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Les techniques de chasse


dom85

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Il y a 20 heures, dom85 a dit :

Le gros déclin du bar a commencé avec les filets maillants,

ça, c'est une fausse appellation, maillant ça veux dire qui a des mailles ,tous les filets ont des mailles.

et petite précision ;en Italie, la spigola c'est dans le sud ,dans le nord ,le bar c'est branzino.

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Il y a 1 heure, dom85 a dit :

Toujours efficace le MATC à trou et dans le courant

moi je trouve que ça esquinte vachement le poisson,ou alors, faut du tout petit sandow.

pour chasser sous les parc a huitre j'avais un petit 60 MATC avec des sandows de 14mm, c'était parfait.

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il y a une heure, sub sniper a dit :

ça, c'est une fausse appellation, maillant ça veux dire qui a des mailles ,tous les filets ont des mailles.

et petite précision ;en Italie, la spigola c'est dans le sud ,dans le nord ,le bar c'est branzino.

Alors c'est dans le milieu pro qu'on parle de filet maillant, en opposition au filet trémail ou les filets de barrage des sennes ou des pélagiques. Maigrat sera nettement plus pointu que moi sur ce sujet

Il s'agit de ceci en photo, ça coute 3 francs 6 sous et les poissons, crustaces et autres s'emmêlent dedans très facilement

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il y a 7 minutes, dom85 a dit :

Alors c'est dans le milieu pro qu'on parle de filet maillant, en opposition au filet trémail ou les filets de barrage des sennes ou des pélagiques.

oui ,je sais ,mais néanmoins c'est une erreur de dénomination,( je répète les propos d'un grammairien )

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Il y a 3 heures, chtimulet a dit :

A l'étale et dans un peu d'eau pour illustrer la pêche à trou sur des poissons de passage sur la zone du cap gris nez

 

rhooo la belle visie. 


Sans être ch*ant et détourner ce super sujet magnifiquement bien décrit, je suis assez d'accord avec Maigrat.
Tu es sur de ne pas t'être trompé de photo Dom car dans tes mains ça ressemble vraiment à un bar commun de l'avant de la bouche à la caudale.
Mais nous ne mettons pas en doute le fait que tu es pu en faire un super gros. Car forcément, c'est arrivé tout comme ta superbe magnifique et énorme ombrine.

Nota: on pourrait rajouter dans ton résumé que autant avec 15-20m de fond et plus il est possible de tirer ''de nos jours'' plusieurs bars dans un banc (2 à 3 ''étant souvent'' le maxi), autant, sur des fonds de 5-8m, lorsque l'on croise un banc, en général au premier tiré tout le reste se ''barre'' (petit jeu de mot hihi).
 

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Il y a 16 heures, dom85 a dit :

Maigrat, c'est pour ça qu'il est photo(en 1983) à mes pieds ce sont des bars de 5kg, que j'ai coupé...Et je n'étais pas seul, un jeune chasseur m'accompagnait

Peut être un hybride?

Tu ne m'as pas dit, il y en encore en ce moment du moucheté?

Hybride ça peut etre une piste en tout cas il tire sérieusement sur le bar bref !

Oui il y en a encore pas mal dans le coin le seul hic c'est la taille les gros de 1k et plus sont devenus rares mais il y a encore de quoi s'amuser avec une canne en loisirs finit le temps où tu les prenais avec une cuillère Yann en plomb et 3 plumes à part sur les coup d'oiseaux il faut pecher plus fin maintenant leurre/tresse etc si tu veux faire quelques jolies pièces .

 

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Il y a 2 heures, sub sniper a dit :

ça, c'est une fausse appellation, maillant ça veux dire qui a des mailles ,tous les filets ont des mailles.

et petite précision ;en Italie, la spigola c'est dans le sud ,dans le nord ,le bar c'est branzino.

Pour faire simple le filet maillant est un filet dans le quel le poisson se maille de lui meme fixe ou dérivant c'est le poisson qui se "maille" lui meme lorsqu'il tape dans le filet, il peut etre droit (une seule toile) ou trémail une toile au milieu plus une toile de chaque coté de celle-ci avec des mailles beaucoup plus grandes afin de former des poches avec la toile du milieu car en une toile tu ne prends que le poisson qui se coince aux dimensions de la maille étirée alors qu'avec l'effet de poches des trémails tu peux capturer de gros poissons qui ne se seraient pas coincés dans la toile du milieu, je ne sais pas si c'est compréhensible mais en gros c'est le principe .

Les sennes chaluts etc ne servent qu'a empecher le poisson de passer et les enfermer sans qu'ils soient maillés coincés par le filet ce sont pas des filets maillants .

En tout cas comme ça qu'ils sont définis dans le métier .

 

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il y a 2 minutes, maigrat a dit :

je ne sais pas si c'est compréhensible mais en gros c'est le principe

c'est très clair,mais je le répète ce sont les propos d'un grammairien.

souvent on utilise des mots courants n'ayant pas forcement la définition exacte.

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Il y a 2 heures, maigrat a dit :

Hybride ça peut etre une piste en tout cas il tire sérieusement sur le bar bref !

Oui il y en a encore pas mal dans le coin le seul hic c'est la taille les gros de 1k et plus sont devenus rares mais il y a encore de quoi s'amuser avec une canne en loisirs finit le temps où tu les prenais avec une cuillère Yann en plomb et 3 plumes à part sur les coup d'oiseaux il faut pecher plus fin maintenant leurre/tresse etc si tu veux faire quelques jolis pièces .

