Grandpère

Le post est bien VISI 44, n'est-ce pas ? En conséquences : Petite promenade enfin ramassage d'étrilles à pied sec hier à la pointe St Gildas. Pas demain que l'on pourra y faire une session chasse. Ambiance W.C d'autoroute un 15 août. Des conditions à se prendre pour un un étron dans une fosse septique. Que les sceptiques (pas pu m'en empêcher) aillent y faire un tour. Suis certain qu'ils diront "merde" (restons dans le scato) le vieux nous avait pourtant prévenus. P.S : Oui, oui, j'ai picolé ce midi : St Jacques et St Aubin 1er cru 2008. :wub: :wub: :thumbs_up: :thumbs_up: (Petite fête familiale)

Ce n'est pas faux. P.S : Eric, je crois je pourris un peu ton post. Allez, pour me faire pardonner, je tâcherai de vider un contenant en ta compagnie. Ca te va ?

Grand-mère me conseille de me mettre à la chasse au maigre. Paraîtrait que je n' aurais aucune difficulté à vider un contenant inoccupé. Sais pas ce qu'elle sous entend. :o

Beau poisson de pleine eau ma

Oui, n'est-ce pas ? Eric est toujours très photogénique quelle que soit la tenue vestimentaire. Pourquoi cette question ? Le poids du chasseur n'a aucune importance ! On sent bien que je suis un jaloux. hein ? P.S : Eric :respect:

Embrasse là de notre part, nous qui lui souhaitons un bon et prompt rétablissement.

Pas de problème cher voisin. ^_^

C'est plus qu'une belle godaille. C'est une belle pêche que beaucoup pourrait envier (au bon sens du terme, hein, pas de malentendu) . ^_^

Dommage, cela m'aurait fait vraiment plaisir de te revoir et de faire la connaissance de Roxy.... qui est en photo avec vos deux victimes. (A moins que tu n'aies changé de combinaison) Sinon, bravo pour cette belle pêche. Deux très belles pièces. J'aurai plaisir à lire votre C.R ;)

Je viens juste de revenir de mon escapade sur Luzeronde et ses épis. Très honnêtement, cela ne mérite pas un CR. Pour autant, par égard à ceux qui ont bien voulu me renseigner sur la visibilité, je ne peux faire moins. En conséquence : Mise à l'eau à 12h30. Je comptais 12h00 mais des impondérables m'ont retardé. Le temps est assez beau et la mer superbe. L'eau est vraiment claire. D'ailleurs, je vais promener le 105 durant 02h30. Pendant tout ce laps de temps, je ne verrai âme qui vive, pas la moindre écaille. Même la mange est absente. Dans un enrochement, une belle vieille de plus de 02kg, joue les concierges à l'entrée d'une rague. Maintenant, la place est libre. Et pour cause, la défunte guichetière lorgne, à l'heure actuelle, l'intérieur de mon frigo. Ce sera le seul tir de la session et le sauve-bredouille. Légèrement désappointé en raison de l'absence de vie aquatique et quelque peu handicapé par une barre au niveau des sinus, je préfère écourter la séance. Je sors donc de l'eau non sans avoir remarqué que celle-ci est à 15°C. Ne serait-elle pas en train de fraîchir, ce qui pourrait expliquer l'absence de poissons en bordure de côte? Par ailleurs, je suis désolé pour RICH85 mais je n'ai pas vu la moindre palme à la dérive.

Merci pour l'info "visi". Quant à moi, je vais bien ouvrir les yeux dans l'espoir de retrouver votre palme, on ne sait jamais.

