kees_baloo

Dans le descriptif : *Carrete no incluido. Google me dit que carrete = bobine. Probablement le moulinet Par contre, ils disent aussi longueurs intermédiaires dispo sur demande. ça c'est pas mal pour celui qui voudra un 80 ou 85 plutôt que 75, 82 ou 90 😅

Ils annoncent un taux de survie de 50%. Donc 6/12, probablement après beaucoup de tests à 0/12 ou 1/12. A noter que des essais d'implantation d'alevins dans le milieu naturel ou sur récif artificiel avaient déjà eu du succès, là on parle de croissance in vitro. C'est l'étape supérieure qui permet un bien meilleur taux de survie jusqu'à l'âge adulte, même en comparaison à la croissance "naturelle".

Ma voiture a 20 ans et elle a exactement la même chose, quelle coïncidence 😆

J'ai fait la désagréable expérience de retrouver mes palmes toutes tordues. Depuis, elles sont stockées à l'horizontale. Suspendues,ça doit le faire aussi, non ? Ou mauvais pour le chausson ?

Tu vas pouvoir rajouter une option "2nde flèche au cas où" dans ton catalogue 😂

Je crois que l'idée globale est celle d'un cycle "d'hibernation". Quand il y a de l'eau chaude, le poisson vient chercher cette couche qui lui permet d'accélérer son métabolisme, digérer, grossir, se reproduire... S'il n'y a pas d'eau chaude proche de la surface, le poisson ralentit son métabolisme, mange moins, bouge moins. Il ne supportera cependant pas les variations rapides de température qu'on peut trouver en surface => il va chercher une eau à la température plus stable en profondeur.

Dans un sens, oui. Tu trouves rapidement, mais tu sais pas trop sur qui tu vas tomber 🤣

C'est vrai que l'eau en dessous est plus claire et plus bleue. Quand les eaux ne se mélangent que difficilement, je surnomme ça "l'effet grenadine" faute de meilleur terme. Rapport à ce qu'il se passe visuellement quand on verse de la grenadine dans un verre d'eau. Ce trouble bizarre marqué.

Ah oui, bien marquée la thermo 😅 Vous l'identifiez comment ? Perso j'essaie de me fier à la sensation de froid sur les joues. On sent en descendant que d'un coup c'est plus frais.

Ce groupe prends de plus en plus d'ampleur. On doit être une 40aine sur la version Corse.

Au fait, c'est le Var et le Loup qui refroidissent l'eau ? Je me rappelle gamin à la plage de Cap 3000 à St Laurent du Var, l'eau était toujours froide. On sentait même la différence avec l'holiday Inn, 500 mètres plus loin

Ma première rencontre avec un beau Denti était devant la Grenille en snorkeling/exploration. Ma seule sortie où j'ai vu à la fois beau Denti, beau Mérou et beaux barras. Mais 🤫 Ceux que je vois de la surface, c'est généralement sur herbiers de posidonies. Avec peu d'endroits pour se cacher.

Et du coup ne pas avoir un collègue à côté (ou même à 20m) qui tire les roucaous pour la soupe. 😅 Sans accuser mes binômes, j'ai déjà du mal tout court à les voir, même sur une sortie avec 0 tirs. Du coup ce serait quoi, rester sur l'isobathe "thermocline" et aller de pierre en pierre en faisant 3-4 agachons sur chacune ? Nager jusqu'à voir un petit dentex (j'en croise régulièrement) et rester sur le spot à faire des agachons jusqu'à (éventuellement) voir arriver le pépère ? S'ils me voient en surface, c'est mort ou je peux encore avoir espoir ? Parce que j'en ai vu quelques gros depuis la surface (pas encore cette année), ils disparaissent dès le canard entamé. Ou alors il faut attendre qu'ils soient repartis ailleurs pour descendre ? Ou alors, plus plausible, une fois repérés une fois, je prends mes amers et reviendrai un autre jour 🤔

Ben on sait jamais, quoi. Après, il y en a qui descendent sur 30+ sans palmes, et ils remontent. Donc c'est vrai qu'un test/démo en fosse n'est forcément le moyen le plus efficace de prouver la supériorité d'une palme. Bien que l'effet psychologique soit bien présent.

54,50 € sur le site MVD. Plus le transport depuis la Grèce et c'est pas la même. Je pense que tu vas avoir du mal à trouver moins cher, sauf si un miracle fait qu'une occasion va apparaître.

Merci pour ces infos, Tonido. Je vais plus me concentrer à chercher le courant alors. Le problème est que mes sorties sont aussi conditionnées par l'emploi du temps de madame, le bébé, le boulot... J'ai déjà pu remarquer que le courant de marée descendante force le poisson à aller se planquer. J'aurais bien dit à trou mais je ne les trouve pas dans les trous 😅 contrairement à d'autres. C'est pourtant un courant chaud et chargé en particules qui sort de la baie. ça se mange pas ces particules ? Le courant de montante, j'ai pas encore eu l'occasion de bien l'observer. Quand à se placer SUR la thermo, ben on va essayer ça. Je m'arrêtais toujours juste au-dessus jusqu'à maintenant 😋 En attendant, les seuls dentis (adultes) que j'ai réussi à faire un peu approcher à l'agachon étaient dans 5 mètres. Mais avec un courant tel que je peinait à me maintenir en place en surface. Résultat : apnée anémique et des poissons qui n'ont pas approché assez pour tenter un tir au 90.

La visibilité, pour moi, c'est pas trop un problème 😏 Généralement 7 mètres et plus. Les conditions les plus "pourries" vues en Corse à ce jour me donnaient tout de même 3 à 4 mètres de visi. Je ne me pose plus trop de questions à ce sujet, contrairement à ma période en Hérault. En revanche, je confirme que certains coins concentrent plus le poisson que d'autres. Mais quand une même zone présente plusieurs coins ayant leurs spécificités à des profondeurs différentes, je suis toujours partagé entre rester avec le poisson et aller prospecter pour aller voir si c'est pas mieux 50 mètres plus loin ou 5-10 mètres plus bas. Au cas où il ne s'y trouverait pas une autre espèce gustativement plus intéressante.

ça doit dépendre de la zone aussi. Je pose la question parce que j'ai justement eu affaire à une thermocline bien marquée (entre 1 et 2°C) sur 7-8 mètres ces dernières semaines. Mon questionnement était donc de savoir si ça vaut le coup d'aller prospecter plus bas. Si je me rappelle bien mes cours, la thermocline monte et descend en fonction de la température de l'air. En hiver elle peut être absente. Quand l'eau passe sous 4°C en surface, la thermocline s'inverse > le fond reste à 4°C alors que la surface refroidit. Enfin, c'est valable pour les lacs, je ne sais pas si transposable à la mer salée. Encore moins à l'Océan où le brassage est important.

On entend souvent parler de l'importance de la marée pour espérer croiser du poisson dans une sortie. Ainsi que de la phase solaire (aube et crépuscule). Mais bon, pour certains, on sort quand on peut. Pour moi le dimanche en général. Si en plus on doit attendre le jour où la lune et le soleil soient en phase, on ira chasser avec la fréquence du loup-garou. Un autre paramètre à prendre en compte dans le choix du spot est la thermocline. Le film "Denti, l'intelligence faite poisson" d'EDK fait par ailleurs largement objet de cette particularité pour chercher ce poisson convoité. Dans mes recherches d'infos, je suis aussi tombé sur une vidéo qui en fait objet (Fantasy pêche) dont j'ai retenu que le poisson n'aime pas les variations dans la température de l'eau. Mais le poisson aime aussi chercher l'eau chaude, à l'image des Daurades qui rentrent dans les étangs en été. Bref, ça m'amène à la question suivante : comment exploiter au mieux les infos récoltées sur la thermo ? J'ai su la trouver quand elle apparaît, et ai pu observer que c'est souvent le désert juste en-dessous, mais je ne suis pas allé loin en-dessous. Juste un ou deux mètres avant de retourner dans les coins poissonneux. De la même manière, à l'été, le poisson descend au fur et à mesure que la thermocline descend, tout en restant au-dessus. La température subissant probablement moins de variations journalières en s'éloignant de la surface. Question : Est-ce qu'il y a du poisson sous la thermocline, quand on s'en éloigne un peu ? Parce que bon, le poisson survit à l'hiver en allant se planquer en profondeur, là où les variations de température sont faibles (sauf le loup, ce maso). Ils ne remontent probablement pas tous en même temps et certains doivent rester en profondeur plus longtemps que d'autres. En bref, un problème complexe. Je serais ravi de lire quelques partages d'expérience sur le sujet.

C'est dans son registre 😂

T'aurais pu dire "il se change, assis sur une bitte en béton " 😁 Ce serait mentir, mais j'y penserais. Puis déjà fait par Renaud "Pas la peine de tirer les poissons plats, tu les embroches sans appuyer sur la détente, ça évite ce genre de problème. " Jusqu'à maintenant, les poissons plats que j'ai pris ont été fait à la main en PMT en pleine journée. Une première pour moi au harpon. Celle-ci est pas mal si elle est volontaire... Ehmmmm.... Oui oui, totalement volontaire 🙄😅

Pour moi c'est encore le nord, le coin où tu vas 😂

Bonjour François, Les amateurs de CSM discutent beaucoup par FB en Corse. Je ne sais pas ce qu'il en est de l'apnée.

Probable. Dans ce cas précis, elle a eu l'avantage de me permettre de me dépanner rapidement. J'ai cassé mes imersion noires à l'automne. Les deux sur la même apnée en décollant de -17 sans avoir été au fond (forme bizarre vue de la surface, c'était un bimini). Du coup, promesse de recevoir une paire de carbones RGZ pour mes 30 ans en Juin. Il me fallait quelque chose en attendant.