 

J'avais un secteur dans le sud Vendée où il y en avait presque systématiquement des bancs qui passaient, fond de sable/vase et de toutes petites marches environ 50cm qui sortaient du sable. Uniquement à marée montante, un peu comme les maigres, d'ailleurs c'était pas très loin de mes coins à maigres sauf qu'il n'y avait que ces bars mouchetés parfois en grand nombre. C'est vrai que la majorité de ceux que je tirais, faisaient autour du kilo, sinon j'évitais de les tirer car si la marche était creusée il pouvait y avoir un gros bar. C'était pas loin du Pertuis Breton, sur de fonds de 16 à 18m dans l'eau sale du Pertuis. Fallait avoir le courage de descendre pour ne découvrir le fond que 1m avant de le toucher avec des courants  forts à cet endroit. On le faisait à tour de role Titou et moi, l'un dans le bateau à suivre les banches au sondeur, l'autre plongeant près du bateau

Mais on en voit jamais dans les comptes rendus, c'est pourquoi je me posais la question

 

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Il y a 6 heures, dom85 a dit :

J'avais un secteur dans le sud Vendée où il y en avait presque systématiquement des bancs qui passaient, fond de sable/vase et de toutes petites marches environ 50cm qui sortaient du sable. Uniquement à marée montante, un peu comme les maigres, d'ailleurs c'était pas très loin de mes coins à maigres sauf qu'il n'y avait que ces bars mouchetés parfois en grand nombre. C'est vrai que la majorité de ceux que je tirais, faisaient autour du kilo, sinon j'évitais de les tirer car si la marche était creusée il pouvait y avoir un gros bar. C'était pas loin du Pertuis Breton, sur de fonds de 16 à 18m dans l'eau sale du Pertuis. Fallait avoir le courage de descendre pour ne découvrir le fond que 1m avant de le toucher avec des courants  forts à cet endroit. On le faisait à tour de role Titou et moi, l'un dans le bateau à suivre les banches au sondeur, l'autre plongeant près du bateau

Mais on en voit jamais dans les comptes rendus, c'est pourquoi je me posais la question

 

Les secteurs à maigres que je connais sont quasi tous aussi des secteurs à bars mouchetés, je pense qu'ils font partie de leur alimentation mais ça n'engage que moi !

J'ai dù en tirer 2 dans ma vie car les gros sont vraiment rares et puis ça fait du bruit pour les bars ou autres gros poissons sur le coin donc souvent ils font partie du décor comme sur un coin où à une certaine heure de marée ils sont présents et il faut traverser une couche de centaines de bars mouchetés pour accéder aux bars francs dessous .

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Le poisson qui suit direct le bar, c’est le mulet.

Il lui ressemble en partie, vit dans les mêmes milieux et on peut même le confondre au fond d’une pierre bien sombre. Un auteur célèbre disait : le poisson de qui nous vient tant de mal. En effet il devance souvent les bars dans les ragues ou à l’agachon ce qui fait que si on se précipite à le tirer, on regrette de voir arriver les bars ensuite une fois désarmé et si vous ne le tirez pas et ben, vous risquez aussi de ne pas tirer, surtout à vos débuts

Ceci dit, il est largement aussi comestible que le bar une fois bien adulte, par ce que jeune, il vit en milieu saumâtre et prend un sérieux gout de vase et ceux qui sortent des marais pour partir en mer, restent quelques temps dans les vasières des ports et prennent en plus un gout de mazout qu’il affectionne ! D’ailleurs le mulet de marais est commercialisé sous le nom de mulet blanc(a fuir) et celui de pleine mer : mulet noir(appellation commerciale, je répète)

Les anciens marins, me racontaient que par mer plate, ils versaient un peu de mazout en mer et des bancs de mulets venaient trainer dans ces nappes. Ils les prenaient au filet pour servir d’appât dans les casiers, on appelle ça boetter les casiers. Il existait aussi des pêcheries à la cote, c’était des murets de pierres bâtis aux grandes marées basses, de 2 bons mètres de haut avec juste une écluse pour les vider. A marée haute, les poissons passaient principalement par-dessus le mur et se retrouvaient coincés à la descendante, dans ces pêcheries. Il y a bien longtemps que ça ne prend plus rien du tout, mais ils me racontaient qu’une fois ils ont sorti 5 tombereaux de mulets dans la pêcherie de Bourgenay sur mer, les marsouins les ayant poussés dedans. Je n’ai jamais vu un seul marsouin en 40 ans de chasse en Vendée, ils avaient déjà disparus du secteur à mes débuts de CMS.

Bref le mulet ou du moins les mulets pullulaient. Je ne vais pas m’étendre sur les différentes espèces, elles se valent. Un bon gros mulet est très bon.

Vous ne le ferez que rarement à la coulée, il est craintif de ce qui est au dessus, il est par contre très curieux et vient parfaitement à l’agachon. Il adore se faufiler d’une rague à l’autre, il ne reste que très rarement immobile dans les trous contrairement au bar. Souvent il y en a des dizaines dans les ragues et on cherche vainement le bar au milieu du troupeau qui défile.

