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joe

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Messages posté(e)s par joe

  1. il y a 17 minutes, team hunter a dit :

    Merci joe pour le récit . j’avais compris dans un des post précédent que justement le wahoo où serra était d’une faible valeur attractive et marchande . 

     

    La visite de tigrou t’as plu ? ?

    Sur quelle île étais tu ?

     

    Je l avais ecrit pour les Acores. Au Cap Vert, les pêcheurs vendent le wahoo, ainsi que les autres pélagiques d ailleurs, 4 € le kg.

    Tigrou, il avait un beau sourire.

    J'étais à sal.

     

  2. Voilà 14 ans que nous fréquentons régulièrement le Cap Vert.

    Cet archipel est constitué de 9 îles assez différente, de Boa Vista la désertique à Santo Antao la verte.
     
    On y revient avec toujours autant de plaisir, la gentillesse et la simplicité des Capverdiens n'y sont pas étrangères. Pour moi également, bien sûr, la chasse avec ces séances de blue water. 
     
    Chaque fois je retrouve mon camarade Antonio, pêcheur sous-marin professionnel de son état. Son gagne-pain: le wahoo, localement appelé serra et qui constitue l'essentiel de ses captures. 
     
    Nous nous rendons sur les zones de pêche, environ 5 miles au large, avec sa barque en bois. Les conditions de mer sont souvent assez difficiles, alizés obligent. La visi varie de 15 à 30 mètres. 
     
    La session 2017 s'était terminée de façon surprenante. La dernière sortie s'annonçait sympa, les wahoos semblaient assez présents mais ne daignaient pas s'approcher à porter de nos 150. 2 beaux poissons étaient dans le bateau et la fin de la matinée, donc le retour, se profilait. Sur l'ultime dérive, 2 beaux spécimens, autour des 20 kgs, passent sous le bateau. Coulée, les 2 poissons tournent et offrent leur flanc. Tir sur le plus proche et démarrage tonique habituel qui fait couler la 11 litres. Je récupère le bungee et commence à remonter ma prise. Je distingue les reflets brillants 15 mètres plus bas. A ce moment, je vois arriver un requin par mon travers qui se jette sur le wahoo. Alors que le tout repart vers le fond, je me sens puissamment tiré par le bras gauche. Le nylon de ma flèche avait fait un tour sur le poignet et venait de se bloquer sous ma montre. De façon incroyable je me retrouvais 2 mètres sous la surface tracté par le squale. Cà cogite: couteau, arracher la montre... Finalement non, je saisis le nylon et réussis à défaire la boucle sur le poignet. Je regagne la surface et reprends le bungee. En force, tout remonte, y compris le requin qui lâche sa prise 5 mètres sous mes palmes. Le wahoo se dégage de la flèche, la blessure de cette dernière ayant été agrandie, et dans un dernier sursaut donne un coup de queue et sonde définitivement. 
     
    Cette année, le fils d'Antonio se joint à nous. Il s'avérera être un excellent chasseur dans la lignée de son père. Son ROB ALLEN fera mouche à chaque tir. La première sortie s'annonçait bien: peu de vent et de mer, ce qui est assez rare, et présence de serras dès la mise à l'eau. Le premier rejoint rapidement la bateau. Je tire un spécimen d'un quinzaine de kilos, démarrage... Remonté à 10 mètres, et je me dis que le sort s'acharne sur moi. La masse sombre qui s'approchait de mon poisson me remet en tête mon aventure de l'année passée. C'en était un autre de requin, mais bien plus impressionnant que le précédent: un tigre d'environ 3,50 m. Très calmement, il croque, c'est le terme, le tiers arrière de ma prise que je tente de récupérer partiellement. Mais il en décide autrement et suit le reste du wahoo bouche grande ouverte jusque 3 mètres sous mes palmes. J'arrête de le remonter. Le prédateur, tout aussi calmement, contourne la flèche, plantée dans le centre du poisson, et avale d'un seul coup de mâchoire le tiers avant. A ce moment, je vois remonter le reste du wahoo et la flèche à grande vitesse. C'est Antonio qui vient de récupérer les bouées et le bungee et met le tout à bord. De mon côté, je ne reste pas contempler la digestion du tigre et fait un repli stratégique, des plus rapides, dans la barque. Mon barquero ne peut s'empêcher de rire devant ma tête ahurie.
     
    Donc requin 2, Joe 0... La discussion s'engage sur la présence du tigre au Cap Vert, que j'ignorais. L'espèce semble en effet fréquenter ces eaux, mais pas d'attaques connues à ce jour. 
     
    La matinée se termine malgré tout avec 4 wahoos à bord. 
     