Boh alez, celui-là j'ai hésité à le faire car pas sorti longtemps. Madame m'autorise à sortir jusqu'à 10h30 dimanche matin, jour de fête des mères. La première de notre fille. J'appelle mon binôme (celui qui sait se lever tôt), rdv à 6h30 sur un coin connu des locaux (comprendre fréquenté) mais qui a l'avantage d'être à moins de 15 min de route de nos domiciles respectifs (13-15 pour moi, 5 pour lui). On est dans le fond de la baie d'Ajaccio, face au port de commerce. Je lui montre la tête du harpon que je viens de changer pour remettre le modèle d'origine. (voir précédents CR pour la modification forcée en tête ouverte) On se change vite, échange de 2 blagues en rapport avec une statue et on va se mettre à l'eau. Il se change assis sur un bloc de béton, probablement une ancienne mise à l'eau, et moi posé dans le sable 5 mètres à côté. La mer est d'huile, il s'agira d'être discrets. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je n'ai pas fini de mettre mon masque qu'il est déjà en train de palmer comme un dingue en surface à 5 mètres du bord, se tourne, se tortille. Après un instant de "ilékon ou quoi ?", je comprends à peu près ce qu'il se passe et immerge le masque pour analyser la situation. Une grosse planche à pain est en train de se débattre sur un fil lui traversant le flanc, le chasseur en train d'essayer de la ramener rapidement à lui. Elle est prise dans les viscères, sur un poisson fragile de base, c'est pas bon. Je palme pour couper la route au couple lié par un fil de nylon, le poisson se jette entre mes bras pour échapper à son bourreau. Je l'attrape à deux mains au corps, juste assez longtemps pour que mon collègue mette les mains sur sa tête. Vite ! Je récupère le couteau sur mon mollet. 20s plus tard, l'animal aura pris un coup de dague dans le crâne puis complété par un dans chaque ouïe, pour faire bonne mesure. Le poisson est saigné dans la foulée. De son point de vue, il a mis ses palmes, son masque, a jeté un coup d’œil sous l'eau avant de charger l'arbalète. Une sole se trouvait à un mètre cinquante de ses pieds, même pas ensablée. Chargement au premier cran vite fait, il se tourne et tire dès que le harpon est approximativement dans la bonne direction, de peur que la belle ne s'enfuie. Prise dans le flanc/ventre, la suite est expliquée plus haut. Un gros coup de bol à la mise à l'eau, après même pas 30s de chasse. La belle accusera 45-50cm (pas mesurée) pour 1kg100 au peson une fois rentré à la maison. Après coup, on pense qu'il l'a dérangée en se changeant. Ce qui l'aurait obligée à bouger un peu et s'exposer par la même occasion Au moins la pêche est faite 😂 On part du bord en longeant un peu la côte. De très près pour moi, là où je peux m'aider de mes bras pour avancer en surface. D'un peu plus loin pour lui. J'arrive à acculer une petite seiche au rivage, la mettant même à sec en la poussant avec ma flèche. Son corps fait à peine la taille de ma paume, elle n'est pas blessée, je la laisse grandir. On avance un peu vers le large, en suivant une crête rocheuse. un banc de mulets dorés,dans les 500 à 800g, viendra nous voir chacun une fois. Ils sont venus me voir de très près en surface alors que je me ventilais, une main me tenant au rocher. Ils ont giclé au premier mouvement de harpon 🙄 et je ne les ai plus revus. Après ça, le bal des ferries a commencé (8h?) provoquant un grand vacarme incessant dans l'eau. Ce qui m'étonnait le plus, c'est qu'un simple bruit de fond en surface devenait un vacarme assourdissant une fois au fond. Je rate 2 rougets fuyants. Les gros sars resteront bien à distance, et je ne me suis pas abaissé cette fois à tirer les tout juste maillés. Je croise aussi une petite dorade nerveuse. Pas d'intention de la capturer, mais je ne crois pas qu'une intention autre aurait changé le résultat. On commence doucement à revenir. Mon binôme tire un poulpe à trou, dans les 1kg. Je trouve une girelle morte sur le fond. Il l'avait tirée pour agrémenter la soupe, mais perdue car le tir a traversé les ouïes. Je lui ai rendue. De mon côté j'explore les quelques trous de la zone au 75, mais sans succès. Je trouverai un gros labre entre les posidonies, un tir précipité me fera tirer au-dessus. Ou dessous, je ne sais pas trop... Bref, il faut que je m'applique plus sur le tir. On ressort de l'eau à 9h, plutôt satisfaits de cette trempette. On devra décharger 50m avant la plage, les baigneurs séniors commençant à se mettre à l'eau. Dommage, car 3 rougets dont un très correct en taille dansent sur le sable devant notre poste de mise à l'eau. J'observerai leur bal 2 minutes avant de ressortir la tête de la mer. Je me console en me disant qu'il vaut mieux rentrer bredouille qu'avec un malheureux rouget. Brocouille mais pas malheureux, en ce qui me concerne. J'ai pu faire trempette et ça me suffirait presque. Mon binôme a chantonné pendant toute la séance de déshabillage, c'est sa plus grosse sole à ce jour. Je dois dire, c'est aussi la plus grosse que j'aie vu "en vrai".