 

Il est bien difficile de tuer un mulet net, même avec le couteau dans le crane il continue à remuer fortement. Un moyen pas très esthétique  de l'achever c'est de lui retourner la tête en arrière et pour l'enfiler sur l'accroche poisson c'est par les yeux, sinon vous avez de bons risques de le perdre

On peut le rencontrer dans 50cm d’eau à la montante. En méditerranée il affectionne les sorties d’égouts….Bon appétit. Le grand égout de Marseille était un véritable lieu de concentration du mulet, interdit à la pêche, on se demande bien pourquoi ?

On peut rencontrer en pleine mer des bancs immenses de mulets dorés, en pleine eau près de la surface en été

A Madagascar c’est le poisson le plus prisé, c'est le plus cher de tout le marché. Etrangement ce mulet cabot absolument identique au notre, atteint régulièrement des poids de 5kg et ne vit pour ainsi dire qu’en eau douce, jamais vu un seul en mer et un seul de vu en estuaire. Nono, mon équipier de CSM professionnel, le capture en rivière pendant l’hiver austral.

Le mulet se reproduit aussi en estuaire, les roselières du pays Nantais étaient bien garnies de ces gros ventrus, les bracos les faisaient avec une lance munie d’un trident, le soir près de la surface.

La poutargue est un met aussi recherché que le caviar dans le midi. Ce sont les poches(gonades) salées, puis laissées séchées en extérieur entre des rangées de briques pour les compresser un peu. Perso avec les œufs de poisson je fais en général des accras, il faut bien les relever.

Noms : Mulet à grosse tête

Mugil cephalus | Linnaeus, 1758

 

 

Autres noms communs français

Cabot, caridou, meuil, muge, muge à grosse tête, muge cabot, muge céphale, mugo fangous, mujou, mulet, mulet-cabot, mulet jaune, mulet jeune, mulet voilé, testard, mujou testu, varidou (Provence), mujou pensard, carida (Nice), muzzari, mazzerdu, capocchiu (Corse), ramado, Yol négré (Languedoc), cremole (Antilles), poisson queue bleue (Nlle-Calédonie) et encore bien d'autres noms locaux ou régionaux

Noms communs internationaux

Flathead mullet, bright mullet, bully mullet, callifaver mullet, common grey mullet, flathead grey mullet, black mullet, grey mullet, haarder, hardgut mullet, mangrove mullet, mullet, river mullet, sea mullet, springer, striped mullet, black true mullet (GB), Baldigare, bolpina, capazzone, capocefalo, capozzo, capuozzo, cefalo mazzone, cefalo verace, cefalo vero, cefalu, ciavarini, cievolo, firzetta, gefalu, glissà, lissa, massun, mattarello, mazzone, mecia, meciatino, meciato, mesciarino, mugella, muggine, muggine caparello, mujelle, muletta, mulettu, musai , musao neigro, muza, muzao, muzzeru, muzzulu, ngefanu, pisciammano, siegolo, sievolo, testone, tistuni, tueppe, volpina, volpino, vopina, zievalo (I), Lisa, albur, bullûa, cabeçut, cabezudo, cachamba, capitán, capiton, cap pla, céfalo, galupe, iliça de cap gros, iliça sabada, ilissa lobarrera, lebranche, lisa cabezuda, lisa común, lisa pardete, lisa rayada, lissa amaria, liza cabezona, lizarra, llizza, machu, machuto, mugil, mugil común, mujol, ……

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, dom85 a dit :

Il est bien difficile de tuer un mulet net, même avec le couteau dans le crane il continue à remuer 

C'est vrai que souvent il nous fait un remake de "Meurs un autre jour". Chtimulet (alias "Mullet Killer" ) a sa méthode pour y parvenir... 

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Bon résumé complet !

Longtemps sous évalué par le consommateur moyen et à tort, depuis quelques années la tendance s'inverse pour atteindre des prix sous criée plus que surprenant à remettre dans une tendance de  hausse/flambée des prix générale sur le poisson toutes espèces confondues .

Il s'est raréfié par ici 17/33 depuis 7/8 ans suite à une maladie dont je ne connais ni le nom ni l'origine qui leur attaquait les yeux .

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il y a une heure, maigrat a dit :

Bon résumé complet !

Longtemps sous évalué par le consommateur moyen et à tort, depuis quelques années la tendance s'inverse pour atteindre des prix sous criée plus que surprenant à remettre dans une tendance de  hausse/flambée des prix générale sur le poisson toutes espèces confondues .

Il s'est raréfié par ici 17/33 depuis 7/8 ans suite à une maladie dont je ne connais ni le nom ni l'origine qui leur attaquait les yeux .

Kérato-conjonctivite?

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Il y a 3 heures, dom85 a dit :

Il est bien difficile de tuer un mulet net, même avec le couteau dans le crane il continue à remuer fortement

son centre nerveux se situe très en avant du crane, pratiquement entre les deux yeux,en piquant à cet endroit il est tué rapidement.

moi je passe par les ouïes en piquant vers les yeux avec l'accroche poisson.