    Deux jours plus tard, alternance d'un jour sur deux avec ma chère et tendre, nous retournons dans le bleu mais avec un changement de zone, allez savoir pourquoi... Dès la mise à l'eau, je tire un petit wahoo d'une dizaine de kgs et... ce sera le seul de la journée. Nous apercevrons à plusieurs reprises des thons jaunes entre 30 et 40 kgs, mais profonds, 25 et plus, et extrêmement speed. Je sentais qu'il n'y avait pas de volonté de s'y intéresser, seul le serra ayant pour eux un réel intérêt. Le fils d'Antonio remontera un jaune d'une dizaine de kgs à la ligne.
     
    Samedi 6 octobre... Pas très motivé: mauvaise nuit, bon clapot accompagné d'une houle assez prononcée. Bref, la mise à l'eau à 7 h ne se fait pas dans un grand enthousiasme. Je me dis que le yoyo généré par l'état de la mer finira par avoir raison de mon petit déjeuner. Mais Poséidon en décidera autrement. Le poisson arrive par mon avant droit, superbe avec ces couleurs que seuls les grands pélagiques du large peuvent nous offrir. Je sonde, rectifie ma trajectoire pour me positionner sur son travers et lâche ma flèche à 3 mètres. La tahitienne de 7,5 le traverse en plein milieu. Il tressaille et malgré ce tir dans la ligne latérale me prend plusieurs mètres de bungee, la voile entièrement déployée. Le ramener à bord ne prendra qu'une paire de minutes. Curieusement, la veille au soir, j'échangeais avec un collègue et lui disais que mon souhait pour cette édition 2018 était de ramener un voilier. Chose faite. 
     
    Un seul wahoo viendra lui tenir compagnie.
     
    Trois thons banane seront pêchés lors de la dernière sortie dont un superbe spécimen de près de 30 kgs par le fils d'Antonio.
     
    Clap de fin 2018, enfin pour moi. Antonio et son fils vont, quant à eux, continuer de traquer inexorablement le serra. Et si un jour la mer ne se montre pas très généreuse, Antonio aura toujours cette simple formule accompagnée de son petit sourire: "amanha é outro dia". 
     
    Au revoir camarades, à l'année prochaine. 
     
                 

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  3. Il y a 5 heures, bugbug a dit :

    Merci pour l info. (Hors sujet, j'ai appris il y a peu que l on a une connaissance commune à Beuzec, Bruno K. Peut être que l'on se croisera un jour)

    Ha OK... N'hésite pas si tu viens dans le secteur, ne serait-ce que pour parler des 9 perles de l'Atlantique.

    Pour le sac à palmes, 2 fois, en 20 ans, on me l'a fait mettre en soute, dont cette fois-ci avec le vol de préacheminement d'AF. C'est passé sans surplus. 

  4. Le 02/10/2018 à 22:32, bugbug a dit :

    Et encore,  je n ai pas raconté la galère du retour avec une escale forcée de 30h à Lisbonne car l avion de la tap était en surbooking... Bien entendu les 2 compagnies se rejetaient la faute...  La procédure d indemnisation est toujours en cours. Les palmes sous le bras, je n ai jamais tenté,  de peur de me faire recaler à l embarquement,  a tord à priori. C'est sûr qu il faut un minimum de pratique pour exploiter au maximum les spots et trouver des belles pièces.  Les quelques chasseurs locaux qui sortaient de l eau quand j'y allais me faisaient douter au vue de leurs pêches (poissons du kilo), en fin de compte,  j'ai toujours vu des spécimens de belles tailles. C'est comme partout,  faut pas avoir peur de laisser défiler. ..

     

    La TAP, j'essaye d'éviter depuis quelques années. Je rentre du Cap Vert et, pour la première fois, ai pris la compagnie nationale (CABO VERDE Airlines): aucun souci avec le hors format. Avec la TAP c'est, à l'inter, 100 à l'aller et autant au retour.

    La chasse est assez pratiquée par les locaux aux Açores, mais d'une manière générale ils sont plutôt à la recherche d'espèces côtières appréciées culinairement là-bas (perroquets, mostelles...). Il y a quelques chasseurs de haut niveau qui privilégient les spots du large à la recherche de thons, sérioles et wahoos. Paulo Afonso en fait partie et il détient quelques records du monde (thon blanc de 34 kgs!) et d'Europe.      

  5. Il y a 4 heures, dom85 a dit :

    Très belle prise et magnifique photo, comme jo54, jamais vu l'antenne d'une en vendée, eau trop chargée surement.