Merci pour vos réponses. :) Si je comprends bien pas terrible à Préfailles et claire du côté de Luzeronde (mes neurones sont un peu rouillés, c'est pour cette raison que je demande cette précision) :D

Belle pêche Anthony et certainement un coin superbe à découvrir. Concernant la valeur culinaire de l'oblade, cela ne m'étonne pas que ce soit un bon poisson. D'ailleurs les Beatles en raffolaient au point de le célébrer dans une chanson. En effet qui ne connait pas ce tube : Oblade Hi ! Oblade Ha ! Mauvais calembour ? M'en fous, moi ça me fait rire. :MRD2:

J'emmène toujours le matériel : Veste 7 (ou 6.5 ? me souviens plus) pantalon 5, ce dernier étant évidemment muni d'une pissette, cet ustensile étant bien utile pour sexagénaire prostatique que je suis. :D

Le poids ? Facile ! Guère plus mais pas moins. J'ai bon ? Sinon, bravo pour la prise et les performances et courage pour le projet.

Bravo, vraiment un joli poisson. A son propos, je ne pensais pas qu'une liche toussait et respirait aussi bruyamment. Pas taper Thibault :D ;)

Demain midi, je compte faire la fin de montante et début de descendante. Cependant, j'hésite entre la Pointe St Gildas et les épis de Luzeronde que je n'ai pas fréquentés depuis longtemps. Si une âme charitable pouvait me donner son avis sur la visi, je lui en saurai gré. Merci. :flowers:

Ne sois pas déçu, Anthony me connait bien et il a déchiffré sans aucune difficulté le message subliminal caché dans la correspondance. :lol:

Merci Mickaël mais je constate que tu jalouses mes arbalètes. Si tu veux je peux t'en monter une. :MRD2: Content que cela t'ait plu. :)

Merci Anthony. Je te contacterai sans doute mi- Novembre, je dois aller Plérin pour 3/4 jours. A défaut d'une sortie, je te ferai payer le café. ;)

