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J’ai fabriqué ma première arbalète en bois. Pas vraiment de besoin, mais je voulais me faire un avis. Cahier des charges : 100 % récup : je fais avec ce que j’ai sous la main. Taille 90 cm à flèche courte : une arbalète à tout faire pour les visi souvent moyennes de mes zones de chasse. Sandows parallèles à la flèche tout le long du fût + tête ouverte. Minimiser la longueur et l’épaisseur du fût pour la maniabilité. Le matériel disponible : Des volets antédiluviens en chêne qui sèchent depuis 3 décennies dans un grenier. Un mécanisme Beuchat Mundial (génération récente avec cassette inox de grande taille). Une flèche Beuchat Rockwell 6,5 mm x 115 cm et du sandow sigalsub 17,5 mm. Un moulinet omer match 30 garni. Du plat d’inox brossé + de la visserie inox. Pas de machine : rabot, ciseaux, limes, perceuse, papier de verre et huile de coude. La réalisation : Jour 1 : Espionnage industriel chez les fabricants pro pour m’inspirer des bonnes idées. Découpe des 4 tasseaux de chêne et collage. Les volets sont trop courts : il faut scarfer. Jour 2 : Calcul du volume pour estimer ce qu’il faut laisser comme bois. Mise en forme du fût et de la poignée. J’ai fait le choix d’une forme peu épaisse (26 mm) mais large (45 mm). Un peu de boulot pour adapter le mécanisme qui est loin d’être prévu pour cette utilisation. Jour 3 : Usinage des morceaux d’inox pour la tête, le pontet et le largue-fil. Première couche d’époxy. Jour 4 : Deuxième couche d’époxy. Jour 5 : Léger ponçage à la laine d’acier pour éviter les reflets puis montage final de l’ensemble. Ce que j’apprécie : Silencieux : au tir comme en cas de petit choc parasite le matériau plein ne résonne pas. Très stable (heureusement vu la masse!). Bonne inertie, sensation d'être moins sensible à la houle qu’un tube alu/carbone. L’équilibre est juste comme j’aime (ça coule très lentement de la tête). Bonne surprise : il est particulièrement maniable latéralement. Verticalement … il faut tourner le poignet. Les sandows sont parfaitement parallèles à la flèche et travaillent donc correctement comme sur une tête fermée tout en étant plaqués au fut et ne vibrent pas lors des déplacements. Tir tendu et rectiligne : il tape là où je veux et rapidement avec la flèche courte et rigide. Ça reste un 90 cm simple sandow, rien de spectaculaire. Esthétiquement : c’est une bête poutre en chêne et ça me plaît. Les erreurs/ce qu’il faut reprendre : Les ergots passes-fils en tête sont trop petits, je vais les approfondir. La poignée est encore trop épaisse pour mes mains avec des gants de 5 mm. La drisse sur la poignée n’est pas un bon grip, je vais faire une surface adhérente avec époxy + sel. Le pontet qui protège la queue de détente est trop grand, à recouper. J'ai 1 mm de cintrage entre le guide-flèche et la flèche quand il est armé au dernier cran. Ça ne semble pas m'empêcher de tirer juste. Je l’ai bien en main, rien raté pendant les quelques jours d’essais.
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J'espère qu'il ne s'agit pas d'une touriste étrangère en surpoids qui profite du soleil sur la plage. Très belle dorade, comme toujours tes poissons sont d'un calibre généreux.
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Merci pour vos conseils sur l'accroche poisson. Sortie matinale aujourd'hui. Grand beau temps, pétole, mer d'huile propice au palmage. Le petit coup d'est d'hier a refroidit la couche de surface (17°C) et remonté ce qui fait office de thermo vers 6-7 m. Il a également ramené son lot de gélatineux (méduse, cténophores, salpes, ceinture de vénus). Objectif dodo : je vais faire les pointes à la limite sable/roche. À la deuxième apnée, alors que je contemple l'iridescence d'un cténophore caressé par les rayons obliques du soleil, je ne remarque pas un barra qui me passe juste sur la tête. Adios. Il est temps de se réveiller et de palmer jusqu'à la première pointe. Je me cache derrière les dernières roches avant le sable. Un banc de blanquettes apparaît doucement dans le brouillard. J'ai le temps de m'appliquer pour en sécher une. Déplacement jusqu'à la pointe suivante : re-belote. Même conditions et même poisson. Ce banc là est très nerveux et rapide : tir réflexe. Les autres pointes ne donneront rien. Le ronron des bateaux commence à s'établir, je rentre dans une mer toujours plate. C'était la dernière sortie en 7 mm. Place aux vraies conditions printanières.
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Je vais refaire un montage correct en nylon monofilament 2 mm sleevé et sans mousqueton. La vraie erreur ce n'est pas tant la drisse que le fait d'avoir accroché ce barra par la bouche.
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Sortie de la loose cet aprem. Flux de SE et gros brouillard qui se dissipe avec le vent forcissant. Sur une pointe un joli banc de barra effraie la mange. J'en sèche un et le passe rapidement à l'accroche poisson sur la planche sans le piquer par les yeux. Le banc est encore là et je veux redescendre rapidement. Derrière eux un denti en limite de visi qui me fait oublier mon barra mal accroché. Le vent forcit et l'eau se trouble. Je décide d'aller faire des rougets. Quand je vais accrocher le premier rouget je me rends compte de mon énorme erreur : les dents du barra ont inévitablement scié la drisse. Je n'ai plus le cœur à l'ouvrage et laisse les rougets tranquilles. On apprend de ses erreurs.
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Cet aprem, conditions idéales mais il a beaucoup plu il y a deux jours et une couche sale et chaude (19°C) occupe encore les 3 premiers mètres. Je vais au large pour éviter l'eau trouble et trouve les murs de mange mais pas de prédateur. Un voilier au moteur réussit l'exploit de me passer au dessus malgré la planche. "C'est dangereux, on ne vous voit pas !". Encore faut-il regarder. Leur meilleure défense est toujours l'attaque. Retour au bord, le poisson est dans la couche sale : un sar et un mulet seront trop curieux.
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Il fait 52 cm et 3 kg vidé. Il y a à manger pour un sar ! Belle pêche d'étang également, je n'ai jamais eu le courage d'affronter les visi sub-métriques !
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Sortie en fin d'après-midi, la tram est tombée mais les épais nuages sont restés. Il fait sombre sous l'eau. A la côte du mulet mais rien derrière. Sur les têtes de roche au large ni mange ni aucun prédateur. Je laisse tomber l'agachon et pars sur les tombants voir si les sars sont là. Je fais des indiennes-coulées en serpentant entre le relief, collé à la paroi. A mi-profondeur j'aperçois ses rayures au pied du tombant. Je poursuis ma coulée en sa direction sans faire le moindre mouvement. Posé sur sa queue en position d'alerte il papillonne en me faisant face. Tir licorne : séché. Mon plus beau tambour méditerranéen, de loin (l'opinel n°8 donne l'échelle). Retour sous un grain mais heureux.
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Sortie cet après-midi sur la côte rocheuse sous la tramontane et les nuages pour tester une arbalète bois bricolée rapido. Eau à 16°C en surface, visi mauvaise et eau laiteuse. Je vais dans la mousse chercher les loups : rien. Je vais au large sur les remontées : désert. Très peu de mange. Je finis sur l'herbier et c'est là qu'un loup passe tranquillement devant la pointe de l'arbalète. Séché. Dans sa gueule un labre trop gros pour rentrer. Lui aussi n'a pas été satisfait par la mange.
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Dimanche : trail 15 km. Lundi soir séance bipalmes axée poumons vides. Échauffement : 4 x 25 m apnée expiratoire. Série 4 x 25 m poumons pleins suivis d'une apnée statique poumons vides de durée croissante : 15", 30", 45", 1'. Récup 2'30". Série 8 x 25 m poumons vides récup courte 30". Série 8 x 50 m poumons vides récup moyenne 2'. Série 4 x 75 m poumons pleins vitesse lente récup 2'30". Le plaisir après les séries poumons vides. Pour se réchauffer à la fin : 75m apnée sprint : 46".
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Après la grosse sortie vélo ce week end prolongé (200 km), hier soir entraînement en petites palmes de nage pour ne pas trop solliciter les jambes. Echauffement : 400 m surface planche (ventral/costal/dorsal). Hypoxie : Séries 50 m avec agachon aux 25 m durée croissante (15", 30", 45", 1'). Récup 2'. 50 m le plus lent possible (2'45" pour moi). Répété 2 fois récup 3'. Hypercapnie : 10 x 50 m départ toutes les 1'30". 100 m "apnée speed" ondulations petites palmes. Je prends 2 inspirations aux 50 m et fais 1'00" pile poil.
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Visibilité Marseille/côte Bleue
Apo a répondu à un(e) sujet de Bécuneman dans Chasse en Méditerranée
Absolument magnifique ! -
Tellement problématique que C4 à mis à jour le modèle avec le : "C4 300 2.0 easyfit" constitué d'un matériau avec silicone plus souple. Ils sont forts chez C4 : ils créent à la fois le problème et la solution. C'est en promo là si tu trouves ta taille : https://www.auvieuxcampeur.fr/chausson-c4-300.html
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En DYN : 80 m à 100 m.
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Je suis dans le groupe "intermédiaire". Au dessus il y a les "experts" compétiteurs : tu peux rajouter minimum 25 m sur toutes les distances hypoxiques. Pour la sécurité : sur les distances > 75 % de notre max on met en place une sécurité complète : binôme qui suit en surface avec 2 planches et protocole de sortie.
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Hier soir Échauffement 500 m ondulations souples avec la petite monopalme. Travail sur la technique d'ondulation : 6 x 50 m récup 2' 2 x 50 m avec 25 m très lent (1 ondulation et glisse : kick and glide) - 25 m normal. 2 x 50 m avec 25 m normal - 25 m très lent (kick and glide). 2 x 50 m très lent. Hypoxie progressive en variant les vitesses de nage : récup fixe 3' 50 m lent -> 62,5 m normal -> 75 m lent -> 90 m normal. Hypercapnie : objectif tolérance au lactique ++. On met les petites bipalmes de nage. 6 x 75 m avec 25 m apnée surface planche en opposition à l'avancement suivis immédiatement (sans ventilation) de 50 m apnée sprint haute fréquence de palmage. Récup : active 25 m planche surface puis 2' ventilation à l'arrêt. Ça pique fort.
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Hier soir reprise après presque un mois d'arrêt pour cause de travaux dans la piscine municipale. Pas mal de foncier pour reprendre. Échauffement : 800 m nage avec un peu de tout (crawl, brasse, planche, petites palmes). Fartlek petites palmes : 600 m avec 50m apnée / 50m récupération active nage en surface. Sans arrêt. Apnées longues petite monopalme : 2 x 87,5 m récup large 5'. Apnées sprint petite monopalme : 2 x 75 m récup 2'. DNF : 8 x 50 m en essayant une nouvelle technique : 2 mouvements de jambes pour un mouvement de bras. Assez bon rendement.
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Magnifiques !
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Ce matin secteur côte rocheuse. Mer toujours plate et très bonne visi malgré le petit coup d'est d'hier. Désert à la côte, désert au large. Je cherche les sars dans les blocs et les failles mais elles sont désespérément vides. Je fais un labre merle correct avant de revenir en terre. Détour par le coin à rougets : ils sont là. Je prends le plus gros de la bande et laisse les autres grandir. Il va encore falloir attendre que l'eau se réchauffe un peu pour croiser des prédateurs.
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Je comprends ton point de vue. Mais le "tout ou rien" est un faux dilemme. Comment les pêcheurs à la ligne ont-ils obtenu le droit de continuer à pécher dans la réserve partielle (sur délivrance d'une carte + carnet de pêche) ? Sans doute avec une communication plus habile. Le double discours qui présente la CSM comme une pratique responsable, sélective et durable mais qui promeut en même temps le fait de mettre 84 chasseurs dans une petite zone et de compter les points est à mon sens une erreur de communication. Voilà mon petit avis de jeune naïf.
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Ceux-là étaient concentrés sur le versant sud du cap d'Ullastrell dans une zone de 300 m x 300 m. Quand on sait que le statut de cette zone est très discuté dans le contexte de l'extension de la réserve, c'est vraiment se tirer une balle dans le pied...
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Ce matin sur la côte rocheuse : pétole, mer d'huile, grand soleil. Sur l'eau c'est le festival : je constate les filets partout à la côte, déjà trois chasseurs dans l'eau et deux semi-rigides remplis de combis camouflage qui sortent du port. Eau à 15°C en surface et 13°C à 6 m. Je me rabats sur le seul spot sans filet ni bouée rouge et où j'ai fais du loup il y a deux mois. Sur place il y a en réalité deux chasseurs sans bouée. Tant pis pour eux j'insiste et trouve les loupiots : j'en sèche un et je change de spot. 30 minutes de palmage pour m'éloigner de l'effervescence de la côte et trouver plus au large des remontées rocheuses que j'affectionne. Sur les têtes de roche des bécunes de 50 cm harcèlent la mange mais rien d'autre. Sous la petite thermo c'est le désert de vie. Je rentre, palmage agréable dans l'eau plate.
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Cherche moulinet pour beuchat mundial carbone elite
Apo a répondu à un(e) sujet de jo54 dans Arbalètes, flèches, sandows, moulinets...
A moins d'avoir un attachement sentimental à ce moulinet très lourd et qui condamne l'utilisation du largue fil sur la poignée mundial, voilà une bonne occasion de changer de moulin pour quelque chose de plus pratique. Sur le mien j'ai scié le carénage, ajouté un guide fil inox et l'ai ainsi transformé en moulinet de ceinture. Ça remplace presque avantageusement un plomb de 500 g 🙂 . Bon en réalité je ne l'utilise jamais. -
Visibilité Marseille/côte Bleue
Apo a répondu à un(e) sujet de Bécuneman dans Chasse en Méditerranée
Sortie rapide ce matin sur la côte bleue. J'ai été trop optimiste sur la météo : grosse houle sud-est qui bastone, visi mauvaise à pourrie. Eau à 15 °C en surface, des méduses. J'aperçois quelques loups dans peu d'eau mais la houle me chahute trop et je ne peux rien faire de correct. Je cède à la tentation sur un mulet puis file faire des sars dans des blocs plus profonds où le calme est appréciable mais où quelqu'un a éteint la lumière. Sympa de sentir que l'eau se réchauffe. -
Hier travail de la technique d'ondulation avec une petite monopalme silicone d'entraînement. Échauffement 400 m ventral/costal/dorsal. 5 x 50 m récup 45" 5 x 50 récup 30" 5 x 75 m avec 3 ondulations + glisse. Récup 2'. Exo pour amener rapidement les sensations de fin d'apnée : 50 m très rapide - 1' récup - 75 m lent (2 ondulations + glisse) - récup totale. Répété 4 fois. Super sensations avec la petite monopalme d'entraînement, ce n'est pas un jouet :).