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Alors j'ai dû tomber sur une de ces cassettes il y a longtemps. Depuis, je n'ai pas retenté l'expérience de cette configuration sur mes Valentin qui fonctionnent très bien en simple sandow. 😏

Regarde mieux la photo des trois rollers que j'ai postée. Il n'y a que des Valentins... La crosse Valentin est connue pour ne pas tenir deux sandows, c'est vrai. Mais un simple roller est un simple sandow, le sandow est juste plus long. Je n'ai rencontré aucun problème avec ces Valentins roller.

Donc, tu exclus les fusils bois (trop lourds pour les falaises) et tu cherches un fusil plus petit que 105 avec une bonne portée pour l'eau claire. Un simple roller tube de 90-95 cms serait passe-partout et répondrait à ton cahier des charges, non ?... Pourquoi pas un de tes fusils classiques équipé d'une tête roller ? Ce n'est pas très compliqué à monter. Exemple avec ces Valentins tube carbone et tête roller...

Dans ce cas, reste dans la même marque et prends toi un roller inversé Belharra.

Pas du tout convaincu par ce "Stato roller" qui me semble être une belle usine à gaz... J'espère que le mode d'emploi du chargement est fourni pour le prix (?)...☺️ Si c'est pour chasser dans les eaux bretonnes, un roller simple suffit. Plus de sandows fait perdre de la maniabilité indispensable pour la chasse dans le courant. Ou tu peux aussi rester au fusil classique et mettre deux sandows de 14 mm si tu as des problèmes de puissance pour tendre tes sandows.

Petite sortie kayak aux îles St Quay pour trouver du bar dans peu d'eau dans les sargasses. Beaucoup de petits mais j'arrive à surprendre quelques jolis bien maillés et à faire mon quota. L'aller et le retour à la pagaie pour franchir la passe dans le courant ont été sportifs...

Effectivement, la grande vive peut être agressive. Rappellons que le venin des vives est thermolabile, c'est à dire qu'il est détruit par la chaleur. Bain d'eau chaude en cas de piqure sous le pied (cas le plus fréquent), ou utilisation de toute autre source de chaleur à disposition (sèche cheveux, allume cigare dans la voiture,...).

Même constat mercredi dernier aux îles St Quay. Une eau laiteuse qui me fait préférer le 80 plutôt que le 95. Plus maniable dans les sargasses dans peu d'eau, il me permet de faire un quota de bars (43 et 44 cms) tirés à la surprise de la surface. Je finis cette session par un agachon dans 3 m d'eau. Un banc de petits bars s'approche et deux royales se joignent à eux. Je sèche la plus belle en pleine tête.

Ce doit être la période de reproduction des baudroies. Je pense que c'est un "garçon"... Peut-être interrompu en pleine action (?)...😊

La crosse est une copie de la Sporasub Viper 30.

Merci mais je fais partie de ce "club" depuis 1976...😉 Donc, ce n'est malheuresement pas une première. Dans ma longue carrière, j'ai déjà eu droit entre autres au chalutier au-dessus de la tête en pleine compétition à Etretat (je vous dis pas le bruit du moteur...) et au hors-bord qui m'est passé au-dessus à 30 m du bord à bloc. J'ai vu passé la coque , puis le skieur nautique qu'il tractait...😐

C'est dommage car on manque sans doute le plus intéressant...😏

La chasse à deux en eau claire et profonde comme à tahiti ou en Méditerranée est à conseiller pour des raisons évidentes de sécurité. En eau plus trouble (Bretagne, Normandie, Vendée,...), elle est beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre si tu n'as pas au moins 10 m de visi verticale.

Sauf que j'étais seul mais pas en action de chasse sous l'eau. J'étais en train de revenir à la plage, allongé sur ma planche en train de nager. Mais j'aurais pu faire du kayak ou du paddle, cela n'aurait rien changer au fait que ces trois gars naviguaient sans regarder devant...

Mardi dernier, j'ai failli me faire couper en deux par un bateau... Je revenais d'un plateau rocheux, la plate de Coudrais, un peu éloigné de la plage du Guen sur Erquy. J'avais pris dans peu d'eau quelques roussettes et quelques vieilles pour refaire mon stock dans mon congel où il n'y avait plus que des noix de coquilles. La mer était calme, le soleil brillait et il y avait une excellente visibilité pour la navigation. Sur le retour, allongé sur ma planche (pavillon de plongée flottant au vent), masque sur le front, en train de palmer vers la côte, à environ 300-400 m du bord, je repère sur ma gauche une coque rapide qui vient de l'îlot St Michel. Du parking quand je m'équipais, je l'avais vue passer à l'aller. Il s'agit d'une coque alu avec cabine, gros moteur gris clair (sans doute Yamaha) bateau typique des pêcheurs pros en bouteilles. Il est encore loin, je ne m'inquiète pas mais je surveille quand même car sa vague d'étrave m'indique qu'il va vite... Il navigue paralèllement à la côte et continue à évoluer droit sur moi rapidement. Dans un premier temps, je me demande s'il n'a pas l'intention de me rejoindre pour me demander quelque chose (?)... Mais à moins de 100 mètres, je réalise qu'il va me percuter ! Je lui fais face pour décider de quel côté tourner pour l'éviter. A une trentaine de mètres, j'opte le côté droit et donne des coups de palmes puissants pour m'écarter. Le bateau me passe à fond à moins de 5 mètres ! Je gueule et là, je vois trois hommes à bord, un à l'avant et deux en cabine, qui lèvent la tête et me voient... enfin !... Ils étaient affairés à diverses taches à bord et ne s'occupaient pas de ce qu'il pouvait y avoir sur leur route en direction du port d'Erquy. Ils ont réalisé qu'ils avaient failli me passer dessus mais n'ont pas jugé utile de s'arrêter, de faire demi-tour et de s'excuser. Ils ont juste continué leur route comme si de rien n'était... En conclusion de cette mésaventure qui aurait pu se terminer tragiquement, un conseil en ce début de saison. En mer, restez tout le temps vigilants à tout ce qui vous entoure. Ne restez pas la tête plongée dans l'eau avec votre tuba. Après chaque remontée, faites un tour d'horizon pour vérifier la navigation à moteur et à voile. Un jour, cela vous sauvera sans doute la vie...