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Ils Sont Où Les Cr Concernant La Semaine De Chasse Avec Antonin ?


coryphaena

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Je pense que la pointe détachable augmente considérablement le taux de réussite sur ce type de poisson. Quand on veux faire un poisson "record", on se donne les moyens avec du matos qui a fait ses preuves (et c'est pas Z1taz qui dire le contraire :hyp: ) Je n'aurais pas osé tirer un TDC avec une flèche à ardillon mais si les RA sont réputés pour être solide. Tu ne tirerais pas un marlin au moulinet?!?

Pour la float line Riffe, je serais vert à ta place... moi qui voulait en acheter une. A ce propos, tu l'as acheté combien et dans quel magasin/site web si ce n'est pas indiscret??? Ils t'ont répondu?

Je n'ai pas du tout la prétention de tirer des poissons records vu mon niveau. Maintenant, on a passé beaucoup de temps avec Nico (alias Seriole kiler) sur les fofos français et étrangers pour glaner de l'info sur ce type de pêche et voir des vidéos. Il se trouve que certains mecs ayant une vraie expertise sur les TDC (comme Nigel et Eric de Blue Water Extreme qui collectionnent les TDC de 50 K et beaucoup +, des Kirkonell ayant fait des poissons records non homologués, ...) considérent que les flêches avec ardillons sont plus efficaces sur les TDC que les pointes détachables (gain en précision, entrave plus la nage du poisson, ...). Vu que les années précédentes on avait utilisé de grosses pétoires qui ne nous avaient pas emballé, on a décidé cette année de faire dans le très simple : utiliser de longs carbones avec de très bonnes flêches ayant fait leurs preuves. On s'est contenté de faire comme certains très bons ...

 

Pour la floatline, je te confirme que je suis bien vert. Je l'ai payé environ 200 euros et l'ai commandé sur un site internet en Allemagne. Je n'ai pas encore envoyé le tomawak mais ça ne va pas tarder !!

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De magnifiques poissons, bravo aux chasseurs malgré les soucis techniques!!

Castor et zones alentours sont des endroits magiques.

Toujours la même chose,le matos, si envie de gros pélagiques, rester sur du sur est vraiment incontournable.

Float line et bungee Riffe, pour mon compte 19 ans d'usage intense non stop et jamais de surprises.

Dans le choix des offres commerciales facilement accessibles et certifiées fiables, utiliser ce qui a fait ses preuves. J'ai toujours mon premier bungee, pourtant rapetassé de nombreuses fois suite à de mauvaises manips,dents de wahoos, frottements sur coques avec balanes, piétinement d'ignares dans le bateau, mais toujours flottant et efficace.

Idem pour ma première float line.

Je pêche sur du gros poisson, tous les samedi.

Quant à la cassette T.SEA, problème récurent et inadmissible chez eux à signaler vraiment car hyper dangereux.

Un accident identique signalé à deux reprise en Guadeloupe, avec un T8 et avec un D.Fish.

Même mésaventure pour mon ami le Doc à Mayotte sur son D.Fish, d'abord cassette bloquée, puis éjection spontanée de la flèche sous l'eau au moment de l'armement.

Le problème bungee fragile de chez A.Blue avait déjà été évoqué sur le forum me semble-t-il.

On est sur une configuration type Canadra dry avec ce matériel.

Merci Voyageur pour cet éclairage technique et la confirmation sur le Matos absolute blue a éviter...

 

On arrive a l instant de 4 jours en Cata ou nous nous sommes biens régalés!

Malheureusement pas de gros thons sortis car souvent trop profond + de 40m...

 

Quelques photos:

 

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Merci Voyageur pour cet éclairage technique et la confirmation sur le Matos absolute blue a éviter...

 

On arrive a l instant de 4 jours en Cata ou nous nous sommes biens régalés!

Malheureusement pas de gros thons sortis car souvent trop profond + de 40m...

 

Quelques photos:

 

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Pfiouu, le carton sur les gros tazars. Magnifique ! Il faisait combien le petit bestio de la première photo ?

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Pas toujours facile d'être là au bon moment et au bon endroit. ;)

 

En tout cas sur les séries ci-dessus et sur l'autre post ( http://www.chasse-sous-marine.com/forums/topic/56636-mada-2014-mise-en-bouche/ ) il y a de très beaux poissons.

 

Sinon, au niveau visi, c'était comment en baie, devant nosy faly et sur les tombants au large de nosy bé ?

 

Merci et encore félicitations !

Niveau visie, nosy faly nous n avons pas fait car c est soit disant souvent sale mais très poissoneux si tu tombes sur de bonnes conditions.

Après pour le reste cela reste très acceptable, mais variable en fonction des profondeurs et des marées.

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Quelles chasses magnifiques ! Ces belles pêches de thazards : étaient-ils nombreux ?

Mais je suppose qu'il ne fallait pas gâcher les rencontres.

 

Je pense que le thazard fait partis des pélagiques les plus rencontrés sur Mada, mis à part les Carangues surtout si tu as la chance d être avec quelqu un qui connaît tres tres bien la zone.

Et là en l occurence avec Anto c est du Caviar...

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Attention quand même aux nouveaux produits des grandes marques qui ont fait leurs preuves : après avoir acheté une floatline Mako qui après quelques séjours tropicaux a été victime d'un coût de dents de wahoo et qui ne flottait donc plus du tout, j'ai acheté la dernière float line de Riffe en spectra en me disant que ça me mettrait à l'abri de ce genre de pb. Cette petite floatline Riffe coûte quand même la bagatelle de 200 euros !! il y a 15 jours, 1er jour sur un nouveau spot à TDC qu'Anto nous fait découvrir. Des gros thons sont bien présents dès les premières apnées : c'est magique. Dur de rester calme et d'essayer de se relaxer avant les descentes. Jamais eu l'occasion de tirer des monstres pareils.

 

Descente, immobilisation sur la zone des 15 avec le flasher à la main. Et voilà qu'un gros arrive accompagné d'un moyen sur la zone des 30 m. Agitation du flasher, les poissons remontent sur les 25 m, je descends à leur rencontre, tire le plus gros du dessus, poisson traversé du haut vers le bas, ça sent bon ... Il démarre, je remonte et arrivé en surface, les bouées n'ont pas bougé. C'est quoi ce bordel ?? Je remonte ma floatline, je ne ressens rien. Arrivée en surface, je vois les dégâts : la floatline a pété au niveau du raccord là où elle est certie. C'était la 1ère fois que je l'utilisais, mon 1er tir du séjour sur un TDC. Une magnifique barrique évaluée entre 40 et 50 k pleine de cicatrices sur la gueule. Je n'avais jamais fait ni même tiré de poisson de + de 20 k à ce jour. Au passage je perds une flêche RA de 200 cm toute neuve, plus le break away, sans compter le temps perdu sur le boat à enrager, refaire un montage ... A la rigueur la perte du matos ça fait partie des risques de ce type de chasse. Mais putain, perdre du matos soit disant top niveau qui coûte un bras, sur un poisson comme ça, ça fait vraiment mal au cul.

 

J'arriverai à en tirer un 2ème du même poids lors de la même sortie. Le poisson a accusé le coup sur le tir, j'ai même cru que je l'avais sêché au départ puis je l'ai vu commencé à partir. A la remontée, je vois mes bouées sous l'eau remonter tout à coup à la surface. Ca sent mauvais. 2ème tir, l'ardillon de la RA toute neuve vient de lâcher :((. 2 tirs dans la journée, 2 flêches perdues, 2 poisson somptueux blessés (j'ai espoir qu'il soit simplement blessé en voyant certains gros tazars pris ou le gros TDC de Nico qui avaient des séquelles de tirs) ou mort pour rien. La haine.

 

Le 3ème tir sur un gros TDC rencontré quelques jours plus tard sur le Castor tiré en pleine tête de dessus se terminera d'une manière tout aussi gerbante. Le dyneema RA tout neuf de 1,8 mm ne supportera pas le premeier rush. j'ai retrouvé le dyneema étiré au niveau du talon de la flêche.

 

3 tirs sur des TDC tous compris entre 40 et 50 K, 3 flêches perdues !! Bref, on est dans une autre galaxie avec ces poissons.

 

Sur le 1er spot où j'avais eu 2 occasions de tirs, j'ai regretté après coup de ne pas avoir mis de pointe détachable vu qu'il n'y avait pas ou très peu de requin (et des petits) et pas de patates de corail. Je pense que j'aurai eu plus de chance d'en remonter un. Quant à l'ardillon RA qui a pété sur le 2ème tir, on utilisait des montages bloquant : bouée de 20 l suivie de 2 bouée de 35 l sans bungee. Vu qu'il y avait du fond et pas de requin sur ce spot, si c'était à refaire, je pense que j'aurai mis un bungee d'1 m entre la bouée de 20 l et celles de 35 l. Qu'en pensent les pros ?

Bienvenue au club pour le Matos.

Qd t as investis de l argent sur du matériel adapté et qu au premier poisson le montage explose c est vraiment les glandes.

Nous aujourd'hui c est une bouee de 20l qui a rendu l âme sur un rush de TDC qui a coulé les 3 bouees avant de se déchirer, la première Rob allen étant la seule avec la valve d origine a implosé.

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Bienvenue au club pour le Matos.

Qd t as investis de l argent sur du matériel adapté et qu au premier poisson le montage explose c est vraiment les glandes.

Nous aujourd'hui c est une bouee de 20l qui a rendu l âme sur un rush de TDC qui a coulé les 3 bouees avant de se déchirer, la première Rob allen étant la seule avec la valve d origine a implosé.

j'aurai préféré éviter de faire partie du club :D

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Ok avec toi sur le principe de s'équiper en fonction des poissons qu'on recherche, et c'est d'ailleurs ce que nous avons essayé de faire.

 

Maintenant, lorsque ce type de chasse ne correspond pas à ton quotidien, tu essayes de piocher des infos un peu partout, et de faire en fonction des retours.

 

Nous essais de gros fusils bois multiples sandows n'ayant pas été concluant les années précédentes, nous avions opté cette année pour des grands carbones, plus faciles à prendre à main, et nous assurons une très bonne précision. Or, sur ces fusils à double sandows, les pointes détachables sont moins performantes, car on ne peut pas prendre d'ice pick trop lourd, et on perd beaucoup en précision et en distance de tir.

 

De plus, pas mal de gars qui cherchent les gros TDC ne jurent plus que par les flèches à ardillon, et ont complétement arrêté les pointes détachables. Je me souviens d'un article de Kirkonell pronant notamment cette technique (et le gars a un tout petit peu plus de vécu que nous sur les TDC)

 

Le fait d'être avec une flèche à ardillon force à chercher le tir KO. Mais la nuance entre le tir parfait et celui ou le poisson casse tout est parfait très ténue. Le Chinois a notamment réussi un tir pleine tete qui a quelques centimètres près aurait tué le poisson net.

 

Merci pour ton éclairage ...

 

J'avais en effet lu des CR d'expéditions de chasse où les gars avaient étrenné des "bois" à 3-4 sandows (à tête ouverte bien entendu) auxquels ils n'étaient pas du tout préparés, puisqu'ils chassaient habituellement avec des flingues à tête fermée mono-sandow (et double sandows occasionnellement ); avec plein de tirs foireux et pas beaucoup de poiscaille ramenés.

 

Quelle était la longueur des flèches ? Flèches RA de 7,5mm qui dépassent de 40 ou 50cm ?

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En fait nous avions des flèches en 7.5 de 190 et 200 cm. Sur mon fusil, elles dépassaient un tout petit peu moins que sur les autres, du fait du méca inversé.

 

L'intérêt est qu'une flèche de cette taille entrave pas mal la nage du poisson, et que même dans un diamètre raisonnable, la longueur lui donne un certain poids et donc un impact suffisant.

 

Les deux thons que j'ai réussi à sortir ont tous les deux vraiment accusé le coup à moment du tir, et ce malgré la distance.

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Salut à Tous -

 

la sécurité avant tout (le seul moment de danger fut lorsque mon Dr Fish a tiré "seul" et que la flèche est parti à 25 mètres de haut juste au dessus du bateau - heureusement pour retomber dans l'eau juste derrière le bateau!... )

 

 

 

Quelle marque de flèche as-tu engagé dans le doctor Fish ?

 

La seule fois où j'ai vu un problème sur un T.Sea c'est justement que la flèche n'était pas faite pour la cassette et le gars avait meulé le talon.

 

J'veux pas me faire l'avocat du diable, ni de la pub pour le Grécosse mais si une chose est solide c'est bien ses cassettes ! après on aime ou pas c'est les gouts de chacun.

 

j'ai eu un doctor F jamais de soucis.

mon vieux AZ 115 de plus de 12 ans d’âge , jamais eu un soucis et toujours la même cassette !

Quant à mon T8 qui est neuf, idem, aucuns soucis de flèche !

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Merci pour toutes ces informations Seriole killer car malgré ma petite expérience sur se sujet, je ne suis absolument pas pour des gros pétards avec pleins de sandows.

Je suis plus dans l'esprit gun long avec flèche très longue afin de favoriser avant tout la précision et le confort d'utilisation pour des gens qui ne peuvent que trop rarement chasser avec ce genre de matériel et qui auront donc besoin de favoriser la fiabilité des tirs.

De plus je rajouterais qu'une flèche longue génère un semblant d'inertie non négligeable ce que tu sembles me confirmer Seriole killer.

 

Petit nota: toute fois, je ne critique pas du tout les gros gun multisandows qui, entre les mains de quelqu'un qui chasse tout le temps avec, maîtrisera son arme et saura être bien plus efficace que qui conque pour ''abattre'' du très gros. (sur ce point de vue, je suis persuadé que voyageur approuvera) :)

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Niveau visie, nosy faly nous n avons pas fait car c est soit disant souvent sale mais très poissoneux si tu tombes sur de bonnes conditions.

Après pour le reste cela reste très acceptable, mais variable en fonction des profondeurs et des marées.

Merci J chris pour ta réponse même si elle ne me convient pas trop car elle ne répond pas vraiment à la question.

Mais c'est pas grave car j'en déduis que vous aviez toujours au large autours de nosy bé du

 

En effet,

1/ du côté de nosy fally, pour le peu que j'y suis allé avec aussi Anto et pour l'expérience que j'ai du côté Est de la baie, c'est vrai que l'eau peut être rapidement sale à cause des rivières environnantes sur grande terre, surtout si il a plu quelques jours avant ou la veille sur grande terre...

 

2/ Mais comme on peut avoir 1m de visi à l'est de la baie et avoir 15m de visi sur les tombants du nord ou nord ouest de nosy bé, c'est donc pour cela que je me permettais de poser la question.

J'ai des souvenirs en Novembre ou par exemple, la couche des 5 premiers mètres était chargé de plancton mais avec une superbe visi de plus de 15m verticale et horizontale entre les tombants au large et devant nosy sakatia où se promenaient quelques magnifiques requins baleines.

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Merci J chris pour ta réponse même si elle ne me convient pas trop car elle ne répond pas vraiment à la question.

Mais c'est pas grave car j'en déduis que vous aviez toujours au large autours de nosy bé du

 

En effet,

1/ du côté de nosy fally, pour le peu que j'y suis allé avec aussi Anto et pour l'expérience que j'ai du côté Est de la baie, c'est vrai que l'eau peut être rapidement sale à cause des rivières environnantes sur grande terre, surtout si il a plu quelques jours avant ou la veille sur grande terre...

 

2/ Mais comme on peut avoir 1m de visi à l'est de la baie et avoir 15m de visi sur les tombants du nord ou nord ouest de nosy bé, c'est donc pour cela que je me permettais de poser la question.

J'ai des souvenirs en Novembre ou par exemple, la couche des 5 premiers mètres était chargé de plancton mais avec une superbe visi de plus de 15m verticale et horizontale entre les tombants au large et devant nosy sakatia où se promenaient quelques magnifiques requins baleines.

Désolé de n avoir pas clairement répondu a ta question, mais les conditions de visibilité d un spot a l autre et suivant l heure sont vraiment différentes.

Aujourd'hui par exemple, c était vraiment très clair dans les 20m, avec effectivent une couche de 50cm de plancton en surface et les dauphins chassant dedans, de belles images faites.

 

Côté pêche on a encore été gâtés avec 3 TDC sortis.

 

 

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Ben c est déja pas mal ! car vous n etes pas en cata sur les bancs du larges ..... ;)

Si nous y sommes allés pendant 4 jours en cata, mais les spots visités ont moins donnés en TDC, que des petis sortis, malgré une visie a tomber!

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Je faisais partie du groupe de Languedociens.

Cette année, c'était mon quatrième séjour à Mada en 4 ans dont deux avec Antonin (en 2010 et cette année). Tout était vraiment au top. C'est vraiment le meilleur voyage chasse auquel j'ai pu participer.

Nous avons eu la chance d'avoir des conditions climatiques très clémentes (mer belle pratiquement tout le temps et visi de très correct à excellente selon les zones) mais surtout l'organisation était vraiment parfaite. Hôtel très sympa avec du personnel très professionnel, très gentil et de la cuisine vraiment très correct. Bateau au top et très adapté pour la chasse sous marine. Au niveau du Cata, il était vraiment super avec un Skipper (Julien) très sympa, très bon marin et excellent cuisinier. Et surtout un chef d'orchestre au sommet de son art qui a su nous faire régaler 11 jours (et même 15 jours pour certains) de suite sur des zones fantastiques et très variées. Un chef d'orchestre qui maitrise parfaitement son art et qui nous amenait sur les zones au meilleur moment pour y faire de belles rencontres et toujours dans des conditions de sécurités optimales. Je veux bien entendu parler d'Antonin qui je l'espère nous proposera à nouveau ce genre d'aventures Malgaches.

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  • 2 semaines après...

Merci Voyageur pour cet éclairage technique et la confirmation sur le Matos absolute blue a éviter...

 

On arrive a l instant de 4 jours en Cata ou nous nous sommes biens régalés!

Malheureusement pas de gros thons sortis car souvent trop profond + de 40m...

 

Quelques photos:

 

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Bravo pour ces magnifiques poissons

 

Quelqu'un peut il me dire le nom exact de ce merou(dernière photo), il ne s'agit pas d'une babonne (plectopromus), le rouge est bien plus vif, les points bleus plus marqués et la gueule plus tournée vers le dessus. Ca ressemble un peu à une loche vue de face. J'en ai tappé deux petits récement, mais je n'avais jamais vu ce merou auparavant dans mes secteurs, ce serait un nouvel arrivant pour la region donc

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...et même PlectRopomus laeviS pour être plus précis. La livrée de cette espèce peut être très variée d'un individu à l'autre, allant du marron au rouge vif. Magnifique et surtout très bon poisson.

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Merci Akwajojo pour la correction. Et désolé pour la faute de frappe.

La robe du laevis est en effet très variable, mais on distingue toujours plus ou moins bien les triangles sur le dos.

 

Ton plectropomus, Chao-le, s'il est apparenté, ne me semble pas être un laevis.

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Oui, c'est un très joli mérou scellé.

 

Dom, tu te rappelles nous avions déjà fait un point là dessus >> http://www.chasse-sous-marine.com/forums/topic/43353-cote-est-madagascarantanambe/?p=764674 :P

 

:flowers:

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Alors effectivement en regardant de plus près la photo je n'avais pas vu la première fois les triangles foncés, par contre ceux que j'ai tirés récement des petits d'un kilo environ, il n'y avais pas de traces de triangles foncé du tout et comme je le disais la gueule était tournée un peu plus sur le dessus mais très légèrement. J'étais avec un autre chasseur qui chasse à mada depuis une dizaine d'années et qui me confirmait la même chose. Il est un peu plus court que le plectopromus et ressemble à celui de chao lé

C'est domage mais comme il s'agissait d'une sortie minable, je n'ai pris de photo de ces poissons

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Magnifique !

Les séquences d'approche et de tirs sur les babonnes sont excellentes ...

J'aime bien aussi les séquences qui montrent l'ambiance des petits fonds : les coraux cornes de cerf en surface; et aussi les gaterins "bouffeurs de graviers", qui viennent se réfugier dans cette algue jaune ... :respect:

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Magnifique !

Les séquences d'approche et de tirs sur les babonnes sont excellentes ...

J'aime bien aussi les séquences qui montrent l'ambiance des petits fonds : les coraux cornes de cerf en surface; et aussi les gaterins "bouffeurs de graviers", qui viennent se réfugier dans cette algue jaune ... :respect:

Merci bcp Chao-le!

Concernant les babonnes ça me va droit au cœur, puisque c est moi qui tenait le fusil..

J ai pas mal d autres rush, avec d autres ambiances, j essaierais d en monter un autre à l occasion.

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Je m'y suis cru :

 

-Sous l'eau

 

-En vacances

 

-Et carrement un air de paradis lointain que j'ai hate de retrouver

 

Des images magnifiques accompagnés d'une musique qui va bien , de jolis tirs, et une eau au large plutot limpide non? séquence dauphins et requins tres sympa

 

Vous avez naviguez sur les grands bancs du large avec le cata?

 

Par contre J'ai moins aimé la sequence trop longue go n sea ! je cherchais en bas mais non c'etait les palmes ... :( :)

 

sinon bravo et merci .

 

en clair t'as du passé des vacances pourries , non ! t'y retournera plus c'est ca ? :lol:

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... qui viennent se réfugier dans cette algue jaune ...

 

Elle sont assez rude au niveau de la brûlure ces espèces d’arbustes sous marin... :unsure:

Mais c'est par-contre la meilleur façon de trouver de la carpe rouge de palétuvier, la meilleure qui soit à manger..

Bien entendu à chercher en dehors de nosy tanikely.

 

nota pour j chris, vous n'avez pas vu/fait de job rose ?

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Je m'y suis cru :

 

-Sous l'eau

 

-En vacances

 

-Et carrement un air de paradis lointain que j'ai hate de retrouver

 

Des images magnifiques accompagnés d'une musique qui va bien , de jolis tirs, et une eau au large plutot limpide non? séquence dauphins et requins tres sympa

 

Vous avez naviguez sur les grands bancs du large avec le cata?

 

Par contre J'ai moins aimé la sequence trop longue go n sea ! je cherchais en bas mais non c'etait les palmes ... :( :)

 

sinon bravo et merci .

 

 

 

en clair t'as du passé des vacances pourries , non ! t'y retournera plus c'est ca ? :lol:

On s est effectivement bien éclatés sur les bancs au large avec de l eau plus claire, mais pas forcément plus de poissons...

L an prochain faudrait vraiment que Anto fasse de gros efforts pour me convaincre de revenir une 6e année consecutive à Mada. lol

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Elle sont assez rude au niveau de la brûlure ces espèces d’arbustes sous marin... :unsure:

Mais c'est par-contre la meilleur façon de trouver de la carpe rouge de palétuvier, la meilleure qui soit à manger..

Bien entendu à chercher en dehors de nosy tanikely.

 

nota pour j chris, vous n'avez pas vu/fait de job rose ?

On en a vu quelques uns au Castor en faisant du broumé, mais comme c était plus un objectif pélagiques seul 2 on été sortis.

Nous avons également épargnés bcp d Aprions par rapport aux autres années...

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Magnifique vidéo!!! Et cela me rappelle tellement de bons souvenirs.

 

Au passage, si quelqu'un sait faire : je viens de terminer le CR de notre trip à Mada juste avant l'équipe de J Chris, mais impossible de faire un copier/ coller depuis word sur le post que j'ouvre!!

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Magnifique vidéo!!! Et cela me rappelle tellement de bons souvenirs.

 

Au passage, si quelqu'un sait faire : je viens de terminer le CR de notre trip à Mada juste avant l'équipe de J Chris, mais impossible de faire un copier/ coller depuis word sur le post que j'ouvre!!

Merci Nico!

Je te le rajoutes de suite.

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J’amorce mon canard : l’eau est cristal, mais le fond, plus de 100 m en dessous, ne permet pas de voir le relief. Je sais que les thons sont là, reste à les faire monter.

Le flasher me précède d’une dizaine de mètres, et je le laisse briller dans le bleu après m’être stabilisé sur 20m.

Les premiers chirurgiens commencent à me tourner autour, signe que la dérive me rapproche du tombant. Soudain, je vois une forme se détacher dans le bleu. La petite pointe blanche à l’arrière du corps ne laisse aucun doute, c’est un thon dents de chien.

Il vient droit au flasher, et alors que je lâche le flotteur en espérant qu’il suivra la remontée de ma poche de cubi transformée en poulpe, le thon fait demi-tour et commence à repartir vers le fond.

Je coule sur lui, essaye d’attirer sa curiosité, de lui faire amorcer un semblant de virage qui me donnerait une fenêtre de tir. Rien n’y fait, il continue sa descente et de dois remonter.

Put…. de flasher trop long !!!!

 

Je raccourci le fil entre le flasher et le flotteur. Cette fois, le temps que le poisson comprenne, je serai sur lui et lui balancerai mon bout d’inox.

Je me ventile et glisse à nouveau dans le bleu. On distingue maintenant le fond, 50m plus bas, même si le ciel nuageux assombri l’eau.

Je suis stabilisé, le fusil bien en main, la floatline dégagée, les yeux qui balaient tout autour de moi. Soudain, la mange s’écarte et une forme massive monte vers moi.

Poussée d’adrénaline : les pectorales déployées, la tête large, l’impression de puissance qui se dégage, c’est un énorme bulldog qui monte droit sur le flasher. Je remonte vers la surface, les 20 m me paraissant interminables. Le requin suit mon bout de métal brillant comme un chien une baballe. J’ai le fusil dans le prolongement du corps, droit vers sa tête qui ondule quelques mètres sous mes palmes. Je crève la surface, et c’est là le moment critique : va-t-il s’arrêter, tourner et repartir d’où il vient, ou poursuivre jusqu’à ce gars en néoprène qui s’agite au-dessus de lui. Seb, à côté de moi, n’est pas plus enthousiasmé à l’idée de devoir essayer de lui montrer qui commande.

Heureusement, après avoir mis un coup de nez dans la poche de cubi, il retourne dans les profondeurs, me laissant le palpitant à 200 et une rire jaune qui sonne faux.

Instinctivement, je rallonge le fil en libérant quelques tours autour du flotteur.

Put…. de flasher trop court!!!!

 

Le 5ème volet de nos pérégrinations malgaches se fait cette année sans famille, juste un bon trip entre mecs qui sent bon le sel, les écailles, la bière et les blagues de cul.

Anto, notre guide devenu néo-bordelais, a replongé pour 2 mois pendant lequel se succèdent les groupes de chasseurs, pour la plupart des anciens clients de son lodge, preuve qu’il faisait plutôt bien les choses. Il a posé ses valises aux Floralies, à quelques encablures de son ancien chez-lui, et a loué pour la période une jolie coque avec un 175 CV.

7 bungalows les pieds dans l’eau, un personnel aux petits soins, du poisson frais tous les soirs, et une carte de cocktails qui n’en finit plus : tous les ingrédients pour vite couper de la vie quotidienne, se vider la tête, et se mettre dans les meilleurs conditions pour la traque des gros poissons.

La Dream Team se compose toujours de Seb et des deux Nico, et à ce trio d’enfer vient se greffer Thomas. Toujours un peu flippant quand on s’apprête à vivre 10 jours en petit comité, dont 4 sur un bateau, de devoir partager ses journées avec un illustre inconnu. De plus, dans ce type de chasse, les binômes que l’on forme ont leur importance, et il faut vraiment pouvoir compter sur le gars qui est au-dessus.

Tom est Breton (ça commence fort !!), et en plus il est venu pour un road trip à Mada avec sa chère et tendre. J’imagine déjà le tableau et les plaintes de la belle dès que l’équipe aura un peu trop trainé en mer. Que nenni !! Stéphanie, en plus de posséder un coup de crayon remarquable et des qualités de dessinatrice hors pair, lui a laissé tout le champ libre pour s’éclater sous l’eau, sans jamais le moindre reproche, même quand elle l’a vu s’embarquer pour 4 jours avec nous sur le cata. Tom, un conseil : celle-là tu la gardes 

Question niveau, notre Breton nous l’a aussi faite à la Bigoudène : des petits mails avant départ annonçant qu’il n’avait jamais chassé à plus de 15m, une approche low profile de la CSM en exotique, un matos soigné mais un peu léger, bref, rien qui puisse le présenter comme un prédateur hors pair.

Mais une fois dans le bain, c’est une autre histoire : souvent le premier et le dernier à l’eau, une apnée qui n’a cessé de progresser et de l’emmener dans les profondeurs, des tirs de snipers, et une réputation faite en quelques jours sur les gros tazards.

Un super surprise donc que ce 4ème lascard venu du pays où il ne pleut que 2 fois par an (mais chaque fois ça dure 6 mois !!).

 

Comme chaque année, on ouvre le bal le lendemain de notre arrivée avec une sortie sur les patates de corail, des secs culminants entre 20 et 35 m, et autour desquels la vie abonde.

Arbalète et moulinet, combi fine et une furieuse envie de croiser les premières carangues du séjour, on attaque les premières dérives avec le couteau entre les dents.

L’eau est toujours aussi chaude, la visi correcte, et l’ambiance est au beau fixe. La vie est un peu moins présente que ce que nous avons déjà connu, mais les prise s’enchainent. Comme toujours, la diversité des poissons est juste un régal, et pouvoir passer du tir d’un barra à celui d’un tazard, d’un aprion à une babonne, d’une carpe rouge à une carangue, avec à chaque fois la possibilité de tomber sur un mastard.

Impossible de se lasser de ce type de pêche, même si au fil des ans on apprend à être plus sélectifs, à se faire plaisir sur un poisson précis. Les moulinets sifflent, les jurons volent, et les prise s’enchainent.

Les carangues seront nettement moins présentes que d’habitude, et nous ne verrons quasi pas d’igno. En revanche, cette année aura été celle du tazard, ce qui sera confirmé par les groupes avant et après nous. Jamais vu autant de gros spécimens pris. Alors qu’un poisson de 15kg donnait lieu à un vrai shooting photo les années précédentes, il passe inaperçu ou presque cette année. Maitre Anto a su nous placer sur les bons spots, notamment un dont il me parlait depuis des années et sur lequel nous n’avions jamais trempé les palmes.

Il s’agit d’une belle dérive avec une remontée sur 10 au milieu, mais qui à première vue ne présente rien d’exceptionnel. Sauf qu’à l’entendre, on y fait de belles rencontres.

Nico (le Chinois) se met avec Tom, et Seb sera mon binôme. La visi est mauvaise sur les premiers mètres, et devient un poil meilleure une fois arrivée sur le fond.

A le première dérive, je ne vois rien de miraculeux : pas mal de vie à l’approche du sec, beaucoup de petites carangues, et des barras en patrouille, mais rien qui fasse se dresser les poils dans la combi. Sauf que je lève la tête et je vois que cela s’anime sur le bateau. Le marin vient nous récupérer, et je vois un Tom avec un sourire à lui pèter la mâchoire, un magnifique tazard de 23 kg dans les bras.

Passé une quinzaine de kilos, ce poisson change de physionomie : il devient anguleux, large, bestial. Ses dents sont tranchantes comme un massicot, et quand plusieurs poissons sont dans le bateau, on a intérêt de faire gaffe à ses pieds.

La vue de cette poutrasse nous met l’écume aux lèvres, et tout le monde se jette à l’eau pour une nouvelle dérive.

Nico et moi arriveront à occire quelques jolis spécimens, mais c’est Seb qui aura la chance de croiser la route de l’autre grosse prise du jour. Je le vois descendre dans l’eau sale, son flasher à la main, et soudain il infléchit sa course, et commence à partir au cul du poisson. Je le vois disparaitre entend juste le claquement des sandows. Lui part à contre courant, et je continue ma dérive. Il se retrouve avec un moulinet quasi vidé, et lorsqu’il arrive au contact du poisson, 4 petits requins pointes noires entendent bien finir le boulot qu’il a commencé. Seb pique un gros coup de sang, et arrive à se saisir du poisson. Les requins disparaissent, et il se hisse à bord du bateau, au milieu d’un sac de nœud, de sang et d’écailles.

Même sourire béat que quelques minutes avant, et petite séance photo pour immortaliser l’instant.

Le courant molli, et le spot ne donnera rien de plus. Mais il aura fait 3 heureux, puisqu’en plus de Tom et Seb, Kiki, notre marin aux faux airs du fils spirituel de Bob Marley, se réjouit de la pêche du jour. C’est en effet lui qui récupère le poisson, et à Mada, le tazard, c’est le top du poisson. Consommé séché ou frais, c’est ce qui est le plus recherché.

Accroupi au fond du bateau, et avec un simple Opinel, Kiki, fend le poisson en deux, de la tête à la queue, le vide, l’entaille même si il reste entier, et le sale. Ainsi préparé, et aidé par le soleil, il pourra être gardé plusieurs mois.

Pendant notre trip en cata, tous les poissons salés ont été suspendu à l’avant du bateau, revisitant le concept de la guirlande géante de Noel, l’odeur en plus !! Ah, la douce caresse olfactive du poisson séché au réveil : un grand moment de bonheur…

Même si les gros tazards nous ont donné beaucoup de plaisir, l’objectif avoué du trip était avant tout les grands TDC.

SI ce poisson fascine tellement de CSM dans toutes les eaux du globe où il est présent, ce n’est pas sans raison. Sa puissance et sa bestialité sont bien connues, mais c’est surtout son comportement qui la rend la chasse si excitante.

Sur beaucoup d’aspects, il me rappelle le denti : on a beau savoir où il est, le voir à chaque descente, le mettre dans le bateau reste une énorme satisfaction. Parfois inquisiteur, avec une approche directe et faciale, il sait aussi jouer les princesses et se tenir à l’écart, même quand il est proche du quintal. Encore une de ces poissons pour lesquels on a toujours le sentiment qu’il manque 1 ou 2 m avant de pouvoir le shooter.

Mais la grosse différence avec les poissons de chez nous, c’est que d’arriver à placer son tir n’est qu’une petite partie du boulot. Reste à le sortir…

Cette année, après les essais des années précédentes, nous avions pris l’option de chasser avec des grands fusils carbone, RA en 160 et Mamba 150, montés avec doubles sandows et flèches de 7.5. Nous avons donc troqué la puissance et les pointes détachables contre des armes parfaitement maitrisées dès la mise à l’eau, mais qui nous obligeaient à placer nos tirs et chercher le KO.

Contrairement à certaines destinations où le TDC peut se travailler avec des bungee de 50 m, ici il faut un montage stoppant sur ce poisson qui va systématiquement chercher le fond. Avec un peu de recul, et ayant plutôt vu les thons sur des zones plus profondes que d’habitude, nous aurions dû adapter un peu notre set up, avec une petit bouée en tête, et deux autres plus grosses montées sur des bungees de quelques mètres.

Le montage stoppant est celui qui met le plus à mal le matériel, notamment les flèches. Nous avons perdu deux jolis thons avec des ardillons arrachés. Même en connaissance de cause, la puissance développée par ce poisson sur le premier rush est juste hallucinante.

Sur un tir pourtant pas mal placé, un poisson de 25 kg m’a coulé un bullet, puis une Riffe 2 ATM et une spora gros volume, le tout sur plus de 25 m avant que l’ardillon ne cède.

Quelques poissons décrochés aussi parce mal tirés ou d’un peu loin. Le fait de ne pas pratiquer ce type de chasse aussi souvent qu’on l’aimerait laisse toujours un gros temps d’adaptation aux distances. Le simple fait de se stabiliser dans le bleu à la bonne profondeur a vraiment été un challenge les premiers jours. On pense être sur 15 et on glisse doucement vers 25, ou au contraire, à quelques mètres près, on remonte doucement vers la surface en se sortant de la zone sur laquelle les thons montent.

 

La plus belle journée que nous ayons eu sur les thons a heureusement / malheureusement été la première, lors d’une sortie sur le Serpent.

Heureusement car c’est toujours top de commencer un séjour avec du poisson partout et de se mettre tout de suite dans le bain. Malheureusement, car c’est aussi le moment où on est le moins rodé, encore en recherche de repères.

Arrivés sur le spot, et après avoir fait le check des fusils et des floatlines, Anto me balance à l’eau avec Seb pour la première dérive.

Le cœur bat fort, on est dans le bleu total, la visi est top, et on est autant excité par l’image des thons dont on a rêvé toute l’année, que stressé par celle des requins croisés les années précédentes.

Après un semblant de ventilation, j’attaque la première descente. Je ne vois pas le fond et devine à peine quelques taches plus sombres. Le flasher est en dessous de moi, mais même la mange n’est pas encore présente. Juste 3 chirurgiens qui se baladent. J’attaque ma remontée, et je vois alors deux magnifiques thons suivre le flasher, le premier avec la gueule grande ouverte.

Seb est encore en train de se préparer et n’est pas en position de descendre dessus. Pas de soucis, la dérive est encore longue et nous avons le temps. Même si l’adrénaline rend le souffle court, je redescends à mon tour. Les poissons sont là mais restent bas. Au tour de Seb. Pas de tir, mais alors qu’il rejoint la surface, il arrive à me lâcher « il y a un bœuf sous nos palmes ».

Cette fois j’essaye de mieux me préparer mais sans tarder car le fond commence à apparaitre. Je descends et me bloque sur 18 m . Je vois alors monter du fond le thon dont me parlait Seb. Impossible d’estimer sa taille, mais je vois qu’il est gros.

Je lâche le flotteur du flasher qui commence à remonter pendant que je coule vers le poisson. Il suit un peu le poulpe brillant, puis change de trajectoire. J’avance dessus, marque un stop, ce qui pousse le poisson à se tourner un peu et m’ouvrir un angle de tir. Il est encore loin, et même si j’ai bien le fusil en main, je n’ai encore jamais tiré de poisson avec.

Je donne encore quelques coups de palmes et je lâche le coup. Je vois tout de suite que la flèche n’a pas traversé. Mais le bruit sourd indique qu’elle a touché du dur. Le poisson marque le coup, et commence à couler vers le fond. Aucune violence ou rush infernal, mais une descente lente et puissante. Alors que je remonte, Seb a déjà la floatline en main. Je prends le relais et m’aperçois que j’arrive à remonter le poisson sans qu’il ne reparte.

Il apparait petit à petit, et aucun requin n’est autour. Je comprends qu’il est KO, mais je redoute le dernier coup de queue, sachant que la flèche n’est par ressortie. Seb lit mon regard inquiet, et dès qu’il le peut, il coule sur le thon et le double ne pleine tête.

Put… que les derniers mètres sont bons : je sais que le poisson est mort, il est tenu par deux floatlines, et à moins de voir surgir du fond un énorme requin ou un sous marin égaré, je ne peux plus le perdre.

Je me jette dans le bateau et le hisse à bord avec l’aide d’Anto et de Kiki. Trois apnées et 45 kg de bonheur pur : mon plus gros poissons, et surtout un rêve après lequel je cours depuis quelques années. Pour moi le séjour est déjà réussi, et je suis heureux comme un gamin.

Le reste de la journée sera hallucinant, avec plus de thons que nous n’en avons jamais vus. Mais aucun gros ne rejoindra le bateau. Nico en particulier joue vraiment de malchance avec son matos. Le premier gros thon qu’il tire est bien pris, mais à la première tension, sa floatline Riffe Armoured de la muerte qui tue sa race s’ouvre comme une vulgaire agrafe pour pêcher la girelle : adieu flèche et adieu poisson. Sur un autre tir pleine tête, le poisson n’est malheureusement pas séché et lui arrache l’ardillon RA au démarrage. Bien sûr, si il avait eu un ice pick. Mais avec des si….

Tom sors son épingle du jeu et sors son premier TDC, qui même sans être un monstre, lui donne un sourire radieux. C’est toujours un moment particulier de sortir un type de poisson pour la première fois.

Nous reviendrons sur le même spot en fin de séjour, mais les thons seront bizarrement aux abonnés absents. Seul un poisson d’une quinzaine de kilos mangera une flèche de Mamba pour finir dans le bateau.

 

Nous attendions beaucoup du trip en cata, et des spots du grand large. Déjà, l’année dernière, les plus belles images et surtout les sensations fortes venaient du Castor et des bancs alentour.

Cette année, petite déception avec le cata. Alors que Julien et les Pleiades ont accueilli tous les chasseurs, il est malheureusement booké sur la semaine où nous sommes là. Pas de soucis, Anto nous a déniché un bateau de remplacement, qui est même plus grand et très bien équipé. Son capitaine est un retraité qui vit la majorité de l’année sur son bateau et prend de temps à temps des clients à son bord.

Pensant bien faire, notre joyeux skipper a prévu une sérieuse quantité de vin rouge et rosé par personne, avec ce qu’il faut de bière et de rhum pour l’accompagner, mais a fait l’impasse sur l’eau douce, comptant autant sur notre gout pour les paradis artificiels que sur son plan de désalinisation.

Oui mais voilà, un chasseur sous-marin ça se déshydrate, et ça boit beaucoup d’eau pendant la journée (le soir, c’est une autre histoire). Et entre un filtre sale et des petits estomacs habitués à l’eau de nos sources métropolitaines, notre horde de furieux guerriersubs c’est vite retrouvée avec l’énergie d’un plat de pâtes trop cuites : Tom est apparu le matin avec une le visage aussi blanc qu’une feuille de papier, tirant légèrement sur le vert, Seb, après avoir contracté un violent « rhume des fesses » à passer la même journée sur le bateau à nous regarder chasser, et je suis allé directement me coucher en sortant de l’eau, faisant l’impasse sur le diner ce qui est plutôt rare dans mon cas.

Même nos locaux et semi locaux ont dû avouer quelques crampes d’estomac et autres désagréments. Situation un peu tendue, la blague préférée du capitaine étant devenue celle relative à son eau (mal) filtrée et nos petites natures. Cela se finira par une expédition nocturne à la frontale, dans l’annexe, pour rallier le seul point lumineux à terre et ramener un stock d’eau douce et de coca aux effets salvateurs.

C’est donc dans une forme toute relative que nous avons essayé de martyriser les TDC, eux étant en revanche en pleine bourre pour nous exploser tout le matos au moindre tir approximatif.

Sur le Castor, nous sommes allés principalement sur deux spots que nous avions déjà chassés l’année dernière. Le plus beau nous fait arriver en fin de dérive sur de grands tombants formant des promontoires, et au pied desquels se dessinent des grottes immenses et pleines de vie.

Nous y croiserons quelques jolis thons, mais aucun gros pépère ne finira dans le bateau. Le poisson n’est pas facile, souvent fuyant, et les requins nous feront souvent comprendre qu’il s’agit de leur garde manger et qu’il faut savoir partager.

En plus de TDC, nous quelques wahoos dont un très gros viendront nous rendre visite, ainsi que des bancs de petites coryphènes. J’adore ce poisson, et même si elles n’étaient pas très grosses, les ajuster en surface lorsqu’elles sont un peu énervées est loin de s’apparenter à du tir de fête foraine. Ca nage dans tous les sens, et comme on essayait souvent de chercher les mâles un peu plus gros, elles ont plusieurs fois fini par disparaitre sans que nous ayons eu le temps de tirer.

 

En fin de journée, les TDC étant plutôt discret, nous avons à chaque fois opté pour des dérives en chassant au moulinet sur des grands plateaux. La première fois, ce sera un festival de belles babonnes, au milieu desquelles un banc de perroquets à bosses énormes venait jouer.

Les caprices de Dame Nature nous ont malheureusement empêché de monter sur le deuxième spot, un joyeux vent soufflant jusqu’à 45 nœuds ayant un peu modifié le programme. Dommage, car l’Intermédiaire reste pour moi un des endroits les plus magiques, avec des images très fortes gravées à jamais de nos sorties précédentes. Next time….

 

La suite du programme cata nous a donc emmenés sur les Mitsio et ses gros tazards dont je parlais un peu plus haut. Mouillage super sympa, parfaitement à l’abri, et proche de tous les bons spots.

 

Le récit de notre trip ne serait pas complet et surtout pas objectif si je ne parlais pas d’une cagade monumentale sur un espadon voilier, poisson avec lequel je commence à avoir un sérieux contentieux. Alors que nous avions troqué les fusils bluewater pour les RA à moulinet, une magnifique dorsale apparait en surface. Je suis presque prêt et en quelques secondes, arme le fusil et saute à l’eau, à quelques coups de palmes du poisson. Je suis totalement fixé sur mon objectif, balance le flasher, et voit le poisson venir droit vers moi.

Dans ma fixette d’enfin pouvoir tirer un poisson à rostre, je ne vois pas que Seb se tient juste à ma gauche, en meilleure position que moi.

Je n’ai qu’une trouille, c’est que le poisson démarre et disparaisse pour de bon. Alors que j’ai tout le temps, je balance un tir de merde. J’ai mis des sandows RA tous neufs sur mon 140, et je sais que j’ai tendance à tirer un peu haut. Malgré cela, je suis vraiment sur de moi et …. râte un éléphant dans un couloir. Je hurle de rage.

Non seulement je viens de gacher une occasion en or, mais en plus je grille la priorité à Seb qui était mieux placé et qui aurait mérité ce poisson. Mea culpa, Mea culpa, mea maxima culpa !!

 

Comparé à l’année précédente, le séjour fut rapide et intense. Peu de plages de récupération, et comme nous étions affutés comme des couteaux à beurre japonais, j’ai eu l’impression de finir HS. Mais comme à chaque fois, quel put…. de bonheur de poser les sacs étanches là-bas.

Au final, même si nous avons eu le sentiment que le poisson était un peu plus dur que les années précédentes, nous c’est aussi le voyage pendant lequel nous aurons fait nos plus belles pêches et les plus gros poissons.

Et avec en plus quelques moments inoubliables, comme la soirée dans la boite de nuit locale, les sorties de pêches à la bonite où chacun aura le droit à son petit combat pendant que les requins baleine venaient se coller au bateau, Nico ayant en prime le droit de s’enlever de la main la cuillère que Seb est allé lui planter sur un de ses lancers « especials ». Et toujours la même constante dans le nombre de binouzes et de Caïpi que nous avons avalés, parce qu’après l’effort, il y a le réconfort, et aussi parce que nous le valons bien 

Merci à Anto pour son organisation, merci à Nico, Seb, Tom & Steph pour avoir partagé ces moments, à Kiki pour sa bonne humeur et son indéfectible sourire, et heureusement qu’il reste les photos pour se remettre un petit shoot de bonheur en attendant la prochaine fois.

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WOW super CR et vraiment sympa la video, félicitation pour ce fabuleux thon.

 

Juste une question je vois que vous aviez des fusil en grande longueur avec mécanisme européen et pointe détachable, vous avez utiliser quoi comme flèches et pointes?

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Un récit magnifique, vraiment ! Long, détaillé et plein de vie, on s'y croirait.

Chouette video pour accompagner; les tirs de babonnes, effectivement, un régal....

Bref que du bonheur, qui réveille des souvenirs et rend encore plus difficle à supporter le soleil normand.

MERCI pour le partage, le temps et la peine que tu as pris pour poster ça :thumbs_up:

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Tu es au top, merci ;)

Un magnifique récit que je n ai pas eu le courage d écrire, et qui m a permis de revivre les histoires que Seb nous racontait au lodge le soir autour d un verre à nos retours de peche!

Passe lui le bonjour à l occasion, c est vraiment un super mec!

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WOW super CR et vraiment sympa la video, félicitation pour ce fabuleux thon.

 

Juste une question je vois que vous aviez des fusil en grande longueur avec mécanisme européen et pointe détachable, vous avez utiliser quoi comme flèches et pointes?

Le fusil le plus efficace sur les TDC à été un Steve Alexander avec pointe detachable monté cable acier et fleche en 3/8, le tout de chez Mori

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