    A Bourgenay, il y a un grossiste en crustacés avec une bonne dizaine de bassins dont deux de 100m2  pour les langoustes, je lui ai demandé quelle taille il avait eu en plus grosses et il m'a dit de 8 à 9kg, langouste bretonne uniquement(c'était il y a pas mal d'années), des 4/5kg il y en a en permanence.

    Cela s'appelle les viviers de la mine, et c'est ouvert au public depuis une vingtaine d'années, c'est très célèbre. Le WE il y a une queue de plus de cent personnes, c'est superbe à voir ces milliers(dizaines?) de crustacés et prix très abordables

    Aux viviers d'Audierne, il y avait un panneau qui mentionnait que le poids record, pour eux, de la langouste rouge était de 8,6 kgs autant que je m'en rappelle.

    Dans les années 80, les fileyeurs débarquaient assez fréquemment des spécimens de 5-6. Quant aux chasseurs, ils en pêchaient assez régulièrement sur Sein, Les Glenan et surtout Ouessant. Quelques exemplaires de plus de 4 on été ramenés. Certains chasseurs s'étaient même spécialisés dans leur traque, allant jusqu'à délaisser le fusil certains jours. 

    Mais çà c'était avant... La langouste rouge a quasi disparu début des années 2000. Un cantonnement a été mis en place dans la chaussée de Sein, ailleurs peut-être aussi, en 2006. Ceci semble avoir porté ces fruits car nombre de petites et moyennes sont observées depuis 5/6 ans.    

  6. Il y a 1 heure, chtimulet a dit :

    superbe et que dire du CR', excellent comme d'habitude.   On veut savoir comment tu vas la manger et le bon choix de vin qui va avec cette prise d'exception.

    De la plus simple des manieres. avec une bonne mayo maison. Pour ce qui est du vin, tout est dans le titre, un petit pays de Loire leger.      

  7. Les bases du large ne nous avaient jusque présent pas gratifié de bonnes conditions: mer pourrie, visi nulle ou au mieux médiocre.

    On entrevoyait une journée enfin, peut-être, sympa: peu de vent, pas de houle, coef moyen et surtout visi acceptable.

    Donc cap à l'ouest.

    La première zone nous confirme la nette amélioration de la couleur de l'eau. Le collègue y prélèvera son premier lieu isolé de 3 kgs.  Nada pour moi et pas vu grand chose.

    Nous arrivons sur le second secteur avec un balisage en règle des remontées. Mise à l'eau avec une visi de 10+... Excellent.

    Première descente, le poisson est bien là mais à partir de 15, profondeur à laquelle je sécherai mon premier lieu également 3 kgs. Les 2 suivantes confirmeront la présence du jaune entre 15 et 22. A la 4ème, je tire un second de 4 kgs. Lors des 2 apnées suivantes, j'observerai juste quelques spécimens de taille moyenne ainsi que pas mal de petites dorades roses.

    On change de rôle  et je prends la place de pilote. Le collègue tirera un joli spécimen et verra un beau pagre au fond d'une faille en fin d'apnée.

    Le flot prend. Il faut ramasser les bouées et changer de zone. Nouveau balisage.

    J'effectue une première apnée et fais le même constat que précédemment: beaucoup de lieus "fausse taille" que l'on évitera de tirer, notre pêche étant assurée.

    Le courant me fait décaler plus nord dans la faille suivante. A 15 mètres, je me stabilise, observe et là... Je la vois s'avancer, image superbe, sur le tombant. 2 coups de palme, je la contourne, la saisis fermement, la décolle et la plaque sur ma combi. Retour en surface, cri... Les potes médusés n'en croyaient pas leurs yeux.

    Pour moi, c'est bon. Les camarades finissent la journée avec 2 lieus sympa supplémentaires.

    Elle fera 3,650 kgs, mon record à ce jour.                 

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  8. Je parlais bien de ces zones speciales et de quelques autres.

    En cote, mis a part les pointes et quelques ilots, que ce soit en vives ou mortes eaux, la contrainte courant est toute relative. 

    Le comportement du poisson a toutefois tendance a etre different. 

    Par exemple, la morte eau, fin du jusant et debut de flot donc en milieu et fin d AM, est bonne pour le gros bar cale sous les laminaires, tout au moins dans les secteurs que je frequentais et... quand c etait autorise. Et souvent dans des fonds de criques ou l on n a pas a se casser la tete avec le courant.

    Le sar je prefere le chercher a basse mer et par forts coef.

    Mais ce n est que mon avis ?.

