux. -
Chasse sous-marine et mal de crâne
Apo a répondu à un(e) sujet de jeremylb dans Chasse en général & Présentations
Si c'était vraiment l'hypercapnie tu aurais mal pendant l'effort. Froid + diurèse d'immersion = déshydratation rapide. Prends une gourde d'eau sur la planche et bois régulièrement par petites gorgées pendant toute la sortie. PS : Dom, la bierre c'est diurétique... -
Le message sur les mailles, je me l'adresse aussi à moi même. Si mes poissons sont toujours légaux, certains meriteraient de grandir. Depuis peu il y a des mailles plus grandes dans le parc marin du Golfe du Lion. Je trouve qu'elles ont du sens. Pour la 5 mm : en surface ça pourrait presque le faire mais pour caler à l'agachon au fond c'est encore bien trop froid.
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Très belle pêche Havane, tu sembles t'être rapidement habitué aux conditions locales. Pense à couper les caudales (c'est obligatoire sur certaines espèces) et attention aux mailles.
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Visibilité Marseille/côte Bleue
Apo a répondu à un(e) sujet de Bécuneman dans Chasse en Méditerranée
Joli Tartanpion ! Excellent poisson, à fileter en enlevant la peau épaisse et au goût pas terrible.