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Les sars

 

 

 

Lorsque je lisais les livres sur la chasse sous marine il y a quarante ans, écrits donc une dizaine d’années auparavant, les auteurs parlaient du sar comme poisson typique de la méditerranée avec quelques spécimens présents en pays basque. Ils sont maintenant partout présents sur la façade atlantique et commence à envahir le nord Bretagne à notre plus grand plaisir. Tous les sars n’y sont pas encore, on commence seulement à faire quelques tambours en Vendée et pas encore de museau à pointu à ma connaissance, mais ça viendra. Et c’est tant mieux, d’abord par ce que le sar est un poisson extrêmement agréable à chasser et qu’en plus c’est un des meilleurs à manger, de mon point de vue. Lorsqu’ils sont arrivés en Vendée, il n’y a eu que les veirades pendant quelques années, pas tirables les plus gros ne dépassant pas les 500gr, puis d’un seul coup les sars communs sont arrivés et chaque année de plus en plus nombreux et de plus en plus gros.

Le sar est surtout présent près des moulières dont il se nourrit. On le fait de différentes façons, mais la meilleure, c’est incontestablement l’agachon. L’agachon en bas des moulières au début des laminaires à marée descendante et en haut à marée haute jusque dans la mousse des falaises/rochers. Vous pouvez le surprendre à l’indienne, mais vous n’en ferez qu’un seul, le troupeau s’évanouissant de suite, il faudra recommencer. Si vous voulez en faire quelques uns, la technique consiste d’abord à repérer un troupeau en train de se nourrir. On fait immédiatement demi tour sans tirer, on repart en arrière d’une dizaine de mètres, on se prépare bien en surface et on descend pour trouver un post d’agachon positionné juste avant leur gagnage(lieu de nourrissage). On agachone sans les voir au détour d’une roche, c’est eux qui viendront vous voir, souvent un par un ou seulement quelques uns à la fois. Vous tirez le premier qui se présente, et dès le poisson fléché, on attrape le fil pour le ramener à soi et on fait de nouveau demi tour au fond pour ne ressortir à nouveau que 10 mètres plus loin. Vous achevez tranquillement votre poisson et vous recommencez. Bien exécuté c’est d’une redoutable efficacité, regardez cette pêche inoubliable sur une petite murette de phare à marée montante, avec au moins 3 doubles dans le lot, il y avait plusieurs milliers de sars au gagnage ce jour là et les tirs dans 1m d’eau….que des jolis de 1.6 à 1.8kg , les plus petits étant les doublés

DSC_0029.thumb.JPG.3f76fdf2199d8e04740d6eda83caaf8a.JPG

 

On peut faire de très gros sars à la période de reproduction, mai/juin , ils sont généralement à tourner au dessus d’une pierre dans les laminaires, souvent des mastard de 2kg et plus mais peu nombreux. Dans ce cas c’est agachon, ils ne se mettent pas à trou.

 Mon plus gros sar le fut à Brest lors d’une compétition : 2.340kg à trou(c’était hors période de reproduction), record qui tiendra 10 ans. Il y a bien plus gros maintenant,le record en compétition dans les 2.8kg il me semble et Maigrat nous a signalé 1 sar de 3.5kg en tant que professionnel.

En effet il se prend fort bien à trou, et ainsi principalement en méditerranée, mais nettement moins gros. J’ai tout de même sorti en bordure des calanques un sar de 1.850kg, Titou était assez ébahi de cette pièce, j’ai mis 20 minutes pour le tirer dans une rague impossible, c’est d’ailleurs Titou qui l’avait repéré mais n’y arrivait pas avec son 90 et comme j’étais au 75…. Le 75 est l’arme parfaite à trou, même le 60. En atlantique il affectionne les pierres bien profondes, le plus noir possible, il peut y en avoir 30 ou 40 de belles tailles dans une même pierre, mais attention, si vous ne les tuez pas net dans la tête, les oiseaux s’envoleront de suite. On peut mettre un fusil devant chaque entrée pour leur faire peur et qu’ils restent bien planqués. Ils se tiennent bien avec les bars à trou, que des jolis à trou pas de tout petits, pareil pour les bars d'ailleurs, du moins en atlantique.

Le tambour vit principalement en couple, les rares que j’ai pu tirer l’étaient ainsi. Il devient bien plus gros que le sar commun. Eric Vincent en a sorti un de 5.4kg!

Le museau pointu, je ne connais pas, donc je n’en parlerais pas, si quelqu’un veut intervenir à son sujet, il sera le bienvenu.

 Le sar à tête noire ou veirade peut atteindre et dépasser le kilo, mais c’est assez rare . Eric en avait fait un bâtardé de sar commun bien gros il y a quelques années, ou du moins les deux taches noires n’étaient pas nettes, tranchées de mémoire. Il est assez peu chassé vu sa petite taille, sauf par les débutants ou que justement il atteint cette jolie taille

 Les autres variétés n’offrent pas d’intérêt, trop rares ou trop petits.

Il n'est pas classé espèce en danger, pour l'instant, il est même plutot abondant

Ma recette préférée du sar : On l’écaille, lui bourre le ventre avec des feuilles de fenouil, un oignon en tranche en dessous et un bon morceau de beurre au dessus, salé et poivré à l’intérieur. Le tout en papillotte au four, papier sulfurisé, 15 à 25mn selon la grosseur à four moyen.

J’ai tendance à mettre cette recette à divers poissons, bars et balistes également

 

Noms

Autres noms communs français

Sargue (de Rondelet), sar commun

Noms communs internationaux

White seabream (GB), Saraco, sarago maggiore, sargo rigato (I), Sargo, asparall (E), Sarg (Catalan), Bindenbrasse, Geißbrasse (D), Zilveren zeebrasem (NL), Sargo-legítimo-do-Mediterrâneo (P)

Synonymes du nom scientifique actuel

Sparus sargus Linnaeus, 1758
Diplodus sargus sargus (Linnaeus, 1758)
Sparus cinctus Walbaum, 1792
Sparus varatulus Rafinesque, 1810
Sargus rondeletii Valenciennes, 18300
Diplodus rondeletii Valenciennes in Cuvier & Valenciennes, 1830
Sargus vetula Valenciennes, 1830

 

 

 

 

 

 

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En Finistère il arrive parfois de faire des tambours. 

Avec Joe54, nous avons un souvenir de verrades énormes et de plus de 2kg qui aimaient nager au dessus des blocs de granites de fin d'hiver. Un beau souvenir dans plus d'incroyables 15m de visie. Mais en général ceux que l'on rencontres sont souvent entre 300 et 700gr.

En Finistère on trouve aussi cette dernière toujours sur des zones précises. 

 

Nota : le Sar commun est excellentissisme en beignet avec un peu de sauce ketchup mélangé avec du piments vert frais et haché mélangé à un filet d'huile d'olive. 

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Dom, tu as oublié de parler de cette légende qui prétend qu'on trouve du sar dans les établissements de nuit. J'ai tenté plusieurs fois une sortie au Macumba , il y a toujours au moins un bar, souvent quelques vieilles et autres morues, quelquefois un ou deux maquereaux, des araignées au plafond, mais jamais de sar. Pourtant, ne dit on pas : " Le sar dîne en boîte"? ?

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il y a une heure, Ch'ti max a dit :

Dom, tu as oublié de parler de cette légende qui prétend qu'on trouve du sar dans les établissements de nuit. J'ai tenté plusieurs fois une sortie au Macumba , il y a toujours au moins un bar, souvent quelques vieilles et autres morues, quelquefois un ou deux maquereaux, des araignées au plafond, mais jamais de sar. Pourtant, ne dit on pas : " Le sar dîne en boîte"? ?

Il y traine souvent un requin, mais surtout de jeunes con gres

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Ah les gros sars oui super poisson très difficile à piquer en pleine eau ici dans le courant mais c.n comme tout à trou souvent avec des bars aussi .

Une des espèces qui se porte le mieux de nos jours étant celle que traquons le plus au boulot je ne vois pas de baisse alarmante des stocks (contrairement aux royales.....) mais des années très bonnes qui alternent avec de moins bonnes que l'on pourrait apparenter peut etre à des cycles ?????

Oui 3,5ks pour un sar commun 2.6ks pour le bécofino et des vérades énormes aussi mais jamais pesé les plus gros je dirais proche de 2ks et comme je l'ai déjà dit depuis 4/5ans ce sont les tambours que l'on voit de plus en plus .

J'ai commencé la peche ici en 92 et ces 4 variétés de sars étaient déjà présentes .

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Il y a 18 heures, dom85 a dit :

Ayant quitté la France depuis dix ans, je n'ai pas suivi leur évolution. Et sa limite haute, c'est où maintenant, Normandie?

Oui : j'en ai tiré (sars communs)  il y a déjà une quinzaine d'année dans la Manche, du côté du raz Blanchard.

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Concernant le Sar commun, je dirai qu'il est maintenant présent au niveau du Cotentin, vu sur la même zone qu'Edouard. Sur la partie, Manche-Mer du Nord, mon coéquipier a pu en flécher un sur la zone Cap Gris Nez mais je qualifierai cette prise d'exceptionnelle et on avait vraiment halluciné sur le moment. Au départ, il pensait à une dorade grise, il ne s'attendait pas un Sar. Il était assez petit.

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Les petits sars et vérades viennent super bien à l'agachon en méd.
 

Les gros, ben... la technique citée par Dom85 me semble la meilleure.
Ils ne bougent pas beaucoup quand ils se nourrissent et sont plutôt curieux, mais ils identifient le chasseur vite et bien.

Un canard dans leur champ de vision, un peu trop de temps passé à les observer depuis la surface, une surprise au détour d'un rocher... et ils se cassent sans demander leur reste.

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La daurade Royale

 

 

 

Je serais assez succinct à son sujet pour le simple fait que c’était un poisson quasi absent de Vendée, ce qui n’est plus le cas maintenant, les chasseurs en font régulièrement quelques spécimens. Et donc j’ai du tirer plus de maigres que de daurades. Je rappelle,  AU pour daurade  royale, AU étant le symbole de l’or, et O pour les autres dorades, dénominations commerciales.

La seule fois où j’en ai sorti 3 de suite, c’est au lever du jour sur le sable dans un coin à maigres, dans la pénombre du soleil levant, je n’aurai pas dû car les maigres sont très souvent accompagnés des daurades, ou l’inverse, allez savoir.

Bref ce n’est pas ma spécialité, mais j’ai tout de même quelques notions et quelques prises à mon actif. Elle est nettement plus présente en Bretagne et Maigrat qui sévit dans le 17 et le 33 nous dit que son stock est en forte régression dans son secteur. Elle est bien sûr présente partout en Méditerranée, suffit de regarder les ceintures de Sub Snipper pour s’en convaincre.

Je ne sais si quelqu’un en a fait une à la coulée, ça ne doit pas être courant vu sa couardise, elle est faisable à l’agachon avec un très bon post et exécuté dans les règles de l’art, c’est même la meilleure méthode. Aussi craintive et difficile dehors que facile et même idiote à trou. Plusieurs auteurs racontent avoir vidé une pierre en les prenant à la main, c’est dire si une fois entrée, il n’y a guère de difficultés, elle ne bouge plus, terrifiée.

 La première que j’ai faite, c’était presque une indienne : à l’agachon dans 7/8m d’eau, j’en vois une grosse passer derrière une roche de quelques mètres de long devant moi.  Je me suis précipité au bout de la roche et au moment où je me posais pour refaire l’agachon elle a pointé son nez, une jolie bête de 3.5kg.

Elle ne se croise pas en pleine eau, mais on peut aussi la rencontrer sur le sable, des petites, toujours près du fond.

Sa nourriture de base, ce sont les coquillages moules, balanes, patelles, les crustacés crabes et crevettes. C’est donc dans ce biotope que vous la trouverez le plus aisément.

Elle peut atteindre de belles dimensions, le fishbase parle de 17.2kg pour 70cm….La plus grosse que j’ai vu en photo c’était de l’ordre de 10kg. Elle est enregistrée en record du monde en CSM à 6.9kg, vous avez tout le loisir de le faire tomber.

Etant un poisson protandre(mâle d’abord, puis femelle) toutes les grosses au dessus du kilo seront donc des femelles. Que les âmes sensibles se contentent des mâles et laissent les belles auratas aux autres sanguinaires !

 

 

 

 

 

Nous avons une daurade royale ou un denti, difficile à dire, sous les tropiques.

Le premier à en avoir sorti une fut Eric Vincent(de josgun) il y a trois ans, puis on en fait régulièrement sur une digue. La tache sur le front est argentée au lieu d'être couleur or, sous la barre noire. C'est pas très net sur cette photo, j'en ferais d'autres la prochaine prise

 

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Il y a 4 heures, dom85 a dit :

Sa nourriture de base, ce sont les coquillages moules, balanes, patelles, les crustacés crabes et crevettes. C’est donc dans ce biotope que vous la trouverez le plus aisément.

sans oublier les vers de sable ( type arenicole) dont elle est très friande.

personnellement je les chasse à l'indienne avec certaines fois un agachon si je ne peux plus progresser à couvert, si elle ne viennent pas ,je lâche une petite bulle,c'est radicale.

j'en fais de temps à autre à la coulée,jamais à trou. ( seulement parce que j'aime pas la chasse à trou)

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il y a 16 minutes, sub sniper a dit :

sans oublier les vers de sable ( type arenicole) dont elle est très friande.

personnellement je les chasse à l'indienne avec certaines fois un agachon si je ne peux plus progresser à couvert, si elle ne viennent pas ,je lâche une petite bulle,c'est radicale.

j'en fais de temps à autre à la coulée,jamais à trou. ( seulement parce que j'aime pas la chasse à trou)

C'est pour ça qu'elles creusent des gros trous sur les fonds sableux ?
Je les ai vues faire, mais je n'était pas sûr de ce qu'elles cherchaient.

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il y a 29 minutes, kees_baloo a dit :

C'est pour ça qu'elles creusent des gros trous sur les fonds sableux ?
Je les ai vues faire, mais je n'était pas sûr de ce qu'elles cherchaient.

Vers et aussi mollusques dans le sable (tout l'intérêt de sa gueule ''pavée'').

La chasse de ce poisson dans l'eau cristal c'est vraiment B*NDANT !!!!

Agachons et indiennes suivant les biotopes seront idéalement à favoriser. 

Eric Vincent que tu cites en a fait en Vendée, et en pleine eau si mes souvenirs sont exactes. Un grand banc qui nageait en pleine eau. Le rêve devenu réalité et se terminant sur un doublé de 3kg je crois......  LE TRUC DINGUE !!!!

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il y a 35 minutes, kees_baloo a dit :

C'est pour ça qu'elles creusent des gros trous sur les fonds sableux ?
Je les ai vues faire, mais je n'était pas sûr de ce qu'elles cherchaient.

je pense que oui ,elles cherchent de la nourriture,donc vers,crabes, palourdes ou autre.

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les très grosses ,il faut les chercher profond en hiver,mais c'est la période de reproduction.

je donne quand même l'info ,vu que c'est généralement à plus de 30m, l’espèce ne sera pas menacée par ceux qui nous lisent......

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il y a une heure, sub sniper a dit :

les très grosses ,il faut les chercher profond en hiver,mais c'est la période de reproduction.

je donne quand même l'info ,vu que c'est généralement à plus de 30m, l’espèce ne sera pas menacée par ceux qui nous lisent......

30m... du bord ???? Ah non, je ne vais pas si loin

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Il y a 2 heures, coryphaena a dit :

Vers et aussi mollusques dans le sable (tout l'intérêt de sa gueule ''pavée'').

La chasse de ce poisson dans l'eau cristal c'est vraiment B*NDANT !!!!

Agachons et indiennes suivant les biotopes seront idéalement à favoriser. 

Eric Vincent que tu cites en a fait en Vendée, et en pleine eau si mes souvenirs sont exactes. Un grand banc qui nageait en pleine eau. Le rêve devenu réalité et se terminant sur un doublé de 3kg je crois......  LE TRUC DINGUE !!!!

Eric n'est pas en Vendée mais en Charentes maritimes et si c'est sur le spot du large, on ne peut réellement dire dans quel département il se trouve respect-3.gif.8e2435caf2854787986e953f107d8224.gif. Ce coin est un peu à part, doux euphémisme.....et pour tout dire durant les sept ou huit années où j'y suis allé, je n'ai vu ni moi ni mes acolytes, une seule daurade, ce fut plus tard ou plus tot leur venue reconnue sur ce spot

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il y a 3 minutes, dom85 a dit :

Eric n'est pas en Vendée mais en charentes maritimes

Oui bien pensé. Mais ce jeune homme aime bien venir aussi jusqu'à chez nous.
En tout cas, tu n'as pas tord c'est limite à cheval mais comme je suis chauvin je préfère dire que c'était devant chez nous. 
Vu que de toutes les façons, par défaut en partant de chez nous c'est bien plus rapide et confortable que au départ de Oléron. ?

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Souvent le banc de Dorade prend la forme oblongue d'un poisson et vire a la même seconde produisant un "bang"  destiné a effrayer les prédateurs en reproduisant la forme et le bruit d'un très gros poisson.

Au  lever du jour on peut en faire (voir) de belle en surface  quant elles mastiquent les coquillages tète en haut en faisant sortir les coquilles brisées par les ouïes dans un nuages de fumée.

Très combatives elle se décrochent parfois et se mettent généralement a trou ou dans une anfractuosité a proximité.

Une fois a trou c'est un poisson facile a tirer, a l'agachon il est plutôt méfiant et a l'indienne dans l'écume assez difficile a approcher. 

En surface et en falaise si on est caché, on peut essayer de les faire approcher en jetant des moules dans leur direction.  

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Il y a 2 heures, sub sniper a dit :

moins flagrant ,disons que c'est surtout l'attitude du sar "éclaireur" qui trahit la daurade et surtout qui trahit d'où elle arrive.

c'est vraiment et avant tout une histoire de zone où l'on chasse pour la trouver.
J'ai un endroit sur fond de sable/gravier, avec quasiment pas de quoi se cacher entre 3.8 et 6m d'eau où à chaque fois que une à deux dorades grises décident de venir me voir, c'est systématique une à plusieurs sourcils d'or vont suivre dans les secondes.

Sur un autre endroit toujours dans peu d'eau avec plus de végétation et du sable fin cette fois ci, par exemple cela sera par ordre d'arrivée: dorade grise puis bars puis pagres puis royale. Et parfois si pas de pagre sur cette même zone elle arrive alors dans la foulée du premier arrivage de bar et faut faire vite car elle ne passe que une fois.

C'est vraiment un poisson intéressant car suivant les zones elle se chassera vraiment de mille et une façon différentes.

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Bon alors je sens que je ne vais pas me faire que des amis:

Je n'apprécie pas trop la chair de la daurade royale, trop sèche à mon gout.

Aie, aie, pas sur la tête, pas sur la tête!   1038579821_1(13).gif.3cbd1d216ca474f1e1bdc2df9b51b050.gif

 

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Vite changeons de sujet avant que je ne sois exclu du forum pour crime de lèse majesté.

 

 

Les vieilles

 

 

 

J’entends sous ce vocable, toutes les espèces de vieilles dans les labridés car les vieilles en appellation espagnole, ce sont d’autres poissons.

Un recensement avait été fait il y a quelques temps et il en était ressorti que les plus grosses sont bien les rouges, pouvant atteindre plus de 4kg les autres ayant du mal à dépasser les deux kilos, pourtant elles sont de la même espèce/famille. Elle est d’abord femelle puis peut devenir mâle selon les circonstances. S’il vous plait, ne tirez pas les moins d’un kilo en atlantique, il lui faut un minimum de 6 ans pour commencer à se reproduire. Elle est suffisamment abondante pour s’en tenir à cette maille, vu qu’il n’y a pas tant de chair/filet, que ça sur une vieille.

C’est le poisson typique du débutant, tout simplement par ce que c’est le plus abondant et qu’il n’est pas particulièrement farouche .

Elles se nourrissent aussi de petites  moules et de petits crustacés, donc on les trouve à proximité des moulières, mais pour les grosses bertas (bergylta) il faut des laminaires, ça lui est indispensable, donc moulières et laminaires pour les grosses.

C’est un poisson facile, on peut la faire avec toutes les techniques et même sans technique du tout. Vu la pression de chasse, elle peut commencer à se trouver méfiante sur certains secteurs. J’ai pourtant souvenir de compétitions à Belle ile ou encore au phare de Gatteville où la quantité sortie approchait la tonne, les 4/5 premiers en attrapaient entre 30 et 40 avec une maille limite basse à 1kg…... Après renseignement, un mois après une telle compétition, les vieilles avaient repris possession des lieus. Même après plusieurs années de compétitions de suite : vieille d’or, championnat de France sur le même site, elles reviennent inéluctablement

 Capturer 4 ou 5 vieilles est à la portée de n’importe qui, mais en faire 30 à 40 c’est autre chose, de toute façon, les compétitions en France sont à l’arrêt, celles sur le principe de la CMAS.

Lorsque vous serez bien aguerri, vous ignorerez les vielles, sauf une envie pressante de poisson à la tahitienne ou pour sauver d’une brocouille. La chair plutôt mollassonne n’est pas des meilleures. Un mulet noir est nettement un cran au dessus et un lieu jaune frit, sans comparaison.  Elle donne de la consistance dans une bouillabaisse.

La profondeur va aller de 2 à 18m pour sa capture, elle se tient volontiers devant les grandes failles à la base des moulières. Étrangement, elle peut déserter certain secteur alors qu’elle pullule un peu plus loin.

Le fusil : un 75 est largement suffisant, un 90 ira aussi si vous chassez avec, mais vu que l’on tire bien près vous risquez d’abimer vos flèches. Sa chair ne tient pas terrible mais la peau est bien dure, ce qui fait que la flèche tient bien le poisson, inutile de tirer dans le ventre pour me prouver le contraire !

Il n’y a pas d’anecdotes avec les vieilles…..

 

 

Latin : labrus bergylta

Autres noms communs français

 

 

 

 

Vieille, vieille commune (général), Roucaou noir, rouquié, lucrèce, lasagne (Provence), Groarc'h (Finistère), Demoiselle, corlazo (Groix, Lorient), Vras (Cancale), Vrac (Granville), Crahotte, moulard (St Brieuc), Nade (Vendée, Noirmoutier), Matiote (Arcachon), Mutchurdina, tenka, durdoa, aihena (Pays Basque)

Noms communs internationaux

Ballan wrasse (GB), Gefleckter lippfisch (G), Geflekte lipvis (NL), Berggylt (Dan, N), Berggylta (S), Viherhuulikala (Fin), Vaquete, maragota (E), Margota, budiao (P), Laszi (I), Chilou papagallos (G), Kniazik (Pol)

Synonymes du nom scientifique actuel

Crenilabrus multidentatus
Labrus variabilis
Labrus reticulus
Labrus maculatus
Labrus afer
Labrus donovani
Labrus nubilus
Labrus comber

 

 

 

 

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Petites précisions de méditerranées. Parce que là j'en ai fait quelques uns.
Ici, pas de bergylta, ou très peu.
Les gros labres sont principalement le labre merle labrus merula et le labre vert labrus viridis.
Certains tirent les gros crénilabres-paon mâles, mais l'expérience gustative qu'il procure fait que le débutant ne le tire en général qu'une fois (goût bof et plein d'arêtes)
Le merle a un profil similaire à la vieille atlantique, sa robe, principalement verte, va du jaune "caca d'oie" au marron en passant par le vert émeraude et le bleu nuit. Son signe distinctif immanquable, c'est un liseré bleu sur les nageoire anales, caudale et dorsale.

Le labre vert a une robe ressemblant à celle de la vieille, mais un profil plus allongé. Bien qu'il puisse atteindre la même taille que le merle, ceux que j'ai pu croiser sont généralement plus petits. Peut-être se déplace-t-il vers les profondeurs en grandissant.

Pour ces deux espèces, on les retrouvera principalement dans les mosaïques de roches et posidonies. Même s'il est très possible de les croiser dans une zone de blocs ou au milieu d'un herbier. Leur couleur peut d'ailleurs varier en fonction de l'habitat.

Pour leur chasse, ça m'a l'air similaire à la vieille.
A l'agachon : Vous la repérez de la surface, canard et on se pose bien à plat 15 mètres devant et face au poisson. Même sans "grosse" technique, s'il n'a pas été effrayé avant que vous ne vous posiez, le labre viendra à 1m de la flèche 9 fois sur 10. Question de patience.

A trou : Un labre appeuré dans un trou ? Attendez à côté du trou, il viendra immanquablement vérifier si vous êtes toujours là. Il sortira juste la tête, et là tchac, vous étiez prêt. A noter qu'il sortira la tête régulièrement et souvent de la même manière. Tant que le tir n'a pas été lâché, il se croira à l'abri. Vérifiez quand même qu'il ne sorte pas par une autre issue.

A l'indienne : Si vous n'avez pas un comportement menaçant, le poisson se comportera presque comme si vous n'existiez pas. Y a plus qu'à s'approcher assez pour un tir ou enchaîner avec un petit agachon.

A la poursuite : Un labre effrayé ou blessé n'est pas forcément un labre perdu. Ces poissons ne sont pas très rapides et ont une endurance pourrie... Il m'est arrivé de poursuivre des labres pendant plusieurs minutes et de les prendre tout de même. C'est assez amusant même si un peu cruel (devrais-je en parler ici ?).
Les labres ont confiance en leur camouflage et leur capacité à se cacher, ils vont rapidement aller se mettre à trou (cf. labre à trou) ou se cacher dans une matte ou un herbier.
Ils sont capables de se rendre invisibles dans l'herbier, mais sont toujours là car ne voulant pas s'exposer. Quelques passages entre les posidonies avec le harpon (ou carrément les bras) et il ressortira immanquablement de l'autre côté. Le tout est de surveiller sa sortie.
Bien entendu, vu la panique générée, mieux vaut changer de spot une fois la poursuite terminée.

Certains disent qu'il est pauvre gustativement, mais c'est l'un des poissons préférés de mon paternel. Sa chair prend le goût de son alimentation. Petits coquillages et crustacés, miam comme le rouget.
Ma préparation favorite pour ce poisson : on lui mets quelques grains de poivre (poivre "saveur") et 2 quartiers de citron dans le bide, on finit de remplir avec des fines branches de fenouil sauvage. Et hop au BBQ, ou en papillote. Avec ou sans écailles, t'façon on mange pas la peau. Attention à ne pas trop le cuire ni trop chaud, une fois sec, c'est très sec.

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