           

  9. Il y a 10 heures, Olivier_56 a dit :

    Bonsoir

    merci à àl'o29 et coryphaena pour les explications et infos données.

    suis sur SHOM pour essayer de comprendre le bouzin (mettre en branle toutes les infos et comprendre)

    lundi mon seul créneau avant retour à la capital, je pensai faire une sortie sur KERSOLF milieu fin d’après midi pour la basse

    @++

     

     

     

     

    Ceci étant, rien de vaut l'observation et un peu d'expérience.

    Concernant les forts coef, je n'en retiendrai que les avantages:

    - le gain en profondeur,

    - la surface de roches découvertes offrant des zones d'abri plus importantes. 

    Il faut également savoir que par mortes eaux, les zones à forts courants seront toujours balayées par ces derniers, certes moins puissants mais toujours bien présents. De même, sur certains secteurs l'étale sera quasi inexistante.  

  10. Plutôt d'accord avec ton classement, peut-être un peu sévère pour la sériole, notamment d'un point de vue gustatif.

     

    Je rajouterai la carangue hippo (caranx hippo) bien tonique aussi, mais du même niveau culinaire que la GT, ainsi que la carangue dentue (pseudocaranx dentex), très présente aux Açores, assez puissante et excellente grillée.

     

    Mais, c'est vrai qu'il y en aurait bien d'autres encore.

  11. Le whale watching n'est pas si promène-couillon.

     

    Il est pratiqué dans de gros semi-rigides et ce n'est pas toujours de tout repos que d'essayer de trouver les baleines dans des mers parfois bien cassées.

     

    La rencontre avec ces dernières n'est pas toujours garantie. Mais la ballade restera sympa.

     

    Les départs du bord sont relativement aisés à PICO ou FAIAL. La houle peut être assez forte sur les zones exposées ouest et le courant peut être assez handicapant. Méduses très nombreuses, et très urticantes, par moment. En principe, en Août, elles ne sont pas trop présentes.

     

    Les requins, j'en ai rencontrés 3 fois au bord, chaque fois des marteaux. Le dernier voulait me piquer une bonite que je venais de flécher.

  12. FLORES, la plus sympa des 9.

     

    Ca fait une paille que je me promets d'y aller, mais cette année je serai de nouveau à PICO et FAIAL les 2 premières semaines de juillet.

     

    Il n'y a pas de structure pour des sorties PSM, tout au plus, il y avait une boîte sur PICO qui te proposait des trips au large, mais c'était hors de prix.

     

    J'ai des fusils à poste sur PICO. Si tu fais une escale là-bas, tu pourras les emprunter.

  13. Pas de souvenir de DCP.

     

    Exact, il n'y a qu'une seule "route", disons plutôt piste par endroit.

     

    De mémoire, passer du nord (SAO TOME) au sud, soit 40 kms, c'étaient 2 heures.

     

    Sur lîle de ROLAS, tu as un hôtel, plutôt haut de gamme.

  14. Honnêtement, concernant la règlementation, personne n'a été à même de me dire s'il fallait un permis.

     

    J'ai été 2 fois en mer avec un Portugais, pêcheur sous-marin installé là-bas, qui était incapable de me répondre... Il m'avait dit de ne pas me casser la tête avec çà. Cà vaut ce que çà vaut.

     

    Le wahoo est présent, également en terre. J'en avais vu 2 près de l'île de LAS ROLAS, à 1/2 mile du bord.

     

    Pas mal de voiliers également, mais il y a une période. Janvier, février je crois.

     

    Donc du bleu, oui bien sur.

     

    J'y étais en septembre. Je pense que chaque période apporte ses espèces. Je sais que juillet et août peuvent être bons pour les grosses sérioles, la température de l'eau y étant relativement basse (25°).

     

    Lors de ma dernière sortie, on (avec mon équipier local du jour), distinguait les grosses carpes 25 mètres plus bas. Mais avec le courant et le manque de maîtrise de notre piroguier pour la pêche en dérive, c'était un peu galère. Tu peux commencer à voir de belles carpes, tout au moins sur LAS ROLAS, à partir de 12-13 mètres et pour les grosses, il faut compter plus de 20 mètres et souvent dans le jus.

     

    Mais comme je te le disais précédemment, sur PRINCIPE les conditions de pêche semblent plus faciles. Je n'y suis pas allé car les navettes en avion sont très aléatoires.

     

     

     

  15. J'y suis allé il y a 7 ans.

     

    Quelques belles carpes, baras et rainbow runners (poisson côtier là-bas).

     

    La chasse y est physique, assez profonde et dans le jus.

     

    Pas trop de problème pour trouver une pirogue. Ces dernière sont très étroites et la remontée à bord est très périlleuse ;)

     

    PRINCIPE, plus de poissons à priori et moins profonds.

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