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Bonjour à tous,

 

Je prends quelques minutes pour vous raconter ma plus belle prise à ce jour : mon premier véritable trophée. C’est ce qui m’a fait vibrer, ce qui m’a rendu fier de toutes ces heures passées dans l’eau. J’espère aussi que ce partage donnera envie aux marseillais et sudistes curieux de découvrir un peu plus la chasse sous-marine à Marseille, et pourquoi pas de vivre ensemble ces moments dans l’eau.


Dimanche 10 août – 10h

Mise à l’eau au port de Callelongue. Ayant déjà longé la côte jusqu’au plateau des chèvres, je voulais cette fois contourner le cap Croisette : la sortie est longue, très longue, et les bateaux de vacanciers ne rassurent pas vraiment. Heureusement, la mer est plate, l’eau translucide, et la chaleur reste supportable en matinée.

 

12h – Baie des Singes

Petite pause après deux museaux pointus, une daurade et un marbré. Rien d’exceptionnel, mais le plaisir de découvrir la zone est là. Puis, un signe : un mulet de presque 3 kg, acculé près de la surface.

 

12h30 – Cap Croisette

Je reprends la chasse et croise un autre mulet du même gabarit, mais cette fois bien déchiqueté. L’assiette était déjà pleine et je dépasserai les 5 kg autorisés dans le parc. Mais surtout, je comprends qu’un gros prédateur rôde dans les parages.

 

14h – Devant la plage des Goudes

À l’ouest de la plage, environ 300m à 4m du bords, la fatigue et la faim se font sentir, je me dis que la chasse est terminée. C’est alors qu’un couple de tassergals passe entre moi et le bord. Ils vont trop vite, mais reviennent sur moi. Je tire, mal ajusté : la flèche se plante entre la ligne latérale et la dorsale. Avec mon montage (90 carbone, double 14 mm, flèche 6,75, sans moulinet), c’était perdu d’avance. Le poisson se décroche et disparaît.

 

Je recharge, espérant le recroiser. Un peu plus loin, à l’est dans la même configuration, je l’aperçois de nouveau. Cette fois-ci, il vient droit sur moi, gueule ouverte, comme pour m’analyser. La blessure n’était pas mortelle : il avait l’air encore puissant, confiant. À 5 mètres du bord, à 2 mètres de profondeur, il se présente à moi.

Je prends mon temps, vise. La flèche traverse le crâne, du cerveau jusqu’aux ouïes. Le poisson n’est pas mort mais totalement léthargique. La mise à mort est rapide. Pas de combat, juste l’adrénaline et une joie explosive. Enfin mon premier trophée.

 

14h30 – Retour à la plage

Certains touristes admirent, d’autres grimacent devant la scène. Moi, j’ai surtout besoin de boire et manger. La chasse est finie, mais il reste 3 km de retour à la nage.

Sur le trajet, plusieurs vacanciers posent des questions. C’est un plaisir de partager et de présenter son trophée. Après 1h30 de nage, je rentre, prépare le poisson et passe la soirée en cuisine, jusqu’à 22h30, pour tout mettre au congélateur.

 

Si vous avez lu jusqu’ici, merci d’avoir partagé ce moment avec moi. J’espère avoir l’occasion de vivre ces instants “IRL” avec certains d’entre vous, passionnés comme moi.

Sportivement, 

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