Mardi dernier, sur le post « Noimoutier » j’avais écrit que je venais de passer une belle journée. Hier, ce fut encore le cas. Pourtant, cela ne se présentait pas sous de bons augures. Pensez, m’obliger à me lever à 05h30 un dimanche matin. C’est inhumain ! Pourtant, Vincor et Zozo 49 n’ont pas hésité à le faire. Ces deux gamins là n’ont eu aucune pitié pour mon grand-âge et le pauvre petit vieux que je suis. Encore ai-je eu de la chance de me sortir des bras de Morphée avant que le réveille-matin ne sonne le branle-bas et ne fasse sursauter Grand-mère qui dormait à poings fermés. Auquel cas, je crois bien que le soir je dînais au restaurant « La Soupe de Grondin » et que je me serais endormi à « l‘Hôtel du Cul Tourné » Bref, je me levais donc avec la discrétion d’une feuille de papier s’extirpant d’un fax. Un déjeuner rapide et en route pour Le Croisic. A cette heure, mes deux équipiers du jour devaient encore ronfler comme des sonneurs. Chemin faisant, bonne âme et pas rancunier du tout pour ce lever potron-minet, j’achetais deux couples de croissants chauds à leur intention. Vincent m’accueille avec un sourire et une tasse de café chaud. C’est donc autour d’un petit noir que je fais la connaissance de Francis, le pilote de l’embarcation. Je me dois quand même de préciser la scène. Imaginez un petit appartement propret où vous êtes accueillis par deux grands gaillards tout sourire, robe de chambre sur le dos, charentaises aux pieds. Un instant je me suis cru dans un pastiche de « La cage aux folles ». Ils étaient à croquer mes deux lascars. Mais non, je plaisante et « Honni soit qui mal y pense » comme l’aurait dit Edouard (mais non pas celui du forum mais l’autre, le 3ème du nom chez les anglais) Allez zou, en route ! Direction « La tour Cassée » à Piriac. La mer y est plate mais la houle brise et écume sur les écueils. Juste avant notre arrivée sur zone, un semi-rigide quitte l’endroit. Je crois reconnaitre Mich 44. Espérant que ce soit lui, nous tentons de l’appeler par téléphone dans l’espoir de le saluer. Hélas, portable coupé. Romain, si tu me lis, nous t’avons laissé un petit message. Nous ancrons à quelques encablures et nous mettons à l’eau. Je me rapproche de la roche. L’eau, moins profonde, permet de se chauffer un peu les poumons et surtout l’écume et la bulle peuvent receler quelques surprises. Francis, à une bonne cinquantaine de mètres sur ma droite fait de même. Vincent, de son côté s’époumonera et s’essoufflera en s’escrimant d’entrée sur 09/10 mètres. Il comprendra vite son erreur et s’assagira très vite. Le métier rentre. Le courant est établi mais il est tout à fait gérable grâce au faible coefficient de marée. En revanche, le ciel gris et la turbidité d’une eau chargée ne nous permettent pas de profiter pleinement des fonds tourmentés et rocailleux de l’endroit. A notre désappointement, le milieu halieutique est désert. Une petite vieille fera d’une part les frais de ma frustration et de l’autre les délices en filets de Pépère et Mémère. Ayant évité la bredouille par le meurtre, que dis-je par l’assassinat d’une vieille adolescente (Là faut oser, hein !) je m’en remets aux deux acolytes angevins afin qu’ils nous dégotent une zone poissonneuse. C’est donc plein d’espoir que je me laisse guider vers un nouveau spot…..inconnu de mes deux mentors. En effet, nous naviguons un peu au hasard quand ils aperçoivent un haut-fond sur le sondeur. L’ancre est larguée et je fais sauter le bouchon de la bouteille de Morgon 2012. Je avais pris la précaution de l’emporter avec moi en guise de viatique. N’oubliez pas qu’il est l’heure du casse-croute et que le saucisson sec avec de l’eau plate et bien c’est « beurk », mais vraiment. Ce n’est pas Vincor qui vous dira le contraire. Zozo, si. A sa décharge, il n’a pas mangé, lui, de charcutaille mais du biscuit chocolaté. (Toute une éducation à refaire, il faudra que je m’y attache lors de nos prochaines rencontres) A l’issue de cette courte pose sustentatrice et cependant sobre en dépit d’apparences trompeuses : un demi verre de vin rouge n’ayant jamais noyé quiconque, (Qui vient de dire même un litre quand on voit le vieux ?) nous repartons en chasse. La visibilité ne s’est pas améliorée mais les conditions sont tout de même acceptables. Deux à trois mètres d’un horizon de tir flou, chargé de particules et de sable sur des fonds de 06 à 10 mètres. En pleine eau, j’y rate un beau mulet déambulant en limite de portée. Au pied d’une tête de roche, j’aperçois fugitivement, sortant d’une petite saignée du substrat rocheux, l’éclair luisant de ce que pense être le flanc droit d’un joli bar fusant dans la pénombre sablonneuse. A l’estime, je lâche le tir. Rien. Le fond est constitué de patates rocheuses bien végétalisées. D’élévations inégales, elles sont dispersées régulièrement sur un socle rocheux colonisé d’algues de manière aléatoire. En dépit d’agachons et d’indiennes tenus en moyenne de 1’10 ‘’ à 1’30’’, aucun blanc ne vient me pousser une petite visite. Seuls les labres se montrent curieux et deux mémères feront les frais de leur familiarité. Mes deux comparses, de leur côté, touchent chacun un beau mulet. Vincent, fine flèche, inoxe un bar de 1,5 k environ. Ne dites pas bravo. Il ne le mérite pas. En effet, Môssieur, sous prétexte que ses bras le font souffrir en raison d’une précédente séance de « kite-surf » se refuse à armer lui-même son arbalète. C’est Zozo qui s’y est collé toute la journée. Je me dois de préciser que notre ami Vincor a tenté de me mettre à contribution. Inopportunément, mes petits bras n’ayant pu armer son 105 jusqu’au dernier cran, mon compère a préféré se passer de mes services. Ma faiblesse, ou est-ce ma duplicité, m’a de fait, exonéré d’une fatigue musculaire supplémentaire. L’après-midi s’avançant inexorablement vers l’heure du retour au port, nous nous rapprochons de la côte sur un spot peu profond. Dans trois mètres d’eau, je fais venir à l’agachon deux bars d’une quarantaine de centimètres environ. N’étant pas persuadé qu’ils atteignent la taille légale, je m’abstiens. Nonchalants, ils poursuivent benoitement leurs errements. Fin de session et retour au port. Sur la cale, le bateau est treuillé sur la remorque. Je laisse faire mes deux compagnons, plus aptes et plus efficients que moi à la manœuvre. Tandis que je les observe, je remarque juste à côté de nous un jeune chasseur souriant attendant patiemment que nous lui cédions la place. Il nous dit avoir fait une petite royale sans avoir pu accrocher d’autre gibier. Je ne le connais pas mais sa physionomie me rappelle quelqu’un ou plutôt une image. Je lance un nom. Notre inconnu acquiesce. C’est de cette manière que nous faisons connaissance avec Fabrice VALLEE, champion de France 2014 de CSM. Une fois tout ce petit monde essuyé, habillé et matériel rangé, il s’ensuit une discussion simple et amicale. Fabrice répond en toute simplicité aux questions qui lui sont posées. Il a même la courtoisie de ne pas s’évanouir en examinant mes arbalètes de sniper datant d’une autre époque. J’ai quand même craint, un instant qu’il ne défaille en détaillant les montages de mes antédiluviennes et improbables catapultes à inox. Je suis persuadé qu’il en a tout de même été un peu effrayé. En effet, en guise de cordial salvateur, il a accepté de bon cœur d’achever avec nous la dernière victime de la journée, en l’espèce la bouteille de Morgon qui a donc défunté sur la cale de mise à l’eau du Croisic. Avant de briser ici, je conseille à tous les sexagénaires et plus du forum de se faire embarquer par des gamins en âge d’être leurs rejetons. Vous verrez comme ils seront aux petits soins, prévenants, délicats et compatissants avec vous. J’en ai encore fait l’expérience Lundi avec Mickaël et aujourd’hui encore avec Vincent et Francis qui ont dorloté le petit vieux fragile qui les a accompagnés. C’était long ? Oui, je sais mais le fautif c’est « ELINHAN » je le cite (Cf supra) : C'est un vrai teaser papy ! Vous l'interprétez comme vous voulez ;-) Moi je l'ai interprété comme un clin d'œil amical invitant à un roman-fleuve :lol:

Une très courte note ( CR détaillé ultérieurement) pour ceux qui, en mal de renseignements, désireraient chasser demain :. Session avec "Vincor" et "Zozo" qui ont promené le vieux en bateau de 10h00 à 16h00 du côté de Piriac. Visi tout à fait chassable de 2 à 3 mètres mais très chargée en particules et en sable sur fonds de 4 à 10 m. Peu de poissons capturés. En effet, pas grand chose d'aperçu. Journée particulièrement réussie grâce à mes deux 'Papy-sitter' Rencontre sympa et imprévue sur la cale La suite....plus tard.

:o :'( :'( Que dire de plus sinon merci, cela va éviter des déconvenues pour beaucoup.

Je ne pourrai pas t'accompagner. Deux grands gamins ayant décidé de sortir leur petit vieux. Je te conseille de te mettre à l'eau à l'endroit d'où nous étions partis et d'en explorer les abords. Si tu fais la descendante, regarde bien dans les failles et saignées Les coef n'étant pas trop forts, tu pourras t'attarder un peu sur le dernier poste que nous avions fait. Il y a de belles failles. Par ailleurs en te cachant bien sur le haut du tombant à la limite de ce platier, tu pourras peut-être surprendre quelques belles écailles naviguant juste au dessus de la dalle

Vraiment très agréable à lire et à vivre. :thumbs_up: Mon Dieu !, le rêve !! le paradis !!! J'peux v'nir l'an prochain ? :wub: