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Trip Panama


wood

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Ce trip n'a pas été des plus simples dès le début. L'idée à germé en Octobre 2014. Par soucis de matériel approprié à un trip de ce type, je fais rapidement volte face. Mais entre temps ayant passé une petite recherche sur le forum, l'un des membres est fortement intéressé par le trip (lui même en préparation) et me propose donc de prendre l'un de ses fusils un bois 150cm avec 4 sandows de 14, je pense que ca va le faire. La problématique étant résolu, ont conclu après discussion d'un départ pour le mois de Mai.

 

On se retrouve donc à l'aéroport de Panama city. Le lendemain on fait 6 heures de routes pour retrouver notre prestataire de service. On dors sur une première îles la première nuit où nous faisons la connaissance du binôme qui nous accompagnera , deux autres français. Notre guide nous gonfle les bouées après un léger briefing. D'après lui on est au bon moment de la saison, y a du thon présent.

 

Le lendemain départ après le petit déjeuner après 1h30 de bateau on est sur Hannibal Bank. Tout excité, tout l'équipe se jette à l'eau rapidement pour débuter les dérives dans une eau pas vraiment bleu, visibilité 12 mètres tout au plus. Les fonds remontes jusqu'a 50 mètres à certain endroits. Avec quelques sardines pour appâter on enchaîne les coulées. Dans les 20/30 mètres les différents acolytes verrons Rainbow runner, carpes et thons... par intermittence et furtivement, et parfois des gros mais sans fenêtre de tir. Après quelques heures infructueux, notre guide nous propose d'aller faire une recherche ailleurs.

 

Rapidement au loin on assiste à une chasse, le guide met les gaz. On se retrouve à plusieurs embarcations autour du spectacle, les pêcheurs au gros, les locaux et nous même. Notre guide fera attention d'essayé de nous déposer sur la trajectoire de la chasse tan bien que mal. Le spectacle est juste impressionnant. Les oiseaux sont partout et plongent dans l'eau, les dauphins sautent et quelques gros thons font de même. On se met rapidement a l'eau et nous essayons de maitriser la situation. Tout va vite, ça saute de partout. Le guide nous hurle "dive, dive, dive..." mais avec une telle excitation après avoir palmé comme des malades, on ne gère rien du tout et on voit les thons et dauphins passer, sans pouvoir faire quoique ce soit. Le guide nous reprend et on recommence, 2, 3 fois la chasse continue. Sur le dernier largage, j'ai la chance de me retrouvé dans la chasse. Les dauphins passent en premier et avec le peu de souffle que j'ai, je fais une apnée à a peine 10 mètres. Tout va vite, très vite. Mon nouveau fusil se gère pas trop mal. Le banc de thon passe devant moi, j'ai les plus gros devant, on parle d'un missile lancé à toute allure de 70Kg minimum. A ce moment la je ne suit pas près. Mais je me concentre le banc défile, sur ma gauche j'anticipe un petit groupe de 3 individus, je laisse un premier passé, et je vois que le troisième, environs 60Kg (voir plus) prend la trajectoire de ma flèche, bizarrement ca me rappel les bancs de mulet en Bretagne, bref...Je l'aligne, j'ai le temps de bien visé et PAN...la flèche est parti, le tir est pour moi très bien placé, je la vois juste entre la pectorale (légèrement au-dessus) et la branchie de droite. J'attends que la flèche se détache du fusil après le démarrage fulgurant du thon...mais je reste la sans rien comprendre. La flèche ne se détache pas, je remonte avec ma floatline en main. Je comprend rapidement que la pointe détache c'est brisée. Je remonte au bateau et prend une bière dans la glacière en attendant les autres qui n'ont pas eu cette chance d'avoir une fenêtre de tir. Après constat et une nuit de réflexion, c'est l'adaptateur entre un pas de vis 6 d'une flèche Riffe et un ice pick mori qui c'est brisé. Je me fais une raison tout en sachant que j'ai une seconde flèche.

 

On arrive sur le camp par une petite crique pas vraiment abritée. On échoue le bateau sur la plage de sable, pour rapidement déchargé une partie du chargement, les fusils, palmes... resteront sur le bateau durant les nuits avec le barquero. L'île est un petit paradis de loin, plage de sable, de nombreux cocotier, une végétation dense. Mais rapidement les attaques incessants des moustiques nous ramène à la triste réalité. Bref une table en plastique pour les chasseurs ou se trouve de nombreuses sauces. Les douches sont des plus simples, une bâche pour les plus pudiques, un peu d'eau douce et c'est parti. Après c'est discussion autour d'une bière local pas vraiment fraîche. Bien que je fasse la part des choses cette première journée me reste entre la gorge. Mais je pense surtout au lendemain. Un premier beau tir le premier jour avec beaucoup de chance, je reste confiant pour la suite. Donc première journée pas de poisson. La soirée est très bonne enfant. De mon côté j'installe une ambiance ou sa tacle dans tous les sens, cynisme, sarcasme avec une pointe d'ironie et tous le monde en prend pour son grade et ça sera comme ca tous le long du trip.

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J'ai eu la même chose que toi, il faut impérativement que la pointe soit du bon diamètre que la flèche, ça ne tiens pas les adaptateurs ou réducteurs. Le mieux quand tu n'as pas c'est encore deux bons points de soudure. Moi c'est simplement une babonne de 6 kg qui a cassé le réducteur, alors j'imagine un thon.....

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Salut Wood,

 

merci pour ce récit qui confirme une fois de plus que quand on s'attaque à du très gros, le matos doit être à la hauteur.
Si je comprends bien, tu es encore là-bas et tu postes au fur et à mesure de ton aventure?

A+

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Décidément, HB est incontournable. Bon courage Wood, je bois une Dodo fraîche en compatissant pour ton thon décroché.

N'oublie jamais que nos plus beaux coups sont ceux que l'on a jamais réussis.

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c'est l'adaptateur entre un pas de vis 6 d'une flèche Riffe et un ice pick mori qui c'est brisé

Pas besoin d un thon ,juste j ai perdu mon trident Titane sur un Bar ! pareil l adaptateur a cassé 2 fois sur un fusil de 60 cm avec un gros booster trés court ,la premiere je croyais a une erreur en serrant trop mais je l avais récupéré ,la deuxieme fois by by alors j ai tout soudé .......plus de probleme :lol:

Bon au moins il te reste les premieres ;) images :)

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Non non je suis retourné depuis presque une semaine. Mais pour ne pas que ca soit indigeste je vous livres les aventures en plusieurs morceaux donc:

 

Second jour, on se lève plus motivé les un que les autres. Un rapide petit déjeuner et on embarque. On s'équipe méticuleusement, rapidement et silencieusement pour certain. Rapidement on assiste à une chasse, le guide met les gaz. L'excitation monte d'un cran. On arrive sur le premier spot, y a des dauphins, et de nombreuses méduses, il n'en manquera jamais lors du séjour. Je commence à développer une méthode. Les thons et les dauphins s'enchaînes et se suivent dans une eau pas très claire. Je plonge, tout ce passe vite, bien trop vite, aucun moyen de viser quoique se soit. Après l'effervescence je remonte au bateau, on remonte tous. On échange ce que l'on a pu voir et je suis l'un des seul à avoir vu quelques choses. Rapidement on voit une autre chasse et c'est reparti. C'est très concentré certainement un tronc qui flotte. Le guide me dépose très proche de l'action après quelques coup de palmes je suis dedans. Je fais une première coulée sans aucun effet, 10 secondes tout au plus à 5 mètres de profondeur. Je vois les thons passer bien trop vite sous moi. Les sardines ou carangues (désolé pour la mémoire qui flanche sur les détails), viennent prendre refuge sous moi. Les bonites essaient de les chasser mais prennent peur en me voyant. Les carpes partent très rapidement et les thons en font de même. Je remonte de ma petite coulé et j'entends en provenance du bateau le guide gueulé YEAH MAN...Je comprend très vite qu'un thon à été tiré, en espérant que ca soit mon collègue. Je me concentre sur ma chasse en pensant que les thons vont revenir pour les sardines autour de moi mais c'est finalement sans espoir.

 

Je relève ma tête et vois que les bouées de mon collègue sont en travail alors je vient l'encourager. Dans un premier temps je le laisse géré tous seul et rapidement je viens l'aider. Son bungee se rompe et le thon est à plus de 30 mètres sur la dynemma pas suffisamment grosse pour les clips. Je prends la relève pour remonter le thon, mon collègue se ventile pour le doubler. Je fais un gros effort pour ne pas pendre trop de risque avec mes doigts et il va le doubler à plus de 20 mètres. Une fois doubler il remonte sans effort. Le thon ne tire pas vraiment, le premier tir à du être bien placé. Je fais encore un très gros effort pour le remonter au maximum pour qu'il puisse l'achever, il ventile est c'est parti.

 

Il le remonte, il est beau, on l'estime entre 60 et 70Kg. Les autres on vu du poisson mais n'ont pas pu ajusté un tir. Séquence photo, séquence découpage pour garder les meilleurs morceau au frais.

Après avoir déposer le reste du thon sur l'île s'en suit 2 heures de recherche infructueuse. Au final on repart sur Hannibal Bank pour faire de la dérive. La c'est une autre méthode, on jette des bouts de sardines pour faire remonté les poissons. Les Rainbow Runners sont présent, quelques carpes en profondeur et parfois des gros thons solitaire. Aucun tir ne sera effectué sur le reste de la journée. Retour au campement, apéro autour de gros sashimi de thon, c'est délicieux, accompagné par des petits blocs de thon saisies à la poêle avec une sauce légère.

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Troisième jour, la nuit à été lourde et chaude et ça se voit sur les visages. Bref le plan de la journée commence par Hannibal Bank. Les pêcheurs à la ligne sur une dérive viennent se rapprocher bien trop près de nous et une engueulade éclate avec notre guide. il attrape la ligne du type et essaie de la coupé avec ses dents, et ca s'enchaîne dans tous les sens difficile de se concentrer, la tension est palpable même sous l'eau.

 

Les apnées s'enchaînent et l'histoire se répète. Tout d'un coup les RRs remontent avec les bonites et dessous ou juste après suient les thons. On enchaîne les dérives, de temps en temps on revois les même choses, parfois sa saute autour de nous, voir très proche de nous.

 

Sur une dérive j'entends gueulé derrière moi, je ne fais pas attention dans un premier temps. Je continue ma chasse mais je trouve le temps long alors je regarde ce qui ce passe autour de moi. C'est tout simplement l'un des compagnons qui à fléché un thon. Moi qui est à quelque mètres de lui je n'ai rien vu, pas une seule caudale. Je me rapproche d'eux, mon coéquipier est déjà présent pour l'aider, je reste a distance pour ne pas gêner. Après quelque difficultés il finira par l'achevé, avec en prime une flêche plié lors du doublage. On remonte au bateau avec stupéfaction on constat que le 4ième collègue avait eu le temps de remonter un thon tous seul sans bruit tout en discrétion. On les estimera entre 25 et 30 Kg. Je me retrouve donc le seule à ne pas avoir remonter un thon.

 

Sur une autre dérive je vois des morceaux de thons disparaitre. Je fais une apnée à moins de 10 mètres de profondeur. Je sais qu'une ombre rode dans les parages. J'attends. Rapidement il revient, il gobe un premier morceau de sardine, je l'attends sur un deuxième morceau, le plus éloigné de moi, mais suffisament proche pour un tir. Je le vois venir j'ai le temps de prendre mon temps, je lâche le tir, il est parfaitement placé. Le fil commence à parti, la flèche se détache du fusil, je remonte avec la floatline dans la main confiant de moi, et j'attends que la première bouée passe devant moi...et j'attends...mais rien ne se passe. Alors je reprend mon fil jusqu'a que je constate que la pointe détachable c'est encore brisée.

 

Je remonte au bateau, je lâche tout et prend mon sandwich. J'étais l'un des seul avoir vu du poisson sur cette dérive. le plus proche de moi au moment du tir avait tout vu et ne comprend pas lui même. J'essaie de me calmer, 2 thons perdus en 3 jours et il reste moins d'une journée de chasse. C'est un fiasco totale, autant d'énergie et d'investissement pour en arrivé à la, tous ce que je voulais évité et déteste, blessé du poisson et perde du matériel.

 

On réfléchi rapidement sur la bateau. On récupère un tip du guide avec le bon pas de visse et une pointe détachable Riffe d'un des compagnons et rapidement je retrouve la motivation. Il ne me reste plus beaucoup de temps.

 

Au loin on aperçoit une chasse. Je suis sur motivé pour celui si. Le guide met les gaz, les locaux sont derrière, ainsi qu'un pêcheur à la ligne. On arrive de justesse en premier. Le guide essaie de bien juger la trajectoire, ils avancent rapidement. C'est un tronc d'arbre à la dérive qui créé tous cela. On ne voit pas vraiment de thon mais sa saute dans tous les sens. Il nous dépose à a peine quelques mètre. Les autre sont fairplay, je suis l'un des premiers à l'eau. Je nage à pleine vitesse pour être le premier dans l'action. Je vois le spectacle mais les thons pas de grande taille coulent directement, seule restent les carpes Je tente une coulée sans succès, 15 secondes toute au plus. A la suite de ma coulé je ne vis plus les thons, et tous les autres poissons suivent le pas. Je fais demi tour au bateau, avec beaucoup d'amertume.

 

Bref ce n'est pas encore la fin. Peu d'espoir mais espoir quand même. Au loin on aperçoit un regroupement d'oiseau, on fonce sur les lieux on se met rapidement à l'eau, mais on ne voit rien. Les oiseaux se dispersent et bougent très rapidement on essaiera plusieurs fois de les suivre mais à chaque fois c'est la même chose, ils se dispersent, changent de direction et rien dans l'eau, les dauphins ne sont pas de la partie. Le guide est très septique sur la poursuite des oiseaux dans ces conditions. Lui n'est plus très motivé et l'espoir commence à disparaitre.

 

Une nouvelle chasse un peu plus concentré au loin, on y croit. Le barquero met les gaz, sa ressemble à la dernière chance. On arrive sur les lieu le guide prend le temps de faire une vidéo, sa saute de partout, des petits thons. Il me fait un petit signe pour me dire que je serai le premier à l'eau et tout le monde est d'accord, le dernier espoir. Au moment ou il met le matériel dans l'eau mon collègue se jette à l'eau juste devant moi et je retombe sur lui. je nage vers mon fusil lancé à quelques mètre de moi par le guide. Pas question de laisser passer cette chance, le soleil est déjà bien bas. Je m'élance avec panache tout en essayant de ne pas trop m'essouffler, je sais ce que je dois faire. J'arrive à 5 mètres du bouillon et je coule. Mon apnée ne dure pas plus de 30 seconde ou je verrais tous les poissons passer sous moi. Je remonte, essaie de reprendre mon souffle je n'aurais pas d'autre chance l'eau commence à s'éclaircir, le poisson part. Je fais ma coulée, je vois les thons plonger en profondeur rapidement je tente un tir très risqué qui ne me ressemble pas. La flèche se détache sans encombre, je contrôle la floatline dans ma main tout en remontant à la surface, la première bouée rigide coule. Au bateau j'entends Yeah MAN!!! Les bouées font leur travail. Je m'accroche à la seconde bouée, fusil à l'épaule je me laisse trainer. Je laisse faire les bouées, je sais que le tir est très mauvais et que je risque de le perdre. Mon collègue me rejoint, encore plus content que moi. Il me propose de me délester de mon fusil et de prendre une autre bouée et le fusil pour le doubler. Je l'informe qu'il est très mal tiré et sa ce ressent il a beaucoup de force pour sa taille. On commence à le remonter, je me ventile et coule. Il est loin d'être fatigué, la pointe détachable tient par un lambeau de peau. Il est nerveux j'essaie de me concentrer mais au moment du tir, il à regain d'espoir et j'arrive à le rater. Je remonte et mon collègue comprend tout de suite. Je ne l'entends pas gueuler dans son tuba mais je sens son agacement. Je lui fait part que le poisson tient sur rien. Je reprend rapidement mon souffle, ventile et repars. Je ne fais pas dans la dentelle, je lâche le tir c'est bon, la flèche est bien planté. Je remonte avec un sentiment de légèreté, je peux profiter pleinement. Je ventile rapidement pour l'achever et le remonter. Le temps que le bateau revienne, nous on sort toutes les flèches et on défait les nœuds tranquillement et puis c'est la session photo. Il ne sera pas très gros environs 25Kg.

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Le thon de la derniere heure... quel pied! photos?

 

C'est assez frequent de se louper en doublant le thon. Un pote s'est loupé sur mon plus gros, cela m'est arrivé aussi. J'essaye de me forcer à me calmer avant de descendre pour finir le boulot, car on ne se rend pas bien compte de la depense d'energie, ni de toute l'adrenaline dont on est surchargé dans une telle phase.

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Cool Wood, tu as des images et de l'action plein la tête.Bravo sur le dernier poisson.Rien n'est facile avec les thons, rares sont ceux qui les ramènent, donc, bienvenue au club!

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Salut et voici le dernier jour et je vous balance les photos.

 

Le dernier jour on peut sentir l'épuisement de tous le monde. Il a plu toute la nuit, dès les premières lueurs les types du camp on commencés à tout démonter. On était les derniers de la saison, après trois mois ils sont tous excités de rentrer chez eux.

 

On prend un petit déjeuner rapide, on c'était mis d'accord pour retourner vers les 13h00 ils nous reste environs 4 heures de chasse. On par directement sur Hannibal Bank, les conditions ne sont pas très bonne, mais chassable. on fera de la dérive et on tentera de suivre des chasses mais très diffusent sans aucun résultat. La première dérive je tombe sur un banc de carpe un vortex de plus de 200 individus, je tente un tir, c'est le dernier jour, première dérive, mais je réussi à le rater. Sur le reste de la chasse on verra de temps à autre des thons plus tôt furtif et surtout distant.

Retour sur la première île. La marée est basse on ne peut pas rentré dans l'immédiat. Nous devons conduire sur Panama City pour que je puisse prendre mon avion de lendemain. Il pleut on prend le temps de tous laver. Ensuite on passe à table, très tôt. Et la par miracle une belle blonde, venu pour le surf débarque. Après plusieurs jours sans compagnie féminine sa fait un choc. C'est bien plus tard que j'ai compris que lorsque que j'ai pris ma douche sous une gouttière à poile qu'elle m'avait vu...

 

Bref dernier détails avec la responsable et on rejoint Panama avec les locaux.

 

Se fut un très bon trip, comme je le concevais. On a vu du thon tous les jours. Le guide à fait son bouleau bien que dès le troisième jours on sentait une vraie démotivation de sa part. Il était de bon conseil et surtout assez dynamique sur le matériel.

 

Sur l'organisation il manque cruellement de préparation et de communication à tous les niveaux. Si les premiers contacts donne confiance ce n'est pas le cas pour la suite. Il y a de la place pour amélioré la prestation mais dans l'ensemble je ne suis pas déçu.

 

Le matériel est a rude épreuve et doit être adapter. Au niveau bouée j'étais confiant mais léger pour un très gros thon. Il faut également ajouté à cela les cordes flottantes et surtout les bungee. Seul le matériel adapter et de bonne qualité doit être utilisé pour ne pas perde de poisson ou de matériel. Le bricolage n'a pas vraiment sa place.

 

Au finale après ce trip, j'ai encore plus envi d'en refaire. Pas forcément sur ce format ni dans le même pays mais j'avoue que j'ai vraiment apprécié. Bien qu'on était tous très différent des uns et des autres y a eu une assez bonne ambiance, je n'hésiterais pas à repartir avec eux. En tous cas ça ce trip m'a ouvert d'autre opportunité.

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Bravo pour tes exploits et ton récit prenant, vivement les photos!

Z, voyageur, adzhoo, etc , le répète régulièrement: la chasse aux gros ne s'improvise pas, faut y mettre les moyens sinon c'est déception assurée

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Merci à tous pour vos commentaires. J'ai pu faire quelques vidéos, si si parfois on peut deviner le thon. Je ferais donc une vidéo mais il me manque les parties des compagnons.

 

Les photos arrivent. Oui la chasse au gros ne s'improvise et a un coût important.

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Le thon de la derniere heure... quel pied! photos?

 

C'est assez frequent de se louper en doublant le thon. Un pote s'est loupé sur mon plus gros, cela m'est arrivé aussi. J'essaye de me forcer à me calmer avant de descendre pour finir le boulot, car on ne se rend pas bien compte de la depense d'energie, ni de toute l'adrenaline dont on est surchargé dans une telle phase.

 

Tu vas rigoler avec nos petits poissons :lol: , l'année dernière je vais pour doubler la jolie pélamide de joe54 et cette saloperie, juste au moment du tir donne un bon coup de queue et décide de remonter à fond sur Jo qui est en surface en lui tournant autour....

A ce moment là j'ai eu la peur qu'elle se décroche sans avoir pu assurer le tir.

 

Finalement, tout redevient dans l'ordre et cela fut avec une grande satisfaction et une réelle joie d'avoir pu doubler le poisson.

Un vrai TRUC en équipe où l'on a presque envie de se serrer dans les bras tellement cette action de quelques secondes a été intense pour nous.

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dans le genre louper le double, au senegal, y a longtemps, je tire une seriole énorme, la bataille dure 20mn, mon collègue arrive pour la doubler et donc rate, mais une sériole identique se frottait contre la mienne pour l'aider, mon collègue me dit : je vais la tirer, la tienne est bien accrochée. Et.....Il loupe également la seconde. Il y avait pourtant de la place sur un bestiaud de 45kg......

Dans ce cas, on est excité, essouflé aussi et on fait n'importe quoi, car moi aussi bien sur j'ai loupé au lieu de doubler sur des poissons

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Avec la fatigue, l’essoufflement et peut-être aussi l'effet de narcose, la lucidité en prend un coup.

 

Pour la sériole, c'est sure que vous avez du avoir les boules lorsque la flèche à coulée. :'(

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Un melange de carpe rouge et d'aprion.

 

Plus d'infos ici Dom tu verras mieux sur la photo. >> http://www.chasse-sous-marine.com/forums/topic/53898-chasse-sous-marine-au-panama/?p=901856

 

Et en plus ce dernier semble avoir le même comportement en pleine eau que notre cher poisson poulet tant adoré :wub: :wub: :wub:

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Un 25kg ?

 

Très sympa pour ton first one !

 

Y E S !

Moi aussi j'aurais dis moins. Mais les deux premiers décrochés surtout le plus gros me reste toujours en travers de la gorge.

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Tu reviendras.. Dans cette chasse on loupe beaucoup et on casse parfois, surtout si le materiel n'est pas eprouvé.

Aujourd'hui je n'ai pas arreté de tirer a côté. Il faut dire qu'ils cavalaient. Que des petits le matin, et des gros à partir du milieu de journée.

On a quand même assuré le diner.

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