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Tout ce qui a été posté par Apo

  1. Et c'est reparti ! Chapeau !
  2. Apo

    Visi Languedoc

    Ce matin côte rocheuse. Eau à 21 °C. Après les fortes pluies et le coup de SE d'hier, l'eau est couleur bouillabaisse à la côte et il reste quasi 1 m de houle. Dès la mise à l'eau des ombres me frôlent mais je ne peux rien faire avec le 90 cm. Je m'enlargue pour trouver 4-5 m de visi. Au fond la houle et le courant de sud compliquent les approches et obligent à s'aggriper fermement. Zéro prédateur mais des sars hyperactifs. En bordure de coralligène une cible ronde, grasse, bossue émerge du brouillard pour venir se poser devant la pointe. Je m'applique mais la houle me fait bouger et le tir joue finit en charpie Un épais brouillard s'installe et je palme rapidement avant que la côte disparaisse. Tambourosorus, 3.3 kg vidé.
  3. Il y a cette étude qui compare la morphologie et la génétique des daurades Méditerranéennes sauvages (Adriatique) avec les daurades d'élevage d'origine Atlantique. Malheureusement pas de comparaison sauvage Atlantique vs. sauvage Méditerranée. Les mesures morphométriques sont les suivantes : Les différences hautement significatives entre les deux populations sont notamment : Rapport H/SL plus élevé chez les Atlantiques (élevage). Rapports AL/SL, PC/SL, D1/SL, LA/SL, et LP/SL plus élevé chez les Méditerranéennes (sauvages). En d'autres termes les Atlantiques (élevage) sont plus épaisses et trapues. Les méditerranéennes Adriatiques (sauvages) sont plus fines, élancées, et ont les nageoires plus longues. Toute comparaison anthropocentrée serait tout à fait déplacée :). Pour l'alimentation il y a cette étude identifiant le contenu stomacal des daurades sur les côtes Atlantiques. Ci-dessous les résultats. Les Girondines se gavent de moules, les Anglaises de pétoncles, les Bretonnes ont une alimentation plus diversifiée.
  4. Bienvenue à toi et bravo pour tes débuts qui augurent le meilleur pour la suite ! C'est beau cet optimisme mais ne t'attends pas à un miracle, tu risques d'être déçu. Il n'empêche que la zone est magnifique (quand on y voit quelquechose).
  5. Aaaargh, quelle horreur. On est bien d'accord. Continue de nous faire rêver avec tes beaux poissons pris à l'autre bout du monde mais pitié, laisse la théorie physique en dehors de tout ça. La majeure partie des choix de matériel se font sur des critères de praticité propres à chacun.
  6. Ce matin sur la Côte Bleue. Eau à 24°C en surface. Thermo peu marquée à 14 m qui descend en pente douce. Au bord les mulets commencent à se réunir en bancs sérrés et se chatouillent, annonçant le frai et l'automne qui arrive. Des petits loups les accompagnent. Au large des rideaux de mange dense, calme et bien rangée comme un premier jour d'école. Des jeunes sérioles à peine plus grosses que les bogues font semblant. Un petit denti viendra me voir mais rien de correct. Je me console à l'indienne dans les blocs et mets un peu de couleur dans ce monde de brutes. Au retour l'armée des paddle me complique la vie, il y en aura même un qui coincera sa dérive dans le fil de bouée. Bref, la Côte Bleue un dimanche.
  7. Apo

    Seconde paire de palmes

    Je mets les liens vers les vidéos parce que c'est joli : Alexey Molchanov : 102 m en CWTB avec des petites palmes silicone (de sa propre marque, affreusement chères, mais quel coup de com' !) Alessia Zecchini : 209 m en DYNB avec des petites palmes plastique (premier prix Salvimar). En apnée dynamique entre une petite palme d'entraînement et une palme de perf, on trouve généralement en effet une différence de 20 % en moyenne d'augmentation dans la performance. Mon ressenti en chasse : les avancées technologiques (composites, réactivité, angle adapté, légèreté et rigidité du chausson) apportent du confort et diminuent la fatigue sur les sorties longues. On ne cherche pas les gains marginaux comme en apnée, ou alors c'est qu'on se met en danger. Cas particulier : les indiennes entre les blocs dans peu d'eau et le remous où une palme plastique courte est très avantageuse et robuste alors qu'une palme longue est handicapante. Comme pour tout le reste il y a des facteurs plus importants avant de penser à la palme : niveau physique, entraînement, technique de palmage. Mais ça, ça ne se vend pas.
  8. Apo

    machoire de carangue Ignobilis

    Dentex dentex, Linné n'est pas allé chercher bien loin.
  9. Apo

    machoire de carangue Ignobilis

    GrAOuuh !
  10. Monter des sandows au mètre sur une tête fermée sans insert. 1. Préparer le boulon inox (ici du 5x40). Arrondir les angles de la tête et limer le pas de vis sur la longueur insérée dans le sandow pour le pas l'endommager. 2. Ligaturer le sandow sur le boulon. 3. Percer la tête au diamètre du boulon et fixer l'ensemble avec l'écrou. On choisira un boulon d'une longueur adaptée à la tête. Avantages : simple et coût modique, pas de perte d'élongation des sandows (même un léger gain par rapport à des vissés classiques). Les plus subtils compenseront la masse des boulons par des morceaux de polystyrène ou liège inséré dans les pas de vis de la tête (autour du boulon).
  11. La ligature n'a pas l'air d'être faite avec un noeud constricteur et le diamètre de la drisse utilisée pour la ligature semble un peu petit (illusion d'optique ?). Un noeud constricteur répartit la pression sur deux tours morts ce qui, associé à une drisse pas trop fine, évite de découper le sandow qui risque de claquer avec des gros coefficients.
  12. Il me restait des morceaux de volets, et les méca mundial à 8 € chez Captain3dive ont fini de me convaincre. C'est donc un petit 65 cm qui vient rejoindre son grand frère pour l'hiver et les visi pourries.
  13. Voilà ce que je m'impose. Avant l'apnée : Prendre en compte la forme du jour et rester humble face à soi et aux conditions météo. Choisir un lestage adapté (neutre à mi profondeur) et facilement largable. Pas d'hyperventilation. Vérifier qu'on est à proximité immédiate de son moyen de signalisation (bouée/planche). Se dire ce qu'on va faire : petit schéma mental de la plongée et de l'évolution au fond. On fixe son programme. Avant de s'immerger, vérifier à 360° que rien ne nous fonce dessus (bateau/jet/planche). Pendant l'apnée : Faire ce qu'on a dit : on respecte son programme. Si un poisson distant apparaît, ça sera pour la prochaine apnée (nouveau programme). Ne jamais forcer sur les oreilles ou sinus : risque de se disqualifier pour les jours à venir. Toujours rester en zone de confort dans l'apnée. Tu n'as rien vu et tu remontes avec de la marge ? Excellent, tu gagnes du temps sur les spots suivants plus poissonneux. Avant d'arriver en surface, vérifier en écoutant/regardant que rien ne va nous passer dessus. Après l'apnée : Temps de récupération toujours égal ou supérieur au temps d'apnée. Lever le pied aux premiers signes d'hypoxie (qui ne devraient pas arriver). Fourmillements dans les mains, maux de tête, sensation de déséquilibre, légers éblouissements (chacun a les siens).
  14. La thermocline, relation je taime/moi non plus du broucouilleur méditerranéen 🥰. Laisse les arbalètes au placard et va claquer la bise aux énormes dentis et mérous dans la réserve quelques km au sud. Allez courage, tu as un orage et 90 km/h de tram' qui t'arrivent pour dimanche. De quoi broucouiller sans effort.
  15. Apo

    Visi Languedoc

    "Que de la gueule", il avait des morceaux de poulpe coincés dans le gosier. Au top le homard, bravo ! Cet aprem le sud se lève, clapot et moutons. Thermo toujours trop haute. Je tente quand même : désert du sol au plafond. Je fais le fond des anses par acquis de conscience : blindé de mange poussée par le vent. Dentichons et barras juvéniles à gogo, accompagnés par les éternels muloches. J'évite de faire Fanny en passant par le spot à dodo.
  16. Les vrais pur jus te diront que la Catalogne va d'Amposta au sud à Rivesaltes au nord et que dans la Catalogne nord des gens étranges parlent le Français. Pour ne froisser personne je vais dire que je ne chasse qu'en Catalogne nord 🙂 .
  17. Apo

    Visi Languedoc

    Aujourd'hui coup du soir. Encore ce flux léger de SE qui remonte la thermo à 8 m et remet en suspension les particules en dessous. Voilà qui n'arrange pas mes affaires. Je commence par vérifier que l'eau est bien froide et trouble sous la thermo. Quelques cales et indiennes planantes le long des tombants, rien de ri... ah si voilà la queue d'un tambour. Shlack. La suite du jeu consiste à trouver la rare tête de roche qui vient effleurer la thermo. Je me planque soigneusement et les voilà qui rappliquent, bien rangés : les petits devants et les gros, vieux sages, gardent soigneusement leur distance en limite de visi. J'userai de tous mes charmes pour séduire les plus expérimentés mais rien n'y fait. Devant c'est la foire d'empoigne : ça gigote, ça se pousse, ça s'arsouille. Il faut prendre une décision, tant pis pour les gros, je prends un caïd. Sur le palmage du retour un péchou à la traine file soigneusement sur ma bouée et me frôle malgré mes grands gestes. Je reste calme et lui explique poliment qu'il est censé passer prudemment à 100 m. Réponse : "Oh ça va je te vois et la mer elle est pas à toi, elle est à tout le monde". Plus à lui qu'aux autres manifestement.
  18. Pour le rouget, certains gardent les embouts ou ajoutent un bouchon à la pointe pour les choquer sans les abîmer. Ça semble peu efficace sur le barracuda...
  19. Tu viens de décrire parfaitement le comportement majoritaire du denti catalan. Ici on a la "chance" d'avoir une visi souvent moyenne (euphémisme) qui met le poisson en confiance. Pour l'heure de la journée, je choisi le matin ou le soir selon la configuration du spot. J'approche toujours les spots avec le soleil dans le dos et choisi donc le moment opportun selon la configuration du fond. Pour la saison : les meilleurs moments à mon goût sont le printemps et surtout l'automne. Visi moyenne + calme sur l'eau + mange présente + thermo haute = denti suicidaire même dans peu d'eau. L'été c'est plus compliqué, entre le bruit sur l'eau et la bonne visi leur comportement est beaucoup plus méfiant. C'est là qu'ils tournent à distance. Dans ces conditions l'agachon n'est pas forcément la meilleure solution. On peut essayer de ruser à l'indienne avec la topographie. Dur.
  20. Apo

    Visi Languedoc

    Ce matin reprise après plus d'un mois d'arrêt. Mer d'huile, 25 °C en surface, visi 12 m+, thermo à 14 m. Je me glisse à l'eau avec un goût amer en pensant aux drames de cet été. Première apnée sur l'herbier dans 1 m d'eau, la mange très dense se colle à moi. Sur l'apnée suivante je trouve le responsable : un loup très correct qui me fonce dessus et confond mon ardillon avec une sardine. Séché. Au large absence totale de mange sur les remontées rocheuses. Les dentis sont bien là mais ne sont pas intéressés par moi et restent en limite de visi. Je me venge sur les sars à l'indienne au pied des tombants. Grosse densité de corbs et mérous comme rarement. Visions toujours sympathiques. J'apprécie beaucoup moins les murènes qui sortent de leur trou et viennent claquer des dents devant le masque à l'agachon. Ça m'arrive à trois reprises. Quand le ronron des bateaux commence à s'établir, je sors.
  21. Apo

    topo palmes et angle

    A ce petit jeu les palmes de nage avec palme, plus courtes et rigides, te donneront le meilleur résultat. Et pourtant elles ne sont pas optimales pour les longues distances en apnée.
  22. Apo

    Visi Languedoc

    Bravo vico34, maintenant tu va aborder les spots selon l'ordre de tes préférences gustatives. Vainvain, magnifique vision le thon. Un jour un gros spécimen calibre +150 kg m'est passé tranquillement à 1 m au dessus de la tête dans moins de 8 m d'eau sur l'herbier. C'était un matin très tôt et je croyais encore rêver. On se sent tout petit sous ce genre de sous-marin. On en voit souvent en apnée sur les tombants de la réserve.
  23. Apo

    topo palmes et angle

    Petite contribution à l'explication de l'augmentation de l'angle des voilures/chaussons. Dans le milieu de l'apnée, la technique en bipalmes a évolué. Fini les grandes voilures et les mouvements amples. Pour diminuer les frottements et optimiser le coefficient de pénétration dans l'eau, les athlètes adoptent maintenant une faible amplitude de palmage. Puissance = force × fréquence. Pour maintenir une haute fréquence tout en retardant la filière anaerobie lactique, les voilures sont souples et de relativement petite surface. L'angle important du chausson permet d'avoir un mouvement de retour efficace ("back kick", souvent négligé) malgré la faible amplitude. Dans les phases de glisse, même avec les chevilles souples, l'extension du pied dans l'axe du tibia nécessite la contraction des mollets qui est consommatrice. Avec plus d'angle, les mollets peuvent rester détendus pendant que les voilures sont bien dans l'axe du tibia. On voit donc maintenant de très grosses performances en bipalmes nagées en basse amplitude/haute fréquence avec une vitesse de nage assez élevée. C'est valable en dynamique (Cristina Francone, William Joy) comme en poids constant (Arnaud Jerald, Alenka Artnik). Ces champions ont aux pieds des Cetma taras ou des Molchanovs qui ont en commun un chausson profilé avec beaucoup d'angle (autour de 30°), une voilure souple et de surface modérée (18,5 cm × 60 cm devant le chausson). Tout ça nous éloigne de la chasse sous marine mais explique les tendances actuelles des fabricants.
  24. Affreux. Courage à la famille et aux proches. Restons humbles. Redoublons de vigilance. Aucun poisson ne vaut une vie.
  25. Apo

    Visi Languedoc

    Tu m'avais dit que ça viendrait, Poséidon t'a entendu ! Oui les coups du soir c'est le top, mais la logistique familiale ne le permettait pas. Et puis on voulait tenter le début de renverse.
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